Lobbying autre qu'environnemental

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 10 avril 2023 02:34
À : Jean-Philippe CORMIER ; Membres du bureau de "La SVAADE"
Cc : C. F. ; Bernard DAVY ; Jean Paul LEROY-TULLIE
Objet : RE: A propos du "domfrontais médiéval"...

Cher Monsieur CORMIER,

Merci pour cette longue réponse, rédigée avec soin mais qui ne me paraît pas épuiser le sujet, même si je ne puis faire état, en matière historique du moins, des mêmes "credentials" que vous.

En effet, trois types d'autres données factuelles au moins me paraîtraient devoir être prises en considération au moins autant que celles dont vous faites état :

1 - Le chartrier de la Chaslerie a été saisi lors des événements de la Révolution, période au cours de laquelle les anciens propriétaires ont été expropriés pour être remplacés comme tels, au moins pour partie, par leur ancien régisseur ou homme de confiance, un dénommé GOUPIL, qui avait pris soin, semble-t-il, lors de l'"inventaire révolutionnaire" précédant cette vente, de faire disparaître tout élément susceptible d'accroître la valeur dudit bien. J'ai, de mon modeste côté (modeste par les moyens matériels disponibles), entrepris une recherche sur ce GOUPIL, y compris pour savoir s'il y avait un lien familial entre lui et les GOUPIL, aventuriers romanesques qui bâtirent une fortune considérable comme fournisseurs aux armées pendant les guerres napoléoniennes et, par voie de conséquence, édifièrent le château de Tessé-la-Madelaine avec une tour de plus qu'au château de Couterne. Feu le marquis Edouard de FROTTE m'avait raconté que ces GOUPIL-ci avaient souhaité qu'un des leurs épousât l'une de ses tantes mais avaient été rapidement éconduits, d'où cet acte de vengeance architectural, assez amusant en l'espèce. Je raconte ceci car j'ai perdu la trace du (ou des) propriétaire(s) de la Chaslerie entre sa vente comme Bien National et une date, de mémoire vers 1820, où la Chaslerie commença à appartenir à la famille LEVÊQUE, apparentée, elle, avec certitude, aux GOUPIL de Tessé. Curieusement, je n'ai rien trouvé de probant sur cette période intermédiaire, si ce n'est qu'on voit réapparaître des éléments du chartrier de la Chaslerie vers 1820, entre les mains d'un membre de la famille CAILLEBOTTE, bien connue à Domfront, famille qui s'enrichit elle aussi aux mêmes époques et dans les mêmes activités un peu troubles, de sorte que l'un des leurs fut à même de jouer un rôle de mécène pour ses amis les peintres impressionnistes. Le problème me paraît tenir au fait que ce premier CAILLEBOTTE professait, paraît-il, des idées pro-révolutionnaires, de sorte que l'on peut se demander si la méthodologie de ce premier érudit local auto-proclamé répondait en quoi que ce soit à ce qui constitue aujourd'hui les normes de la recherche scientifique en matière historique. Il est de fait également, qu'avant même l'invention du traitement de textes qui n’apparaîtrait que beaucoup plus tard, nombre d'érudits locaux auto-proclamés ont fait du copier-coller des assertions de ce CAILLEBOTTE sans que, jamais, il ne soit apparu possible de tirer l'affaire au clair. J'ai moi-même proposé au célèbre professeur MORICEAU, de l'université de Caen, de financer une bourse en faveur de l'un de ses étudiants pour faire avancer la recherche sur ces intéressants problèmes méthodologiques et il m'en a dissuadé. J'ai financé une étude d'Eric YVARD, spécialisé dans l'étude des grimoires relatifs aux familles nobles du Perche, mais il n'en est rien ressorti de probant, du moins selon moi. En fait, ce qui resterait du chartrier de la famille LEDIN serait entreposé et dormirait dans les altitudes des Archives de l'Orne où personne n'aurait encore cherché à l'exploiter après qu'un certain DURAND de SAINT-FRONT, marchand de vieux papiers à Paris (et apparenté au peintre MARIN-MARIE), a dispersé en les vendant à son bénéfice les documents passés entre ses mains et pour lesquels il avait trouvé preneurs.

2 - Le chartrier de la Chaslerie, ainsi malmené, ne suffit pas à clore le chapitre des sources envisageables lors d'une recherche sur l'ancienneté de la famille LEDIN. Dans la mesure où, en termes de féodalité, les LEDIN avaient pour supérieur hiérarchique l'abbé de Lonlay, jouissant d'une certaine indépendance par rapport au seigneur de Domfront, et ceci depuis la nuit des temps, il aurait été intéressant de rechercher, dans les archives de l'abbaye ou de tel ou tel de ses abbés, le reflet des pièces les plus importantes du chartrier de la Chaslerie. Hélas les archives en question ont eu l'occasion de brûler ou d'être pillées maintes fois au cours des siècles et, à ma connaissance, il n'en resterait plus d'aisément accessible qu'un résidu de l'ancien fonds DURAND de SAINT-FRONT, conservé, à défaut d'être exploité, aux Archives de l'Orne. Parmi les éléments nous étant ainsi accessibles, figure un inventaire du chartrier de l'abbaye qui, par sa nature-même, se borne à fournir une liste datée d'anciens documents mais sans que lesdits documents, supposés originaux, ne soient joints à la liasse. Tout cela apparaît bien fâcheux pour qui prétendrait, par des affirmations basées sur des sources matérielles à ce point mitées, clore le débat.

3 - Il existe une troisième source possible d'informations pertinentes sur ce si important sujet, le manoir de la Chaslerie lui-même (...). Ce manoir fut en effet bâti à 500 mètres environ du Guéviel (vieux gué, si je traduis) qui permettait aux pèlerins se rendant à l'Abbaye de franchir à pied l'Egrenne, à une époque où les routes, les voitures et les camions n'existaient pas encore, de sorte qu'il a été bâti en utilisant les pierres de deux carrières situées elles aussi, à 500 mètres du manoir, l'une à côté du Guéviel, et l'autre, dont le fonds m'appartient aujourd'hui, en haut de l'"allée principale" que j'ai fait restaurer il y a quelques mois. Il n'est pas difficile d'imaginer qu'une famille de costauds se serait établie à proximité du gué pour prélever un péage sur les pèlerins fatigués du voyage. Le filon étant bon, ils auraient bâti une maison-forte pour garder la rente. Face à une telle hypothèse, on se heurte vite à deux problèmes méthodologiques. D'une part, la Chaslerie a été montée à la terre et non à la chaux, ce qui lui a donné une grande plasticité dans ses volumes, apparents aujourd'hui comme une série de bâtiments autour d'une cour fermée, plan-masse peu fréquent dans le secteur. Ainsi, quand les LEDIN avaient des sous, ils construisaient ; et quand ils étaient fauchés, ils laissaient tel ou tel bâtiment s'écrouler, comme c'est arrivé, par exemple, pour une "aile en retour", sans doute au début du XVIIIème siècle. D'autre part, il est arrivé que la foudre tombât sur ces vieilles pierres, y compris quand un locataire aux préoccupations principalement agricoles et peu scrupuleux entreposait des fagots dans leurs combles : on a vu le résultat, le logis ayant par exemple perdu en une telle occasion une soixantaine de centimètres de sa hauteur. Un tel résumé de l'histoire des constructions-destructions des bâtiments explique qu'il n'y apparaisse guère possible d'y mener une analyse dendrochronologique qui eût paru intéressante, au moins dans son principe. Mais il reste diverses pierres lourdes de sens, comme, par exemple, les fondations des deux tours flanquant ce logis ou bien des pierres sculptées qu'on a eu l'occasion de retrouver lors de la campagne de restauration en cours (bien que freinée, hélas, du moins tant que la manne du "projet MORIN" n'aura pu l'irriguer de sa bienveillance légitime). J'abrège par crainte de lasser.

