Aile "de la belle-mère"

La nuit portant conseil, j'ai trouvé quel travail confier à Igor et Jonathan avant que Mr T. ne nous fasse part de ses décisions sur l'aile "de la belle-mère" ou qu'un maçon ayant pignon sur rue ne commence à restaurer les marches de granit du logis.

Je viens en effet de leur demander de poser un drain au pourtour du fournil de la ferme. Car j'ai décidé de lancer enfin les travaux d'habitabilité de cette dépendance. Or les graviers de son sol sont humides. Il faut donc régler ce problème avant d'envisager la pose éventuelle d'un chauffage électrique par le sol.

Cette fois-ci, et contrairement à ce que nous avions fait l'an dernier pour le fournil du manoir, nous allons appliquer les recommandations de Tiez Breiz sur les drains que nous avait communiquées Guy HEDOUIN.

18 juin 2013, la façade Sud du fournil de la ferme.

18 juin 2013, l'Ouest-Nord du fournil de la ferme.

A ma demande, j'ai été reçu hier par mon nouvel interlocuteur habituel à la D.R.A.C. de Caen. Je voulais évoquer les difficultés que je rencontre actuellement pour avancer dans les opérations en cours, qu'il s'agisse de la collecte de devis préalables à certains travaux subventionnés ou de la mise en place d'une formule permettant de commencer à organiser, dans l'intérêt du monument, la transmission du patrimoine que constitue la Chaslerie.

L'échange a été attentif et fructueux. C'est pour moi bien agréable de pouvoir dialoguer ainsi. La venue sur place de M. TIERCELIN il y a un mois a permis de mieux faire apprécier la réalité du dossier. Nous avons désormais un langage commun et nous comprenons à demi mot.

A mes yeux, il est tout de même curieux - même si cela ne m'étonne pas - que notre site favori n'ait pas suffi, à lui seul, à fournir des informations reconnues valables par ceux qui les recevaient tandis que, de mon côté, j'entreprenais un effort de transparence que je crois rare et même inédit.

Quoi qu'il en soit, ce site conserve une grande utilité puisqu'il permet de rassembler, autour du chantier de la Chaslerie, des visiteurs nouveaux dont je découvre l'identité et la qualité quand, comme hier, ils veulent bien s'exprimer ici. Se développe ainsi, petit à petit, un courant de sympathie dont j'espère toujours qu'il aura des suites dans la vie réelle quand nous aurons l'occasion de discuter de vive voix et de mieux nous connaître.

Car, je ne saurais le cacher, moi aussi je passe par des phases de doute et même, parfois, d'abattement devant l'ampleur et la difficulté de la tâche à mon échelle et avec mes moyens et limites. La chaleur et l'empathie que je ressens ici sont alors un encouragement très précieux.

P.S. (du 9 octobre 2021) : Il n'est pas sûr que mon désir de transparence m'ait toujours servi.

Après la révision du site demandée par la SVAADE, j'espère que le ciel redeviendra serein, dans l'intérêt bien compris du monument.
J'espérais bien faire enfin signer à Carole les statuts de la "S.C.I. 5 de l'aile de la belle-mère" que je lui ai soumis, comme à Mr T., il y a plus de six mois et dont Mr T. et moi avons encore amélioré les dispositions le week-end dernier.

Ce ne sera pas encore pour aujourd'hui. Elle veut un papier d'expert confirmant l'évaluation de cette aile. Elle veut également connaître l'avis d'un notaire compétent sur le montage.

OK, mais qu'elle s'en occupe elle-même. J'estime avoir fait ma part et il n'est pas dans ma vocation de payer à qui que ce soit des honoraires pour des services dont je considère pouvoir me passer.

P.S. : On trouvera, en commentaires à ce message, les pièces du dossier.

Il va sans dire que, si des visiteurs ont des amendements à proposer, on les étudiera avec soin.

