« La réalité, si on allait au bout de la logique, c’est que le président de la République ne devrait pas pouvoir rester s’il avait un vrai désaveu en termes de majorité !
En tout cas c’est l’idée que je m’en fais et la seule qui peut accompagner le fait d’assumer les fonctions qui vont avec » !

(Macron, année 2019)

Comme les temps changent, mon bon Monsieur !
Donc pensons printemps et ça ira mieux !

Le chevalier de Champcenetz galope sur son cheval à travers la campagne et croise un abbé qui trotte lentement sur un âne. Pour se moquer de lui, il lui lance :
- Comment va l’âne, monsieur l’abbé ?
- À cheval, monsieur l’officier, à cheval.

N.D.L.R. : Donc, après la marche, le cheval, si je comprends bien...

👉La Corderie Royale : des fondations un peu spéciales...🛕

En effet le bâtiment flotte ! Pour ériger cet immense édifice, il a fallu poser un gigantesque treillis de troncs de chênes, comme un radeau. Sous cet édifice, c'est de la vase que l'on trouve et non des cailloux !

N.D.L.R. : Le plus bel exemple que je connaisse de couverture bicolore (brisis en ardoises, terrassons en tuiles).

A part la Chaslerie bien sûr !

Le manque total d'intérêt de mon aîné pour la Chaslerie vient encore de m'être confirmé à deux occasions très récentes :
- il y a quelques jours, je lui ai proposé d'assister ce soir, à Paris, à un dîner avec Patrice CAHART qui me rapportera à cette occasion la version de l'étude de diagnostic d'ensemble que je lui avais envoyée par la poste. Belle opportunité d'évoquer avec un tel expert dont la conversation est toujours très intéressante les questions relatives à la restauration des vieilles pierres et à leur transmission. Aucun écho utile chez mon aîné, au demeurant toujours aussi fermé à tout dialogue sur les considérations d'ordre fiscal, ce qui ne manque jamais de me stupéfier ;
- depuis deux jours, je teste le même énergumène en lui demandant s'il pourrait se libérer pour la présentation de son étude par Arnaud PAQUIN, le 22 septembre prochain au manoir. Là encore, aucun écho. Que mon aîné ait récemment dû changer d'employeur ou que la période soit à la rentrée des classes ne facilitent certes pas le voyage. Mais il est clair qu'il n'y a, là derrière, pas le moindre début de commencement de volonté de me relayer le moins du monde.

J'ai fini de lire "La tour, prends garde" de Patrice CAHART, document de haute qualité qui montre que, sur son manoir, Patrice en sait beaucoup plus long que moi sur le mien. Certes, le Perche est un terroir plus proche de Paris que le Domfrontais, donc moins reculé à de nombreux titres, ce qui n'a pu que favoriser la qualité des études historiques qui en traitent. Mais au-delà des érudits locaux de son secteur, Patrice n'a pas dû manquer d'explorer de son œil d'aigle toutes les sources documentaires auxquelles on peut penser. En particulier, son ouvrage démontre la grande importance pratique des particularismes du droit percheron dans la transmission des patrimoines. Grâce à Patrice, la Fresnaye dispose d'une bible infiniment plus fouillées que la Chaslerie, ceci malgré les trouvailles d'Arnaud PAQUIN et mes efforts de documentation depuis 33 ans. Se heurtant à des difficultés analogues aux miennes dans la transmission de son monument, Patrice a choisi d'en faire don de la nue-propriété à un tiers, faisant pour cela application de dispositions fiscales qu'il avait lui-même travaillé à faire adopter par le Parlement. Ces dispositions demeurent, je vais y réfléchir (avis aux amateurs).

Je suis en train de lire un autre livre de Patrice, celui-ci signé de son nom de plume, Nicolas SAUDRAY, "L'histoire de France vécue par douze familles - Quand la petite histoire se marie à la grande". Il y conte de façon érudite l'histoire de nombre de ses ancêtres. Cet ouvrage n'est pas toujours d'une lecture aisée, même si le style en est clair, mais il est captivant.

Là encore, la famille de Patrice ne connaît pas sa chance d'avoir en son sein un tel mémorialiste. A côté d'une telle œuvre, ma contribution à la connaissance de ma parentèle est juste de la bibine.