Donc vous voyez, cher professeur, cher Jean-Philippe, il existe encore beaucoup de choses passionnantes à raconter sur l'ancienneté de la famille LEDIN et j'ose espérer que, stimulé par les éléments de fait que je viens de rappeler si sommairement, vous-même ou tout autre érudit aura à cœur (...) d'explorer plus complètement la matière.

Bien cordialement,

PPF

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De : Jean-Philippe CORMIER
Envoyé : dimanche 9 avril 2023 22:29
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; Membres du bureau de "La SVAADE"
Cc : C. F. ; Bernard DAVY ; Jean Paul LEROY-TULLIE
Objet : RE: A propos du "domfrontais médiéval"...

Ma messagerie m'envoie une indication peu claire comme quoi ma réponse n'aurait peut-être pas été transmise. Je réitère donc et vous prie de bien vouloir m'excuser si vous avez reçu deux fois de suite le même message (mais celui-ci est heureusement corrigé des fautes de frappe qui entachaient la première version).

Cher Monsieur Fourcade,

in cauda venenum (il m'arrive aussi de recourir à ma teinture de latin).
La constance des efforts dont vous faites preuve pour restaurer le manoir de la Chaslerie, le promouvoir et y développer des spectacles culturels de qualité est éminemment louable et nous vous en félicitons. Cela ne nous autorise cependant pas à manipuler l'histoire à notre gré.

Faisant preuve d'une infinie patience, je vais rappeler les éléments suivants :

nulle part, dans aucun des centaines de documents médiévaux que j'ai pu consulter, lire et analyser sur Domfront et ses environs, il n'est question d'un fief de la Saucerie avant l'extrême fin du XVIe siècle (à la différence de La Saucerie, Montchauveau, La Ferrière, Quincé, etc.). Même l'hypothèse d'un fief tenu de l'abbaye de Lonlay et non du pouvoir châtelain ne peut être attestée
de même, la fonction de "gouverneur de Domfront" n'existe pas avant le XVIe siècle. Il est donc impossible de l'attribuer au prétendu Pierre Ier Ledin
le vitrail "de la chapelle du château" n'est pas mentionné avant le XVIIe siècle ; il ne représente pas plus que cela les armoiries de Domfront, qui, si on les connait, doivent plutôt être celles, à l'époque de la guerre de Cent ans (je ne m'avancerais pas avant) qui figurent sur le sceau des obligations de la vicomté, en 1449 (article dans le Domfrontais médiéval 16 et image en couverture)
pour ce qui est des Ledin, on ne peut que reprendre ce qu'en dit F. MAUGER (Une vicomté normande à l'aube des temps modernes (1450-1525), Domfront, Le Pays Bas-normand, 2010, p.18) :
Les érudits locaux, afin de combler à bon compte le vide documentaire sur cette période, ont accrédité les assertions fantaisistes de la généalogie des Ledin de la Chaslerie, notamment l'existence chimérique d'un Pierre Ledin "gouverneur de Domfront" qui, en remerciement de ses services, aurait reçu du comte d'Alençon, en 1382, l'autorisation de surcharger de son blason les armes de Domfront devant figurer sur la verrière de la chapelle Sainte-Catherine [du château]. Allégué par les Ledin comme preuve de ces dires devant les généalogistes du roi, le "procès-verbal disparu de la visite du château" avant sa destruction est un faux, comme l'est aussi le "gisant de Pierre Ledin de la Chaslerie", réalisé au XVIIe siècle avec un parti-pris d'archaïsme et placé dans l'église Notre-Dame-sur-l'Eau pour accréditer l'ancienneté du lignage. D'Hozier [le grand généalogiste du roi Louis XIV] ne s'y était d'ailleurs pas trompé, censurant sévèrement la fausse généalogie d'une famille locale qui, au vrai, m'émergea socialement que dans la seconde moitié du XVIe par la ministérialité, un heureux mariage et l'acquisition d'offices comptables.
J'ajoute que, ayant vu personnellement les "Carrés d'Hozier" à la Bnf, j'ai pu y lire que d'Hozier qualifiait de "monstrueuses chimères" les assertions des Ledin.
et que dans sa monumentale thèse sur l'apanage d'Alençon, malgré des recherches prosopographiques poussées, le même F. Mauger n'a pas rencontré de Ledin, ni parmi les détenteurs d'offices dans la vicomté de Domfront, ni, évidemment, dans l'entourage princier, au sein de leurs hôtels ou parmi les officiers des organes centraux de l'apanage, et ce au moins jusqu'en 1525, terme de son étude.

Le manoir de la Chaslerie a du cachet, il est beau, il est patiemment restauré. Il n'est nul besoin d'imiter l'attitude de ses seigneurs à l'époque moderne, pour lesquels il n'était de bonne noblesse qu'immémoriale et qui ont eu le souci de faire remonter leur noblesse aux temps les plus anciens qu'ils le purent. Ils ne furent d'ailleurs pas les seuls : les Achard et les La Ferrière firent de même à la même époque.

Vous me qualifiez aimablement de bon historien ; il me plait de vous suivre sur ce point. Alors croyez-moi, croyez F. Mauger et si cela ne suffit pas, croyez d'Hozier lui-même, qui devait bien connaître la question, mieux que nous-mêmes.

En espérant que le printemps apaisera nos passions érudites,

J-Ph CORMIER
ARCD

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 9 avril 2023 18:14
À : Membres du bureau de "La SVAADE" ; C. F. ; Jean-Philippe CORMIER ; Bernard DAVY ; Jean Paul LEROY-TULLIE
Objet : A propos du "domfrontais médiéval"...

Chers amis,

Comme l'a dit le poète, "nulla dies sine linea" !

Bonne fête de Pâques si je ne vous l'ai déjà souhaitée !

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

P.S. (du 26 janvier 2024 à 8 heures 15) : Grâce à ma "tour de contrôle n°2", je retrouve cet échange.

Ma réponse de l'époque à Jean-Philippe CORMIER n'ayant eu aucun écho, je considérais que les termes du débat ayant été éclairés, l'affaire était classée.

Le déchaînement de violence verbale dont j'ai fait l'objet, il y a huit jours, donc sept mois plus tard, de la part de cet individu, montre qu'il n'en était rien.

La cause immédiate, me semble-t-il, d'un tel dérapage doit sans doute être recherchée, au-delà de la jalousie très probable dont cet individu serait porteur à mon encontre, dans la façon dont j'ai essayé de résister, depuis un peu plus de deux mois, à divers errements ayant abouti à la dissolution (désormais actée par la préfecture) de l'association "Domfront-Patrimoine".

Il est vrai qu'à cette occasion, j'ai fait partie de ceux qu'indignaient certains comportements et qui ont essayé, d'ailleurs en vain, de le faire valoir.

A l'évidence, un amour-propre au moins a alors été blessé.

J'en suis désolé mais, même en y réfléchissant longuement, je ne vois pas en quoi l'explosion de haine dont j'ai fait l'objet, de la part de Jean-Philippe CORMIER le 20 janvier dernier, était normale ni le moins du monde justifiée, particulièrement dans le caractère de réquisitoire qu'elle a entendu se donner devant un certain public dont on ose espérer qu'il soit doté d'un discernement suffisant pour ne pas avoir été abusé.

