Le 21 février 2024, l’État a annulé par décret* 10 milliards d’euros d’autorisations d’engagement (AE) et 10,176 milliards d’euros en crédits de paiement (CP) sur ce qui avait été voté dans la loi de finances pour 2024.
Comme décrit dans l’annexe du décret, cela se traduit pour la mission culture, et le programme 175 Patrimoines, par une annulation de 99 540 106 millions en AE (même montant en CP).
Pour rappel le programme 175 est constitué de 6 actions (Consulter l’actualité « Budget de la culture 2024 » du 3 octobre 2024) et il est impossible à ce stade de prévoir dans quelle mesure cette annulation va impacter lourdement ou non l’action 01 consacrée aux monuments historiques et patrimoine monumental (la mieux dotée du programme 175) et donc les subventions affectées à la restauration et l’entretien des monuments historiques privés. La Demeure Historique reste en alerte sur le sujet.
* L’article 14 de la loi organique n°2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances autorise le gouvernement à annuler jusqu’à 1,5 % des crédits ouverts en LOLF
Economie
La Demeure Historique
rédigé le Jeudi 7 Mars 2024
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
rédigé le Jeudi 7 Mars 2024
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
G.S.C.E, Groupe des Scientifiques et citoyens pour l’électricité (en appui sur les études du CEREME et de la FONDATION CONCORDE)
rédigé le Jeudi 7 Mars 2024
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
rédigé le Jeudi 7 Mars 2024
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
Energies renouvelables et contrevérités
Les mensonges les plus courants.
N.D.L.R. : J'approuve et partage.
Les mensonges les plus courants.
N.D.L.R. : J'approuve et partage.
lefigaro.fr
rédigé le Jeudi 21 Mars 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
Dette, déficits: vent de panique au sommet de l’État
DÉCRYPTAGE - Emmanuel Macron a convoqué mercredi à l’Élysée les responsables de la majorité pour un dîner consacré à la situation alarmante des finances publiques, avant le verdict des agences de notation fin avril.
N.D.L.R. : Vent de panique ? Tu m'étonnes...
DÉCRYPTAGE - Emmanuel Macron a convoqué mercredi à l’Élysée les responsables de la majorité pour un dîner consacré à la situation alarmante des finances publiques, avant le verdict des agences de notation fin avril.
N.D.L.R. : Vent de panique ? Tu m'étonnes...
lefigaro.fr
rédigé le Mardi 26 Mars 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
rédigé le Mardi 26 Mars 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
Déficit public : «Nous allons poursuivre sur cette voie de la rigueur», assure Gabriel Attal
N.D.L.R. : A verser au dossier "Les charlots qui nous gouvernent"... Pauvre pays livré à de tels baratineurs irresponsables !
N.D.L.R. : A verser au dossier "Les charlots qui nous gouvernent"... Pauvre pays livré à de tels baratineurs irresponsables !
lefigaro.fr
rédigé le Mercredi 27 Mars 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
rédigé le Mercredi 27 Mars 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
Budget : «L’hypothèse» d’une motion de censure est «sur la table», avertit Éric Ciotti
«Ce n'est plus aux Français de payer le train de vie excessif du gouvernement.»
N.D.L.R. : Très bien, il n'est que temps de virer cette équipe de burnes baratineuses !
Plus que jamais, "Politique par la com' = politique pour les cons" :
Le "en même temps" a toujours été une impasse, le "quoi qu'il en coûte" fut une folie et la "disruption", sociétale ou autre, demeure la mise au pinacle d'ambitions mortifères.
«Ce n'est plus aux Français de payer le train de vie excessif du gouvernement.»
N.D.L.R. : Très bien, il n'est que temps de virer cette équipe de burnes baratineuses !
Plus que jamais, "Politique par la com' = politique pour les cons" :
Le "en même temps" a toujours été une impasse, le "quoi qu'il en coûte" fut une folie et la "disruption", sociétale ou autre, demeure la mise au pinacle d'ambitions mortifères.
lepoint.fr
rédigé le Mardi 2 Avril 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Références culturelles
rédigé le Mardi 2 Avril 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Références culturelles
David Djaïz, ex-conseiller à l’Élysée : « Ça va très mal se finir »
Le haut fonctionnaire publie « La Révolution obligée ». Et confie ses désillusions sur une classe politique qui semble « se contenter de gérer le déclin ».
N.D.L.R. : Encore un livre que je devrais lire...
Le haut fonctionnaire publie « La Révolution obligée ». Et confie ses désillusions sur une classe politique qui semble « se contenter de gérer le déclin ».
N.D.L.R. : Encore un livre que je devrais lire...
Jacqueline X.
rédigé le Jeudi 4 Avril 2024
Livre d'or - Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
rédigé le Jeudi 4 Avril 2024
Livre d'or - Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
Une histoire de fous :
N.D.L.R. : Aucun doute à ce sujet (même si cet enregistrement date un peu), on est menés depuis trop longtemps par des incompétents notoires, tout juste bons à baratiner.
Heureux de vous revoir sur le site favori, ça faisait un bail !
