Désultoirement vôtre !

J'ai reçu cette après-midi la visite de M. André DEGON, accompagné de son épouse Edna. Ce journaliste prépare un ouvrage consacré à 50 monuments historiques normands, à paraître au printemps 2020, sans doute dans la collection "Itinéraires" de "Ouest-France". J'ai appris que notre manoir favori a été inclus dans cette liste sur la recommandation du comité départemental du tourisme, ce dont je remercie vivement ce dernier.

En l'état du chantier, je n'avais, pour nous asseoir commodément, que la pièce qui sert de cuisine dans le bâtiment Nord. Accueil spartiate donc. Notre site favori étant connu, j'ai voulu apporter un éclairage complémentaire en insistant sur ma méthode (ou, si l'on préfère, ma non-méthode) de restauration : toujours être attentif à "ce que nous disent les vieilles pierres", sans idée préconçue, sans précipitation ; également, lorsqu'un bon artisan est à l’œuvre, le laisser exprimer à sa façon ce qu'il ressent face au monument (l'exemple de Roland FORNARI étant particulièrement illustratif de cette façon de procéder ; j'ai évoqué la "loi de FORNARI" et la "loi de FOURCADE", bien connues du fan-club ; j'ai également cité Roland BOUSSIN à propos du dôme ou de l'aile Ouest et montré en détail les performances miraculeuses de l'entreprise BODIN, notamment dans la cage d'escalier du logis). Enfin, j'ai fait état de la difficulté, dans le monde contemporain, de transmettre de telles propriétés, c'est-à-dire de trouver quelqu'un qui soit digne du cadeau si c'en est un, ou capable de porter le fardeau si l'on considère - ce qui paraît raisonnable - que tel est le cas. Je n'ai pas dissimulé ma solitude souvent, face à l’œuvre écrasante, mais aussi, de temps à autre, mes coups de bourdon. J'ai expliqué qu'ayant choisi de maîtriser autant que faire se peut mon environnement immédiat, je suis d'avis, par souci de simplification dans un monde devenu trop complexe, que je n'ai, en réalité, de compte à rendre à personne sur ma façon de procéder dans mes travaux, si ce n'est au monument lui-même, avec lequel je me sens en dialogue constant.

Bref, si mes hôtes, tout à fait charmants, ne sont pas repartis en pensant que je suis un illuminé, je crois que j'aurai de la chance. Je les ai invités à revenir pour que nous poursuivions nos échanges. Il est déjà prévu qu'on se revoie dans quelques jours, au bord de la Seine, en aval de Rouen, pour admirer l'"Armada de la Liberté" à partir d'un endroit qu'ils apprécient tout particulièrement, m'ont-ils confié.

P.S. (du 25 mai 2019 à 2 heures) : Mes interlocuteurs m'ont demandé si, pour la restauration de Notre-Dame de Paris, je préférerais une restauration à l'identique ou un "geste contemporain". J'ai répondu que je ne connais pas suffisamment le dossier pour avoir un avis à ce stade, ce qui pourrait servir à prouver qu'au-delà de ma devise béarnaise revendiquée, je suis devenu un vrai Normand. Ainsi, aussi étonnant que cela puisse paraître, je me suis montré ouvert à une "disruption" à ce sujet. A dire vrai, en répondant de la sorte, je songeais à mon attitude très négative à l'époque où j'ai vu un énorme chantier se développer sous mes yeux de jeune fonctionnaire de la rue de Rivoli : j'étais horrifié, alors, mais, dès que je l'ai vu sortir de terre, j'ai trouvé que la "pyramide de PEI" est une grande réussite. De même, je me rappelle les polémiques engendrées par les "colonnes de BUREN" (qui avaient l'avantage essentiel, à mes yeux, de faire disparaître de l'enceinte du Palais-Royal les automobiles des conseillers d'Etat) ; là, le résultat (son bitume, ses spots bleus, quand ils marchent, ses grilles dignes du R.E.R.) me réjouit médiocrement. Donc, ai-je conclu ce propos, tout cela est, selon moi, affaire d'appréciation fine dans les différents cas d'espèce. Il n'en demeure pas moins - et l'on retrouve ici, au-delà de mon anti-macronisme primaire, la trame de mon expérience (je n'ose écrire de ma pensée) - que vouloir mener à bien en cinq ans un chantier comme celui de Notre-Dame est d'une connerie et d'une inculture monumentales et parfaitement intolérable.