Je confirme que tout cela manquait à mes yeux, à tout le moins, d'un minimum de retenue, pour ne pas dire de savoir-vivre ou, plus gravement, de déontologie.

En fait, comme je l'ai déjà dit à propos de "Domfront-Patrimoine" et comme je suis enclin, même si cela me demande un gros effort supplémentaire, à en étendre la formule ici à l'individu qui a choisi de dérailler une fois de plus, "laissons les morts enterrer les morts".
(Début de citation)

De : Meyer Xavier
Envoyé : lundi 10 avril 2023 09:53
À : Jean-Philippe Cormier ; Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : La Chaslerie

Chers amis
Voilà des échanges décidément bien intéressants ! Bravo !
Xavier Meyer

(Fin de citation)
Xavier MEYER, que j'en remercie, vient de me communiquer, sous la référence "Bulletin monumental - Société française d'archéologie - Google Livres", le lien d'une publication dont j'extrais le passage suivant :



Si mes souvenirs sont bons, ce BLANCHETIERE était un fonctionnaire de l'équipement qui consacrait ses loisirs à des recherches historiques.

Il cite CAILLEBOTTE, non sans signaler toutefois que certains documents-papier (comme on dirait aujourd'hui) étaient, au milieu du XIXème siècle, en risque de disparaître. Comprenne qui voudra !

Et que tous les érudits, locaux ou pas, auto-proclamés ou diplômés, qui ne semblent pas, du moins certains, avoir toujours pour méthode de travail de commencer par s'interroger sur la qualité des sources veuillent bien, pour une fois, suivre mon regard...
Sur la base des propos que m'a rapportés avant-hier Xavier MEYER sur la question critique du financement du programme de restauration de la Chaslerie souhaité par "La SVAADE", programme en train d'être précisé par Arnaud PAQUIN, je viens de laisser un message sur son répondeur en proposant une piste de réflexion inédite. L'idée serait d'arriver à résoudre tous les problèmes que "La SVAADE" aurait à gérer en vue de mettre en œuvre son projet-phare, consistant pour elle à disposer, à la Chaslerie, de locaux adaptés à ses spectacles et lui permettant d'accueillir, dans de bonnes conditions matérielles et professionnelles, des "résidences d'artistes". Des cessions d'actifs devraient être prévues.

Même si le cheminement auquel je pense me paraît "simple et de bon goût", je n'en dis pas plus à ce stade, tout cela méritera de plus amples réflexions, d'abord familiales puis dans le cadre du bureau de "La SVAADE", puis ouvertes à des contributeurs (ou espérés tels) extérieurs.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 15 avril 2023 15:14
À : Jacques Brochard <jacques.brochard61@gmail.com>
Cc : Annick MEYER <axmeyer@hotmail.com>; Hugues Hourdin <h.hourdin@bctg-avocats.com>; jean thuaudet <thuaudet@hotmail.com> <thuaudet@hotmail.com>; Philippe Durand <philippe.durand@avocats.pwc.com>; Guillaume Beesau <guillaume.beesau@gmail.com>; Carole Fourcade <carolefourcade3@gmail.com> <carolefourcade3@gmail.com>
Objet : RE: "La SVAADE" - "Projet MORIN" - Programmation des spectacles de 2024 - Poursuite ou non des activités de "La SVAADE"

Cher ami,

Merci pour votre empathie.

Amicalement,

PPF

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De : Jacques Brochard <jacques.brochard61@gmail.com>
Envoyé : samedi 15 avril 2023 14:11
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>Cc : Annick MEYER <axmeyer@hotmail.com>; Hugues Hourdin <h.hourdin@bctg-avocats.com>; thuaudet@hotmail.com <thuaudet@hotmail.com>; Philippe Durand <philippe.durand@avocats.pwc.com>; Guillaume Beesau <guillaume.beesau@gmail.com>; carolefourcade3@gmail.com <carolefourcade3@gmail.com>
Objet : Re: "La SVAADE" - "Projet MORIN" - Programmation des spectacles de 2024 - Poursuite ou non des activités de "La SVAADE"

Je comprends parfaitement votre position, même si du fait de nos élus locaux ou régionaux, elle est parfaitement regrettable pour l’image culturelle du Domfrontais
Amitiés
JB
Envoyé de mon iPhone

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> Le 15 avr. 2023 à 10:06, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :
>
> 
> Cher Xavier,
>
> Comme tous ceux qui ont une raison de s'intéresser au sujet ne peuvent l'ignorer, le programme de restauration à venir de la Chaslerie, tel qu'il a été conçu en dialogue étroit avec "La SVAADE", est actuellement en cours de définition précise. A cet effet, un architecte du patrimoine a été mandaté pour mener une "étude de diagnostic d'ensemble". Cet important document pour la poursuite des réflexions et la recherche des financements devrait être disponible dans le courant du second semestre de l'année 2023.
>
> Après trente-deux ans de restauration entreprise et poursuivie par mes soins à la satisfaction de tous les observateurs, du moins me semble-t-il, le montant de ce chantier supplémentaire, de l'ordre de 2 M€ (chiffre à confirmer) pour disposer des salles de spectacles et résidences d'artistes souhaitées par "La SVAADE", excéderait très nettement mes possibilités de financement sur fonds propres. Désireux de ne rien entreprendre de plus qui ne soit raisonnable, j'estime donc venu le moment de, par exemple, transmettre le relais à un maître d'ouvrage plus fortuné, me permettant, s'il le veut bien, de ne plus intervenir, pour l'essentiel, que pour faciliter et favoriser une telle transition.
>
> La recherche active de financements extérieurs pour la poursuite de ce chantier joue un rôle critique dans ces réflexions depuis au moins deux ans et, bien entendu, "La SVAADE" a, à mes yeux, une partition capitale à interpréter. A ce sujet, de grands espoirs ont été mis par nombre d'acteurs de bonne foi dans l'inclusion de ce programme dans un "projet" hautement politique, d'un montant confirmé de 20 M€, que son inspirateur et payeur, le président de la Région Normandie, M. Hervé MORIN a déclaré publiquement, le 29 mars dernier, "en cours d'écriture depuis cinq ans". Retenons au passage que ce "projet" devrait dorénavant être appelé "projet touristique médiéval domfrontais".
>
> Or mon épouse et moi avons eu le plaisir de recevoir votre visite le 11 avril dernier à la Chaslerie car vous souhaitiez nous informer que, un peu plus tôt le même jour, Bernard SOUL, maire de Domfront-en-Poiraie, et Bernard DAVY, son adjoint en charge du "projet MORIN", étaient venus à votre domicile vous déclarer, si j'ai bien compris et même si je vous avoue ne pas en avoir saisi la finesse des motivations, qu'ils excluent totalement que le programme de restauration de la Chaslerie, même défini dans un tel contexte et avec un tel sérieux, bénéficie du moindre centime de la manne du "projet MORIN". Ils vous ont affirmé que, forts du soutien du président MORIN dont ils n'ont pas manqué de se prévaloir devant vous, ils consacreront cette enveloppe à d'autres réalisations sur lesquelles, m'a-t-il semblé, peu d'informations convaincantes auraient filtré. Ils ont toutefois vanté les qualités attribuées au "temps" pour définir le "projet".
>
> Comme ces élus le savent et n'ont pu qu'en tenir compte dans leur décision, ma famille a fourni plus de 98 % de la dotation de "La SVAADE, ce qui a permis à cette association d'intérêt général, locataire de la Chaslerie moyennant un loyer très privilégié, de couvrir les déficits financiers significatifs des animations culturelles de qualité qu'elle propose au public domfrontais et des environs, volontairement à bas prix pour lui.
>
> Il semble que cette circonstance me mette en droit de formuler, au moins à l'intention de "La SVAADE", des vœux en conséquence d'un tel rejet valant fin de non-recevoir.
>
> Si ma façon de présenter les choses vous paraît exacte, ne pensez-vous pas qu'il serait opportun et justifié, malgré le succès jamais démenti et toujours croissant de ses initiatives, que le bureau de "La SVAADE" mette en réflexion, par exemple sur votre rapport, l'arrêt des prospections menées en vue d'organiser son programme d'animations pour 2024 et, bien sûr, au-delà ?
>
> Puisque l'ensemble "Correspondances" de Sébastien DAUCE avait ouvert, avec un grand succès, le programme de ces animations culturelles en 2020, ce qui avait fortement concouru à la fondation de "La SVAADE", ne pourrait-on imaginer que ce même ensemble de réputation internationale puisse le clore en apothéose en 2024, à la date du 5 mai 2024 déjà retenue avec eux ?
>
> Ce sont là les décisions opérationnelles les plus immédiates sur lesquelles il appartiendrait à "La SVAADE", du moins selon moi, d'arrêter une position, notamment en l'état des réalités de son financement.
>
> Mais, plus généralement, je serais prêt à débattre avec le bureau de "La SVAADE" de toutes questions corrélatives.
>
> Bien entendu, "La SVAADE" aurait à assurer, comme elle l'entendrait, la publicité de ses propres choix.
>
> Amicalement,
>
> PPF