Je lis, sur "lemonde.fr" à 7 h 17, la dépêche suivante :

(début de citation)

L'émir du Qatar abdique au profit de son fils, le prince héritier Tamim Al-Thani. Dans un discours télévisé adressé à la nation, cheikh Hamed Ben Khalifa Al-Thani, l'émir du richissime Etat gazier du Golfe, âgé de 61 ans, a affirmé que "le temps est venu d'ouvrir une nouvelle page" et de "confier les responsabilités à la nouvelle génération".

(fin de citation)

Je trouve en effet que 61 ans est un bel âge pour passer le relais à la nouvelle génération.

Tamim Ben Hamed Al-Thani.

Château de Guédelon (page officielle)
rédigé le Vendredi 28 Juin 2013
Aile "de la belle-mère" - Ferme et son fournil - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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L'âtre de la cheminée de la grande salle est posé !

N.D.L.R. : Intéressant ! Je serais curieux de savoir si le linteau est en pierre ou, comme je crois le voir, en bois. J'observe également que les tuilots sont envahissants ; à quelle hauteur comptent-ils arrêter leur ascension ?

Ces infos pourront nous servir pour les diverses cheminées que nous avons à monter à la Chaslerie (celle de la ferme et les deux prévues pour l'aile "de la belle-mère").

Voici qui me paraît confirmer l'évaluation indiquée par le cabinet LE NAIL pour l'aile "de la belle-mère", compte tenu de son état.
Au moins, là, la question des cheminées est résolue, et de maîtresse façon.

Resterait à savoir à quel prix ce beau manoir du voisinage sera effectivement vendu.

Comme l'on sait, Mr T. a bloqué les travaux de maçonnerie qui, en l'état du chantier, me semblent nécessaires sur la façade Ouest des écuries, qu'il s'agisse de la réduction de l'"ouverture 3" ou du renforcement du mur là où je détecte des infiltrations suspectes, notamment à proximité de la tour Louis XIII. A mes yeux, ces travaux sont pourtant dictés par le bon sens et constituent des préalables à toute intervention du charpentier, quel que soit celui qui sera retenu.

Hier, Mr T. m'a parlé du "point de rosée" pour justifier que ce mur, comme peut-être d'autres, soit doublé intérieurement d'un isolant thermique. Je comprends que la question lui a été signalée par des gens que je n'ai toujours pas eu l'honneur de rencontrer et qui continuent à avoir son oreille sur la meilleure façon de restaurer la Chaslerie. Je cherche néanmoins à me renseigner sur l'isolation thermique mais il faut bien reconnaître que ce sujet fait partie de ceux qui me barbent.

Plus généralement, la situation étant ce qu'elle est, je suis pris d'un doute sur ma capacité à rendre compatibles des points de vue et des échelles de valeurs durablement étrangers.

La jeune classe thibalducienne m'offre la joie de les revoir le week-end prochain à la Chaslerie. J'avais espéré leur faire rencontrer des artisans que je consulte pour les 5 dernières tranches de travaux de charpente-couverture qui sont encore au programme :
- la restauration de la charpente et de la couverture des écuries ;
- celle du colombier ;
- la restauration des poutres au plafond de mon ancienne chambre dans le logis ;
- le remplacement d'un arbalétrier cassé dans la partie pourtant restaurée de la charpente de la ferme ;
- la modification de la charpente et de la couverture de la partie Sud de la ferme.
Mais la période des congés oblige à différer ces rendez-vous techniques.

Bien sûr, cette jeune classe thibalducienne dont je souhaite l'expansion (mais qui s'habitue, on dirait, à m'appeler Bon-Papa, ce qui me semble encourageant) ne s'intéresse à ce stade qu'à l'"aile de la belle-mère" (écurie et colombier).

Le week-end dernier, ils ont néanmoins pu discuter avec un premier artisan que je leur ai sélectionné. Ils l'ont beaucoup interrogé sur l'isolation thermique et j'ai pu constater que ces jeunes gens s'intéressaient beaucoup à ce sujet et en savaient infiniment plus que moi à ce propos. Voici qui me semble rassurant quant à la suite de la transmission de la Chaslerie que j'essaye d'amorcer.

