Désultoirement vôtre !

Tenjin Crossing the Ocean to China (Tōtō Tenjin)
Konoe Nobutada (Japanese, 1565–1614)

Period : Momoyama period (1573–1615)
Date : 1609
Culture : Japan
Medium : Hanging scroll; ink on paper
Dimensions : Image: 42 5/8 × 18 3/4 in. (108.3 × 47.6 cm)
Overall with mounting : 73 7/8 × 19 1/2 in. (187.6 × 49.5 cm)
Overall with knobs : 73 7/8 × 21 1/2 in. (187.6 × 54.6 cm)
Classification : Calligraphy

Calligraphy and Painting Table

Period : Ming dynasty (1368–1644)
Date : late 16th–early 17th century
Culture : China
Medium : Rosewood (huanghuali)
Dimensions : H. 31 1/2 in. (80 cm); W. 73 1/4 in. (186.1 cm); D. 29 7/8 in. (75.9 cm)
Classification : Furniture

Yokeback Armchair

Period : late Ming (1368–1644)–early Qing (1644–1911) dynasty
Date : 17th century
Culture : China
Medium : Rosewood (huanghuali
Dimensions : 48 x 23 x 18-3/4 in. (121.9 x 58.4 x 47.6 cm)
Classification : Furniture

N.D.L.R. : Contemporains de la Chaslerie. Quelle élégance, quels raffinements !
L'équipe de Roland BOUSSIN est revenue sur le chantier :

8 janvier 2014, le chéri de ces dames.

Manque de chance, le vent et la pluie l'ont précédée. Résultat : des coulures de tanin partout :

8 janvier 2014, sur le mur Est des écuries, côté cour (donc sur le parement extérieur).

En plus, l'eau a envahi l'ancien salon de l'"aile de la belle-mère" où étaient encore entreposés et pourtant bâchés deux meubles qui ont souffert :
- un vieux canapé hérité de ma grand-mère FOURCADE et qui ne m'a jamais plu ; mon père l'avait fait retapisser pour Hyères mais je n'aimais pas non plus la qualité du tissu ;
- une commode achetée par Carole dans un dépôt-vente et que j'ai toujours trouvée lourdingue. Mais je crois que, lorsqu'elle découvrira son état, je vais me faire appeler Jules...

Jean-Paul PAGEZE
rédigé le Jeudi 9 Janvier 2014
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Bonsoir Pierre-Paul, et mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année.

Bonne résolution : je remets en route la généalogie et je retrouve de vieux messages, auxquels je vais répondre.

Merci pour vos données ; en PJ je vous mets la famille CARTOU et mon ascendance. J'espère que vous pourrez ouvrir, lire et trouver ce que vous attendiez.

Bonne soirée et à bientôt ?

N.D.L.R. : Merci, cousin, pour ces données qui confirment l'ancrage d'un quart des racines de mon arbre dans la terre du Pays de Cocagne et du côté de la Montagne Noire. Et bonne année, à bientôt !

Le pays de Cocagne, par Pieter Bruegel l'Ancien (1567)

I 1000 quadri più belli di tutti i tempi
rédigé le Lundi 13 Janvier 2014
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Jan van Eyck
Il Ritratto dei coniugi Arnolfini, 1434
olio su tavola, 81,8x59,4 cm
National Gallery, Londra.

Jan van Eyck, "Madonna del cancelliere Rolin", 1435 circa
olio su tavola 66×62 cm
Museo del Louvre, Parigi

N.D.L.R. : Pas contemporains de la Chaslerie mais j'ai toujours aimé ce peintre. En plus, il faut voir qu'à l'époque il n'y avait pas la télé, de sorte que les modes des grandes villes mettaient un bon siècle et demi pour arriver dans notre coin du bocage.

Les compagnons de Roland BOUSSIN en sont à fixer les chevrons sur le brisis Ouest :

13 janvier 2014.

13 janvier 2014.

En revanche, côté cour, le chevronnage des brisis commence à peine :

13 janvier 2014.

J'observe comment sont fixés les chevrons, sur les cornières préalablement recouvertes d'isolant :

13 janvier 2014.

