Références culturelles

Jean-Pierre ARBON
rédigé le Jeudi 21 Janvier 2021
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Un air de pampa
Publié le 21 janvier 2021

Il suffit de monter sur la petite colline qui domine nos terres, et tout devient vaste. L’horizon s’ourle en montagnes. Ma soif de grands espaces s’assouvit.

J’aime cet air, cette lumière, cette étendue. La cordillère des Pyrénées fait écho à celle des Andes. La Chalosse et le Béarn prennent un air de pampa.


Réminiscence de Chine, aussi. Je suis face à ce paysage comme Li Baï face au mont Jingting :

Les oiseaux s’effacent en s’envolant vers le haut
Un nuage solitaire s’éloigne dans une grande nonchalance
Seuls, nous restons face à face, le mont Jingting et moi
Sans nous lasser jamais l’un de l’autre
Secrets d'Histoire │ Le groupe officiel (via "Facebook")
rédigé le Samedi 23 Janvier 2021
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
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Peter Paul Rubens (1577-1640) Portrait de Maria di Antonio Serra peint en 1606 à l'occasion de son mariage avec le duc Nicolo Pallavicini.
Huile sur toile.
Ce magnifique portrait, acquis à Gênes par William John Banks (1786-1855, égyptologue et explorateur) fait partie des collections du château de Kingston Lacy (Dorset, Angleterre).


N.D.L.R. : Contemporaine de la Chaslerie. Mais un peu moins rustique.
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mercredi 27 Janvier 2021
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Centenaires multiples
Publié le 27 janvier 2021

On célèbre cette année le quadricentenaire de la naissance de La Fontaine, le bicentenaire de celle de Baudelaire, et le centenaire de celle de Brassens.

Il s’agit sans doute de mes trois auteurs préférés, ceux en tout cas que je connais le mieux. Aussi, comme je viens de terminer d’enregistrer l’intégralité des fables, je me demande maintenant si je ne vais pas, pour le plaisir, me lancer dans l’enregistrement du cycle complet des chansons de Brassens, ainsi que dans celui de larges extraits des Fleurs du mal. J’en sais déjà par cœur quelques milliers de vers, et apprendre des textes que j’aime a toujours été un passe-temps que j’ai volontiers pratiqué.

Nous verrons bien. Ce que je suis certain de ne pas faire en revanche, bien qu’on célèbre aussi cette année le bicentenaire de la mort de Napoléon, c’est de forcer ma mémoire à ingurgiter le Code civil.

Alors que j'étais retenu hier par une séance de la commission départementale des sites et paysages (C.D.N.P.S.), Carole a fureté entre les rayons de la librairie "Le passage" d'Alençon et acheté à mon intention, ce qui est très aimable, le dernier bouquin de Bernard PIVOT, "... mais la vie continue".

J'ai lu cette nuit les premiers chapitres de ce bavardage d'un octogénaire autour de ses aigreurs d'estomac et sujets connexes.

Hélas, très peu de personnes savent choisir à ma place les bouquins qui m'intéressent. Ma belle-mère, par exemple, a toujours, en plus de quarante ans d'essais ô combien méritoires, tapé à côté de la plaque (ce qui n'enlève rien à ses autres qualités, éminentes évidemment, à commencer par la constance).

En fait, je n'en connais qu'une qui ait réussi ce test : mon aîné.
(Au temps révolu où il m'offrait des cadeaux).
Jean-Pierre ARBON
rédigé le Vendredi 29 Janvier 2021
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La mauvaise réputation (Brassens dit par Arbon)
Publié le 29 janvier 2021

Je reviens sur les célébrations de centenaires dont je parlais il y a deux jours. Je vais faire ce que j’évoquais : dire les chansons de Brassens et les enregistrer.

Il y a dix ans, dans un article intitulé La fanfare de Brassens (on en était alors à commémorer le trentième anniversaire de sa mort), j’avais écrit que je préférais m’abstenir d’ajouter ma voix au chœur des louanges, et que je resterais « à l’écart de la fanfare, avec mes petits souvenirs. Celui du jour où, gamin, mon père m’a fait écouter un bonhomme qui chantait d’une drôle de voix une récitation que j’avais à apprendre pour l’école : le Petit Cheval, de Paul Fort, en ayant sorti le disque d’une pochette ornée d’un énigmatique gorille. Celui du jour de sa mort – j’avais 28 ans – quand j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, emporté par un chagrin comme je n’en avais jamais eu pour quelqu’un que je ne connaissais pas personnellement, et comme cela ne m’est jamais plus arrivé depuis. »


C’était avant que je ne crée le spectacle « La Fontaine / Brassens », et que je ne mène à bien l’enregistrement des Fables. Aujourd’hui, l’envie me prend de traverser à nouveau l’œuvre de Brassens en disant ses chansons. Comme je l’ai fait pour La Fontaine, je vais goûter ses mots, déguster ses rimes, me régaler de toutes les fantaisies et de toutes les profondeurs qu’il a mises dans ses textes. Faire l’effort de les apprendre, ou de les réapprendre, sera pour moi une manière de lui rendre hommage, mais davantage encore l’occasion de me faire plaisir et souvent, intérieurement, de jubiler.

Je me lance donc dans l’aventure de Brassens dit par Arbon. Quelle meilleure entame que La mauvaise réputation ?
(Le voyage se fera selon mon humeur. On pourra en suivre l’avancement sur la playlist Brassens dit par Arbon : https://www.youtube.com/watch?v=QXop9Nfs1xg&list=PL1GJhoEI4m9Lh7Grq1tP_ygpaZ33TM1kf )