Aile "de la belle-mère"

Les belles dames du Domfrontais vont pouvoir se réjouir : Régis, leur cher chéri, est de retour dans le secteur. Le voici, la boule désormais à zéro ou presque mais la boucle d'oreille plus conquérante que jamais, posant entre Hervé (le roi du café, l'homme à la belle casquette) et notre Igor favori :

22 novembre 2013, Hervé et Régis en compagnie d'Igor.

Les compagnons de Roland BOUSSIN ont placé les 3 blochets les plus au Nord de la façade Ouest des écuries :

22 novembre 2013, les premiers blochets replacés.

Régis m'explique que les blochets d'angle sont destinés à arrimer les segments terminaux des cornières mais ne recevront pas de poutres verticales (zut, j'ai encore oublié de demander le nom de cette pièce !).

Régis m'informe qu'il lui faudra une semaine de travail pour terminer la réinstallation des blochets de la façade Ouest et une autre pour ceux de la façade Est.

Rapide tour de chantier ce matin :
- malgré sa promesse, M. DELTA n'a pas rétabli le chauffage dans le cabinet de toilettes ni coupé l'eau du fournil ;
- malgré ma demande et les explications de l'architecte, Jonathan n'a rien touché à la maçonnerie du linteau de Mr T. ;
- malgré sa promesse, Roland BOUSSIN n'a rien modifié à ses cornières ; celles-ci sont toujours aussi moches, et de plus, tellement mal taillées qu'il y a des jours d'un bon centimètre entre ces cornières et les sablières ;
- Igor n'a toujours pas fini de badigeonner mon "studium-cubiculum" et n'a encore rien badigeonné dans la grande chambre en soupente, ce qui empêche le menuisier d'intervenir ; il mène la restauration du mur Sud du bâtiment Nord à un rythme qui me paraît lent ;
- l'architecte me téléphone longuement à 23 heures, une veille d'examen, en m'appelant "Fourcade" comme si on avait gardé les cochons ensemble, pour m'assurer qu'il s'occupe de mon dossier mais je ne vois toujours rien venir.

Bref, quand le chat n'est pas là...

P.S. : La matinée a permis de remettre un peu d'ordre dans ce souk :
- M. DELTA me répond qu'il attendait qu'Igor en ait fini avec le badigeonnage du "studium-cubiculum" pour pouvoir y rebrancher un radiateur au moment de sa visite. Acceptons l'hypothèse d'un quiproquo. Donc il va repasser rapidement pour faire ce que je lui avais demandé le 20 novembre ;
- Jonathan n'a pas reçu les instructions de l'architecte que Roland BOUSSIN devait lui transmettre ; il continue donc à tailler les arbres au Sud du manoir ;
- Roland BOUSSIN est injoignable ; je lui ai laissé des messages pour lui dire ce que je pensais de ses cornières et lui signaler que ses compagnons avaient laissé le chantier dans un foutoir inadmissible ;
- Igor voulait me montrer un problème de badigeonnage sur un mur de mon "studium-cubiculum" ; en effet, à un endroit où il avait testé ses badigeons sur du plâtre, l'après-séchage du badigeon fait réapparaître des marques ; je lui conseille d'enduire le mur d'un produit imperméable et de rebadigeonner dessus. Igor me montre également les difficultés réelles qu'il rencontre sur le mur Sud du bâtiment Nord ; nous essayons d'imaginer des solutions. Je lui demande toutefois de redonner la priorité aux intérieurs, afin de limiter la gêne pour le menuisier ;
- enfin, j'ai laissé l'architecte en paix, une fois n'est pas coutume.

Voici le profil de la sablière que Roland BOUSSIN devait copier...

30 novembre 2013, le profil de la sablière de Jean MIDY.

... et voici le profil d'une cornière qui devait lui servir de modèle :

30 novembre 2013, le profil d'une cornière de Jean MIDY.

Voici également comment devaient être taillées les cornières à proximité des blochets :

30 novembre 2013, les cornières originales à proximité des blochets.

Comme on le voit, les bouts de cornière devaient se raccorder aux blochets de façon douce.

Pourtant, voici le travail des compagnons de Roland BOUSSIN, à savoir des boursouflures protubérantes qui n'ont rien à voir avec les originaux de Jean MIDY, comme les lèvres d'une Lolo FERRARI qui aurait abusé du botox :

30 novembre 2013, le travail de Roland BOUSSIN.