A noter que les plans à la disposition de Régis étant imprécis et incohérents, j'ai dû lui indiquer où il conviendrait d'enchâsser les casts prévus au permis de construire.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 14 Janvier 2014
Administration - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux
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Courriel adressé à Me Olivier PETITJEAN, huissier de justice à Bagnoles-de-l'Orne, à qui j'ai rappelé l'existence de ce blog :

(début de citation)

Maître,

Vous êtes venu à ma demande, le 10 décembre dernier, faire un constat d'état des lieux à la Chaslerie. Je vous ai signalé l'urgence de ce document compte tenu d'un contrôle fiscal en cours.

Cinq semaines plus tard, je n'ai toujours rien reçu. J'ai essayé de vous joindre plusieurs fois, ai laissé de nombreux messages à votre secrétariat ou sur votre répondeur et vous ai même adressé un courriel.

Aucune réaction de votre part.

Je rappelle que j'attends également que vous me fassiez enfin parvenir, sur un tout autre sujet, un autre constat que vous avez accepté d'effectuer le 23 octobre dernier, donc il y a bientôt trois mois.

(...)

Salutations distinguées.

PPF

P.S. : Bien entendu, je ne manquerais pas de produire ce courriel au fisc, à toutes fins utiles, si vous tardiez davantage à remplir votre mission.

(fin de citation)

P.S. 2 (du 9 octobre 2021) : J'"exhume" ce message car il rappellera que l'on devrais pouvoir retrouver la trace de ce constat dans mon capharnaüm. On ne sait jamais, ça pourrait servir un jour ou l'autre.
En vue d'illustrer mon dossier de candidature aux prix des "Vieilles Maisons Françaises", je suis en train de trier les photos du chantier de la Chaslerie que j'ai prises depuis qu'il y a 22 ans et demi, j'ai fait, avec Carole, l'acquisition de ce manoir.

Je conserve énormément de telles photos, et d'autres plus anciennes.

Afin de m'aider à faire le tri, je vais mettre en ligne les photos qui, à ce stade, me paraissent avoir le plus d'intérêt relatif. Les voyant ensuite sur écran (alors que, sauf pour les plus anciennes, je n'en détiens pas les tirages-papier), je pourrai progressivement élaguer.

Certaines de ces photos figurent déjà dans la photothèque de notre site favori. La plupart sont néanmoins inédites ici.

Mais, trêve de bavardage, au boulot ! Je vais scanner au fur et à mesure de la rédaction de ce message. Donc, amis visiteurs, ne soyez pas trop pressés. Et excusez le désordre plus ou moins net de ma mise en ligne ; on améliorera le classement petit à petit.

1 - Les photos les plus anciennes :

On termine cette première série par une photo, datant du milieu du siècle dernier, qui met en valeur l'apport incontestable du Tonton que l'on sait. Il est en effet juste de ne pas passer son intervention sous silence même si son usage abusif du ciment, son goût immodéré pour les fenêtres carrées et son sens regrettable du m'as-tu-vu ont provoqué des dégâts que, 50 ans plus tard, j'en suis encore à réparer :


2 - La Chaslerie en 1991, lorsque nous en avons fait l'acquisition :

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3 - La Chaslerie après les très vigoureux débroussaillages et les premiers terrassements de l'été 1991 :

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(A suivre.)
Nous allons poursuivre notre promenade au cours de ces 23 années de chantier.

Quant à la façon de procéder pour constituer le dossier destiné aux V.M.F., j'hésite entre deux présentations :
- soit chronologique, année après année ; mais, dans la mesure où, comme le dit ma famille, je ne termine jamais rien mais saute constamment d'un bâtiment ou d'un mur à l'autre, les tiers n'y comprendront rapidement plus rien ;
- soit par construction, en montrant chaque fois l'état avant travaux et l'état après ; on tombe alors sur un autre écueil puisqu'on perd la notion du temps nécessaire pour ces travaux.

Je vais donc faire un choix intermédiaire, combinant plus ou moins bien les partis précédents. Ma présentation sera ainsi chronologique, en rattachant chaque construction à l'année où, pour elle, le chantier a évolué de la façon la plus spectaculaire.

1 - En 1991, outre les terrassements déjà signalés, nous avons surtout travaillé sur la cave. Sur ce bâtiment, l'état avant travaux était, je le rappelle, le suivant...

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... et cet état est aujourd'hui :

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Entre temps, nous sommes passés par les étapes suivantes :

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... et, à l'intérieur du bâtiment dont la restauration demeure inachevée à ce jour, par :

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2 - En 1992, restauration du fournil du manoir.