Ils m'ont également interrogé sur les raisons de mon intérêt pour les vieilles pierres. Là, entre autres raisons que j'ai évoquées, j'ai souhaité rendre un hommage appuyé à mon prof d'architecture à Polytechnique, Auguste ARSAC, disparu prématurément et à qui j'aurais beaucoup aimé faire visiter le happening du chantier permanent de notre manoir favori. Au lieu de nous assommer avec un cours magistral, cet enseignant qui m'a marqué préférait commenter des diapositives relatives à des matériaux de construction traditionnels, en en vantant les mérites pour sensibiliser au respect dû au savoir-faire des artisans les jeunes ingénieurs et probables futurs constructeurs que nous étions. Peut-être ai-je pensé immédiatement à ce prof parce que, dès leur arrivée, mes hôtes m'avaient transmis le salut amical d'un carva fieffé dans le secteur et qu'ils venaient de visiter dans le cadre de leur exploration.

P.S. 2 (du 25 mai 2019 à 8 heures) : Mes interlocuteurs m'ont posé d'autres excellentes questions comme celles de savoir où s'arrête une restauration et quelle époque retenir quand la construction des bâtiments s'est étalée, comme ici, sur plusieurs siècles.

La première ne se pose pas encore dans le cas de la Chaslerie, où nous sommes, à vue d'homme (à la mienne en tout cas), devant un "work in progress". Tout au plus ai-je pu indiquer que, lorsque se termine une tranche de travaux ici, j'ai coutume de donner rendez-vous aux artisans dans 150 ans, histoire de vérifier si leur travail a tenu le coup. Une perspective qu'ils comprennent.

Quant à la seconde, elle est très délicate. Puisque je suis encore loin d'en avoir fini ailleurs que dans mes 65 m2 restaurés et habitables (un record au bout de 28 ans de travaux...), je demeure libre de pousser le curseur à différentes profondeurs. Disons que, pour les pièces principales, j'aimerais leur redonner tout le lustre qu'elles ont eu à leurs meilleures époques. Mais cela ne suffit pas, j'en suis conscient, à régler le débat. Là aussi, une approche prudente et une maturation progressive paraissent de bonnes façons d'éviter les erreurs. Sachant toutefois que, selon mon expérience, toute erreur de restauration est corrigeable. Il suffit de payer un peu plus cher et de faire refaire quand on l'estime nécessaire.

Une telle approche est, bien entendu, peu compatible avec la priorité aux résultats qu'affichent les contemporains excités. Ici, je sais que "ma danseuse" (comme l'appelle, comme pour s'en défier, mon aîné) n'a pas fini de me surprendre et de me polariser. D'une façon qui me dépasse et à laquelle, à vrai dire, je ne saurais et ne pourrais résister, quand bien même je le voudrais ou, pire, le devrais.
Cette après-midi, Igor a traité seize trous, les trois derniers du mur Sud et treize sur le mur Est :

24 mai 2019.

Il est obligé de commencer par retirer le ciment des années 50 qui restait au fond des trous :

24 mai 2019.

24 mai 2019.

Voici un trou restauré :

24 mai 2019.

J'ai essayé d'y faire entrer O'Gustin mais il ne passe plus. En effet, ce loïde, qui a atteint aujourd'hui l'âge de 6 mois, a beaucoup grandi depuis mes dernières expériences en la matière.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 27 Mai 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
0
Fête des mères hier à Alençon.
A cette occasion, O'Gustin a découvert la télé où l'on montrait un jeune labrador en train d'hésiter à entrer dans une piscine, ce qui l'a beaucoup intéressé :

26 mai 2019.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 27 Mai 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
0
Les éleveurs d'O'Gustin, M. et Mme DESERT, viennent de me téléphoner pour lui souhaiter, en ce 27 mai, une bonne fête ! Sacré Guguss, une vraie vedette !