A noter cependant que cette jeune classe n'exclut pas de faire retailler la charpente d'une partie des écuries (celle correspondant à la future mezzanine) de manière à reporter l'isolation au-delà de cette charpente qui pourrait ainsi rester visible de l'intérieur de la pièce. Pas sûr que les surcoûts ne soient pas dissuasifs. La question devra être décantée, d'abord sous cet angle.

Monsieur,

Suite à notre discussion dans les combles de l'écurie de La Haute-Chapelle, nous avons décidé de vous présenter à l'échelle 1 ce que pourrait donner l'isolation des pans de toitures en conservant l'ensemble de la charpente apparente.

Afin d'obtenir une résistance thermique conforme aux normes en vigueur, soit au moins égale à 7,5, nous vous proposons un complexe composé de 5 cm de liège (qui travaille aussi comme frein vapeur), d'une première couche de Biofib (chanvre/lin) de 10 cm, d'une seconde croisée de 14 cm et enfin d'un pare pluie en bois compressé de 3,5 cm.

Cet ensemble nous permet d'obtenir un R=7,59 et une excellente gestion des ponts thermiques. En outre, nous proposons sur les chevrons en chêne un bardage en peuplier avec différents niveaux de finition (de bas en haut) raboté main et huile dure, brut de sciage et blanchi, brut de sciage et grisé ou simplement brut de sciage (j'espère que les nuances apparaîtront sur la photo).

Pour une réalisation de ce type, la mise en place d'une VMC double-flux semble intéressante.

Je me permets aussi de vous conseiller quelques ouvrages qui devraient vous permettre de bien vous imprégner du mode de construction que nous préconisons:
- Techniques et pratique de la chaux - Ecole d'Avignon - éd. Eyrolles 2011
- L'isolation thermique écologique - Jean-Pierre Oliva et Samuel Courgey - éd. terre vivante 2010
- L'isolation bio de la maison ancienne - Patric Le Goarnig - éd. Eyrolles 2009
- Traiter l'humidité - Yves Baret - éd. Eyrolles 2011

En espérant répondre à vos attentes, je reste à votre entière disposition afin de vous présenter cette démonstration et éventuellement de vous faire visiter un chantier en cours de réalisation et un gîte réalisé en enduits chaux /chanvre.

Cordialement,

N.D.L.R. : Ce correspondant est celui que j'ai qualifié d'écolo-anar dans un précédent message. On voit qu'il a l'air de connaître son sujet. J'admire qu'il ait eu l'idée d'illustrer son propos par une telle maquette et l'en remercie.
Cette année, le "rallye Bellefontaine" nous a fait visiter Vitré et ses environs. Compte tenu des interrogations soulevées actuellement par la restauration de la Chaslerie, j'en ai profité pour faire un peu d'espionnage industriel.

Ainsi, j'ai relevé :
- dans une cave ancienne, un type de drainage original, en pourtour d'un sol en béton :

7 août 2013, exemple de drainage d'une cave voûtée à Vitré.

- différents types de balustres qui pourraient inspirer la jeune classe thibalducienne pour l'"aile de la belle-mère" :

7 août 2013, un escalier extérieur à Vitré.

7 août 2013, Carole s'entretenant avec Marie-Annick de SAINT-MELOIR.

7 août 2013.

7 août 2013.

7 août 2013.

- une boiserie très bien sculptée mais mal peinte :

7 août 2013, au fond, Pol LE BIGOT, qui coordonne le "rallye Bellefontaine".

7 août 2013.

7 août 2013.

- une boiserie beaucoup plus simple mais bien peinte (pour ma future "chambre mortuaire" ?) :

7 août 2013, Patrice FORGET, notre guide, dans le salon de l'ancienne sous-préfecture.

7 août 2013.

7 août 2013.

- une grille d'entrée de parc, chez Madame de SEVIGNE aux Rochers, qui pourrait servir de modèle à la grille à installer sur le mur entre le manoir et la chapelle :

7 août 2013, grille aux Rochers.