Avant :

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Pendant :

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Et après :

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3 - En 1993, début de la dérestauration du bâtiment Nord qui se poursuit encore aujourd'hui, une seule chambrette chauffée ayant été livrée à ce jour.

Avant :

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Pendant :

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A ce stade :

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4 - Depuis 1993, restauration de la chapelle :

Avant :

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Pendant :

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Après :

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(A suivre)
Bien que l'exercice consistant à trier mes photos du chantier et à les retoucher quand je le peux soit très fastidieux, je dois en passer par là si je veux présenter une copie correcte aux V.M.F.

Donc courage, poursuivons !

En 1997, le dôme de la porte charretière a été restauré.

Avant :

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Pendant :

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Après :

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En 1997 également, le mur reliant le manoir à son fournil a retrouvé une nouvelle jeunesse.

Avant :

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Pendant :

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Après :

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(A suivre)
En 1998, début de la dérestauration de la ferme. A ce jour, l'ensemble du bâtiment demeure en chantier, les travaux y ayant été interrompus il y a deux ans.

Avant, avec une couverture en shingle fatigué et un appentis en parpaings :

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Pendant :

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Ici, il n'y aura pas d'après avant un moment, je le crains...

(A suivre)
A la Chaslerie comme à beaucoup d'endroits en France, 1999 restera dans les mémoires comme une année de grande tempête.

La meilleure illustration que je puisse en donner concerne une grange...

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... que j'avais restaurée à grands frais...

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... et où j'entreposais mes tracteurs et instruments de chantier...

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... non assurés !

Un autre exemple qui a marqué les esprits est relatif à la chapelle dont la couverture venait d'être restaurée :

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Mais je pourrais également citer, outre la ferme et le logis, le reste de l'ancien pressoir...

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... le fournil de la ferme...

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... la "maison de Toutou" (qui est une dépendance de la cave)...

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ou, de façon générale, les poiriers séculaires qui agrémentaient jusquà ce jour funeste l'arrivée sur la Chaslerie :

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A titre accessoire, l'année 1999 avait vu la restauration, après démontage complet, de l'escalier menant à mon bureau.

Avant :

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Pendant :

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Oublions vite cette année noire et poursuivons notre promenade dans le temps.

(A suivre)
De 1999 à 2004, j'ai traversé la période la plus sombre de mon existence. Le chantier a donc marqué le pas et j'ai pris très peu de photos.

Les choses ont redémarré en 2004-2005, grâce à une opération boursière réussie (on ne peut quand même pas perdre sa chemise à tous les coups, quoique...), avec la restauration de la couverture du logis et le rejointoiement de l'ensemble des parements extérieurs des bâtiments. Mais je crois qu'il ne me reste guère que les deux photos suivantes de cette période. Pour compenser, j'agrandis donc les images au maximum :

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Afin d'illustrer le redémarrage du chantier, le meilleur exemple est sans doute la réimplantation de dix épis de faîtage en 2006 :

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(A suivre)
Depuis 2006, le chantier s'est poursuivi à un rythme somme toute rapide, le recrutement de maçons comme salariés ayant permis, peu à peu, de donner un air beaucoup plus ordonné aux abords du manoir. Mais toujours jusqu'en 2013, la priorité a été mise de façon quasi-absolue sur les extérieurs. Il est vrai qu'il y avait fort à faire.

Prenons les exemples du muret de terrasse, restauré en 2007, ainsi que du mur entre la chapelle et le manoir, démonté puis remonté entièrement en 2008. Observez l'état de ces murs avant ces travaux...

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... et après :

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1 - Pour bien prendre conscience de ce que représentent de tels travaux, commençons par le muret de terrasse et plaçons-nous à proximité de la chapelle. Observons de cet endroit l'enchaînement des saisons :

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Pour mener à bien un tel chantier, il a fallu parfois réinventer un peu...

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... souvent, patauger dans la boue...

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... quelquefois, prendre un peu de hauteur...

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... mais aussi, acheter une carrière qui avait servi à bâtir le manoir il y a 4 siècles et la rouvrir pour se procurer des dalles nécessaires :

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Bref, remettre de l'ordre dans un dossier qui avait été malmené au fil des siècles :

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2 - Mêmes phénomènes avec le mur reliant la chapelle au manoir.