Horrible, n'est-ce pas ?

Et ce n'est pas tout. Regardez l'espace entre les sablières et les cornières :

30 novembre 2013, le travail de Roland BOUSSIN.

Je ne mens pas en disant que je passe un doigt dans l'interstice, tant ce travail est mal ajusté :

30 novembre 2013, le travail de Roland BOUSSIN.

J'ose espérer qu'il s'agit là, pour Roland BOUSSIN, d'un travail inachevé.
Parce que, si cela devait rester en l'état, ce serait inacceptable, notamment compte tenu des tarifs pratiqués par cet artisan.

De l'intérieur des écuries, la vue n'est pas plus réjouissante :

30 novembre 2013, le travail de Roland BOUSSIN.

Et l'on doit faire attention à ne pas se prendre les pieds dans les fils, rouleaux électriques, bouts de bois, etc, que les compagnons de Roland BOUSSIN ont abandonnés sur le sol, sans aucun ordre, d'une façon qui donne à craindre un déplorable manque de rigueur de leurs méthodes de travail :

30 novembre 2013, le capharnaüm laissé par les compagnons de Roland BOUSSIN.


P.S. (du 9 août 2020 à 4 heures) : En consultant la "tour de contrôle" du site favori, je m'aperçois que, depuis quelque temps déjà, un visiteur fait une fixette sur ce message-ci.

J'indique donc, à toutes fins utiles, que l'équipe de Roland BOUSSIN a corrigé, aux frais exclusifs de ce dernier, l'erreur signalée et que je suis des plus satisfaits du résultat de cette rectification, comme, plus généralement, de la totalité des interventions de cet artisan de grande qualité.

P.S. 2 (du 9 octobre 2021, toujours à 4 heures) : Avec le recul, je me dis que l'artisan a subi les conséquences de l'insuffisance manifeste de l'implication sur le chantier de l'A.C.M.H. alors en charge.
11 heures du matin, Roland BOUSSIN repart à l'instant.

1er décembre 2013, la nouvelle sablière Est des écuries, vue du palier de mon bureau.

Il m'a tenu des propos tout à fait rassurants :
- les cornières seront corrigées, les ajustages effectués ;
- le calendrier de la suite du chantier a été précisé ; l'essentiel du travail de charpente aura été achevé pour la fin de l'année et tous les matériaux livrés et facturés en temps utile pour ne pas avoir à leur appliquer le nouveau taux de T.V.A. ; le chantier devrait être achevé pour le printemps ;
- les ardoises tombées du logis seront remplacées et la couverture de la tour Louis XIII débarrassée des mousses qui l'ont verdie, notamment sur son versant Nord ;
- je lui ai par ailleurs montré le problème rencontré par Igor au-dessus du mur de séparation entre la cour et l'arrière-cour ; il posera une feuille de plomb au-dessus de ce mur pour limiter les risques d'infiltration d'eau dans la grande chambre en soupente.

En réalité, nous aurions pu nous contenter d'un contact téléphonique. Je remercie donc Roland BOUSSIN d'avoir pris l'initiative de se déplacer. Et je me dis que je devrais prendre un peu de recul par rapport à l'intervention de son entreprise car je monte trop vite à l'assaut ces temps-ci et cela n'est sans doute pas indispensable.

Les deux compagnons de Roland BOUSSIN ont, cette semaine, travaillé 4 jours à la Chaslerie. Ils ont commencé à arrimer définitivement la sablière intérieure du côté Ouest. J'observe leur travail...

7 décembre 2013, à la lumière naturelle.

7 décembre 2013, au flash.

... en me demandant si les blochets ont bien été taillés dans du chêne massif ou bien si, comme sur le deuxième blochet au Sud-Ouest, il n'y aurait pas eu collage de deux pièces de bois différentes. Peut-être s'agit-il d'une fausse impression, due au sciage des bouts de blochet, au ras des sablières intérieures, dont Régis a pris l'initiative en se démarquant ainsi du modèle de Jean MIDY.

Il faudra que je vérifie ces points auprès de Roland BOUSSIN qui m'indique qu'il sera lui-même sur le chantier en début de semaine.

7 décembre 2013, le deuxième blochet au Sud-Ouest ; à gauche, la fameuse fenêtre de Mr T.

Quoi qu'il en soit, la pose des entretoises entre les sablières intérieures et extérieures a commencé sur cette façade Ouest.