(Fin de citation)
Comme on le sait, Arnaud PAQUIN, architecte du patrimoine, vient d'être mandaté pour réaliser une "étude de diagnostic d'ensemble" portant sur la Chaslerie.

Cette "étude" devra vraisemblablement couvrir un certain nombre de sujets sur lesquels , depuis quatorze ans qu'il existe, notre site favori a peut-être eu l'occasion de se pencher. A ce propos, je rappelle que le message n°1 mis en ligne ici date du 10 août 2009 et j'indique qu'à ce jour, tous onglets confondus, ce site porte 22 757 messages dont 10 801 accessibles à tous (c'est-à-dire 11 956 messages cantonnés sous l'onglet "Privé").

Ceci constitue une masse de documents tout à fait considérable qu'il serait bon de trier - tâche énorme au demeurant - afin qu'Arnaud PAQUIN puisse accéder le plus commodément possible à ceux qui pourraient lui être les plus utiles.

L'idée d'un tel tri n'est pas nouvelle puisque, dès septembre 2014, lorsque j'ai créé l'onglet "Vie des associations/Vers un bouquin ?", j'avais estimé que certains messages pourraient être plus particulièrement séminaux. Le moment paraît venu d'y procéder.

A ce propos, commençant à réfléchir à ce que pourraient être les chapitres de l'étude d'Arnaud PAQUIN, je me dis qu'il pourrait y avoir lieu de créer, sous l'onglet "Désultoirement vôtre/Archives, histoire, documentation", une série de sous-onglets qui, au moins en théorie, seraient relatifs respectivement à :
- l'histoire de la Chaslerie, y compris dans ses racines médiévales,
- les travaux réalisés depuis 32 ans dans l'intérêt du monument, y compris, parfois, sans autorisation lorsque les circonstances paraissaient le justifier, voire l'exiger,
- la création et le développement des initiatives de "La SVAADE" pour apporter au monument un important et, espérons-le, décisif supplément de vie et d'utilité sociale,
- l'intérêt touristique de la Chaslerie, notamment depuis qu'elle est louée et animée par "La SVAADE".

En me lançant dans ce très long (et hautement fastidieux) travail de tri aux yeux de tous, je pense permettre à chacun, membre du fan-club favori ou pas, d'intervenir dans le processus autant qu'il le souhaiterait pour faire part de ses commentaires ou apporter sa contribution.

On a en effet compris qu'à la Chaslerie où l'on a toujours favorisé la transparence des actes et l'échange des idées, on serait des plus réservés à propos de réflexions qui seraient menées en catimini alors même qu'elles sont susceptibles de se traduire par un important engagement de fonds publics, comme celui annoncé de longue date mais qui reste à ce jour théorique, au risque, pourrait-il sembler, de n'être bientôt qu'hypothétique.
Est-il nécessaire que j'indique que tant Leonor STIRMAN que Marc CHALUFOUR, personnes de goût s'il en est, ont trouvé superbe l'idée d'aménager la "cave" et la "ferme" en vue d'y installer des résidences d'artistes ?

Puissent leurs appréciations être entendues par ceux qui tiennent les cordons de la bourse !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 30 Avril 2023
Vie des associations - Lobbying autre qu'environnemental - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Jean Paul LEROY-TULLIE, rencontré par hasard dans la rue à Domftront-en-Poiraie il y a quelques jours, m'avait dit que le convocation du conseil d'administration de "Domfront-Patrimoine" partirait le jour-même ou le lendemain.

Je n'ai toujours rien reçu. Il semble ainsi se confirmer que cette association va à vau-l'eau. Et c'est dommage d'après moi car il y avait beaucoup de choses intéressantes à faire. Dans le prolongement du démarrage, qui était bon.
(Début de citation)

De : Meyer Xavier
Envoyé : mardi 2 mai 2023 19:02
À : Autres membres du bureau de "La SVAADE" ; Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: « Projet MORIN »

Chers amis
Je partage les remarques de Philippe DURAND sur le caractère singulier de La Chaslerie.
Je reçois très bien les observations de Pierre-Paul, même si c’est d’abord les subventions de l’État via la DRAC, de la Région, indépendamment dudit projet, et du Département qui doivent remplir leur rôle en appliquant leur propre réglementation.
Il s’agit pour moi de faire pièce au raisonnement des élus entendant que c’est à eux que revient la distribution de l’enveloppe et la décision de la limiter à la Ville intra muros …
ce qui ne peut résister au raisonnement et à l’étendue et intellectuelle et territoriale de la notion de « Domfront médiéval ».
Amicalement.
Xavier Meyer

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 2 mai 2023 18:46
À : Philippe Durand (FR) <philippe.durand@avocats.pwc.com>; Autres membres du bureau de "La SVAADE"
Objet : RE: « Projet MORIN »

Cher Philippe,

Avant les guerres de religion ou leurs suites qui ont fait des dégâts comme au donjon de Domfront, il y a eu l'occupation anglaise du début au moins de la Guerre de Cent-Ans.

Le nombre de monuments domfrontais qui mériteraient d'être pris en compte au titre du "Domfrontais médiéval" est relativement élevé, à commencer à mes yeux par la Saucerie et la Palue, et même la Guyardière. Mais la statistique plonge drastiquement si l'on se focalise sur ceux ouverts au public. A ma connaissance, parmi les monuments dits privés (ce qui omettrait le rôle éminent de "La SVAADE"), il n'y a que la Chaslerie (ouverte toute l'année, de surcroît).

Amicalement,

PPF

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>Envoyé : mardi 2 mai 2023 18:39
À : Meyer Xavier
Cc : Autres membres du bureau de "La SVAADE"
Objet : RE: « Projet MORIN »

Cher Xavier,

J'apprécie votre opiniâtreté et votre finesse mais vous encourage à souligner que "les manifestations culturelles réussies qui s'y déroulent ainsi que les résidences d'artistes qui pourraient en découler" implique l'inclusion du projet en cours de définition par Arnaud PAQUIN dans le "projet MORIN". Autrement dit, au-delà du financement du fonctionnement de "La SVAADE", question qui se pose en effet, c'est la question de la couverture financière du projet architectural que cette association soutient et a contribué à définir qui est bel et bien en cause.