N.D.L.R. : Aucun doute à ce sujet (même si cet enregistrement date un peu), on est menés depuis trop longtemps par des incompétents notoires, tout juste bons à baratiner.
Heureux de vous revoir sur le site favori, ça faisait un bail !
lefigaro.fr
rédigé le Jeudi 4 Avril 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
rédigé le Jeudi 4 Avril 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
«Bruno, ça fait quand même sept ans que tu es là»: à l’Élysée, le coup de sang de Macron contre Le Maire
N.D.L.R. : Juste des clowns ! Tout cela ne peut que très mal finir. Pour eux, ce qui est sans importance. Mais surtout pour nous qu'ils mènent droit dans le mur.
N.D.L.R. : Juste des clowns ! Tout cela ne peut que très mal finir. Pour eux, ce qui est sans importance. Mais surtout pour nous qu'ils mènent droit dans le mur.
lefigaro.fr
rédigé le Mardi 9 Avril 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
rédigé le Mardi 9 Avril 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
Déficit : Macron enterre l’idée d’un budget rectificatif et s’en prend une nouvelle fois au gouvernement
Si motion de censure il y a, cela ne se fera pas sur un budget rectificatif. Et pour cause, Emmanuel Macron a enterré cette idée ce lundi après-midi, lors d’une apparition surprise à la réunion de coordination de la majorité. «J’entends parler de projet de loi de finances rectificatives. Je n’en vois pas l’intérêt. Le gouvernement doit faire les choses avec sérieux pour tenir nos objectifs. Nous n’avons pas un problème de dépenses excessives mais un problème de moindres recettes, a tranché le président de la République, selon un participant, en faisant allusion au manque à gagner de certains dispositifs fiscaux qui n’ont pas rapporté autant qu’escompté.
N.D.L.R. : Le déni de la situation catastrophique des finances publiques due à ses errements démagogiques ne pouvait plus suffire au Jupiter-de-mes-deux.
Incapable d'en référer au Parlement, le voici désormais en plein déni de démocratie.
Si motion de censure il y a, cela ne se fera pas sur un budget rectificatif. Et pour cause, Emmanuel Macron a enterré cette idée ce lundi après-midi, lors d’une apparition surprise à la réunion de coordination de la majorité. «J’entends parler de projet de loi de finances rectificatives. Je n’en vois pas l’intérêt. Le gouvernement doit faire les choses avec sérieux pour tenir nos objectifs. Nous n’avons pas un problème de dépenses excessives mais un problème de moindres recettes, a tranché le président de la République, selon un participant, en faisant allusion au manque à gagner de certains dispositifs fiscaux qui n’ont pas rapporté autant qu’escompté.
N.D.L.R. : Le déni de la situation catastrophique des finances publiques due à ses errements démagogiques ne pouvait plus suffire au Jupiter-de-mes-deux.
Incapable d'en référer au Parlement, le voici désormais en plein déni de démocratie.
liberation.fr
rédigé le Jeudi 11 Avril 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
rédigé le Jeudi 11 Avril 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
Déficits
Finances publiques : l’exécutif a perdu son crédit
Le gouvernement a présenté mercredi 10 avril sa nouvelle trajectoire budgétaire pour le reste du quinquennat. Au prix de 10 milliards d’euros d’économies supplémentaires, le déficit public devrait atteindre 5,1 % du PIB cette année et la dette rester autour de 112 % d’ici à 2027.
Seul en scène, pour sa deuxième édition de son face-à-face du mercredi après-midi avec les députés, Gabriel Attal n’a pas dit un mot des 10 milliards d’euros de coupes supplémentaires qu’au même moment les conseillers des ministres de Bercy annonçaient à une centaine de journalistes. Le Premier ministre s’est livré à une ode aux réformes et à un exercice de temporisation, sur la réforme de la fonction publique notamment. Il n’a pas mentionné ce nouveau train d’économies, décidé deux mois après avoir annulé (déjà) 10 milliards de crédits par décret, qui sera une nouvelle fois mis en œuvre sans que le Parlement ne se prononce. Face à lui, les députés sont déjà nombreux, à droite comme à gauche, à préparer leurs motions de censure... "Le gouvernement peut dire ce qu'il veut, le projet de loi de finances rectificative (PFLR) est une étape obligatoire, rappelle à Libération Eric COQUEREL, le président (LFI) de la commission des finances à l'assemblée. Le budget est à refaire, et il est impossible d'attendre la fin de l'année."
N.D.L.R. : "Impossible" sauf à s'enfoncer plus profondément dans le déni de démocratie.
Finances publiques : l’exécutif a perdu son crédit
Le gouvernement a présenté mercredi 10 avril sa nouvelle trajectoire budgétaire pour le reste du quinquennat. Au prix de 10 milliards d’euros d’économies supplémentaires, le déficit public devrait atteindre 5,1 % du PIB cette année et la dette rester autour de 112 % d’ici à 2027.
