Références culturelles

Cohérence (via "X")
rédigé le Mercredi 6 Décembre 2023
Références culturelles - Désultoirement vôtre !
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« Je suis devenu solitaire, ou, comme ils disent, insociable et misanthrope, parce que la plus sauvage solitude me paraît préférable à la société des méchants, qui ne se nourrit que de trahison et de haine. »
Jean-Jacques Rousseau


N.D.L.R. : En effet.
Olivier Babeau: «La baisse du niveau à l’école annonce l’affaiblissement économique et moral du pays»

TRIBUNE - Après les résultats du dernier classement Pisa, confirmant la dégradation des performances des élèves français, une refonte du système éducatif s’impose, argumente le président de l’Institut Sapiens.

N.D.L.R. : Existe-t-il un seul domaine de la sphère régalienne de l'Etat où l'on ne constate pas un effondrement accéléré ?

Je n'en vois qu'un : celui de la dépense et de la dette publiques qui sont en pleine expansion rapide.

En ce domaine, il n'y a plus de ministère de l'économie et des finances digne de ce nom. Juste un très actif et très irresponsable ministère de la dépense publique, funestement sous la coupe du très indigne M. Bruno LE MAIRE.

"Canard enchaîné du 6 décembre 2023.


"Ministre de la dépense publique", c'est ainsi que Jean-Pierre JOUYET appelle ce romancier amateur de rondelles qui se dilatent. Je trouve l'expression bien trouvée et que ça mérite de faire école.

Dorénavant, chaque fois qu'à un titre ou à un autre j'aurai à écrire à quelque service que ce soit du ministère des finances, l'enveloppe sera libellée au nom du "ministère de la dépense et de la dette publiques".
Divertissement, culture et curiosités (via "Facebook")
rédigé le Jeudi 7 Décembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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UNE RUE VIEILLE DE 700 ANS
Il existe une petite rue à York (Angleterre) qui semble littéralement s'être arrêtée dans le temps.
Shambles (ou The Shambles) est si ancien qu'il est mentionné, en 1086, dans le « Livre du Jugement Dernier » de Guillaume le Conquérant, une sorte de recensement de tout ce que l’Angleterre comptait d’hommes et de richesses.
Avec ses maisons en maçonnerie, encadrées de poutres tordues et tannées par le temps, flanquées d'une route faite de pierres de toutes tailles, il transporte le visiteur directement au XIVe siècle, époque à laquelle datent la plupart de ses bâtiments encore debout.
Le mot « Shambles » est un nom commun donné aux rues où se trouvaient autrefois des boucheries ou des abattoirs. Il existe au moins deux autres localités anglaises portant le même nom.
Actuellement, Shambles est un lieu touristique bien connu des fans de Harry Potter (le chemin de traverse en est inspiré) et des spécialistes du Moyen Âge ainsi que des décorateurs cinématographiques modernes, étant considéré comme le lieu idéal pour l'enregistrement de films, de séries et de documentaires historiques.


N.D.L.R. : Ça, c'est du médiéval !
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Vendredi 8 Décembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
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Un jour bien ordinaire

Je retrouve le texte d’une chanson qui date d’il y a une vingtaine d’années. L’humeur en est caustique, noire, grinçante. Je ne l’ai jamais chantée. Une amie m’a écrit un jour que j’avais la faculté de « filtrer les bruits du monde pour en savourer le nectar ». C’est justement ce que cette chanson ne faisait pas. Dénoncer les turpitudes des hommes ne sert à rien, pas même à se donner bonne conscience. Cela ne fait que vous mettre un mauvais goût dans la bouche, et de la tristesse dans le cœur.

Ceci étant, quelqu’un reprendra bien un café avec moi ?

Un jour bien ordinaire

Il avait ouvert son journal
Pensait à des choses banales
Devant un café long sucré
Championnat d’foot programmes télé

C’était un jour bien ordinaire
L’air était gris le temps malsain
C’était un jour bien ordinaire
Les gens couraient prendre leur train

Dehors acide la pluie qui tombe
Les enfants sautaient sur des bombes
Fumées orange horizons noirs
Le monde était un vrai foutoir

C’était un jour bien ordinaire
L’air était gris le temps malsain
C’était un jour bien ordinaire
Les gens s’entassaient dans les trains

Les pétroliers faisaient naufrage
Les braves gens criaient leur rage
Le sang giclait par-ci par-là
Fallait-il que l’on en parlât