On observe sur le dernière photo précédente un fil électrique qui courait antérieurement sous la sablière de la façade Ouest, ce qui était laid et témoignait, une nouvelle fois, des bricolages dus au Tonton que l'on sait. J'avais demandé à Roland BOUSSIN de le rapatrier entre les sablières mais je note que, si ces compagnons l'ont bien fait passer sous les entretoises et sous les blochets, il réapparaît sur les sablières au passage de chaque ouverture.

Mais, renseignement pris hier après-midi auprès de l'électricien, ce fil était coupé. On peut donc le supprimer. Je demande cependant à l'électricien d'y substituer un fourreau à toutes fins utiles, à passer sous les pièces de bois de manière à le faire disparaître une fois la maçonnerie d'entre sablières reprise.

Malgré ma demande à Roland BOUSSIN, ses compagnons continuent à faire reposer des pièces de bois contre des morceaux de moulures de stuc ouvragées et dorées...

7 décembre 2013, un stockage problématique.

... qui étaient stockées là depuis que le Tonton que l'on sait avait pris l'initiative de les faire retirer d'un appartement de la rue de l'Alboni à Paris (l'un des nombreux héritages de sa parentèle avec le trafiquant GOUPIL). Ce zigoto avait en effet prélevé là ces reliques de fastes républicains afin de les faire bricoler pour fournir de nouvelles boiseries au salon de la Chaslerie où ces vestiges infâmes se trouvent toujours. Ce bricolage est d'ailleurs tellement incongru que, promis, dès que je gagnerai à la Loterie Nationale, je ferai retirer ces mochetées pour y substituer quelque chose de plus approprié.

Enfin, je note que les décors des cornières n'ont pas encore commencé à être corrigés, pas plus que les écarts entre cornières et sablières ou que les jonctions entre les poteaux et les blochets :

7 décembre 2013.

On fera un nouveau point mardi, puisque je dois revenir alors pour un second constat avec Me PETITJEAN, huissier de justice, destiné celui-ci à muscler mon dossier de contrôle fiscal en cours.

Allez, un dernier coup d'œil d'ensemble avant de repartir :

7 décembre 2013.

Cette fois-ci, les cornières ont été retaillées :

10 décembre 2013, un travail conforme à celui de Jean MIDY.

Voici qui me convient parfaitement :

10 décembre 2013, sablières extérieures et cornières Est vues du ras de l'échafaudage, vers le Sud.

10 décembre 2013, sablières extérieures et cornières Est vues du ras de l'échafaudage, vers le Nord.

Devant Me PETITJEAN, venu, à ma demande et pour répondre aux dernières inquisitions du fisc, constater l'état de quasi-totale inhabitabilité du manoir et de ses dépendances, Roland BOUSSIN a disposé un chevron de la façon dont Jean MIDY l'avait installé, c'est-à-dire faisant porter tout le poids des ardoises des brisis sur les cornières, donc en porte-à-faux :

10 décembre 2013, le positionnement originel d'un chevron.

Il recommande de terminer le brisis par un coyotage et indique qu'alors, le poids des ardoises reposerait pour l'essentiel sur la sablière extérieure. Pour illustrer son propos, il tient de la main gauche la pièce de bois qui permettrait ce coyotage et, de la droite, une autre pièce de bois qui figure l'encombrement des ardoises. Certes, la pente des brisis serait d'abord un tout petit peu plus raide que sur l'original mais je considère que le coyotage serait une variante heureuse. Je donne donc mon accord sur cette suggestion à Roland BOUSSIN (sous réserve de la ratification de l'architecte, du moins si elle ne tarde pas comme à l'habitude) :

10 décembre 2013, schéma du coyotage recommandé par Roland BOUSSIN.

Par ailleurs, Roland BOUSSIN recommande des modifications du modèle des lucarnes de Jean MIDY, de manière à permettre l'isolation thermique souhaitée par Mr T. Là, le feu vert paraît un tout petit peu moins urgent. Je renvoie donc Roland BOUSSIN, si possible, à la réunion de chantier de la semaine prochaine, à laquelle je participerai au demeurant, puisque l'absurdité de ma notation à la fac, dont je ne suis plus assez naïf pour ne pas douter de l'innocence, aboutit à m'y faire lever le pied.

Pour le reste, au volant de son Manitou, Roland BOUSSIN passe une partie de l'après-midi...