Seul en scène, pour sa deuxième édition de son face-à-face du mercredi après-midi avec les députés, Gabriel Attal n’a pas dit un mot des 10 milliards d’euros de coupes supplémentaires qu’au même moment les conseillers des ministres de Bercy annonçaient à une centaine de journalistes. Le Premier ministre s’est livré à une ode aux réformes et à un exercice de temporisation, sur la réforme de la fonction publique notamment. Il n’a pas mentionné ce nouveau train d’économies, décidé deux mois après avoir annulé (déjà) 10 milliards de crédits par décret, qui sera une nouvelle fois mis en œuvre sans que le Parlement ne se prononce. Face à lui, les députés sont déjà nombreux, à droite comme à gauche, à préparer leurs motions de censure... "Le gouvernement peut dire ce qu'il veut, le projet de loi de finances rectificative (PFLR) est une étape obligatoire, rappelle à Libération Eric COQUEREL, le président (LFI) de la commission des finances à l'assemblée. Le budget est à refaire, et il est impossible d'attendre la fin de l'année."
N.D.L.R. : "Impossible" sauf à s'enfoncer plus profondément dans le déni de démocratie.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 13 Avril 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
rédigé le Samedi 13 Avril 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
Carole étant présente, j'ai pu inviter à prendre le thé au manoir favori une de mes connaissances lointaines qui a été député pendant une vingtaine d'années et quasi-ministre sous BALLADUR. Il a regretté que je n'aie pas pensé à venir, à l'époque où je me faisais révoquer, lui raconter mes constats à propos de la défaisance du Comptoir des entrepreneurs.
Nous avons ainsi pu "parler en confiance et tranquillement de choses nous touchant tous."
Nous sommes immédiatement tombés d'accord sur l'extrême médiocrité de la classe politique française actuelle. En particulier, notre diagnostic est des plus sévères à propos des très dangereux zozos que j'appelle le Jupiter-de-mes-deux et l'acteur promu Premier Ministre. Comme moi, mon interlocuteur du jour pense pis que pendre de Bruno LE MAIRE. En revanche, il trouve que Gérald DARMANIN fait le job qui est, à l'évidence, difficile.
Comme députés ayant le sens de l'Etat et une expérience reconnue, il n'en voit que trois, Bernard CAZENEUVE, Edouard PHILIPPE et David LISNARD qui aient le calibre pour diriger un jour le pays. Alors que je m'étonnais qu'il cite ce troisième personnage qui passe sous mon radar, mon interlocuteur m'a répondu que c'est un bosseur.
Nous sommes tous deux d'avis que le pays est au bord du gouffre et ne voyons pas - sauf intervention des plus drastiques du F.M.I. - comment l'effondrement pourrait être évité.
Nous avons ainsi pu "parler en confiance et tranquillement de choses nous touchant tous."
Nous sommes immédiatement tombés d'accord sur l'extrême médiocrité de la classe politique française actuelle. En particulier, notre diagnostic est des plus sévères à propos des très dangereux zozos que j'appelle le Jupiter-de-mes-deux et l'acteur promu Premier Ministre. Comme moi, mon interlocuteur du jour pense pis que pendre de Bruno LE MAIRE. En revanche, il trouve que Gérald DARMANIN fait le job qui est, à l'évidence, difficile.
Comme députés ayant le sens de l'Etat et une expérience reconnue, il n'en voit que trois, Bernard CAZENEUVE, Edouard PHILIPPE et David LISNARD qui aient le calibre pour diriger un jour le pays. Alors que je m'étonnais qu'il cite ce troisième personnage qui passe sous mon radar, mon interlocuteur m'a répondu que c'est un bosseur.
Nous sommes tous deux d'avis que le pays est au bord du gouffre et ne voyons pas - sauf intervention des plus drastiques du F.M.I. - comment l'effondrement pourrait être évité.
Front Populaire
rédigé le Mercredi 17 Avril 2024
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
rédigé le Mercredi 17 Avril 2024
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
Non, ce n'est pas grâce au « marché européen » que la France exporte son électricité
ARTICLE. La balance commerciale française a largement bénéficié de la vente de son électricité. Les marconistes se sont rués sur l’occasion pour louer le marché européen de l’électricité. En tordant cyniquement — ou par incompétence — le bras à la réalité.
De la désinformation, comme la Macronie en a le secret. En la matière, elle n’est pas avare quand il s’agit d’attribuer à l’Europe les bienfaits de l’excellence française qu’elle n’a pas encore totalement détruite. Et encore, dans le cas qui nous occupe, la fermeture inutile de la centrale de Fessenheim restera une tache indélébile dans le bilan des macronistes. Ce lundi, Clément Beaune, ancien ministre des Transports s’est auto congratulée, faisant allusion à une note des Douanes françaises datant du 7 février 2024. « 4 milliards d’euros ! C’est ce qu’a rapporté le marché européen de l’électricité à la France en 2023 » a-t-il tweeté, poursuivant, « faisons confiance à ceux qui l’ont préservé et réformé, plutôt qu’aux obsessionnels de la sortie… ».