C’était un jour bien ordinaire
L’air était gris le temps malsain
C’était un jour bien ordinaire
Les gens s’engueulaient dans les trains

Bien calé contre le comptoir
Il a repris un coup à boire
Puis a sorti son crayon et
S’est attaqué aux mots croisés

C’était un jour bien ordinaire
L’air était gris le temps malsain
C’était un jour bien ordinaire
Les gens voulaient sauter des trains

La planète folle et livide
Roulait joliment dans le vide
En six lettres “ Bon pour les poires ”
E. S. P. O. I. R. espoir

Rangeant le stock de vieux journaux qui s'accumulent au pied de mon lit sans avoir toujours été lus (aux "sudokus" et autres "kemarus" près) avec toute l'attention qu'ils mériteraient, je retrouve cet article relatif à la création en cours d'une association qui pourrait s'appeler "Pour un Village Médiéval à Domfront" :


J'apprends ainsi que, parmi les fondateurs de cette association figurent mon pizzaïolo favori, Onofrio dit Ony (l'un de mes "amis Facebook" qui nous régale à l'enseigne de "L'échauguette" à Domfront - j'y ai encore dîné avant-hier soir et déjeuné hier à midi) ou ma "geek" locale favorite, Cécile SOUL, toujours prête à me dépanner rapidement et avec une remarquable compétence dès que je plante mon ordi (comme encore hier après-midi). Dans cet article, il est également fait mention de Benjamin LE COUILLARD que je connais de vue. Bref, je suis là en pays de connaissance.

Je vois que ces "passionnés veulent créer un village médiéval aux abords du château" et même "dans le périmètre du château". D'après l'article, ils entendent s'inspirer de "ce qui est fait à Guédelon en Bourgogne, à Pont-Croix 1358 en Bretagne ou encore au parc historique viking d'Ornavik dans le Calvados".

Tout cela est très sympathique et témoigne d'un enthousiasme roboratif et digne de leur jeunesse dans le prolongement du "projet MORIN" (qui a presque leur âge et qu'il faudrait désormais, si j'ai bien compris mais je n'en suis pas sûr, appeler le "projet de développement touristique de Domfront-en-Poiraie").

J'essayerai d'être présent à la "réunion publique du 13 décembre", telle qu'annoncée dans cet article. En tout état de cause, je me garderai de me laisser entraîner à exprimer le moindre doute sur la possibilité de réunir les quelques autorisations administratives marginales et les menus financements que l'on peut supposer, même s'ils seront aussi nécessaires les unes que les autres à la mise en œuvre de telles idées.

Je renouvelle donc mes vœux de plein succès à la nouvelle association ! Il va sans dire que, si "Domfront-Patrimoine au Carré" peut en aider les membres de quelque manière que ce soit, elle le fera toujours avec le plus grand plaisir.
(Début de citation)

De : Xavier MEYER
Envoyé : dimanche 10 décembre 2023 17:47
À : Bureau de "La SVAADE" ; Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; C. F.
Objet : Concerts 2025. Camille JAUVION et Marina Milinkovitch de retour.

Chers amis

C'est avec bonheur que j'ai eu, par Pierre-Paul, un contact avec Camille JAUVION et Marina MILINKOVITCH, les pianistes interprètes de la merveilleuse Fantaisie de Schubert pour quatre mains.

Camille me propose un programme cent pour cent Robert Schumann, soit cent pour cent romantique avec :
- Images d'Orient pour quatre mains,
- Les Etudes Symphoniques, par Marina,
- et les Kreisleriana, par Camille.
C'est-à-dire un programme magnifique.

Camille me propose aussi un trio, flûte violoncelle et piano, avec un programme début XXème siècle (Nadia Boulanger, Germaine Tailleferre et Florentine Mulsant ...), intéressant dans la composition de ce trio, non encore entendu à La Chaslerie, et dans son programme, mais encore soumis pour celles-ci (soit trois compositeurs sur cinq) à la SACEM, ce qui pourrait être aménagé avec les musiciens ; je m'en chargerai avec eux en son temps.

Elles (...) proposent septembre 2024 pour le trio, et 2025 pour Schumann.

Compte tenu de nos engagements lourds pour 2024, je vais retenir, dans un premier temps 2025 pour Schumann.

Nous en parlerons le 19 décembre.
Je tenais surtout à vous mettre l'eau à la bouche ...

Amicalement.