10 décembre 2013, le Manitou au travail.

... à déménager les pièces de bois, dont les vieux blochets et cette poutre désormais inutile, que lui font passer ses compagnons :

10 décembre 2013, les compagnons transformés en déménageurs.

Enfin, j'observe que la pose des sablières intérieures se poursuit dans de très bonnes conditions...

10 décembre 2013, le passage de la sablière intérieure au-dessus d'une ancienne fenêtre de la façade Ouest.

10 décembre 2013, le passage de la sablière intérieure au-dessus d'une ancienne fenêtre de la façade Ouest.

... et je vérifie que les blochets sont bien, comme on pouvait s'en douter, d'une seule pièce de bois chacun et dépasseront de la sablière intérieure autant que faire se peut, compte tenu du souci tardivement explicité par Mr T. que la sablière intérieure surplombe le parement intérieur d'une bonne dizaine de centimètres, afin de ménager une épaisseur suffisante à l'isolation thermique qu'il souhaite :

10 décembre 2013, vue d'un blochet en place définitive sur le parement intérieur du mur Ouest des écuries.

Honneur aux travailleurs ! Voici les compagnons de Régis, qui l'assistent actuellement pour installer les nouvelles sablières intérieures dans les écuries. J'ai nommé :

- Hervé :

11 décembre 2013, Hervé devant une entretoise de sa fabrication.

- Cyril :

11 décembre 2013, Cyril en plein travail.

- et Christopher le timide, qui connaît bien la Chaslerie puisqu'il y a participé à la restauration de la couverture de la tour Nord-Est, du versant Nord du logis, et de celle du fournil de la ferme :

11 décembre 2013, Christopher perce un trou de cheville.

Remarquez que tous sont obligés d'être chaudement vêtus.
(...)
Ce matin, en arrivant à la Chaslerie, j'ai remarqué un lutin qui s'activait sur le faîtage des écuries :

12 décembre 2013, sur le faîtage des écuries.

Ce lutin, le reconnaissez-vous ?

C'est Christopher, en train de démonter les tuiles faîtières !

Car, figurez-vous qu'avec l'aide de Régis, il a commencé à retirer les vieilles ardoises des terrassons.

La vue sur la charpente des écuries en est transformée :

12 décembre 2013, au débouché de l'échelle.

Comme l'a dit Mr T. lors de sa dernière visite, "Dommage qu'on soit obligés de recouvrir ces écuries, la vue de là-haut est superbe !"

12 décembre 2013, vue imprenable sur l'infini.

En attendant, je découvre avec effroi l'état de la charpente du colombier, telle qu'elle était dissimulée aux regards jusqu'à ce jour. Là aussi, le Tonton que l'on sait a fait très fort...

12 décembre 2013, le coin Nord-Est de la charpente du colombier, tel qu'il était dissimulé jusqu'à aujourd'hui par la couverture des écuries.

Tout cela est largement pourri. Avec un tel "homme de goût", on ne sera donc jamais déçus !

12 décembre 2013, le bas du versant Nord de la charpente du colombier, tel qu'il était dissimulé jusqu'à aujourd'hui par la couverture des écuries.

Cela nous promet bien du plaisir, encore, lorsqu'on restaurera la charpente et la couverture du colombier...

Mais nous n'en sommes pas là.

Pendant que Christopher et Régis s'activent dans les airs, Hervé peaufine ses entretoises...

12 décembre 2013, Hervé au ciseau.

... et Cyril les sablières intérieures au-dessus des petites ouvertures que j'ai substituées à d'horribles fenêtres percées par l'affreux bonhomme :

12 décembre 2013, le travail de Cyril.

Quand on arrive sur la Chaslerie, on n'aperçoit plus qu'un océan de bâches :

13 décembre 2013.

Côté cour, il en ira bientôt de même puisque Régis et ses compagnons retirent les vieilles ardoises des terrassons :

13 décembre 2013.

Dans l'immédiat, je profite de la vue inédite sur la cour :

13 décembre 2013.

Mr T. avait bien raison en me déclarant qu'on ferait mieux de vitrer les brisis...

Mais, en fait, on verra le même spectacle à travers les futures lucarnes :

13 décembre 2013.

13 décembre 2013.