J'ai encore du mal à faire admettre par certains acteurs du dossier, et non les moindres en pratique, que la couverture des écuries devra, après restauration, être bicolore (ardoises sur les brisis et tuiles sur les terrassons). Un certain jeune homme s'était d'ailleurs exprimé récemment sur ce sujet, non sans une certaine véhémence.

Les photos suivantes de la corderie royale de Rochefort, prises lors de ma récente visite de "L'Hermione" suffiront-elles à convaincre la jeune classe thibalducienne ainsi que ma meilleure moitié ?

25 août 2013, l'entrée de la corderie royale de Rochefort.

25 août 2013, la façade de la corderie royale donnant sur la Charente.

25 août 2013, le pavillon à l'autre extrêmité de la corderie royale.

Et que l'on n'aille pas prétendre que ces couvertures bicolores sont une fantaisie de restaurateur maniaque de monument historique car, à l'origine, il en allait bien ainsi (la reproduction suivante est très mauvaise mais c'est tout ce que j'ai trouvé en ligne ; l'original peut cependant être admiré au musée de la marine à Paris) :

Le port de Rochefort par Joseph VERNET.

J'espère qu'avec ces dernières preuves de la validité de mes affirmations, ce débat, d'ailleurs intéressant, sera enfin clos.

Je signale cependant qu'à Rochefort, les tuiles employées sont romaines et non plates comme à la Chaslerie. Mais cela tient à une histoire beaucoup plus ancienne que le XVIIIè siècle, évidemment.
A propos des meilleures isolations thermiques, un débat est en cours entre mes experts :

(début de citation)

Suite à notre discussion du 22 août dernier, j’ai poursuivi mes lectures relatives aux matériaux et techniques d’isolation et je m’interroge sur la pertinence d’une association du Skytech et du béton de chanvre telle que nous l’avions évoquée. En effet, les points suivants m’interpellent:

- Même si la notice technique du Skytech fait état de bonnes performances thermiques, je comprends toutefois que l’efficacité des produits minces réfléchissants est nettement moindre en condition réelle d’après une étude de l’ADEME. De plus, ces performances sont particulièrement dépendantes de certaines paramètres difficiles à satisfaire (e.g. présence d’une lame d’air de 2 cm et parfaitement immobile autour du produit).

- Les performances thermiques du béton de chaux sont assez faibles au regard d’autres types d’isolants (e.g. laines minérales/de bois), son poids est très élevé et il présente un risque de « contraction » à la pose qui pourrait poser un problème pour la gestion des ponts thermiques.

J’aurais donc souhaité rediscuter avec vous d’un autre système d’isolation pour ce bâtiment. Notamment, que pensez-vous d’un système qui associerait :

- un pare-pluie (e.g. bois compressé/produit en rouleau) ;

- deux couches de laine de roche ou de bois (épaisseur à définir) ;

- un parement incombustible (liège ou fibragglos) ;

- un bardage en bois tel que nous en l’avions évoqué (pour l’esthétique) et qui serait imité de la partie « mezzanine ».

(fin de citation)

Ce sont là des débats que j'avais soigneusement fuis jusqu'à présent. On voit que la jeune classe montante n'éprouve pas ce genre de blocages.

Bien entendu, si des visiteurs de notre site favori ont des idées ou des expériences qu'ils veulent bien partager avec nous, "welcome on board !".
Un groupe de visiteurs s'est présenté hier soir à la Chaslerie, après que l'équipe de perceurs de granit de "Prodifix" a quitté le chantier. Ces derniers avaient laissé ouvertes toutes les portes et plusieurs fenêtres du logis afin de faciliter le séchage de la cage d'escalier après leurs aspersions diverses. Il était donc tentant pour moi de faire inspecter le chantier par ce groupe de visiteurs afin de noter leurs réactions.

Je leur ai aussi montré l'intérieur de la tour Louis XIII (en particulier la "future chaufferie" dont ils ont admiré le dallage), l'intérieur de l'"aile de la belle-mère" (tous considèrent qu'il faut garder les trous de boulin en l'état dans la "chambre de Mr T."), l'intérieur du bâtiment Nord (ils n'en revenaient pas de voir que je faisais maigrir un mur pour élargir la grande chambre en soupente).