X. MEYER

(Fin de citation)
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Carole me transmet cette nuit un article paru dans "Le Figaro" qui évoque une autre expérience de tourisme médiéval, celle-ci à La Lande-de-Fronsac (Gironde), de nature à inspirer la sympathique équipe des fondateurs connus de la nouvelle association "Pour un Village Médiéval à Domfront".

Je vais signaler cet article et cette expérience à Ony ou à Cécile.
Claire FOURIER (via "Facebook")
rédigé le Lundi 18 Décembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Anecdotes - Références culturelles
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Depardieu. – En Raspoutine. Raspoutine s’assied au bord du lit où le jeune prince malade peine à s’endormir. Raspoutine commence à lui raconter une histoire de cheval ailé. Peu à peu, le prince s’apaise et s’endort. Depardieu-Raspoutine a parlé, chuchoté plutôt avec une voix d’outre-ciel – d’une douceur irréelle. La voix masculine, de plus en plus ténue, a commandé et s’est glissée dans l’ensommeillement du prince ; le timbre, les intonations ont épousé de manière poignante ce glissement très doux.
Je m’étais dit : comment une voix d’homme peut-elle être aussi délicate et subtile ? Comment une voix peut-elle posséder des harmoniques non moins arachnéennes que venues des profondeurs ?
Cette scène, un sommet du cinéma.
Depardieu n’a jamais besoin de forcer la voix. Depardieu acteur est une femme. Tout en nuances.
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Je me rappelle. Au sujet de la cérémonie qui eut lieu à l’Hôtel des Invalides, on m’avait dit : « Vous n’aimez pas Belmondo. » Il ne s’agissait pas d’aimer ou non. Il s’agit toujours de savoir ce qu’est un grand artiste et de le reconnaître. Belmondo et Depardieu, aux antipodes l’un de l’autre.
Comment ça ?
Belmondo ne se dévêtait jamais de lui-même, ne se glissait pas dans un rôle : il adaptait le rôle à sa personne. Il ne faisait pas chair en lui de son personnage, ne devenait pas le personnage, même il l’occultait : dans tous ses rôles, c’est l’acteur (et sa sempiternelle gouaille) qu’on voyait et entendait.
Depardieu, au contraire, se dévêt de lui-même. D’emblée, il s’efface, se glisse dans une autre peau, fait chair en lui de son personnage : il l’incarne, au sens fort du terme.
C’est si vrai qu’en dépit de sa formidable silhouette, Depardieu n’existe plus lorsqu’il joue Raspoutine. Idem pour Jean Valjean, le colonel Chabert, Danton, Balzac... Le comédien est remplacé : Depardieu est le personnage, il nous le « restitue » littéralement.
Exemple. Belmondo et Depardieu ont joué des ecclésiastiques à l’écran. Or. À aucun moment dans « Léon Morin, prêtre » on ne peut oublier Belmondo car il porte la soutane comme un habit de scène : il est déguisé ; de là que ce prêtre ne nous émeut guère.
Dans « Sous le soleil de Satan » immédiatement on oublie Depardieu car il s'infiltre, s'enfonce dans le rôle, il épouse toutes les facettes du personnage, on le sent massivement habité par les tourments liés à la soutane ; de là qu’il est le bouleversant prêtre de Bernanos.
Depardieu serait à comparer, sur le plan littéraire, à Stefan Zweig qui définissait le biographe comme une « re-créateur » du personnage étudié. Zweig se glisse dans la peau de Magellan, Fouché, Marie-Antoinette, Érasme, Luther, autant de personnages très divers ; il fait chair en lui de tous, devient chacun tour à tour.
Il y va d’une question de sensibilité, d’acuité, de raffinement : Depardieu a des antennes qui captent tout.
Et alors que tant d’acteurs en font des tonnes pour ne rien dire, un battement de cils, une lueur, une ombre dans le regard, une mimique à peine appuyée, un souffle suffisent à Depardieu pour dire beaucoup.
En un mot, un grand comédien se reconnaît à ce que ce sont ses personnages qui crèvent l’écran, pas lui. – Tel est Depardieu.
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Le reste, l’actualité… C’est Gulliver que des Lilliput rêvent de coucher au sol et de ficeler. C’est la chipie Ève Hanska qui se servit de son tendre et généreux Balzac. C’est Samson à qui des figurantes de cinéma âpres au gain et qui se prennent pour Dalila rêvent de couper l’imposante chevelure. Bah ! Y parviendront-elles que les cheveux repousseront, et le temps se chargera de renverser les colonnes du temple de la rue de Valois et de ridiculiser les coince-derche du Cul-turel.
L’albatros serait bien inspiré du reste, maintenant qu’il en connaît l’envers, de jeter illico la célèbre médaille au pied des moineaux pioupiou et ramasse-miettes, des « cinq-galons » rigides, d’une ministre domestiquée et sans aucun naturel, tous de faible envergure, réduits à rogner les ailes du libre et puissant oiseau de mer. – Tant il est vrai que sont légion les bourgeois étriqués qui ignorent tout de l’honneur, hormis le decorum.
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En somme, le dernier personnage que Depardieu incarnerait idéalement, c’est Robert-François Damiens dont lors du procès, la fierté naturelle, la liberté d’esprit et la bienveillante désinvolture faisaient baisser les yeux à ses juges quand il parcourait du regard les bancs. « La journée sera rude », dit-il simplement, bravache, à l’annonce de l’écartèlement. – Depardieu fait le poids face à l’anarchiste de haute volée… et s’il devait faire un peu de cachot, il en aurait la ligne.
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Garder à l’esprit que ce qui dépasse est insupportable aux bas de plafond qui restent sous la toise.
L'un des principes de notre vie est l'effet Dunning-Kruger.
On peut le résumer à ceci : "Les gens peu qualifiés font de mauvaises conclusions et échouent dans leurs décisions, mais ne peuvent pas réaliser leurs erreurs à cause de leur faible qualification."
L'incompréhension des erreurs conduit à la confiance en soi-même et donc à augmenter la confiance dans ses décisions et en soi-même, ainsi qu'à la conscience de son avantage.
Ainsi, l'effet Dunning-Krueger est un paradoxe psychologique que nous rencontrons souvent dans la vie : les gens moins compétents se considèrent comme des professionnels, et les gens plus compétents ont tendance à douter d'eux-mêmes.
Plus le niveau de compétence est bas, plus la confiance en soi est élevée.
Au début de leurs recherches, Dunning et Krueger ont cité Charles Darwin, "L'ignorance produit plus souvent la confiance que la connaissance " et Bertran Russell, "L'une des caractéristiques désagréables de notre époque est que ceux qui se sentent confiants sont stupides, et ceux qui ont de l'imagination et de la compréhension sont pleins du doute et de l'indécision."