Avant :

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Pendant :

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Notons que ce chantier a ouvert, sur le manoir et pendant la période où le mur n'avait pas été remonté, des perspectives que l'on ne devrait plus revoir avant longtemps :

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Réapparition des meurtrières :

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Et après :

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(A suivre)
Ma grand-mère Julietotte le disait, "il n'y a rien de tel qu'un fainéant qui se réveille". Appliquons cette maxime et remettons-nous à l'ouvrage.

1 - Nous en étions rendus à 2008, année marquée, comme on l'a vu, par la restauration du mur de la chapelle au manoir. Cette année-là fut également restauré le mur de douve situé derrière ladite chapelle. A ce sujet, on ne va pas écrire un roman.

Avant :

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Pendant :

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Après :

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2 - En 2009, ce fut la résurrection de l'ancien pressoir, désormais transformé en charretterie.

Avant :

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Pendant :

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Après :

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(A suivre)
A partir de l'été 2009, notre site favori donne tous les détails sur l'évolution du chantier. Pensez donc, il y a là, sous l'onglet "Journal du chantier", plus de 1 600 messages, pratiquement un par jour en moyenne, qui relatent par le menu tous les projets, les difficultés, les réalisations et, même, les erreurs. Depuis l'été 2010, le reportage est agrémenté de photos. Je me bornerai donc ici à récapituler l'essentiel.

1 - En 2010, le fournil de la ferme a retrouvé une nouvelle jeunesse. Il est vrai qu'il n'était pas beau à voir, avec ses briques creuses au Sud, son torchis cimenté à l'Est, ses pierres montées à la terre, qui n'avaient jamais été entretenues convenablement, et, pour couronner le tout, sa charpente en coma dépassé. Il fallait une intervention forte, mon but étant de disposer enfin, dans l'ensemble constitué par le manoir et ses dépendances, d'un local chauffé et confortable où pouvoir passer l'hiver et me préparer un minimum de tambouille ou prendre une douche. Comme vous le savez puisque vous faites partie du fan-club, ce but est encore aujourd'hui très loin d'être atteint. En effet, je n'ai toujours pas résolu le problème de remontée des eaux capillaires qui bloque la poursuite des opérations dans cet édicule. Donc voici ce qu'il en est advenu :

Avant :

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Pendant :

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Après :

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2 - En 2010 également, j'ai entrepris un important programme de réinstallation progressive de grilles aux fenêtres du manoir dont vous trouverez ici une petite idée :

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3 - L'année 2011 aura été marquée par les travaux sur le mur Ouest de la douve Nord. Rappelons que nous risquions de voir le fournil du manoir glisser vers le fond de la douve. Il a fallu y parer d'urgence. Et aux grands maux, les grands remèdes !

Avant :

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Pendant :

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Et après, ou presque :

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4 - En 2012, je me suis attaché à commencer à réorienter le chantier vers les travaux intérieurs. Fini le remontage de murs ou le rejointoiement, il fallait désormais former mes salariés à leurs nouvelles tâches. Je les ai ainsi entraînés :
- à la réalisation de murs en torchis, comme sur la "maison de Toutou" que nous avions laissée dans un bien triste état après la tempête de 1999. La voici donc avant cette cure de jouvence...

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... et après, avec ses trous pour abriter les oiseaux (qui sont donc désormais mieux lotis que moi ici...) :

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- à enduire les murs intérieurs de chaux, en commençant par un grenier :

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- à la restauration d'une première pièce, la future (?) chaufferie qu'ils ont dotée d'un dallage tellement réussi (même s'il demeure inachevé, par manque de dalles adéquates ; il reste 3 m2 à trouver, mais où ?) que je me demande si on ne devrait pas rechercher un usage plus prestigieux pour ce volume :

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5 - Enfin, en 2013, il y aura eu deux grands chantiers :

- la restauration des marches de l'escalier du logis, très gravement endommagées par un incendie survenu en 1884 :

Avant :

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Pendant :

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Et après (alors que les joints ne sont pas encore secs à ce jour) :

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- la restauration de la charpente des écuries. Les photos suivantes sont prises à peu près du même endroit et témoignent de l'avancement du chantier :

Avant :

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Pendant :

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(A suivre)
Le règlement des concours des V.M.F. prévoit un dossier d'une dizaine de pages, recto-verso. Mais, avec toutes les photos sélectionnées à ce stade, de l'ordre de 170, je dépasserais allègrement cette norme. Je vais tâcher de réduire, mais il m'a été indiqué que ladite limite n'était pas contraignante.