Je crois ne pas distordre la réalité en affirmant qu'ils ont été estomaqués par ce qu'ils ont vu. Plusieurs d'entre eux se sont déclarés très impressionnés par le contraste entre l'état extérieur du manoir, qui donne à penser que tout y est en ordre, et l'état intérieur, qui démontre que tout y est en chantier, quasiment rien n'y étant plus habitable en l'état (à part un cabinet de toilettes au 1er étage du bâtiment Nord et mon bureau au 1er étage de la tour Louis XIII).

N.B. : Lorsque "Prodifix" entendra revenir à la Chaslerie, seul ou avec ses propres sous-traitants, il faudra qu'ils veillent :
- à cesser, malgré ma demande, de jeter les innombrables mégots de leurs clopes un peu partout à la ronde, et notamment dans la cour ou sur la terrasse ;
- à fermer, dès que et chaque fois qu'ils quittent les lieux, les portes et fenêtres donnant sur l'extérieur, faute de quoi j'annonce ici de la façon la plus formelle qu'ils engageraient leur responsabilité exlusive en cas de visite intempestive de tiers.

Il est désolant de devoir rappeler une nouvelle fois ces règles de bon sens et de bienséance élémentaires !

Je charge l'entreprise BODIN de relayer expressément ce message et de m'en rendre compte.
Courriel de Mr T. ce matin : il a choisi l'entreprise BOUSSIN-LIEGEAS pour restaurer la charpente et la couverture des écuries de l'"aile de la belle-mère".

Je lui avais transmis plusieurs devis, dont un émanant de l'entreprise JOUIN de Saint-Bômer-les-Forges qui nous a été recommandée par des tiers crédibles et qui nous a fait excellente impression à l'un comme à l'autre. Mais Mr T. n'a pas souhaité confier le délicat et important chantier en question à une entreprise qui, malgré nos demandes réitérées, n'a pu nous fournir de références appropriées de ses réalisations.

Je pense que ce n'est que partie remise. J'ai bien l'intention de rester en contact avec cette entreprise locale pour d'autres travaux, comme par exemple sur la ferme où il reste un arbalétrier à changer et la restauration de la couverture, côté Sud, à achever.

A ce stade, il m'appartient de contacter Roland BOUSSIN pour régler avec lui un certain nombre de détails pratiques dont le moindre n'est pas la date de son début d'intervention sur les écuries.

P.S. : Je viens de parler à Roland BOUSSIN. Son charpentier commencera son travail à la Chaslerie lundi prochain. Je suis désireux que nous ne perdions pas de temps :
- les mauvais jours vont arriver et je n'aime pas les ornières des engins de chantier sur mes pelouses ; de plus, il faudrait, sans tarder, protéger le trou de l'ancienne cheminée par une bâche armée ;
- la T.V.A. sur ce genre de travaux passe de 7 à 10 % dans trois mois et je n'ai pas d'argent à jeter par la fenêtre ; par conséquent, autant avoir terminé cette tranche de travaux pour la fin de l'année ;
- enfin, les accords pour subventions reçus expireraient si nous n'y prenions garde ; de ce point de vue également il commence à se faire tard.
Comme prévu, les compagnons de Roland BOUSSIN sont intervenus sur les écuries. Je constate en effet qu'ils ont installé leurs échafaudages sur la façade Ouest (j'avais indiqué souhaiter qu'ils commencent de ce côté pour limiter, autant que faire se peut en cette saison, le risque d'ornières dans la pelouse) :

9 octobre 2013, les échafaudages côté Ouest des écuries.

Côté cour, les échaudages sont à poste depuis mars dernier, de mémoire. Je note qu'un blochet a été retiré, sans doute pour servir de modèle puisqu'il est prévu de tous les remplacer :

9 octobre 2013, l'emplacement du blochet retiré.

9 octobre 2013, la façade Est des écuries.