Je me promets d'étudier prochainement l'invraisemblable essai de Patrice sur le sens de l'Histoire, que cet ascète a donc sobrement intitulé "Nous les dieux".

P.S. (du 12 septembre 2024 à 23 heures) : Un peu distrait, semble-t-il, Patrice avait oublié chez lui l'exemplaire du "pavé" qu'il s'était proposé de me rapporter. Je lui a suggéré de le conserver, ajoutant même qu'il pourra toujours lui être utile pour caler une armoire.

Cette remarque, sortie de ma bouche sans que j'y réfléchisse, donne sans doute une idée de l'avenir que j'imagine pour ce monument. Je parle ici de l'étude mais, à dire vrai, je ne suis pas persuadé que l'avenir soit plus gai pour le manoir...

Concert, hier en fin d'après-midi, dans la chapelle de la Chaslerie, de Sophie HERVE (soprano), Léopold GILLOOTS-LAFORGE (contre-ténor) et Sandra RUIZ (accordéon) :

Un pédant demande au philosophe Bertrand Russell :
- Quelle est la différence entre le temps et l’éternité ?
- Monsieur, même si je prenais le temps de vous l’expliquer il vous faudrait une éternité pour comprendre.

À la fin d'un dîner, une jeune chanteuse interprète un morceau devant les convives. Sa mère s’empresse de demander au compositeur Charles Gounod :

- Qu’en pensez-vous, maître ? Son professeur de chant dit qu’elle ira loin.

- Ah oui ? Et quand part-elle ?

Le sarcophage de Joachim Du Bellay a été retrouvé sous le transept de Notre-Dame

Les fouilles archéologiques menées sous la cathédrale ont permis de découvrir un corps enterré au XVIe siècle dans un cercueil de plomb. Plusieurs indices convergent vers l’identité du célèbre poète, mort en 1560 à Paris.

N.D.L.R. : Avant même que le conservateur régional du patrimoine et le service régional d'archéologie ne bloquent le chantier favori pour des motifs très contestables de mon point de vue, j'ai toujours trouvé que les déterreurs de cadavres étaient des psychopathes à éviter.

Tout ceci pour dire que, lorsque je serai enterré dans la chapelle du manoir favori, je promets à tous les tordus de ce genre, quand ils viendront me tirlipoter les orteils, une réaction immédiate, " à la PPF" de la grande époque !

Concert, hier soir, au Theil-sur-Huisne et dans le cadre du "Septembre Musical de l'Orne", du "quatuor Elmire" :

A l'invitation de La SVAADE, David PETRLIK, Hortense FOURRIER et leurs amis Yoan BRAKHA et Rémi CARLON se produiront à la Chaslerie au printemps 2025.

📍 Maison des Sept Colonnes
La Maison des Sept Colonnes est un édifice situé à Alençon plus précisément dans le quartier Saint Léonard pour les curieux. Elle date du XVe siècle et est inscrite au titre des monuments historiques. C'est un monument emblématique de l'architecture civile d'Alençon, à pan de bois et à pignon sur rue.
Nos charpentiers ont œuvré à la restauration de la charpente et des pans de bois ainsi qu’une partie des planchers. À l’intérieur, le bâtiment a entièrement curé. Les pans de bois ont été auscultés un à un et ceux qui étaient dégradés ou affaiblis ont été retirés et remplacés ou greffés. Entures ou greffes avec du chêne massif de nos forêts françaises sont bien présentes.
A noter, Sur les sept colonnes, cinq ont été démontées, refaites et remises dans leur état initial, c’est-à-dire à leur endroit d’origine du XVe siècle. Un vrai travail d’orfèvre qui ne laisse place à aucune imprécision… De la dentelle de bois !
La maison se libère de son échafaudage et dévoile sa nouvelle façade de couleur ocre. Cette couleur a été choisie en accord avec les architectes des Bâtiments de France afin de s‘inscrire dans l’environnement et de mettre en valeur toute la construction bois, partie majeure de l’immeuble.
Nous remercions la Maîtrise d'ouvrage, SCI Les Informels, ainsi que la maîtrise d'œuvre : l’architecte Monsieur JEAN-JACQUES SILL, pour leur confiance. Une belle collaboration avec l’entreprise Lefèvre pour la maçonnerie et taille de pierre et l’entreprise Breton pour la couverture.
Un grand bravo à nos métreurs, bureau d’études charpente et à nos charpentiers Charles, Laurent, Rémi, Florentin et Valentin
Un rayon de soleil au milieu d’Alençon 🤩
#260ans #Charpente #savoirfaire #LeBois #UneHistoire #ateliersperrault

