Assemblées générales

Les "mentions légales" du site favori viennent d'être modifiées pour indiquer que l'association propriétaire de celui-ci s'appelle "Les amis de la Chaslerie", ce qui est la nouvelle dénomination de l'"Association pour la restauration, la défense et l'animation du manoir de la Chaslerie (ARDAMC)" constituée dès 1991.

Ce changement de dénomination a été voté lors d'une A.G.E. tenue le 10 août dernier (l'après-midi du jour où "La SVAADE" avait tenu la sienne) :


Les formalités déclaratives auprès de la préfecture sont en cours, avec l'aide de la "Maison des associations" de Domfront.
Carole et moi avons assisté cette après-midi à l'assemblée générale des "Amis de Médavy".


Excellente occasion pour moi de prendre des leçons sur de meilleures façons de faire vivre nos associations. Celle des "Amis de Médavy" a, à l'évidence, très remarquablement été tenue en main par une équipe ramassée, mobilisée et très performante. Le nouveau président de cette association n'est autre que le maire de Médavy, ce qui montre que, dans cette commune ornaise, les élus locaux ne se contentent pas d'éternels bla-blas de circonstance mais ont l'intelligence d'être réellement mobilisés en faveur du patrimoine. On ne saurait trop les en féliciter et souhaiter qu'ils fassent école !

Je retiens en particulier l'idée de faire apparaître dans les comptes, tant en débit qu'en crédit, une valorisation du travail des bénévoles ainsi que de la simple mise à disposition des lieux. Il paraît - et je n'en suis guère surpris - que cela est de nature à faciliter l'obtention de subventions.

Je note également que Médavy (désormais coté "2 étoiles" au nouveau "guide vert Michelin", ce qui est une reconnaissance très rare, notamment pour des monuments historiques privés) disposera bientôt d'une immense salle de réception de 650 m2, particulièrement attractive compte tenu de la proximité du haras du Pin, monument historique qui n'est pas doté d'un tel équipement mais dont l'activité devrait exploser grâce au soutien très puissant et très résolu de la Région Normandie et du conseil départemental de l'Orne. Pas de doute, Jean-Louis CHARON, le brillant homme d'affaires (et cher camarade), propriétaire de Médavy, a le coup d’œil !

Même si nous sommes très loin d'avoir de telles locomotives dans le secteur, je me dis que cela pourrait valoir la peine qu'à la Chaslerie (citée au nouveau "guide vert Michelin"), et en liaison avec "La SVAADE" ainsi qu'avec l'excellent Arnaud PAQUIN, nous réfléchissions à des activités de réception (mariages, repas de groupes) dans les futurs trois salons de 70 m2 chacun environ (le salon actuel du logis et les deux envisagés dans l'aile Ouest), activités dont les revenus pourraient en principe contribuer au financement de la restauration du manoir.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 13 Mai 2023
Vie des associations - Assemblées générales
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Lors de l'assemblée générale de l'association des "Amis du Septembre Musical de l'Orne" qui s'est tenue aujourd'hui au château de Médavy, Carole a été incorporée au bureau de l'association en qualité de secrétaire, aux côtés de Béatrice CHARON, présidente, et Barbara TOUSSAINT, trésorière.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 20 janvier 2024 19:54
À : Jean-Philippe CORMIER
Cc : MEUNIER Catherine ; j.dromer@villededomfront.fr ; Anne Laure CHAUSSERIE ; Guillaume Beesau ; Cecile Cormier
Objet : AGO et AGE de l'A.R.C.D. de ce jour

Monsieur le président, cher Jean-Philippe,

Ayant participé cette après-midi à l'AG de l'A.R.C.D., association que vous présidez habituellement avec talent et dont les travaux m'ont toujours intéressé comme vous le savez, je pense utile de réagir sans tarder à certains propos que vous y avez tenus, si j'ai bien entendu.

Certes vous n'êtes pas réputé pour être toujours en plein contrôle de vos actes. Donc on peut comprendre que vous dérapiez parfois. Et même s'y attendre comme, je l'avoue, c'était encore mon cas aujourd'hui.

Mais, cette après-midi, en vous en prenant nommément et très lourdement en séance, notamment devant d'importants élus locaux, à l'un des membres de votre association ainsi que vous l'avez fait à plusieurs reprises, je pense que vous avez fourni un nouvel exemple de ce travers bien documenté par ailleurs. Et je ne crois pas beaucoup me méprendre en estimant que cette partie de l'AG a troublé plusieurs participants, ce qui peut sembler fâcheux à beaucoup d'égards.

Vous avez aussi fait état de messages d'un site internet qui vous auraient déplu. A cette occasion, il est apparu patent que vous entendiez ignorer les "mentions légales" dudit site. Or, comme j'ai déjà pu tenter de vous l'expliquer en diverses occasions, y compris récentes, l'on n'a jamais raison de considérer comme négligeables ou superfétatoires les divers actes juridiques qui encadrent nos activités, fussent-elles associatives, comme dans le cas d'espèce.

Et, lorsqu'il vous a été demandé de préciser quels messages avaient ainsi pu troubler votre sérénité, vous avez répondu qu'il s'agissait de ceux contenant le mot "médiéval".

