Message #15717

A première vue, il ne s'est pas passé grand chose :

19 octobre 2013, l'

19 octobre 2013, l'

Mais, dès qu'on grimpe dans le grenier, la lumière verte donne au chantier une ambiance de bloc opératoire :

19 octobre 2013, le grenier des écuries vu du Nord.

19 octobre 2013, le grenier des écuries vu du Sud.

Comme on le voit sur ces photos, des bastings ont été disposés de manière à renforcer la charpente, dont l'ossature paraissait pourtant très robuste.

Pourquoi ces renforts ? Parce que l'équipe de Roland BOUSSIN s'apprête à soulever l'ensemble de la couverture des écuries à l'aide de vérins :

19 octobre 2013, un verrin à pied d'œuvre.

Il va s'agir en effet de remplacer les blochets, dont bon nombre sont complètement pourris...

19 octobre 2013, le blochet le plus au Sud-Est vu de dessus.

... alors que ce n'était guère perceptible auparavant pour des yeux de profane :

19 octobre 2013, le blochet le plus au Sud-Est vu de dessous.

D'autres blochets ont été bricolés pour tâcher de dissimuler leur misère :

19 octobre 2013, un blochet malade de la façade Est, vu de l'intérieur du bâtiment.

19 octobre 2013, un autre blochet malade, bricolé par un sauvage.

19 octobre 2013, un blochet malade de la façade Ouest, vu de l'intérieur du bâtiment.

Mais le pire spectacle est au niveau des sablières. Nombre d'entre elles sont complètement vermoulues...

19 octobre 2013, exemples de sablières archi-mortes de la façade Est.

... d'autres ont été refaites par le Tonton que l'on sait et qui n'a pas manqué de mégoter sur la qualité de la marchandise là où il est intervenu...

19 octobre 2013, un petit peu de bois blanc, ni vu, ni connu (quand on est pingre, ça compte !).

... mais qui a fait bien pire en réagissant à tort et à travers face à des périls évidents...

19 octobre 2013, une intervention typique d'Henri LEVÊQUE.

... quand il n'a pas, carrément, ordonné de boucher les trous du bois...

19 octobre 2013, une sablière restaurée par le Tonton que l'on sait.

... avec du ciment !

19 octobre 2013, du chêne greffé au ciment, bravo l'artiste !

Chapeau l'artiste !
Des nuls comme ça, on espère qu'on n'en fabrique plus...
Ou alors, faut les piquer !

Commentaires

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 20 Octobre 2013
Le jour où l'un de mes successeurs voudra restituer au logis de la Chaslerie ses proportions initiales, il faudra en soulever la toiture de 60 centimètres, en faisant usage de vérins, ainsi que nous y procédons actuellement, mais pour une moindre hauteur, dans les écuries. Une fois la toiture du logis ainsi exhaussée, il conviendra d'en remonter d'autant les murs, ce qui permettra de redonner des linteaux de granit aux fenêtres de l'étage.

Ce message est destiné à celui de mes successeurs qui se lancera dans une telle opération. Dans un siècle peut-être ? Sera-ce un de mes arrière-petits-enfants ? Que sera la France à cette époque ? Et que restera-t-il alors de nos paysages familiers ?

"La matière demeure, et la forme se perd"...

Eric PANNETIER
rédigé le Dimanche 20 Octobre 2013
Vous ne trouverez pas la taille de seringue adaptée à l'ampleur de la tâche.
Il n'y a pas que les sablières qui sont vermoulues.