Heureusement, car il me reste encore à fournir, pour l'essentiel :
- une photo aérienne. La voici, datant de mai 2010 et prise d'un U.L.M. alors que la charretterie et la "maison de Toutou" étaient en chantier, comme sans doute le fournil de la ferme (hélas, les photos de drone, réalisées en août 2013, n'ont jamais fourni une telle vue d'ensemble en raison d'une altitude trop basse de l'engin) :

- un bref historique du manoir ; je résumerai et adapterai le texte figurant ici sous l'onglet Histoire ;
- une indication sur le montant des travaux déjà menés à bien et sur celui de ceux à engager ; à dire vrai, et aussi bizarre que cela puisse paraître, j'ignore ces deux chiffres ; pour le premier, il va falloir que je me replonge dans mes dossiers fiscaux, ô joie !

J'entends également souligner dans mon commentaire la façon, quelque peu originale assurément, dont je m'y suis pris pour ordonner les différents chantiers. Je citerai l'utilité de ce site internet pour accéder à certaines informations techniques fort utiles, notamment grâce à Guy HEDOUIN. J'évoquerai très rapidement les principales difficultés que j'ai rencontrées (la plus délicate à surmonter ayant été la tempête de 1999, en plus des aléas de mon existence auxquels j'ai fait allusion ci-dessus lorsque j'ai survolé les années 1998-2004, mais ceci est bien sûr hors sujet). Je dirai également un mot de mes erreurs (comme une semelle en béton intempestive dans le fournil de la ferme ou dans la chapelle) et de mes limites (très faible goût pour tout ce qui tourne autour de la plomberie, du chauffage et de la domotique).

Mais d'abord, puisque tel semble mon destin par les temps qui courent, je vais rassembler quelques données fiscalo-comptables sur cette restauration, œuvre d'une vie...

(A suivre)
Sympathique courriel, cet après-midi, de Mme Odile NEOUZE, déléguée des V.M.F. pour l'Orne, me transmettant le règlement du concours que j'ai ainsi pu lier à mon précédent message.

Guy HEDOUIN, lui, s'inquiète de certaines photos mises en ligne, comme celles de la restauration du fournil de la ferme (voir ici). Il craint que mes travaux excèdent parfois les normes retenues par des puristes pour qualifier des travaux de restauration de monuments historiques. Que voulez-vous, Guy, est-ce ma faute si la pauvreté du terroir a conduit à monter les murs du manoir et de ses dépendances à la terre, sans chaux, ou si les enduits extérieurs ont fini par tomber il y a une centaine d'années ou si les circonstances, historiques ou autres, n'ont pas souvent favorisé l'entretien régulier du manoir, "en bon père de famille" ? Vous avez vu les photos de la Chaslerie un siècle après la vente des Biens Nationaux ou encore en 1991. Si vous avez encore des doutes, regardez-les donc de plus près. Quant à moi, en ce domaine, je n'ai aucun regret. Je pense sincèrement que si ma route n'avait pas croisé celle de la Chaslerie, ce manoir serait dans un bien triste état aujourd'hui. Il y avait tant à faire, et toujours urgent, que je n'ai pu encore, à ce jour, qu'effleurer la restauration intérieure où tout, pratiquement tout, reste à faire. Comme je l'ai dit à un journaliste de FR3, mon ambition ici pour le reste de ma vie serait d'achever enfin la restauration de quelques pièces habitables, quitte à passer le témoin, dans de bonnes conditions, aux jeunes classes montantes. Mais ceci est une autre histoire, dont je tâcherai de rendre compte, au fur et à mesure, sur notre site favori.
J'ai défini avec Roland BOUSSIN la forme des coyautages des brisis :

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Trois des quatre encadrements de lucarne, qui donneront sur la cour, ont été installés hier :

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Ils ont belle gueule. Il faudrait que Mr T. me donne bientôt son feu vert pour que je lance la fabrication des châssis correspondants.

En attendant, voici à quoi ressemblait hier l'atmosphère de ce chantier, sous la pluie :

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