Amicalement,

PPF

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De : Philippe Durand (FR) <philippe.durand@avocats.pwc.com>
Envoyé : mardi 2 mai 2023 18:38
À : Meyer Xavier
Cc : Autres membres du bureau de "La SVAADE" ; Pierre-Paul FOURCADE
Objet : Re: « Projet MORIN »

Par ailleurs, si je comprends bien cette focalisation sur le Moyen-âge, je pose également la question de savoir si la région comporte beaucoup de monuments datant de la fin du XVIème siècle (même si ceux-ci ont été bâti en utilisant des biens plus anciens).
Quelques monuments construits un peu plus tôt ont été détruits par les guerres de religion, assez violentes dans la région (y compris à Domfront).
La réponse est non. Cette période post-Renaissance (ou Renaissance tardive) et pré Louis XIII n'a guère laissé de trace architecturale en France en général et dans notre région en particulier. C'est aussi en cela que la Chaslerie est un monument rare et qui mérite que l'on s'y intéresse.

Philippe Durand
Associé
Avocat, Barreau des Hauts-de-Seine
PwC Société d’Avocats
Crystal Park – 61, rue de Villiers – 92208 Neuilly-sur-Seine Cedex – France
T : +33 (0) 1 56 57 43 02 | P : +33 (0) 6 32 64 92 69
philippe.durand@avocats.pwc.com

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De : Hugues Hourdin <h.hourdin@bctg-avocats.com>
Envoyé : mardi 2 mai 2023 18:32
À : Meyer Xavier ; Autres membres du bureau de "La SVAADE" ; Pierre-Paul Fourcade
Objet : RE: « Projet MORIN »

Je ne puis que vous y encourager, cher Maître!

Hugues Hourdin
Avocat / Lawyer
T. +33 1 44 15 61 00 M. +33 6 31 21 97 90
bctg-avocats.com

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Le mar. 2 mai 2023 à 18:27, Meyer Xavier <axmeyer@hotmail.com> a écrit :

Cher Pierre-Paul
Notre trésorier a bien cerné la question :
Dans la mesure où le projet est élaboré avec une préoccupation touristico-économique, l’écueil est bien de considérer le patrimoine médiéval et son histoire, tout comme la ville de Domfront elle-même, comme un simple moyen, voire un accessoire anecdotique. Ce dévoiement, ne pouvant qu’être accru, si ce projet est défini et mis en œuvre par des « touristes » pour des touristes.
En revanche, si un « comité scientifique », ne comprenant pas que principalement des acteurs de la vie économique, mais aussi des scientifiques, historiens, archéologues …, est véritablement constitué pour être écouté, l’opération aura une valeur intrinsèque et durable.
Or, lors de leur dernière visite à mon domicile, Monsieur le Maire et son adjoint m’ont assuré qu’un tel comité scientifique était en cours de constitution. Ce gage de sérieux devrait permettre de ne pas faire passer les moyens devant les buts. Par ailleurs, devant l’assertion qu’il m’a été demandé de signifier au propriétaire de La Chaslerie, qu’aucune somme de l’enveloppe dudit projet ne serait utilisée pour les travaux de restauration du manoir, il me paraît au contraire que cette enveloppe, non seulement ne peut exclure, mais doit concerner les manifestations culturelles réussies qui s’y déroulent ainsi que les résidences d’artistes qui pourraient en découler.
Le financement de telles activités ne concerne, en effet, nullement la poche de propriétaires particuliers, mais la promotion des arts pour le bien des Domfrontais comme de tous publics de passage, pour la vie des artistes normands de la Région comme d’ailleurs, pour le rayonnement du Domfrontais et de son patrimoine bâti et historique, dont La Chaslerie est un des fleurons, ce qui ne peut que rejaillir sur l’économie locale, plutôt démunie en la matière jusque-là.
Ainsi, Domfront ne mourra pas, mais pourra renaître de ses racines illustres.
Au nom de La SVAADE, je me propose de rencontrer nos édiles municipaux sur ces bases.
Amicalement.
Xavier MEYER, Vice-président de La SVAADE.

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 2 mai 2023 16:38
À : Philippe Durand (FR) <philippe.durand@avocats.pwc.com>
Cc : Autres membres du bureau de "La SVAADE"
Objet : RE: Le Figaro - à lire : HelloAsso, le pari réussi de cette entreprise solidaire installée à Bordeaux

Cher Philippe,

Merci de m'avoir informé de votre point de vue.

Ceci dit, je pense que les questions évoquées relèvent du bureau de "La SVAADE" à qui il me semble que vous pourriez les soumettre utilement.

S'agissant d'HelloAsso, vous pourriez examiner avec Jacques BROCHARD comment faire fonctionner leur système, tant pour les réservations que pour la comptabilité. Jacques m'avait écrit vouloir aider "La SVAADE" à se connecter à "HelloAsso" et je comprends qu'au sein de "PSE", il y a des compétences en la matière. Le fait est que, lorsque j'avais essayé d'y arriver, à l'époque où j'étais le trésorier de "La SVAADE", je n'y étais pas parvenu. D'où cette dépense de plus de 2 000 €/an qu'il doit être possible de réduire très nettement.

Quant au "projet MORIN", il y a suffisamment d'experts en matière de gestion des deniers publics, par exemple, au bureau de "La SVAADE" pour que l'on y sache comment procéder afin que le projet développé et soutenu par "La SVAADE" en matière d'animations culturelles, y compris sous forme de résidences d'artistes, trouve sa bonne insertion dans ce fameux "projet MORIN". Celui-ci, je le rappelle, porte sur 20 M€, somme qui, en première analyse du moins, peut être rapportée au nombre d'habitants de Domfront-en-Poiraie. Je vois pour ma part dans ce ratio immédiat la preuve qu'il s'agit, non pas d'argent de poche pour des élus locaux ou pour des usages basiques, mais bien d'un projet qui se veut structurant et qui a été affirmé comme devant "développer le tourisme médiéval domfrontais", cœur-même des préoccupations de "La SVAADE", association d'intérêt général.

Amicalement,

PPF

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De : Philippe Durand (FR) <philippe.durand@avocats.pwc.com>
Envoyé : mardi 2 mai 2023 14:45
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Le Figaro - à lire : HelloAsso, le pari réussi de cette entreprise solidaire installée à Bordeaux

Pourquoi pas.
A priori ce ne sont pas des marchands de soupe.
Le fait est néanmoins qu'ils présentent cela comme un des modules d'un outil de gestion globale comprenant, outre la comptabilité, le CRM, la gestion des encaissements et la communication.
Ce n'est pas nécessairement gênant mais je me méfie toujours un peu de ces "packs intégrés" qui peuvent vous conduire à devoir payer pour des outils dont, pour certains, vous n'avez pas ou peu l'usage.
Je vois sur Internet qu'ils proposent une possibilité d'essai gratuit.

Par ailleurs, je réagis avec retard sur le mail relatif aux résultats du premier concert. Le fait est que si chaque concert se traduit par un excédent des coûts variables de l'ordre de 1 000 €, la limite des six représentations devient aussi financière car les dons ne suffiront pas à combler un déficit beaucoup plus important. On peut certes augmenter le prix des places mais cela ne ferait qu'atténuer le problème.