L’occasion est trop belle pour le centriste. La France a en effet dégagé pour l’année 2023 un solde commercial estimé à 4 milliards d’euros. Mais attribuer ce résultat aux bienfaits du marché européen de l’électricité, c’est au mieux, une manipulation politique du résultat, au pire, de la bêtise. Ce marché, fortement décrié y compris au sein de la macronie — Bruno Le Maire appelait dès 2021 à le réformer — a été pointé du doigt comme étant responsable de la dégradation de la balance française électrique en 2022 (-16,5 TWh pour 7,3 milliards d’euros de pertes pour notre balance).
Entre 60 et 70 TWh dans les années 90
Alors qu’en est-il ? Responsable des pertes et des bénéfices ? Si 2022 présente une chute historique pour la balance française en la matière, c’est avant tout lié à sa baisse brutale de production : une partie de son parc nucléaire a été immobilisé à cause de défauts de soudure — corrosion sous contrainte — une autre figée pour maintenance. Et le parc hydraulique produisait peu du fait d’une sécheresse de grande envergure. Le mécanisme du marché européen de l’énergie étant indexé sur le cours du gaz, la France a payé à prix d’or son énergie manquante, importée d’Allemagne, de Belgique, de Grande-Bretagne ou bien encore d’Espagne, pays fortement gaziers.
Mais alors, les macronistes auraient-ils finalement raison ? Sans marché européen de l’énergie, point de salut ? C’est effacer très rapidement l’histoire. Il aura fallu attendre 1996 pour voir la première directive sur la libéralisation du secteur de l’électricité instaurée, et 2003 pour que soient définies les règles de conditions d’accès au réseau pour les échanges transfrontaliers d’électricité. Mais le monde n’a pas commencé en 1996 et la France exportait déjà massivement de l’électricité à ses voisins, entre 60 et 70 TWh dans les années 90, contre 75 TWH en 2023. Tout comme elle importait également, à la marge. Tout était négocié entre états par de contrats de gré à gré, comme c’est désormais le cas pour le Royaume-Uni et ses partenaires commerciaux.
Aujourd’hui, l’Europe est reliée par 420 interconnexions, dont 50 pour la France. Pour autant, si le marché européen de l’électricité réglemente et donc facilite — mais à quels prix ! — les échanges sur le continent, il n’est absolument pas indispensable à leur existence. Ce n’est qu’un cadre, qui a enfanté chez nous la désastreuse Arenh et la fausse concurrence — 80 fournisseurs alternatifs — nourrie sur le dos d’EDF. La France a empoché 4 milliards d’euros en 2023 ? Oui. Grâce au marché européen de l’électricité ? En aucun cas spécifiquement. N’en déplaise aux ardents défenseurs de ce modèle et de ses nombreuses et coûteuses failles.
ARTICLE. La balance commerciale française a largement bénéficié de la vente de son électricité. Les marconistes se sont rués sur l’occasion pour louer le marché européen de l’électricité. En tordant cyniquement — ou par incompétence — le bras à la réalité.
De la désinformation, comme la Macronie en a le secret. En la matière, elle n’est pas avare quand il s’agit d’attribuer à l’Europe les bienfaits de l’excellence française qu’elle n’a pas encore totalement détruite. Et encore, dans le cas qui nous occupe, la fermeture inutile de la centrale de Fessenheim restera une tache indélébile dans le bilan des macronistes. Ce lundi, Clément Beaune, ancien ministre des Transports s’est auto congratulée, faisant allusion à une note des Douanes françaises datant du 7 février 2024. « 4 milliards d’euros ! C’est ce qu’a rapporté le marché européen de l’électricité à la France en 2023 » a-t-il tweeté, poursuivant, « faisons confiance à ceux qui l’ont préservé et réformé, plutôt qu’aux obsessionnels de la sortie… ».
L’occasion est trop belle pour le centriste. La France a en effet dégagé pour l’année 2023 un solde commercial estimé à 4 milliards d’euros. Mais attribuer ce résultat aux bienfaits du marché européen de l’électricité, c’est au mieux, une manipulation politique du résultat, au pire, de la bêtise. Ce marché, fortement décrié y compris au sein de la macronie — Bruno Le Maire appelait dès 2021 à le réformer — a été pointé du doigt comme étant responsable de la dégradation de la balance française électrique en 2022 (-16,5 TWh pour 7,3 milliards d’euros de pertes pour notre balance).
Entre 60 et 70 TWh dans les années 90
Alors qu’en est-il ? Responsable des pertes et des bénéfices ? Si 2022 présente une chute historique pour la balance française en la matière, c’est avant tout lié à sa baisse brutale de production : une partie de son parc nucléaire a été immobilisé à cause de défauts de soudure — corrosion sous contrainte — une autre figée pour maintenance. Et le parc hydraulique produisait peu du fait d’une sécheresse de grande envergure. Le mécanisme du marché européen de l’énergie étant indexé sur le cours du gaz, la France a payé à prix d’or son énergie manquante, importée d’Allemagne, de Belgique, de Grande-Bretagne ou bien encore d’Espagne, pays fortement gaziers.