Le voici, photographié à l'instant, en plein effort :

27 mai 2019.

Ça n'a pas l'air de l'émouvoir plus que ça... Mais j'observe qu'il ronfle comme un bienheureux !
A propos du traitement à appliquer aux fondations, je retrouve ces trois croquis, les deux premiers dessinés respectivement par Arnaud PAQUIN et Cédrick COOS, le troisième trouvé je ne sais où :

Pour savoir quoi faire à ce stade du chantier, nous nous posons, Igor et moi, les questions suivantes :
- quid de la semelle en béton armé recommandée par Cédrick ?
- si semelle il y a, le drain doit-il reposer sur celle-ci ? quid s'il n'y en a pas, faut-il prévoir un lit de gravier sous le drain ?
- quel type de drain prévoir ?
- la chaux contre le mur doit-elle remonter au-dessus du sol et, si oui, de combien ? quelle épaisseur doit-elle avoir contre le mur ?
- le pied du mur étant devenu poreux, y a-t-il lieu d'y faire pénétrer un coulis de chaux pour l'étanchéifier ? quelle est la composition de ce coulis ?
- faut-il, comme sur le 3ème croquis, prévoir une nappe de protection de fondations DELTA®-MS ?
- en haut du fossé, doit-on laisser le gravier apparent ou bien est-il possible, et moyennant quelles précautions, de le recouvrir de terre engazonnée ?
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 29 mai 2019 07:48
À : Arnaud Paquin Architecte
Objet : RE: Chaslerie - Drainages

Merci beaucoup.

PPF

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De : Arnaud Paquin Architecte
Envoyé : mercredi 29 mai 2019 07:10
À : 'Pierre-Paul Fourcade'
Objet : RE: Chaslerie - Drainages

Bonjour M. Fourcade,

- J’ai donné le profil qui me semble idéal au fond de fouille pour éloignr le fil d’eau du collecteur du drain du pied de mur, et à défaut de celui-ci former une noue de collecte.

- Personnellement je suis contre le fond de cunette en BA car cela accentue les remontées capillaires dans le mur. Le fond de fouille argileux forme cuvette naturelle vers un collecteur

- Idem, je ne préconise pas d’enduit sur le pied de mur ; il faut que le parement extérieur soit le plus ouvert vers le complexe très aéré du drainage. Le delta MS est un truc routier qui n’est pas utile pour les mêmes raisons.

- Attention au feutre en « chaussette », il se gorge de fine d’argile à la longue et se transforme en bâche + ou - étanche rendant le drain autonome et inefficace.

- En surface vous pouvez finir par du gazon ou du gravier, le premier étant le plus ouvert.

L’équilibre d’un drainage dans l’ancien est très subtil.

L’essentiel étant d’aérer le pied de mur avec de la grosse grave et de baisser le niveau de l’eau contre les fondations.

Bien à vous.

AP

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De : Pierre-Paul Fourcade [mailto:penadomf@msn.com]
Envoyé : mercredi 29 mai 2019 04:51
À : Arnaud Paquin Architecte
Objet : Chaslerie - Drainages

Cher Monsieur,

En vue d'assainir les bâtiments, nous venons de creuser des fossés de drainage le long de la façade Ouest de l'aile Ouest de la Chaslerie, ainsi qu'au Nord de la tour Louis XIII et du bâtiment Nord.

Se posent à ce stade une série de questions pratiques sur lesquelles je me permets de vous interroger informellement, afin que je puisse donner rapidement des instructions à Igor, sans attendre la visite de (...), prévue le 7 juin prochain.

D'avance, merci pour votre aide, si vous le voulez bien.

Bien cordialement,

PPF
06 12 96 01 34
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 29 mai 2019 09:41
À : ANDRE
Objet : RE: Chaslerie - Drainages

Merci beaucoup.

