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Mots-clés : rigaud

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Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 30 Mai 2010
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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J'ai reçu ce matin le courriel suivant de Suzanne LEPERS, demi-soeur de ma mère et fille de Julien RIGAUD, industriel à Saint-Sulpice-la-Pointe, où son usine fabriquait des sièges de cinéma (il avait une grosse part de marché en France) et du mobilier de jardin :

"Bonjour Pierre Paul,

J'ai lu et relu " vos mémoires " et durant mon insomnie, j'ai revécu notre jeunesse à Saint-Sulpice et TOUS les évènements ! Bouleversée par la lecture de l'évocation du camp de Saint-Sulpice (via le site internet indiqué), car l'image de l'embarquement des déportés est toujours devant mes yeux : j'étais au bureau de l'usine, assise derrière la grande vitre, quand je les ai vu arriver, et monter dans les wagons qui se trouvaient sur la ligne depuis la veille ; ligne qui pénétrait dans l'usine pour y charger les fauteuils des salles de cinéma ou décharger le matériel.

Oui, j'ai revu le café Cartou où nous allions souvent boire "une limonade" et notre triste jeunesse .

Je vais essayer aujourd'hui FETE DES MERES, de penser à autre chose. mais à quoi ?????

Bonne journée à vous.

Suzanne"

Ce courriel fait suite à la découverte par Suzanne de l'évocation du camp de Saint-Sulpice-la-Pointe sur le site de la Chaslerie.

Il m'a semblé utile de le diffuser ici car il rappelle les cruautés de l'Histoire. Tout n'est pas toujours rose sur cette Terre...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 3 Juillet 2010
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites
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Les idées pour la Sainte Anne se précisent petit à petit.

Je travaille désormais sur l'hypothèse d'un pique-nique convivial ouvert à tous le dimanche 25 juillet et d'une fête un peu plus cérémonieuse (je n'ai pas dit guindée) le lendemain.

Sur les conseils de l'OTSI, j'ai rencontré la sympathique et dynamique Adèle LAURENT, de la yourte de Domfront. Elle recommande un conteur, un instituteur nommé Benoît CHOQUART, et me conseille aussi d'entrer en contact avec Armelle BOTTE, potière à Sourdeval, qui sait intéresser les enfants au modelage de l'argile. Adèle LAURENT suggère de plus de contacter la personne qui tient le stand de crêpes et gaufres au marché de Domfront.

Par ailleurs, le conteur Olivier OZEGAN, de Saint Malo, chaudement recommandé par la médiathèque de Domfront, m'a répondu qu'il n'était pas sûr d'être libre le 25. Il doit cependant revenir vers moi dès qu'il y verra plus clair dans son emploi du temps.

Enfin, me promenant dans l'après-midi à Domfront où j'ai croisé les groupes folkoriques réunis pour les rencontres internationales organisées par "le trou normand", j'ai discuté avec Sylvie GUERIN, co-présidente de cette association. Elle savait que j'avais déjà parlé à Yannick RIGAUD, son co-président, et elle m'a dit qu'ils seraient heureux d'être des nôtres le 25. Voici une excellente nouvelle qui me donne envie d'encourager les autres participants au pique-nique à venir en tenues normandes (même s'il n'est pas sûr qu'on organise formellement dès cette année un concours d'élégance normande).

Dès que les choses apparaitront assez mûres, il faudra s'occuper de l'affichage et de la publicité, notamment via "le publicateur libre".

A suivre.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 19 Aout 2010
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Ma mère vient de m'apprendre à l'instant le décès aujourd'hui de sa demi-soeur, Suzanne LEPERS née RIGAUD, dite Suzou, avec qui j'étais entré en relation assez fréquente par la vertu de ce site.

Le 30 juillet dernier, Suzou avait encore écrit sur ce blog qu'elle lisait attentivement. Son témoignage publié ici le 30 mai dernier m'avait frappé.

Suzou avait environ 90 ans. Voici sa photo qu'elle m'avait communiquée il y a moins d'un mois.

Et voici enfin un photo-montage que Suzou m'avait scanné après l'avoir composé et qui représente ma mère, âgée d'une petite vingtaine d'années (donc vers 1947), comme si elle avait posé à côté de leur père à l'occasion du mariage d'une autre demi-soeur, dite Mimi.