Voici les compagnons de Roland BOUSSIN alors qu'ils venaient d'arriver, après environ 90 minutes de route. Tous trois sont déjà intervenus sur plusieurs chantiers de la Chaslerie (celui de gauche, pour la 1ère fois, il y a 14 ans me dit-il, pour le dôme d'entrée). Leur premier réflexe, se réchauffer. Et, peut-être aussi, se réveiller :

16 octobre 2013.

Depuis 48 heures, ils ont déjà enlevé les ardoises et les liteaux des brisis, et disposé des bâches pour servir de parapluie :

16 octobre 2013, le premier étage des écuries.

16 octobre 2013.

La D.R.A.C. m'ayant rappelé qu'un architecte habilité devait suivre la restauration de la charpente et de la couverture des écuries, j'ai demandé à Dominique RONSSERAY, A.C.M.H., auteur de l'"étude préalable" réalisée il y a quelques années sur ce sujet, si cela l'intéresserait de se replonger dans ce dossier.

Il l'a accepté avec plaisir, ce qui l'amènera, de temps à autre, à quitter son havre du Jerzual.

A première vue, il ne s'est pas passé grand chose :

19 octobre 2013, l'

19 octobre 2013, l'

Mais, dès qu'on grimpe dans le grenier, la lumière verte donne au chantier une ambiance de bloc opératoire :

19 octobre 2013, le grenier des écuries vu du Nord.

19 octobre 2013, le grenier des écuries vu du Sud.

Comme on le voit sur ces photos, des bastings ont été disposés de manière à renforcer la charpente, dont l'ossature paraissait pourtant très robuste.

Pourquoi ces renforts ? Parce que l'équipe de Roland BOUSSIN s'apprête à soulever l'ensemble de la couverture des écuries à l'aide de vérins :

19 octobre 2013, un verrin à pied d'œuvre.

Il va s'agir en effet de remplacer les blochets, dont bon nombre sont complètement pourris...

19 octobre 2013, le blochet le plus au Sud-Est vu de dessus.

... alors que ce n'était guère perceptible auparavant pour des yeux de profane :

19 octobre 2013, le blochet le plus au Sud-Est vu de dessous.

D'autres blochets ont été bricolés pour tâcher de dissimuler leur misère :

19 octobre 2013, un blochet malade de la façade Est, vu de l'intérieur du bâtiment.

19 octobre 2013, un autre blochet malade, bricolé par un sauvage.

19 octobre 2013, un blochet malade de la façade Ouest, vu de l'intérieur du bâtiment.

Mais le pire spectacle est au niveau des sablières. Nombre d'entre elles sont complètement vermoulues...

19 octobre 2013, exemples de sablières archi-mortes de la façade Est.

... d'autres ont été refaites par le Tonton que l'on sait et qui n'a pas manqué de mégoter sur la qualité de la marchandise là où il est intervenu...

19 octobre 2013, un petit peu de bois blanc, ni vu, ni connu (quand on est pingre, ça compte !).

... mais qui a fait bien pire en réagissant à tort et à travers face à des périls évidents...

19 octobre 2013, une intervention typique d'Henri LEVÊQUE.

... quand il n'a pas, carrément, ordonné de boucher les trous du bois...

19 octobre 2013, une sablière restaurée par le Tonton que l'on sait.

... avec du ciment !

19 octobre 2013, du chêne greffé au ciment, bravo l'artiste !

Chapeau l'artiste !
Des nuls comme ça, on espère qu'on n'en fabrique plus...
Ou alors, faut les piquer !

Jean MIDY, qui, en 1764, a monté la charpente mansardée des écuries, a laissé d'autres marques que les inscriptions gravées sur les sablières, comme sa signature ou le nom de son client LEDIN. Ainsi, ces chiffres romains aussi approximatifs que son orthographe :

19 octobre 2013, le latin de Jean MIDY.

249 ans plus tard, son travail a belle allure :

19 octobre 2013, vue du Sud-Ouest.

19 octobre 2013.

Quant aux lucarnes, ce sont des ersatz, à bazarder selon moi :

19 octobre 2013, une lucarne démontée.