Ce qualificatif semble très à la mode par ici (et employé n'importe comment comme on ne le sait que trop) mais votre propos est pour le moins curieux !

Devrait-on comprendre que vous disposeriez, sur la place de Domfront en Poiraie ou ailleurs, d'une sorte de magistère moral pour décréter "médiéval" ou pas tel ou tel objet susceptible de provoquer chez vous des sentiments divers, y compris de courroux ou de jalousie ? En outre, considéreriez-vous qu'un érudit local, incontestable ou seulement autoproclamé, renforce son image "scientifique" (pour ne parler ici que de celle-ci) en refusant délibérément et obstinément de communiquer, comme le ferait tout historien doté d'un minimum de déontologie professionnelle, des documents dont il garderait pour lui le contenu, au mépris de travaux de recherche, menés, eux, par des professionnels habilités et dont il saurait sans ambiguïté qu'ils se terminent par ailleurs ?

Certes, l'AG du jour a duré près de quatre heures (encore mille excuses pour mon retard, indépendant de ma volonté), une longueur qui peut bien entendu éclairer le fait que tout ce qui s'y est dit n'était pas toujours parfaitement "au carré". Bien sûr, n'aimant pas beaucoup, pour ma part, que des tiers manifestement incompétents s'arrogent le privilège d'arbitrer les élégances, je m'en voudrais beaucoup d'insister trop sur ces épisodes dont la dimension fondamentalement comique ne m'a évidemment pas échappé.

Mais, ne serait-ce qu'à titre associatif à défaut d'être amical (ou, encore moins, médical), j'apprécierais que vous me rassuriez.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Lors des assemblées générales de l'A.R.C.D. hier, il a été beaucoup question de la disparition de l'office de tourisme de Domfront et de son relais par la société publique locale "Destination Touristique Domfront Bagnoles". La nouvelle membre du conseil d'administration de l'A.R.C.D., par ailleurs guide-conférencière dans le cadre de ces entités (si j'ai bien compris), a beaucoup mais "simplement répondu aux questions qui étaient posées dans la limite de ce qu'(elle) savait" sur les sujets abordés lors de cette partie des débats alors que les importants élus locaux qui nous avaient fait l'honneur d'assister longtemps à ces A.G. les avaient quittées.

C'est sans doute dommage car ils auraient, j'imagine, pu lever certains doutes ou interrogations exprimés hier. Au-delà de questions pratiques diverses, ceux-ci m'ont semblé porter pour l'essentiel sur la raison de mettre fin à l'expérience d'un office de tourisme de Domfront indépendant alors que, par ailleurs, l'avenir de Domfront en Poiraie est programmé, d'ailleurs à grands frais, notamment de bureaux d'études et autres intervenants extérieurs, pour bénéficier du développement de son "tourisme médiéval". On nous affirme que celui-ci dépendrait de la création d'une "halle gourmande" dans l'ancien tribunal (monument classique) ou d'un "centre de recherches médiévistes" dont l'objet demeure quelque peu fuligineux, du moins à ce jour et si l'on observe l'état sanitaire manifestement très dégradé des bâtiments prévus pour l'abriter.

J'ai donc cherché à me renseigner à propos de cette "S.P.L.".
En voici les projets de statuts, tels que je les ai trouvés sur le site de la mairie de Domfront en Poiraie.

Si je ne trompe, ceux-ci font apparaître que le capital de cette "S.P.L." était prévu pour être réparti de la façon suivante :
- 10 % à la communauté de communes "Andaine-Passais",
- 10 % à la communauté de communes "Domfront Tinchebray INTERCO",
- 70 % à la commune de Bagnoles de l'Orne Normandie
- et 10 % à la commune de Domfront en Poiraie.

Au moment où le "projet MORIN" est censé attirer 150 000 visiteurs par an à Domfront en Poiraie, ne devrait-on pas considérer comme paradoxale une telle implosion du poids de la commune de Domfront en Poiraie dans la gouvernance de l'entité dont l'objet couvre, entre autres, "l'accueil et l'information des touristes" ou "l'élaboration et la mise en œuvre de la politique locale du tourisme" ?

Toutefois, on ne doute pas que les élus municipaux de Domfront en Poiraie dont on subodore que les qualités sont telles que le président de la Région Normandie leur a donné "carte blanche" pour dépenser quelque chose comme 20 M€ d'argent public sur ce thème fédérateur du "tourisme médiéval", sont en effet assez travailleurs, compétents et ouverts au dialogue pour que tout cela se passe "comme sur des roulettes".

Il leur faudra peut-être illustrer ces qualités au sein du conseil d'administration de ladite "S.P.L.". En effet, dans ce cadre décisionnel, les représentants de Bagnoles de l'Orne Normandie trusteront à eux seuls deux tiers des droits de vote.

Deux-tiers, c'est moins que 70 % me direz-vous.

On est tous d'accord là-dessus, et je suppose que l'on doive voir dans ce progrès relatif une preuve éclatante de l'efficacité des élus de Domfront en Poiraie en charge de ces questions.