Mais alors, les macronistes auraient-ils finalement raison ? Sans marché européen de l’énergie, point de salut ? C’est effacer très rapidement l’histoire. Il aura fallu attendre 1996 pour voir la première directive sur la libéralisation du secteur de l’électricité instaurée, et 2003 pour que soient définies les règles de conditions d’accès au réseau pour les échanges transfrontaliers d’électricité. Mais le monde n’a pas commencé en 1996 et la France exportait déjà massivement de l’électricité à ses voisins, entre 60 et 70 TWh dans les années 90, contre 75 TWH en 2023. Tout comme elle importait également, à la marge. Tout était négocié entre états par de contrats de gré à gré, comme c’est désormais le cas pour le Royaume-Uni et ses partenaires commerciaux.
Aujourd’hui, l’Europe est reliée par 420 interconnexions, dont 50 pour la France. Pour autant, si le marché européen de l’électricité réglemente et donc facilite — mais à quels prix ! — les échanges sur le continent, il n’est absolument pas indispensable à leur existence. Ce n’est qu’un cadre, qui a enfanté chez nous la désastreuse Arenh et la fausse concurrence — 80 fournisseurs alternatifs — nourrie sur le dos d’EDF. La France a empoché 4 milliards d’euros en 2023 ? Oui. Grâce au marché européen de l’électricité ? En aucun cas spécifiquement. N’en déplaise aux ardents défenseurs de ce modèle et de ses nombreuses et coûteuses failles.
actu.fr
rédigé le Samedi 25 Mai 2024
Vie des associations - La SVAADE - La SVAADE (A.G.) - La SVAADE (travaux) - Désultoirement vôtre ! - Economie - Anecdotes
rédigé le Samedi 25 Mai 2024
Vie des associations - La SVAADE - La SVAADE (A.G.) - La SVAADE (travaux) - Désultoirement vôtre ! - Economie - Anecdotes
Le milliardaire Jean-Claude Gandur choisit Caen pour construire son musée, plutôt que Bordeaux.
Le milliardaire suisse Jean-Claude Gandur vient de confirmer qu'il choisissait Caen, parmi 7 villes candidates en France, pour bâtir un musée et y abriter sa collection d'art XXL :
N.D.L.R. : Où peut-on le joindre ? Certains auraient peut-être un projet de mécénat culturel à lui recommander dans le bocage normand...
Le milliardaire suisse Jean-Claude Gandur vient de confirmer qu'il choisissait Caen, parmi 7 villes candidates en France, pour bâtir un musée et y abriter sa collection d'art XXL :
N.D.L.R. : Où peut-on le joindre ? Certains auraient peut-être un projet de mécénat culturel à lui recommander dans le bocage normand...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 15 Juillet 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
rédigé le Lundi 15 Juillet 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
(Début de citation)
De : (...) Jean-Pierre
Envoyé : lundi 15 juillet 2024 15:28
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: TR: Etat des lieux
En effet, c'est ce que je vous disais.
_______________________________________________________________________________________
Le lundi 15 juillet 2024 à 15:21:08 UTC+2, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :
L'avis de mon aîné...
______________________________________________________________________________________
De : T. F. <(...).fourcade@yahoo.fr>
Envoyé : lundi 15 juillet 2024 15:01
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Etat des lieux
Cela va être le même mécanisme que pour la Grèce avec une troïka FMI / Commission qui définit les mesures d'économie à mettre en place (surtout le FMI qui dicte ses conditions en réalité) en échange d'accès à des fonds d'urgence... avec néanmoins une grosse incertitude sur la capacité de l'ESM à jouer son rôle de prêteur en dernier ressort côté UE compte tenu de ce que pourraient être les besoins de financement d'un aussi gros pays que la France.
Il me semble qu'en Grèce, le plan d'ajustement structurel avait notamment abouti à une perte de 25% du pouvoir d'achat de la population. Bref, ce n'est pas une perspective très joyeuse.
_______________________________________________________________________________________
From: Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Sent: Saturday, July 13, 2024 06:49
To: T. F.
Subject: TR: Etat des lieux
As-tu des idées à ce sujet qui va vite être d'actualité ?
_______________________________________________________________________________________
De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 12 juillet 2024 17:28
À : (...) Jean-Pierre
Objet : Re: Etat des lieux
Cher Monsieur le député,
Et qu'implique l'intervention du FMI ? Quid des degrés de liberté des pouvoirs législatif et exécutif, quid des critères d'intervention, de la boîte à outils et de la durée des interventions ? Qui décide alors ?
Ce sont là des questions qui vont vite s'imposer à notre actualité et on ne sait pas grand chose à leur sujet.
Bien cordialement,
PPF
Envoyé de mon mobile
Envoyé à partir de Outlook pour Android
_______________________________________________________________________________________
From: (...) Jean-Pierre
Sent: Friday, July 12, 2024 10:38:00 AM
To: Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Subject: Re: Etat des lieux
Cher Monsieur,
La situation est, évidemment, désastreuse à maints égards...
Nous sommes très loin des situations politiques que j'ai connues....
Alors, comme beaucoup de nos concitoyens, je ne sais pas où nous allons.
Le pire serait la mise sous tutelle de l'Etat par le FMI à la fin de la présente année ou au début de l'année prochaine.