Sur le projet Morin, la rumeur dont Xavier Meyer s'est fait le vecteur n'est finalement pas étonnante. C'est une enveloppe faite par des élus locaux pour des élus locaux qui cherchent surtout à développer un tourisme de centre-ville à même de générer des retombées financières pour le commerce local. Le patrimoine est un moyen plutôt qu'un objectif. Mais le fait est qu'avec ou sans le projet Morin, Domfront meurt et va continuer à mourir.

Amitiés

Philippe Durand
Associé
Avocat, Barreau des Hauts-de-Seine
PwC Société d’Avocats
Crystal Park – 61, rue de Villiers – 92208 Neuilly-sur-Seine Cedex – France
T : +33 (0) 1 56 57 43 02 | P : +33 (0) 6 32 64 92 69
philippe.durand@avocats.pwc.com

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Le lun. 1 mai 2023 à 10:49, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :

Qu'en dites-vous pour la compta de "La SVAADE" ?

HelloAsso, le pari réussi de cette entreprise solidaire installée à Bordeaux

Installée depuis dix ans dans la métropole bordelaise, cette entreprise «tech» et solidaire au modèle économique atypique a récolté depuis sa création un total d'un milliard d'euros, pour environ 250.000 associations, et ne compte pas s'arrêter là.


https://www.lefigaro.fr/bordeaux/helloasso-le-pari-reussi-de-cette-entreprise-solidaire-installee-a-bordeaux-20230501

Envoyé de mon Galaxy A32 5G Orange
Envoyé à partir de Outlook pour Android

(Fin de citation)
Mes échanges, utiles à mes yeux, de ces derniers jours avec tel élu de Domfront-en-Poiraie m'ont appris que "La qualification de la cité médiévale en "Site Patrimonial Remarquable"...

... génère une procédure soit de PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) soit de PVAP (plan de valorisation architectural et patrimonial) dont l’initiative d’ouverture incombe au préfet et compte tenu du planning ne saurait tarder (mais sans en connaître les délais) ; le plan retenu évoquera l’ensemble des éléments que (j'ai) cités
(c'est-à-dire un volet historique, un volet sanitaire et un volet quantitatif destiné à permettre la programmation des travaux).
Quant aux personnes participant à cette table de réflexion, les associations patrimoniales en font partie."

Bien entendu, tant à "La SVAADE" qu'aux "Amis de la Chaslerie", on connaît des personnes qui suivront tout cela avec beaucoup d'intérêt.

Quant à l'information qu'on avait cru pouvoir noter à propos d'une propriétaire d'un manoir situé à une quinzaine de kilomètres du manoir favori (donc dans l'hinterland profond de l'ancienne cité médiévale favorite), mon interlocuteur m'indique avoir "simplement suggéré à Mme (...), compte tenu de l’histoire des manoirs environnant DOMFRONT, de se rassembler au sein d’une structure avec pour objectif celui d’instruire si possible l’histoire du pays de Domfront en complément de celle de la cité et de son donjon."

A la Chaslerie, on tient bien entendu toutes informations utiles sur l'histoire de notre manoir favori et de ses habitants, telles du moins qu'on les connaît, à la disposition de cette personne ou de quiconque s'intéresserait à ces questions. Ces informations ont d'ailleurs vocation à être rassemblées dans le "volet historique" de l'"étude de diagnostic d'ensemble" d'ores et déjà en cours de préparation grâce à l'excellent Arnaud PAQUIN, architecte du patrimoine mandaté pour ce faire.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 27 novembre 2023 23:36
À : Chantal Jourdan (boîte publique) <chantal.jourdan@assemblee-nationale.fr>
Cc : Membres du bureau de "La SVAADE"
Objet : RE: (1) "Projet MORIN" - Demande d'accès au dossier (2) Demande de contacts

Madame la députée,

Je vous en remercie.

Bien cordialement,

PPF

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De : Chantal Jourdan (boîte publique) <chantal.jourdan@assemblee-nationale.fr>
Envoyé : lundi 27 novembre 2023 23:18
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: (1) "Projet MORIN" - Demande d'accès au dossier (2) Demande de contacts

Monsieur Fourcade,

Je vous informe avoir bien pris connaissance de votre mail à destination de Monsieur Bernard Soul, maire de Domfront.

Cordialement.

Chantal JOURDAN
Députée de la 1ère Circonscription de l’Orne
02.33.26.44. 23 – 01.40.63.68.55

__________________________________________________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Date : vendredi 10 novembre 2023 à 22:48
À : "Bernard Soul <bernard.soul@orange.fr>"
Cc : "MEUNIER Catherine <Catherine.MEUNIER@normandie.fr>" , "Chantal Jourdan (boîte publique)" <chantal.jourdan@assemblee-nationale.fr>, Jérôme nury Wanadoo <jerome.nury@wanadoo.fr>, Membres du bureau de "La SVAADE" , "AUBIN Vincent <vincent.aubin@normandie.fr>" , CAILLET Florence <caillet-baraniak.florence@orne.fr>
Objet : (1) "Projet MORIN" - Demande d'accès au dossier (2) Demande de contacts

Monsieur le maire,

Comme vous le savez, j'ai l'honneur d'œuvrer très activement depuis bientôt trente-trois ans au "développement du tourisme médiéval domfrontais". Je le fais notamment à travers un monument historique basé sur le territoire communal et constamment ouvert au public depuis l'été 1991. Vous êtes témoin du fait que ces efforts, désormais très activement relayés par l'association "La SVAADE" que j'ai contribué à fonder, rencontrent l'intérêt de plus en plus large du public et participent au rayonnement culturel et touristique du territoire grâce à un programme soutenu de concerts de qualité proposés au public à des prix statutairement maintenus bas, bientôt pour la cinquième année consécutive. A ce propos, la subvention de 1 500 € attribuée chaque année depuis deux ans par votre municipalité permet de couvrir une partie du déficit d'exploitation de cette activité d'animations culturelles et je crois pouvoir me faire le relais du bureau de "La SVAADE" pour vous dire avec gratitude que nous vous en sommes tous très reconnaissants, de même que du prêt de chaises et du soutien de l'office de tourisme en matière de billetterie. Mais, en vérité, "La SVAADE" peine beaucoup à trouver d'autres sources de financement, notamment au niveau du département de l'Orne et de la Région Normandie. A ce sujet, tout contact utile que vous pourriez nous communiquer (de même que les élus et agents de collectivités territoriales que j'ai mis en copie) nous serait des plus précieux.

Par ailleurs, en ma qualité d'électeur communal, je vous prie de bien vouloir me communiquer les pièces du "projet MORIN" (quelle que soit sa dénomination actuelle), en particulier les traces écrites - au-delà des revues de presse - des échanges entre la Région Normandie et la commune de Domfront-en-Poiraie ainsi que les pièces attestant de l'activité de la commune pour mettre en œuvre cet ambitieux et remarquable projet. Bien entendu, ce sujet intéressant également au premier chef "La SVAADE", j'ai également mis en copie, par souci de transparence, les membres de son bureau.

D'avance je vous remercie pour vos réponses à ces deux demandes. J'imagine que "La SVAADE" vous fera part, de son côté et le moment venu, de ses propres vues et réflexions à ces sujets.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Catherine MEUNIER, conseillère régionale et conseillère départementale (via "Facebook")
rédigé le Jeudi 14 Décembre 2023
Vie des associations - Domfront-Patrimoine au Carré - Lobbying autre qu'environnemental - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pouvoirs publics, élus locaux - "Projet MORIN" - Annonces - Dans l'Orne - Ailleurs
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À Domfront en Poiraie,
Salle Rougeyron, salle comble, ce soir ! habitants et élus de la municipalité, à l’invitation des membres de la future association pour le projet
« Un village médiéval à Domfront ».