Le 26 juillet dernier, Suzou, ayant découvert mon visage sur le site de la Chaslerie, m'avait écrit: "j'ai trouvé une ressemblance avec mon Père c'était un trés bel homme Simone a dû vous le dire !!!!!!" Le 28 juillet, ayant réussi à transférer sur son ordinateur une de mes photos, elle avait ajouté : "ça y est , j'ai fait une magnifique photo et je peux vous assurer que votre ressemblance avec notre Père est bien effective. j'en envoie une à mes soeurs, persuadée qu'elles seront de mon avis !!!!" Mais je ne sais, à part Malue DE COËNE, qui pouvaient être ces soeurs ou plutôt, je croyais que les autres, Mimi, dont j'ignore le nom du mari, et Paulette THOORIS étaient décédées, ainsi que leur frère Freddy...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 25 Aout 2010
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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J'en suis désolé pour les visiteurs du site qui trouveraient que je m'égare, mais je viens de remettre la main, dans le capharnaüm de la Chaslerie, sur trois vieux albums de photos de famille, deux de mes grands-parents paternels et un de mes grands-parents maternels.

Même s'il est vrai qu'évoquer mes grands-parents nous éloigne quelque peu de l'objet de ce site, je me permets de rappeler que celui-ci avait été conçu avec l'idée initiale d'une transmission de connaissances à mes fils, certes sur la Chaslerie, mais aussi - pourquoi pas ? - sur notre généalogie.

Elargir ainsi l'objet du site a au moins deux autres avantages :
- d'une part, éviter que ne se perdent des informations (pas forcément essentielles, je le reconnais) que peu de personnes encore en vie connaissent ; de ce point de vue, le temps est nécessairement compté ;
- d'autre part, inciter des tiers à apporter des témoignages ; or, sans entrer dans des détails qu'un visiteur attentif du site a déjà pu comprendre, je puis confier qu'en ce domaine, celui-ci a d'ores et déjà plus que prouvé son utilité.

En plus, je viens de retrouver le mode d'emploi pour scanner les photos.

Donc, que vous le vouliez ou non, je vais mettre en ligne plusieurs vieilles photos. Et, pour commencer, "à tout seigneur, tout honneur" me voici à Tarbes, à l'âge de quelques mois (donc vraisemblablement en 1952 puisque j'ai été déclaré le 1er janvier de cette année-là), entre mes grands-parents paternels, Henri FOURCADE et son épouse Renée, née LABATU. Me reconnaissez-vous ? Et ne trouvez-vous pas que, dans ma barboteuse, j'étais (déjà ?) mignon tout plein ?

Il faut dire que mes parents n'étaient pas mal non plus. Les voici, photographiés à Dakar, sans doute en 1961. Mon père était alors officier dans l'artillerie de marine (ex coloniale) ; il devait, à l'époque, être l'aide de camp de l'ambassadeur Claude HETTIER de BOISLAMBERT, un gaulliste historique qui termina sa carrière comme grand chancelier de l'ordre de la libération. A Dakar, ma mère, professeur certifiée d'anglais, devait enseigner dans un collège de la médina.

Dans le prolongement de ce que j'ai indiqué ici le 25 mai dernier, je vais pouvoir illustrer à quel point les milieux sociaux d'origine de mes parents étaient différents.

Voici par exemple une photo prise en 1935 à Bouliac - je pense que c'était chez un oncle maternel de ma grand-mère paternelle qui avait fait fortune en Extrême-Orient, je ne me rappelle plus son prénom, l'oncle Alphonse peut-être -. Cette photo montre mon père en train de viser vers un tourniquet de pigeons de carton (et vers le photographe, sans doute son père) ; il est entouré de sa mère, de sa soeur aînée Jacqueline (morte en 1936, littéralement "en odeur de sainteté", de son frère Georges (décédé, je crois, en 1954) et d'un autre garçonnet, plus grand, que je ne suis pas sûr d'identifier ; il pourrait cependant s'agir de Jacques FOURNOL, petit-fils d'Alphonse GUERIN, je crois, et mari de ma marraine.

A peu près à la même époque, voici mon père en enfant de choeur (je me demande si la photo n'a pas été prise devant la "grotte miraculeuse" de Lourdres) :

Voici une idée des loisirs de mon père dans sa jeunesse, un camp scout dans une ambiance digne de l'époque :

On m'a raconté que mon père avait mal réagi à ce type d'éducation. Il manifesta son caractère en passant en coup de vent dans nombre d'établissements scolaires et eut même sa période zazou, comme le montre la photo suivante où il ne porte cependant pas sa fameuse cravate marquée P.M.F.I. (ce qui signifiait, paraît-il, "profond mépris pour la foule imbécile"...). Sur cette photo, il pose adolescent à côté de son frère cadet, Georges

Et l'on voudrait qu'avec un tel père, je n'aie pas l'esprit indépendant ? Mais ceci est une autre histoire, revenons à notre sujet.

D'abord avec une photo des grands-parents maternels de mon père, sachant que je n'en ai aucune de ses grands-parents paternels. Il s'agit ici de Paul LABATU et de son épouse, née GUERIN. Paul LABATU n'avait pas trouvé de meilleure idée que d'être brasseur à Tarbes, c'est-à-dire loin de tout champ de houblon. Son affaire, d'abord prospère, ne survécut pas à la crise de 1929.