Espérons que nous l'éviterons. Ce serait vraiment la honte.
Sur le terrain politique, Emmanuel Macron récolte ce qu'il a semé. Mais c'est notre pays tout entier qui trinque.
Le problème est qu'aucune coalition tenable ne peut approcher une majorité. Même avec de pseudos soutiens sans participation durant un temps, celle-ci serait, en tout état de cause sous la menace permanente d'une motion de censure. Et cela sans dissolution possible avant un an, même avec un nouveau président....
A part expédier les affaires courantes, je ne vois pas comment on s'en sort.
Bien sûr, si nous allions à Domfront, je vous préviendrais à l'avance.
Partagez avec votre épouse l'expression de mon plus cordial souvenir.
(...)
_______________________________________________________________________________________
Le vendredi 12 juillet 2024 à 02:39:50 UTC+2, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :
Cher Monsieur le député,
Comme je serais heureux de connaître votre avis sur ce qui nous pend au nez !
Repasserez-vous du côté de Domfront ?
Bien cordialement,
PPF
(Fin de citation)
P.S. (du 19 juillet 2024 à 10 heures 30) : Renseignement pris indirectement auprès d'une de mes camarades de promotion à l'E.N.A. et ancienne collègue qui connaît bien le fonctionnement du F.M.I., la situation de la France n'est pas encore telle que la perspective d'une intervention du F.M.I. soit proche.
De : (...) Jean-Pierre
Envoyé : lundi 15 juillet 2024 15:28
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: TR: Etat des lieux
En effet, c'est ce que je vous disais.
_______________________________________________________________________________________
Le lundi 15 juillet 2024 à 15:21:08 UTC+2, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :
L'avis de mon aîné...
______________________________________________________________________________________
De : T. F. <(...).fourcade@yahoo.fr>
Envoyé : lundi 15 juillet 2024 15:01
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Etat des lieux
Cela va être le même mécanisme que pour la Grèce avec une troïka FMI / Commission qui définit les mesures d'économie à mettre en place (surtout le FMI qui dicte ses conditions en réalité) en échange d'accès à des fonds d'urgence... avec néanmoins une grosse incertitude sur la capacité de l'ESM à jouer son rôle de prêteur en dernier ressort côté UE compte tenu de ce que pourraient être les besoins de financement d'un aussi gros pays que la France.
Il me semble qu'en Grèce, le plan d'ajustement structurel avait notamment abouti à une perte de 25% du pouvoir d'achat de la population. Bref, ce n'est pas une perspective très joyeuse.
_______________________________________________________________________________________
From: Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Sent: Saturday, July 13, 2024 06:49
To: T. F.
Subject: TR: Etat des lieux
As-tu des idées à ce sujet qui va vite être d'actualité ?
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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 12 juillet 2024 17:28
À : (...) Jean-Pierre
Objet : Re: Etat des lieux
Cher Monsieur le député,
Et qu'implique l'intervention du FMI ? Quid des degrés de liberté des pouvoirs législatif et exécutif, quid des critères d'intervention, de la boîte à outils et de la durée des interventions ? Qui décide alors ?
Ce sont là des questions qui vont vite s'imposer à notre actualité et on ne sait pas grand chose à leur sujet.
Bien cordialement,
PPF
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From: (...) Jean-Pierre
Sent: Friday, July 12, 2024 10:38:00 AM
To: Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Subject: Re: Etat des lieux
Cher Monsieur,
La situation est, évidemment, désastreuse à maints égards...
Nous sommes très loin des situations politiques que j'ai connues....
Alors, comme beaucoup de nos concitoyens, je ne sais pas où nous allons.
Le pire serait la mise sous tutelle de l'Etat par le FMI à la fin de la présente année ou au début de l'année prochaine.
Espérons que nous l'éviterons. Ce serait vraiment la honte.
Sur le terrain politique, Emmanuel Macron récolte ce qu'il a semé. Mais c'est notre pays tout entier qui trinque.
Le problème est qu'aucune coalition tenable ne peut approcher une majorité. Même avec de pseudos soutiens sans participation durant un temps, celle-ci serait, en tout état de cause sous la menace permanente d'une motion de censure. Et cela sans dissolution possible avant un an, même avec un nouveau président....
A part expédier les affaires courantes, je ne vois pas comment on s'en sort.
Bien sûr, si nous allions à Domfront, je vous préviendrais à l'avance.
Partagez avec votre épouse l'expression de mon plus cordial souvenir.
(...)
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Le vendredi 12 juillet 2024 à 02:39:50 UTC+2, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :
Cher Monsieur le député,
Comme je serais heureux de connaître votre avis sur ce qui nous pend au nez !
Repasserez-vous du côté de Domfront ?
Bien cordialement,
PPF
(Fin de citation)
P.S. (du 19 juillet 2024 à 10 heures 30) : Renseignement pris indirectement auprès d'une de mes camarades de promotion à l'E.N.A. et ancienne collègue qui connaît bien le fonctionnement du F.M.I., la situation de la France n'est pas encore telle que la perspective d'une intervention du F.M.I. soit proche.