Après avoir lu une critique sur sa dernière œuvre, le compositeur Max Reger écrit au journaliste qui l'a éreinté :
- Je suis à ce moment précis dans la plus petite pièce de la maison et j’ai devant moi la critique que vous avez écrite. Dans quelques instants, elle sera derrière moi.

Qu'on se le dise, la souscription à l'ouvrage préparé par La SVAADE et consacré à la Chaslerie est désormais ouverte !

L'ouvrage pourra bien entendu être envoyé par la poste aux souscripteurs qui le souhaiteraient, moyennant le supplément correspondant aux frais postaux.

« Rassembler les centristes, c’est comme conduire une brouette pleine de grenouilles : elles sautent dans tous les sens. »
François BAYROU (né en 1951), mars 2011, avant de déclarer sa candidature à la présidentielle

N.D.L.R. : Quel désespoir que tant d'élus ne soient à l'évidence à la hauteur ni de la tâche ni même de la fonction !

N.D.L.R. 2 (du 3 octobre 2024 à 8 heures 30) : En plus, comme je ne le sais que trop, la gestion publique a toujours été une catastrophe :

Chez Carla Bruni, un hôtel particulier dans la Villa Montmorency

N.D.L.R. : Une vraie brune, on est heureux de le constater.

Je comprends qu'il ne nous reste plus qu'à attendre que la "Momie des sables", cette chère Brigitte, nous montre à son tour l'"espace extérieur" dont elle jouit encore à l'Elysée - hélas, mille fois hélas ! - ou, si l'on préfère, ses "palmiers", ce qui ne saurait tarder.

Tant il est vrai qu'avec ces cocottes attitrées comme avec leurs cocos respectifs mais nullement respectables, tout est toujours "Politique par la com' = politique pour les cons !"
Pour le plus grand bonheur des Français et de leur portefeuille.

Un solliciteur demande à Winston Churchill :

- Monsieur le Premier ministre, vous ai-je déjà parlé de mon neveu ?

- Non, jamais, et je vous en suis très reconnaissant.

N.D.L.R. : Ramasse !

Grâce à Guillaume BEESAU, les spectateurs réunis hier en l'honneur de "Pour un Sourire d'Enfant" ont trouvé sur leurs sièges le programme suivant :

Guillaume a en outre introduit la déclamation d'Eric CHARTIER, consacrée aux Mémoires de SAINT-SIMON, de la façon suivante :

Par la magie de Guillaume et d'Eric, le manoir favori a pu revivre quelques instants choisis du règne du Roi-Soleil pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Sébastien Daucé, prix Bettencourt du chant choral

Cette année, c’est à l’Ensemble Correspondances, spécialisé dans la musique du Grand Siècle, que revient la prestigieuse récompense.

N.D.L.R. : L'"Ensemble Correspondances" a donné quatre concerts à la Chaslerie, en 2020 et 2024. Il est prévu que Sébastien DAUCE et ses musiciens y reviennent en 2028.

Un prétentieux se vante devant Chamfort :

- Sur mon honneur, j’ai beau fouiller dans ma conscience, je n’y trouve dans toute ma vie qu’une seule méchanceté.

- Quand finira-t-elle ?

Dans l'édition du "Livre de poche" des Mémoires de SAINT-SIMON (excellente édition au demeurant d'extraits suffisants pour les gens comme moi)...

... les passages déclamés par Eric CHARTIER commencent en pages 298 (mort de Monsieur), 1018 (révocation de l'édit de Nantes), 1004 (amours du Roi), 1396 (Lauzun) et 1027 (voyages, huit dernières lignes).

Je vous en souhaite une bonne relecture !

S’élever socialement c’est se donner les moyens de mieux élever ses enfants.

N.D.L.R. : C'est ainsi que je conçois la vie.

Du moins en théorie. Disons que c'était l'idée de départ...