Mon grand-père Henri FOURCADE a, lui aussi, tenté sa chance en créant une société dont je retrouve ce document, écrit de sa main :

Mais, là aussi, l'affaire périclita, de sorte que mon grand-père fit l'essentiel de sa carrière comme ingénieur à l'arsenal de Tarbes. Il tenta longtemps de démontrer que le "principe de Carnot" était faux, avec le succès que l'on imagine. Lorsque, à la fin des trop rares dîners que j'ai pris en sa compagnie je lui demandais : "Bon-Papa, fabrique-moi un mât-totem !", il choisissait une banane, la pelait soigneusement, la sculptait de quelques coups de couteau et me la donnait à manger ; c'étaient alors pour moi les meilleures bananes de la Terre...

Bref, pour en revenir à mon père, après une jeunesse jugée trop turbulente, il fut ni plus ni moins que sommé par sa mère de s'engager dans l'armée, direction l'Indochine. Car, pour cette sainte femme, il avait développé "des goûts et des occupations incompatibles avec son âge et sa situation" (sic)...

Mais avant de partir si loin se faire éventuellement tuer pour la patrie, les hasards de sa formation militaire lui firent faire étape dans la région de Toulouse. Le voici donc en bidasse à Castres, au côté de Georges. C'est alors, soit en 1950 je pense, qu'il rencontra ma mère au Café CARTOU de Saint-Sulpice-la-Pointe.

Aux termes d'un rapport préparé pour ma grand-mère paternelle, très inquiète de cette relation, par une de ses consoeurs de l'"Action catholique", ma mère, étudiante à Toulouse, était alors une "belle plante, élégante et attrayante". "Ah! Qu'en termes galants ces choses-là sont mises !" Qu'on en juge :

Et voici le Café CARTOU où avait poussé cette "plante", photographié au milieu des années 1930. Ma mère est l'enfant de six ou sept ans debout sur la table, semble-t-il.

Vous pourrez noter, au premier plan de cette dernière photo, un caniveau. Ce caniveau évoque pour moi un souvenir très précis : lorsque mes parents, en poste en Afrique (Tunisie ou Sénégal) revenaient passer une partie de leurs vacances en France, ma mère ne comprenait pas ce qui m'arrivait dès notre arrivée à "Saint-Sul" ; en effet, mon corps s'y recouvrait rapidement de boutons qui me démangeaient au point que, chaque soir, elle devait m'enduire de Phénergan pour m'éviter de me gratter. La vérité, que je n'ai comprise que dernièrement, c'est que, découvrant ou retrouvant ce fameux caniveau, si différent pour moi des terrains de jeux desséchés de mon Afrique accoutumée, je passais mon temps à y barboter avec des galopins de mon âge ou à y faire naviguer de frêles esquifs de ma fabrication. Le seul problème, vous l'avez deviné, c'est qu'à l'époque, à Saint-Sul, il n'y avait pas encore de tout-à-l'égoût...

Edouard CARTOU était un homme intelligent. Il me disait qu'il m'aimait "autant que ses chiens", ce qui, de son point de vue, était beaucoup. Parfois, en m'emmenant les promener jusque "là où le soleil touche la Terre", il m'entraînait à chanter son air préféré en conspuant sa bête noire, la "Séphio". Gravement blessé pendant la guerre de 14-18, il avait été ouvrier puis contremaître chez LATECOERE à Toulouse, puis chez RIGAUD, à Saint-Sulpice. Le voici, en espadrilles et cravate mais, curieusement pour moi, sans béret, devant son café, en train de réceptionner une livraison (c'est bien sûr ma mère qui est montée sur le marchepied du camion) :

M. RIGAUD, industriel entreprenant, avait coutume d'inviter périodiquement ses employés et les membres de leurs familles à diverses réjouissances. Un jour, ce devait être en 1925, ce fut au cirque à Lavaur. Malheureusement, il y eut un accident de voiture, sans doute l'un des premiers dans cette région, et mon arrière-grand père Pierre PAGEZE y périt. De ce dernier, il ne me reste plus que son "certificat de bonne conduite" que voici :

J'y note que mon arrière-grand-père mesurait 1 m 64. Or j'observe que ma mère mesure 1 m 70 et que mon père atteignait 1 m 78. De mon côté, j'ai plafonné à 1 m 87. Et mes fils mesurent tous deux plus de 1 m 95. Il semble donc que, dans ma famille, on prenne une petite dizaine de centimètres à chaque génération. C'est sans doute ce qu'on appelle la dégénérescence de l'espèce. Mais fermons la parenthèse.