Patrick BESSON (via "Le Point")
rédigé le Jeudi 25 Juillet 2024
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Lobbying autre qu'environnemental - Désultoirement vôtre ! - Pour l'étude de diagnostic - Généalogie et sagas familiales - Transmission du patrimoine - Economie - Anecdotes - Références culturelles - Archives, histoire, documentation
rédigé le Jeudi 25 Juillet 2024
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Lobbying autre qu'environnemental - Désultoirement vôtre ! - Pour l'étude de diagnostic - Généalogie et sagas familiales - Transmission du patrimoine - Economie - Anecdotes - Références culturelles - Archives, histoire, documentation
Jean-Pascal BEAUFRET (via "LinkedIn")
rédigé le Vendredi 2 Aout 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
rédigé le Vendredi 2 Aout 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
Merci Régis, merci Didier, votre tribune définit exactement les lignes rouges d'une nouvelle réforme des retraites et notamment celle consistant à "démasquer" les 75 Md€ de subventions sur 378 Md€ de prestations, qui financent le déficit 2023 des retraites (au delà des ressources normales de cotisations et d'impôts transférés) , ces subventions ayant constitué près de la moitié du déficit public global des administrations en 2023. La nouvelle réforme des retraites qui sera rapidement nécessaire ne pourra plus faire l'impasse sur cette situation, que le dernier rapport du COR 2024 passe encore sous silence en nous expliquant que les retraites sont excédentaires en 2023 de 4 Md€ après 75 Md€ de subventions des autres administrations publiques. Comble du message trompeur d'un organisme public consultatif qui s'accroche depuis plus de 20 ans à une description fausse de la situation.
N.D.L.R. : Puisque le lien vers "Les Echos" est restreint, voici le message de notre jeune collègue au Trésor Régis qui faisait état de son article sur "LinkedIn" et auquel mon camarade de promo à l'E.N.A. a répondu :
(Début de citation)
Un futur débat sur les retraites est inévitable. Déjà il s’annonce pour cet automne. Pouvons-nous à la fois travailler moins, en réduisant l’âge de la retraite, et trouver le personnel soignant qui manque à l’hôpital et dans les déserts médicaux, les enseignants dans les écoles, les ouvriers et les ingénieurs pour la réindustrialisation et la décarbonation de notre économie, etc dans les nombreux secteurs en pénurie de main d’œuvre ?
Nous recommandons de focaliser le sujet en traçant deux lignes rouges :
La première ligne rouge est celle de l'objectivation et du plafonnement des financements par le déficit budgétaire ou les subventions, pratiqués de manière discrète au-delà des cotisations contributives.
Pour 340 milliards d'euros de prestations, environ 70 milliards proviennent de ces financements masqués. C'est près de 20 %. A due concurrence, ils apportent aux retraités un pouvoir d'achat additionnel à ce qui résulte des cotisations, ce qui augmente leur part dans la consommation totale, au détriment de celle des autres catégories de la population, et notamment des actifs : nous sommes le seul pays du monde dans lequel la rémunération des retraités est en moyenne supérieure à celle des actifs.
La deuxième ligne rouge est de ne pas défavoriser davantage le travail.
Nous sommes déjà l'un des pays de l'OCDE où les prélèvements obligatoires sont les plus élevés, et où la population, considérée dans son ensemble, travaille le moins : 630 heures par habitant et par an en 2021, à comparer à 704 pour l'Italie, 725 pour l'Allemagne et 805 pour la moyenne de l'OCDE.
Il est donc à nos yeux impérieux de ne pas augmenter les prélèvements sur le travail. Et pas davantage la fiscalité sociale sur les entreprises, qui doivent pouvoir investir pour soutenir l'innovation et la productivité du travail, financer la réindustrialisation et la décarbonation, augmenter les taux d'activité des jeunes et des seniors.
Cette augmentation attendue de l'activité apporte au demeurant une contribution essentielle au financement de nos régimes de retraite.
L'insuffisance résiduelle de financement des retraites, au-delà de ce que permettent la hausse de l'emploi et les progrès de la productivité, devrait alors trouver sa solution par un dosage des autres moyens disponibles, comme une revalorisation des retraites légèrement inférieure à l'inflation , une hausse de la CSG des retraités, une légère réduction des taux de remplacement des revenus d'activité, ou le maintien des revenus de la retraite mais en la prenant plus tard, etc.
Equité, pédagogie, dosage et lissage dans le temps seront clés pour l'acceptation de réformes indispensables au maintien sur la durée de notre précieux système de protection sociale.
Merci à Les Echos qui publient notre Tribune complète et à Bazzocchi Didier qui la co-signe
hashtag#retraite hashtag#actifs hashtag#emploi
(Fin de citation)
Tout ceci promet bien du plaisir aux Papinous (et Maminous, cela va sans dire) de ma génération... et des suivantes !