N.D.L.R. : Très juste !
Aimant tout autant le château du Louvre que celui de Saint-Germain-en-Laye, Marie de Médicis dit au maréchal de Bassompierre :

- J'aime tellement Paris et tellement Saint-Germain que je voudrais avoir un pied à l’un et un pied à l’autre.

- Alors moi je voudrais être à Nanterre.


N.D.L.R. : J'avoue que je ne comprenais rien à ces citations jusqu'à ce qu'un certain Benoît OURY mette en ligne, avec le commentaire "Si ça peut aider les gens à comprendre", le plan suivant :


Rrrôô (pardon) !


BASSOMPIERRE, allié aux LEDIN.
Marie de MEDICIS, régente de France lorsque fut édifié le banc de tir de la Chaslerie.
lefigaro.fr
rédigé le Samedi 6 Janvier 2024
Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
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Quand le cerveau se refuse à reconnaître les visages


La prosopagnosie concernerait 3 % de la population, et elle est présente généralement dès l’enfance.
master1305 - stock.adobe.com


PSYCHOLOGIE - À l’opposé des physionomistes, il y a ceux qui souffrent de prosopagnosie. Une incapacité à mémoriser un visage et à y associer un nom, qui peut être très handicapante dans la vie sociale et professionnelle…

N.D.L.R. : Je fais clairement partie de ces 3 % de la population. Et j'ai appris un mot ce soir. Je me savais procrastinateur (entre autres), me voici donc prosopagnosique en plus !
Urgences patrimoine (via "Facebook")
rédigé le Lundi 8 Janvier 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - "Projet MORIN" - Références culturelles
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Question du jour:

Lorsque vous allez visiter un musée, emmenez-vous dans votre sac une tenue pour faire du yoga ?