PPF

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De : ANDRE <julien@beeplus.fr>
Envoyé : mercredi 29 mai 2019 09:38
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: Chaslerie - Drainages

Bonjour,

Ci-dessous, mes réponses à vos questions, en gras et soulignées :

- quid de la semelle en béton armé recommandée par Cédrick ? A proscrire.
- si semelle il y a, le drain doit-il reposer sur celle-ci ? quid s'il n'y en a pas, faut-il prévoir un lit de gravier sous le drain ? Possible mais le géotextille doit être positionné entre le lit sable qui sert à stabiliser la pose du drain et le caillou situé autour du drain.
- quel type de drain prévoir ? tuyau de PVC d'épandage, stries tournées vers le bas.
- la chaux contre le mur doit-elle remonter au-dessus du sol et, si oui, de combien ? pas d'enduit chaux, privilégier la conservation des joints terre existants si en bon état, si mauvais état, refaire le rejointement à la chaux quelle épaisseur doit-elle avoir contre le mur ?
- le pied du mur étant devenu poreux, y a-t-il lieu d'y faire pénétrer un coulis de chaux pour l'étanchéifier ? quelle est la composition de ce coulis ?
- faut-il, comme sur le 3ème croquis, prévoir une nappe de protection de fondations DELTA®-MS ? Non
- en haut du fossé, doit-on laisser le gravier apparent ou bien est-il possible, et moyennant quelles précautions, de le recouvrir de terre engazonnée ? Prévoir petit gravier en pied de mur sur la largeur du rejaillissement (eau de pluie) et ensuite terre engazonnée.

Julien André
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(Fin de citation)
Ce matin, Igor a passé au kärcher les fondations, de la cuve en béton située à l'entrée des écuries jusqu'à l'angle Nord-Ouest de la tour Louis XIII. Voici ce que cela a donné :

29 mai 2019.

29 mai 2019.

On aperçoit, sur la photo suivante, la trace d'un ancien conduit qui montre que cette cuve a peut-être servi à évacuer le lisier lorsque les écuries étaient à usage d'étable (soit durant la première moitié du XXème siècle, si je ne me trompe) :

29 mai 2019.

29 mai 2019.

29 mai 2019.

29 mai 2019.

29 mai 2019.

29 mai 2019.

Je suis conscient de ce que ce genre de galerie peut avoir de fastidieux pour des tiers non concernés. Mais il est important pour moi de garder la trace de telles informations. Notre site favori me sert notamment à cela.

Mais voici que la galerie en question s'anime :

29 mai 2019.

Il ne nous manquait plus qu'un acteur pour que le spectacle soit complet (c'est à ce moment que j'ai tourné les petits films précédents) :

29 mai 2019.

29 mai 2019.

29 mai 2019.

29 mai 2019.

29 mai 2019.

29 mai 2019.

29 mai 2019.

29 mai 2019.

29 mai 2019.

29 mai 2019.

Après cette interruption, je reprends ma galerie :

29 mai 2019.

29 mai 2019.

29 mai 2019.

29 mai 2019.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 29 mai 2019 17:14
À : Bodin Entreprise
Objet : RE: Chaslerie - Drainages

Merci pour ces infos.

Cordialement,

PPF

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De : Bodin Entreprise <bodin.ste@gmail.com>
Envoyé : mercredi 29 mai 2019 17:11
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: Chaslerie - Drainages

Bonjour Monsieur Fourcade,

La solution évoquée par le bureau d'études ne me semble pas adaptée.
L'eau qui arrive dans les cailloux ne va pas s'infiltrer par magie dans les trous du drain.
Le drain évoqué est fait pour épandre et pas récolter.
L'eau aura tendance à stagner dessous, dans le lit de sable.

Le principe de la cunette permet de reprendre l'eau dans l'emprise de la tranchée, de la canaliser vers un regard, opercule d'arrivée ouverte et fermée en sortie pour que l'eau reparte dans le fond plat du drain en aval.

Cordialement,
Cédrick

___________________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mercredi 29 mai 2019 04:48
À : bodin.ste@gmail.com; jarry.travauxpublics@gmail.com; fouilleul.energie@gmail.com; yl-corespa@orange.fr
Objet : Chaslerie - Drainages

Messieurs,

En vue d'assainir les bâtiments, nous venons de creuser des fossés de drainage le long de la façade Ouest de l'aile Ouest de la Chaslerie, ainsi qu'au Nord de la tour Louis XIII et du bâtiment Nord .