N.D.L.R. : Puisque le lien vers "Les Echos" est restreint, voici le message de notre jeune collègue au Trésor Régis qui faisait état de son article sur "LinkedIn" et auquel mon camarade de promo à l'E.N.A. a répondu :
(Début de citation)
Un futur débat sur les retraites est inévitable. Déjà il s’annonce pour cet automne. Pouvons-nous à la fois travailler moins, en réduisant l’âge de la retraite, et trouver le personnel soignant qui manque à l’hôpital et dans les déserts médicaux, les enseignants dans les écoles, les ouvriers et les ingénieurs pour la réindustrialisation et la décarbonation de notre économie, etc dans les nombreux secteurs en pénurie de main d’œuvre ?
Nous recommandons de focaliser le sujet en traçant deux lignes rouges :
La première ligne rouge est celle de l'objectivation et du plafonnement des financements par le déficit budgétaire ou les subventions, pratiqués de manière discrète au-delà des cotisations contributives.
Pour 340 milliards d'euros de prestations, environ 70 milliards proviennent de ces financements masqués. C'est près de 20 %. A due concurrence, ils apportent aux retraités un pouvoir d'achat additionnel à ce qui résulte des cotisations, ce qui augmente leur part dans la consommation totale, au détriment de celle des autres catégories de la population, et notamment des actifs : nous sommes le seul pays du monde dans lequel la rémunération des retraités est en moyenne supérieure à celle des actifs.
La deuxième ligne rouge est de ne pas défavoriser davantage le travail.
Nous sommes déjà l'un des pays de l'OCDE où les prélèvements obligatoires sont les plus élevés, et où la population, considérée dans son ensemble, travaille le moins : 630 heures par habitant et par an en 2021, à comparer à 704 pour l'Italie, 725 pour l'Allemagne et 805 pour la moyenne de l'OCDE.
Il est donc à nos yeux impérieux de ne pas augmenter les prélèvements sur le travail. Et pas davantage la fiscalité sociale sur les entreprises, qui doivent pouvoir investir pour soutenir l'innovation et la productivité du travail, financer la réindustrialisation et la décarbonation, augmenter les taux d'activité des jeunes et des seniors.
Cette augmentation attendue de l'activité apporte au demeurant une contribution essentielle au financement de nos régimes de retraite.
L'insuffisance résiduelle de financement des retraites, au-delà de ce que permettent la hausse de l'emploi et les progrès de la productivité, devrait alors trouver sa solution par un dosage des autres moyens disponibles, comme une revalorisation des retraites légèrement inférieure à l'inflation , une hausse de la CSG des retraités, une légère réduction des taux de remplacement des revenus d'activité, ou le maintien des revenus de la retraite mais en la prenant plus tard, etc.
Equité, pédagogie, dosage et lissage dans le temps seront clés pour l'acceptation de réformes indispensables au maintien sur la durée de notre précieux système de protection sociale.
Merci à Les Echos qui publient notre Tribune complète et à Bazzocchi Didier qui la co-signe
hashtag#retraite hashtag#actifs hashtag#emploi
(Fin de citation)
Tout ceci promet bien du plaisir aux Papinous (et Maminous, cela va sans dire) de ma génération... et des suivantes !
lefigaro.fr
rédigé le Mardi 20 Aout 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
rédigé le Mardi 20 Aout 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
Comment l’État pourrait laisser les Français flécher eux-mêmes l’argent de leurs impôts
Gabriel Attal ouvre la porte à une mesure qui permettrait au contribuable de choisir à quelle politique publique il souhaite contribuer.
Dans le «pacte d’action» envoyé aux présidents de groupes des partis représentés à l’Assemblée (hors Rassemblement), le nouveau chef de file des députés Ensemble Gabriel Attal propose deux mesures pour une «démocratie revitalisée et une plus grande souveraineté populaire». L’une d’entre elles, est une proposition fiscale qui ouvre la porte à la «possibilité de flécher une partie de son impôt sur le revenu ou une contribution additionnelle sur une mission du budget de l'État librement choisie.» Un souci du «consentement à l’impôt» qui s’inscrit dans la ligne politique de Gabriel Attal.
N.D.L.R. : Je me déclare estomaqué par cette nouvelle lubie qui, dans son principe et sa généralité supposée, me paraît constituer une négation de la notion-même de budget de l'Etat, donc tout à fait irresponsable et démagogique.
Gabriel Attal ouvre la porte à une mesure qui permettrait au contribuable de choisir à quelle politique publique il souhaite contribuer.
Dans le «pacte d’action» envoyé aux présidents de groupes des partis représentés à l’Assemblée (hors Rassemblement), le nouveau chef de file des députés Ensemble Gabriel Attal propose deux mesures pour une «démocratie revitalisée et une plus grande souveraineté populaire». L’une d’entre elles, est une proposition fiscale qui ouvre la porte à la «possibilité de flécher une partie de son impôt sur le revenu ou une contribution additionnelle sur une mission du budget de l'État librement choisie.» Un souci du «consentement à l’impôt» qui s’inscrit dans la ligne politique de Gabriel Attal.
N.D.L.R. : Je me déclare estomaqué par cette nouvelle lubie qui, dans son principe et sa généralité supposée, me paraît constituer une négation de la notion-même de budget de l'Etat, donc tout à fait irresponsable et démagogique.