Très belle initiative d’une équipe motivée, avec des talents complémentaires, avec l’envie de construire et animer un village médiéval de manière participative avec la population !


Félicitations à eux pour cette belle idée 👏
Échanges pour trouver les moyens humains, matériels.. pour ce chantier médiéval !
Attirer les touristes dans cette cité médiévale à l’illustre passé, un projet qui fait écho et qui s’inscrit parfaitement dans le projet touristique médiéval élaboré par la ville avec le soutien financier de la région Normandie et technique des services de la région 👍

N.D.L.R. : Un très grand bravo à la nouvelle association en devenir d'avoir réussi, alors qu'elle n'est pas encore créée, à obtenir le soutien déclaré des élus régionaux et municipaux (et même nationaux puisque je vois que Jérôme NURY lui-même témoigne de son enthousiasme) dans le cadre du fameux "projet MORIN" (ou "de développement du tourisme médiéval domfrontais" ou je ne sais pas comment il convient de l'appeler) !

Il est en effet tout à fait bienvenu que cette manne annoncée il y a plus de cinq ans (de mémoire) puisse enfin irriguer des projets privés pleins de sens.

Réjouissons-nous tous car, enfin, le bon sens et l'argent public vont venir épauler et permettre que s'exprime la volonté et la convivialité de quelques acteurs privés engagés sur le terrain et déterminés !

C'est un excellent démarrage, encore bravo, et on ne doute pas que les actes des uns et des autres suivront d'aussi belles paroles qui nous ont fait chaud au cœur !

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 14 décembre 2023 06:17
À : Chantal JOURDAN ; Jérôme NURY ; Hervé MORIN ; Edouard de LAMAZE ; Christophe de BALORRE ; Catherine MEUNIER ; Valérie ALAIN ; Bernard SOUL ; Franck MOISSERON ; Joël DROMER ; Bernard DAVY ; Sébastien JALLET ; Frédérique BOURA ; Philippe ROCHAS
Cc : Membres du bureau de "Domfront-Patrimoine au Carré" ; membres du bureau de "La SVAADE" ; (...)
Objet : Politiques publiques d'aide aux initiatives domfrontaises - "Projet MORIN" - Annonce publique, hier soir, de Mme Catherine MEUNIER, conseillère régionale et départementale

P.J. : https://www.chaslerie.fr/blog/message/58113
https://www.chaslerie.fr/blog/message/58075

Madame et Monsieur les députés,
Monsieur le président de la région Normandie,
Monsieur le président du conseil départemental de l'Orne,
Madame la conseillère régionale et départementale,
Monsieur le maire de Domfront-en-Poiraie,
Monsieur le maire délégué de Rouellé,
Messieurs les adjoints au maire de Domfront-en-Poiraie,
Monsieur le préfet de l'Orne,
Madame la directrice régionale des affaires culturelles,
Monsieur le conservateur régional des monuments historiques,
Mesdames et Messieurs qui, à un titre ou à un autre, vous passionnez pour la mise en valeur des atouts patrimoniaux de Domfront-en-Poiraie afin de favoriser le développement économique de cette commune nouvelle,

Madame Catherine MEUNIER, conseillère régionale de Normandie et départementale de l'Orne, a immédiatement exprimé via "Facebook" son enthousiasme après l'annonce, hier soir dans les locaux de la mairie de Domfront-en-Poiraie, de la future fondation d'une association qui milite en faveur de la création d'un "village médiéval à Domfront". Elle a déclaré que ce projet "s’inscrit parfaitement dans le projet touristique médiéval élaboré par la ville avec le soutien financier de la région Normandie et technique des services de la région".

En ma qualité de président de "Domfront-Patrimoine au Carré", désireux comme tel de favoriser le meilleur emploi de la manne publique au service du développement durable de Domfront-en-Poiraie, je salue cette déclaration publique où je perçois l'annonce d'un tournant très bienvenu.

Jusqu'à ce jour en effet, on entendait parfois dire par certains des meilleurs connaisseurs locaux du dossier que les quelques 20 M€ annoncés il y a cinq ans au titre du "projet MORIN" devraient être consacrés exclusivement à des investissements publics et ne jamais soutenir des projets d'initiative privée, quelle que puisse être au demeurant la qualité technique ou culturelle ou patrimoniale ou touristique de ces derniers. Peut-être fallait-il voir dans de telles prises de position l'origine du mauvais "buzz" qui commençait à se développer ces derniers temps à propos de certains investissements publics, réalisés ou à venir ? D'aucuns pouvaient même en arriver à craindre que la très belle et très volontaire annonce, il y a environ cinq ans, de M. Hervé MORIN, président de la Région, ne finisse dans le réceptacle des "promesses qui n'engagent que ceux qui les reçoivent", selon la mémorable et toujours actuelle, semble-t-il par ailleurs, citation du président CHIRAC.

Forte de son ancrage local et des compétences avérées qu'elle réussit à fédérer, "Domfront-Patrimoine au Carré" entend "tendre la main" à tous ceux qui souhaitent, avec toute la transparence évidemment requise en la matière, œuvrer à d'aussi beaux projets.

Je tenais à vous informer de ces intentions et à vous déclarer qu'avec les membres de "Domfront-Patrimoine au Carré", nous serons toujours désireux de faire avancer les choses concrètement et dans le respect des attributions et des compétences de chacun.

Dans l'espoir que cette offre vous intéresse, je vous prie d'agréer, Madame et Monsieur les députés, Messieurs les présidents, Mesdames et Messieurs les élus, Mesdames et Messieurs, l'expression de mes salutations toujours très dévouées.

Pierre-Paul FOURCADE

(Fin de citation)
J'ai été reçu ce matin à ma demande et pendant 40 minutes par Bernard SOUL, maire de Domfront en Poiraie. Comme j'étais arrivé un peu en avance, il m'avait fait attendre dans la pièce des conseillers municipaux où il m'a rejoint, flanqué de l'inévitable Bernard DAVY, donnant ainsi, une fois de plus, l'impression d'avoir toujours besoin d'être chaperonné de la sorte quand il s'agit du "projet MORIN".

J'ai expliqué avoir constaté son refus de répondre à la demande de communication de documents administratifs que j'avais formulée à titre individuel à l'automne. Les turbulences liées à la fin de "Domfront-Patrimoine" n'ayant pas permis de relayer cette demande ainsi que cela aurait été normal, j'ai pris l'initiative de créer "Domfront-Patrimoine au Carré" pour essayer de dégager la municipalité de Domfront en Poiraie de l'ornière où elle s'était enfoncée. J'ai rappelé que cette création doit se comprendre comme une "main tendue" mais ajouté que j'ai le regret de constater que la demande formelle du 17 janvier dernier n'a donné lieu, dans le délai légal, à aucune communication de documents administratifs de nature à rendre possible un dialogue utile, ce qui apparaît à tout le moins fâcheux.

Le maire a répondu que la demande portait sur trop de documents, qu'il n'a pas de collaborateur disponible pour rechercher les pièces du dossier et qu'en tout état de cause, les services en charge du contrôle de la légalité n'y ont rien vu à reprendre, de sorte que je devrais me contenter des procès-verbaux des séances du conseil municipal. Il m'a reproché de ne pas respecter les élus, ce sur quoi a cru utile d'insister M. DAVY, oublieux à l'évidence de ses appréciations grossières et malveillantes à mon sujet, actées par ses propres écrits.