Il est remarquable qu'à la veille de la seconde réunion de chantier relative à la restauration de la charpente et de la couverture des écuries, le compte rendu de la première, qui remonte au 20 novembre dernier, n'a toujours pas été diffusé.
A-t-il seulement été rédigé ?

De même, j'attends toujours de pouvoir jeter un premier coup d'œil sur la demande de subventions qui, à la suite de mon courriel datant de plus de 5 semaines, devait être préparée d'urgence afin de ne pas hypothéquer le programme de travaux souhaité pour 2014.

Cela pose problème, ainsi que l'intéressé en est parfaitement informé.

17 décembre 2013.

Pendant que ses compagnons finissaient de retirer les vieux chevrons des écuries...

17 décembre 2013, Hervé en funambule.

... Roland BOUSSIN est allé reconnaître l'état de la charpente du colombier :

17 décembre 2013.

Son diagnostic est clair :

17 décembre 2013, une panne dont l'extrémité est pourrie (au Sud-Est des écuries).

... il vaut mieux ne pas attendre pour changer la sablière Nord de ce bâtiment...

17 décembre 2013, l'extrémité Est de la sablière Nord du colombier.

... ce qui nécessitera un bâchage de son brisis Nord jusqu'à ce que sa charpente et sa couverture puissent être restaurées...

17 décembre 2013, l'extrémité Ouest de la sablière Nord du colombier.

... à leur tour.

17 décembre 2013, l'intersection entre le faîte des écuries et le brisis Nord du colombier.

Ma belle-mère se demande pourquoi avoir surélevé la toiture avec le poids des ardoises, si c'est pour les retirer une fois l'opération de charpenterie complétée....?
En effet, au premier abord, hormis la crainte du mauvais temps ( P.... de région oblige ) on se demande si vous n'aimez pas la complexitude.
Et je préfère que vous formuliez en termes choisis, les explications qui s'imposeraient.

Pendant ce temps, chez les modestes :

Bien à vous !

N.D.L.R. : Pour ceux qui n'auraient pas compris, la belle-mère en question est l'une des vedettes de notre site favori, à savoir Hélène LEROY.

Je réponds au copilote que les crics utilisés par Roland BOUSSIN sont de deux modèles ; les uns soulèvent 20 tonnes, les autres 30. D'après Roland, le poids total de la charpente, y compris les ardoises des terrassons, était de l'ordre de 18 tonnes. Avec les crics des modèles utilisés à la Chaslerie, il a déjà soulevé un clocher de plus de 200 tonnes. Donc soulever la charpente des écuries était pour lui un jeu d'enfant.

Nous avons choisi de ne pas découvrir avant de soulever parce que, par souci d'abaisser un peu la facture, j'ai demandé à Roland de travailler sans avoir préalablement disposé un "parapluie" au-dessus du chantier. Les ardoises ont donc abrité le bâtiment le plus longtemps possible. Voici pourquoi, depuis quelques jours, vous pouvez remarquer que le chantier est bâché chaque soir. Je signale au passage que le "salon" du rez-de-chaussée de l'"aile de la belle-mère", ainsi exposé aux intempéries, est définitivement inutilisable. Les eaux de pluie entrent même au rez-de-chaussée du colombier, c'est-à-dire dans la pièce qui nous sert de cuisine provisoire... depuis quelques années.

Désormais, la restauration de la charpente et de la couverture des écuries est entrée dans une phase où, après avoir renouvelé la totalité des blochets, sablières et cornières, il s'agit d'en faire autant avec toutes les pannes et tous les chevrons sans exception. En effet, ces pièces de bois étaient arrivées en fin de vie, d'autant plus prématurément que, avec la lésinerie qui le caractérisait, le Tonton que l'on sait avait mégoté sur les dimensions ou les essences de ces pièces.

Mais laissez-moi le temps de me retirer dans ma chambrette "en part de potiron", afin de préparer sur mon ordi n°1 les photos qui vont bientôt réjouir vos yeux émerveillés.

Guy HEDOUIN
rédigé le Mercredi 18 Décembre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis - Aile "de la belle-mère"
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J’espère que M. Bresson vous donnera entière satisfaction dans la réalisation de vos boiseries. Sur ce que j’ai au château de Sébeville, cela avait belle allure.

le château de Sébeville.

Vous aurez aussi un chouette escalier, encore du beau boulot.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Il est certain qu'en s'adressant à de tels artisans que M. BRESSON ou l'entreprise BODIN, on attend quelque chose de très réussi.