Se posent à ce stade une série de questions pratiques sur lesquelles je me permets de vous interroger, afin que je puisse donner rapidement des instructions à Igor.

D'avance, merci pour vos avis.

Bien cordialement,

PPF
06 12 96 01 34

(Fin de citation)
Toutes les photos du jour vous ont été proposées par notre fine équipe, à savoir O'Gustin...

29 mai 2019.

... assisté d'Igor...

29 mai 2019.

29 mai 2019.

... Igor qui a quitté le chantier assez tôt aujourd'hui, en proposant de revenir demain pour commencer à jointoyer les fondations que vous savez, si la météo le permet.
Long coup de fil d'Yves LESCROART, à propos de mes problèmes de drainage.

Il signale - à juste titre selon moi - que le principal problème que nous devons régler est le captage des eaux de pluie tombant de la toiture. Le drainage agricole proposé lui semble de nature à favoriser la transformation du tube concerné en réservoir d'eau permanent, inapte à faire face à l'afflux soudain d'eau lors des grandes précipitations.

Pour autant, il exclut - comme moi - la pose de gouttières ou bien un système comme à Pont-Rilly, sorte de trottoir en pierres calcaires taillées en cuvette au pied des murs.

Il me semble que nous tombons d'accord sur l'opportunité (1) d'éloigner le drainage agricole du mur, (2) de bien jointoyer à la chaux les fondations et (3) de disposer en pied de mur une sorte de trottoir en devers, composé de pavés de grès.

Je vais voir ce que l'on peut faire en ce sens.

P.S. : En complément de son appel, Yves LESCROART, que j'en remercie, me transmet la page de croquis suivante :

Cette page me paraît conforme à notre échange téléphonique.

Nous pourrons reparler de cette question lors de la réunion du 7 juin prochain. D'ici là, Igor n'aura probablement pas fini de rejointoyer les fondations en question. Donc le fossé sera encore loin d'être comblé.

P.S. 2 : Un rapide aller-retour où je savais en trouver m'a montré que je devrais pouvoir mettre la main sur un lot de 300 m2 de tels pavés. C'est moins que le millier de m2 nécessaire pour la cour, et beaucoup moins que les 4 000 m2 qui seraient bienvenus pour l'allée historique. Mais je me dis qu'il faut un début à tout. A suivre donc.
Shannon CASON (via "Facebook" et Nicomède)
rédigé le Jeudi 30 Mai 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
0


N.D.L.R. : Tu as tout compris. Sacré loïde !
(Le mien est quand même plus beau que celui-ci.)
Bonjour PPF,

Si tu refais le câblage électrique, je te conseille d'ajouter des câbles coaxiaux avec des sorties dans les pièces et reliées au wi-fi central. Tu pourras alors installer dans chaque pièce des prises wi-fi cela résoudra le problème de l'épaisseur de tes murs. Ces prises wi-fi coûtent environ 40 € pièce.

Il faut peut-être aussi intégrer dans ta réflexion la pose de caméras vidéo reliées à un enregistreur et un écran de contrôle. Ces installations sont plutôt très bon marché. De l'ordre de 400 € pour une installation à cinq caméras avec option infrarouge et une durée d'enregistrement d'environ un mois. On peut aussi consulter en temps réel sur son smartphone les images, à condition d'avoir un wi-fi correct. Les caméras peuvent se déclencher seulement en cas de détection de mouvement et envoyer alors une alerte sur ton smartphone.Je te parle de prix constatés au Maroc.

N.D.L.R. : Merci beaucoup pour ces infos.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 1er Juin 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
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Fusée à Alençon :

1er juin 2019.

J'y avais également eu droit à l'aller, dans sa boîte. Mais, cette fois-ci, rien au retour.

Il est clair qu'il n'aime pas la voiture.
Un peu pénible, le bonhomme...