J'ai évoqué la très mauvaise qualité de rédaction des procès-verbaux des séances de conseil municipal de Domfront en Poiraie. Je l'ai explicitée à titre d'exemple à propos des "ponts du château". J'ai déclaré que le manque de rigueur intellectuelle et de méthode du rédacteur manifestement incontrôlé rend impossible de s'y retrouver, ce qui est particulièrement fâcheux dans la mesure où cela empêche la bonne information des Domfrontais à propos d'un dossier aussi capital que le "projet MORIN" et alors que le maire n'y ajoute que de rares déclarations dans la presse locale, souvent lacunaires quand elles ne sont pas carrément incompréhensibles.

J'ai dit que, si mes interlocuteurs s'en tenaient à leur thèse du caractère suffisant d'une information des Domfrontais au moyen de procès-verbaux aussi bâclés, la réunion devenait sans objet, ce qui paraissait d'autant plus curieux que Mme Martine SAVARY, secrétaire des élus, m'avait écrit, le 4 janvier dernier et sans que le maire ni M. DAVY, pourtant en copie, ne se soient inscrits en faux, que "Après renseignements auprès de la CADA (Commission d'Accès aux Documents Administratifs), le droit d'accès s'applique à tous les documents, quels qu'en soient la forme et le support que produisent les autorités administratives, mais aussi aux documents qu'elles reçoivent des personnes privées".

La lecture de ce texte a semblé ébranler mes interlocuteurs que je n'ai pas voulu accabler en exploitant inconsidérément mon avantage, ce qui m'a conduit à proposer qu'ils mettent à ma disposition, sans trop attendre, les six pièces que j'avais réclamées le 17 janvier dernier à propos d'une certaine délibération du 18 décembre 2018. J'ai ajouté que, lorsque j'aurais pu étudier ces premières pièces, j'aurais peut-être d'autres questions à poser à leur sujet, après quoi nous pourrions en tout état de cause passer à la séance suivante du conseil municipal où il fut de nouveau question du "projet MORIN".

MM. SOUL et DAVY m'ont alors déclaré que la première pièce ainsi réclamée par "Domfront-Patrimoine au Carré" étant "Le dossier de l'appel d'offres ayant permis de sélectionner le cabinet "In Extenso TCH"", je devais savoir que rien, en la matière, n'avait été fait sans suivre "les nombreux conseils très précis des services de la Région" (sic). J'ai répondu que "Domfront-Patrimoine au Carré" a pour objet, non de juger, mais de se mettre en position de dialoguer utilement avec les élus après que l'étude préalable des réalités du terrain à laquelle aurait dû procéder le cabinet "In Extenso" avant d'avancer n'importe quelles recommandations a été manifestement bâclée, par exemple par omission inacceptable d'y associer des acteurs de terrain parmi les plus engagés sur le sujet.

Je passe ici sur les autres aspects de la discussion que j'ajouterai toutefois à ce compte rendu s'ils me reviennent.

P.S. (du 8 mars 2024 à 6 heures) : Alors que je mettais en doute le caractère réaliste de faire passer la fréquentation touristique de Domfront de 20 ou 30 000 visiteurs par an aux 150 000 auxquels la municipalité rêve, mes interlocuteurs ont répondu qu'à Sainte-Suzanne, site voisin mais mieux conservé, ils ont bien réussi à faire passer le nombre annuel de leurs visiteurs de 100 000 à 300 000 en peu de temps. J'ai indiqué que ces estimations me semblent hautement fantaisistes. En effet, le jour où, avec "Domfront-Patrimoine" qui, à l'époque, travaillait encore, j'ai visité Sainte-Suzanne, il n'y avait pas grand monde sur place.

A un autre moment de l'entretien, mes interlocuteurs ont prétendu que "Domfront-Patrimoine au Carré" agiterait le secteur au détriment du "projet MORIN". Je n'ai pas estimé utile de répondre à un tel procès d'intention, préférant m'en tenir aux faits qui sont suffisamment éloquents en l'état du dossier et depuis plus de six ans que celui-ci demeure opaque en dépit des règles élémentaires de bonne gouvernance (ceci, c'est moi qui le rajoute à l'instant afin qu'il n'y ait pas de méprise sur l'état d'esprit volontairement constructif de "Domfront-Patrimoine au Carré", toujours désireuse que sa "main tendue" soit enfin saisie par ceux qu'elle souhaite aider à se dépatouiller utilement de l'ornière présente).
Réunion du bureau de "Domfront-Patrimoine au Carré" ce matin.

Ont été évoquées quatre attitudes possibles après le refus de Bernard SOUL, maire de Domfront en Poiraie, tant de saisir la "main tendue" depuis le 8 décembre dernier que de communiquer le moindre "document administratif" relatif au "projet MORIN" à la suite de la lettre ouverte qu'il a reçue le 18 janvier dernier.

Dès que possible (avant la mi-avril en tout état de cause), la CADA sera saisie en espérant que sa réponse aille dans notre sens. A défaut, nous aurions à convoquer une réunion publique en vue de tronçonner la demande au maire de Domfront en Poiraie de communiquer tous documents administratifs utiles, relatifs au "projet MORIN".

Tous les participants à la réunion du bureau de ce matin se sont en effet ralliés à l'idée qu'il convient de ne pas encore désespérer et de laisser du temps au temps, c'est-à-dire à Bernard SOUL de nouvelles possibilités de se reprendre. Ceci vaut à l'égard de "Domfront-Patrimoine au Carré" qu'il a choisi d'ignorer à ce stade. Mais, de façon d'ores et déjà préoccupante, cela vaut, surtout, à propos du "projet MORIN" lui-même car l'on attend que notre maire démontre qu'il est capable de ne pas dilapider inconsidérément l'argent public en investissements mal choisis et mal conçus et qui entraîneront souvent, du moins peut-on le redouter en l'état du dossier, de lourdes charges de fonctionnement aux frais exclusifs des contribuables domfrontais.

Car c'est bien de l'avenir de Domfront en Poiraie qu'il est question ici, avenir qui paraît bien mal préparé si l'on s'en tient à la lecture des procès-verbaux du conseil municipal, documents rédigés sans soins suffisants et même carrément incohérents, ou bien aux interventions du maire dans la presse locale, interventions qui ne brillent que rarement par la précision ni par l'intelligibilité des propos, hélas.
Pour une fois et sur ce point, le procès-verbal de la partie de l'ordre du jour de la séance du conseil municipal de Domfront en Poiraie au cours de laquelle avait été voté un budget de l'ordre de 80 000 € pour financer une "création littéraire" paraissait clair :


Le démenti qu'oppose l'auteur de ladite "œuvre littéraire" dans le "Ouest-France" du jour ne l'est pas moins. M. Arnaud DELALANDE aurait en réalité touché 30 000 € :


On a là une nouvelle illustration du caractère totalement bâclé des procès-verbaux adoptés, les yeux fermés à l'évidence, par le conseil municipal de Domfront en Poiraie.

C'est vraiment se foutre du monde que prétendre, comme le fait M. Bernard SOUL, que l'accès à ces torche-culs, tels que mis en ligne sur le site internet de la mairie, suffirait à répondre à toutes les questions que soulève sa gestion obstinément maintenue opaque du "projet MORIN".


N.D.L.R. : Patrice, tant de combats nous sont communs, certains depuis une quarantaine d'années, contre les turpitudes fiscales, pour les vieilles pierres, pour leur transmission à des personnes capables et méritantes, contre les éoliennes !