Vous devez surtout vous demander si j'ai encore toute ma tête pour poser une telle question. Pourtant c'est bien une salle de yoga qui remplacera l'actuelle salle du Mobilier Haute-Époque du Musée des antiquités de Rouen, dans le futur projet du "Pôle Muséal Beauvoisine, après la fusion avec le Muséum d'Histoire Naturelle.
Certes la scénographie actuelle peut être jugée comme obsolète par certains, et sans doute qu'une légère touche de modernité pourrait la rendre plus attractive, mais il me semble que lorsque nous nous rendons dans un musée c'est pour y voir des objets, pas pour y faire du sport. Je sais, la culture du corps dans notre société est tout aussi importante que celle de l'esprit, mais quand même...
Quant aux tomettes XVIIe de l'ancien couvent c'est poubelle !
Nous n'avons rien contre les salles de sport grand luxe, mais pas ici.


N.D.L.R. : Mœurs de barbares. Ailleurs mais dans la même Région, c'est "tout pour le tourisme médiéval", quitte à laisser faire n'importe quoi par n'importe qui et n'importe comment...
Anthologie de la répartie (via "X")
rédigé le Mercredi 10 Janvier 2024
Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
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À la Chambre des communes, un député en train de prononcer un discours apostrophe Winston Churchill :

- Monsieur Churchill serait-il en train de dormir pendant que je parle ?

- Si seulement…

Anthologie de la répartie (via "X")
rédigé le Mercredi 17 Janvier 2024
Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
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En visitant un cimetière, Sacha Guitry et Yvonne Printemps remarquent une tombe sur laquelle est inscrit : « Enfin libre ». Guitry lance alors :

- Sur votre tombe, Yvonne, on écrira : « Enfin froide ».

- Et sur la vôtre, Sacha, je ferai écrire : « Enfin raide ».


N.D.L.R. : Élégant.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 21 Janvier 2024
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - "Projet MORIN" - Anecdotes - Références culturelles
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L'érudit local autoproclamé contemporain bien connu de nos services voudrait que lui soit soumises avant diffusion les épreuves d'une œuvre de l'esprit.
La conseillère régionale et départementale ainsi que le premier adjoint en ont pris bonne note cette après-midi.

Cet individu tomberait-il le masque et ne serait-ce guère plus qu'une vocation de censeur investi de tous les droits qui s'exprimerait ainsi ? Certes, sa constance à faire progresser à sa façon, parfois surprenante méthodologiquement, la recherche sur l'histoire du château de Domfront peut (et même devrait, à mon humble avis) plaider en sa faveur en première analyse mais il paraîtrait sage de rester très prudent à son sujet.

En tout cas, Arnaud DELALANDE devrait faire attention à ce que ce distingué karatéka ne lui colle une baffe. Car on sait bien par ici que ce personnage peut réagir ainsi quand il s'estime contrarié.

P.S. (du 22 janvier 2024 à 6 heures 30) : Je sais bien que la qualification d'"érudit local autoproclamé", que j'applique de temps à autre (mais de façon trop indifférenciée pour être honnête) aux Domfrontais qui, depuis CAILLEBOTTE, se sont penchés sur l'histoire de Domfront, peut légitimement froisser la fierté de quelque contemporain qui aurait ensuite beau jeu de mettre en cause la qualité de quelques-unes de mes constatations, voire d'y chercher des motivations intéressées.

Certes, je me garde bien de prétendre, quant à moi, détenir "La Vérité Historique" (si tant est qu'elle existe). Simplement, j'ai, si je puis dire (du moins j'ose l'espérer), une approche de la rigueur intellectuelle et une exigence méthodologique assez différentes, semble-t-il.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 21 Janvier 2024
Désultoirement vôtre ! - Anecdotes - Références culturelles
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Pour me changer les idées, je me suis remis à lire. Ça m'arrive par vagues.

Mais, avec le dernier "prix Goncourt", "Veiller sur elle" de Jean-Baptiste ANDREA, j'ai bloque à la page 210. Je ne trouve aucun intérêt à cette histoire. Aucun, vraiment. Où sont-ils allés chercher un tel lauréat cette année ? Mystère pour moi.

En revanche, j'ai beaucoup aimé le dernier Franz-Olivier GIESBERT, "Histoire intime de la Vè République - Tragédie française". Quelle vie, quelle œuvre et quelle sûreté du trait ! J'admire, tout simplement.

J'ai aussi lu "Edmonde l'envolée" de Dominique de SAINT PERN, sans éprouver la moindre attirance pour Edmonde CHARLES-ROUX (pourtant proche parente d'un de mes anciens adjoints), ni pour le style de l'auteur qui relate sa vie.