Ma grand-mère maternelle, Juliette PAGEZE (dite Julietotte) avait très peu d'instruction mais un coeur d'or. Très jeune, elle avait été placée en usine où elle fabriquait des brosses en chiendent. Souvent, elle me chantait "le temps des cerises" ou encore "les roses blanches" qu'aujourd'hui encore je ne puis réécouter sans avoir les larmes aux yeux, et je lui répliquais en fredonnant "Julie la rousse" dont je n'étais bien sûr pas en âge de comprendre toutes les paroles, mais c'était là un autre de ses surnoms. Je crois qu'elle m'adorait. Elle me l'écrivait parfois, avec son orthographe si personnelle. En plus, c'était une excellente cuisinière et je garde un souvenir ineffable mais inoubliable de ses soupes aux choux aux longs filaments de gruyère, de ses "soupes à l'ivrogne", des escargots qu'elle faisait longuement jeûner dans la cave avant de les mitonner d'une façon unique, de ses "croustades" servies encore tièdes et légèrement caramélisées avec un fond de rhum. Bref, avec une telle grand-mère, ce n'était pas un hasard si Saint-Sulpice appartenait au Pays de cocagne. Voici donc Julietotte devant son comptoir du Café CARTOU, entre une bouteille de Pernod et une réclame de Byrrh :

Pour dire la vérité, mon rêve d'enfance était tout simplement que Julietotte eût épousé mon grand-père Henri FOURCADE. Car alors, je n'eusse plus eu de raison d'aller en vacances ailleurs que chez eux... (Ici, je ne suis pas sûr de ne pas me planter dans les modes et les temps ; il serait plus raisonnable que je me calme ou qu'à tout le moins j'interroge ma licenciée ès-lettres de mère...).

J'abrège, rassurez-vous. Donc, en 1952, je suis né à Rennes parce que mon père était élève à Coëtquidan. Le voici d'ailleurs en grand uniforme de Saint-Cyrien :

J'ai été prénommé Pierre-Paul, Henri, Bernard car Pierre était Pierre LEUTARD, mon parrain, un camarade de chambrée ami de mon père au camp de Castres, et Bernard, l'abbé Bernard de SOLAGES, qui unit mes parents. Lorsqu'il me vit pour la première fois, mon père déclara : "Voici Poussy le polytechnicien !" Comme mon premier acte fut d'arroser d'abondance le chirurgien-accoucheur, il ajouta : "Ce sera un bon artilleur !" Il ne me restait plus qu'à lui donner raison mais je ne l'ai fait qu'en partie...

Mes fils trouveront la suite de cette histoire dans la vingtaine d'albums de photos assemblés par mon père jusqu'à son décès en 1983 et conservés chez ma mère à Paris. Après 1983, c'est moi qui aurais dû prendre le relais. Mais je ne l'ai pas bien fait, la barre était trop haute. Les photos que j'ai prises irrégulièrement sont conservées dans des cartons, ici je crois, à la Chaslerie. Ou peut-être à Paris. Il resterait à les mettre en ordre. Je préfèrerais tirer parti des progrès techniques en en commentant quelques-unes sur ce site. Pour terminer, en voici une que Carole vient de retrouver et qui représente nos fils dans les tenues chinoises que j'avais dû leur rapporter d'un voyage professionnel à Hong Kong, en 1986. Mais ceci est une autre histoire...

(Zut alors ! Je ne sais pas où Carole a rangé cette dernière photo, je ne la retrouve pas. Quand je disais que c'est toujours le bazar ici...).
Pascale RIGAUD
rédigé le Mercredi 1er Septembre 2010
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Bonjour,

Je découvre par hasard votre site et me réjouis d'y trouver la photo de mon grand-père paternel, Julien RIGAUD (photo montage de ma tante Suzou décédée récemment) ; j'ai très peu connu mon grand-père décédé en 1967 ou 1968 alors que j'avais 5 ans et je n'avais aucune photo de lui ! Merci ! et peut-être à bientôt !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 1er Septembre 2010
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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@ Pascale RIGAUD :

Bienvenue à vous parmi nous ! Je comprends que vous êtes une fille de Freddy...

Et à très bientôt, j'espère, virtuellement sur le site ou réellement si vous avez l'occasion de vous aventurer dans le Grand Nord !
Marie-Françoise LAURENSOU
rédigé le Mardi 12 Octobre 2010
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Votre "généalogiste habituelle" se permet quelques précisions relatives à la famille RIGAUD : l'épouse de François Augustin RIGAUD s'appelle Rose-Marie(tte) GINESTOUS (et non SESESTOUS) ; elle est la fille de Guillaume GINESTOUS, cultivateur et de Cécile GAILLARD ; elle est née le 19-12-1841 à FAYSSAC (31) et décédée le 20-8-1882 à FAYSSAC. Son fils Casimir François Auguste RIGAUD né le 10-9-1863 à FAYSSAC a épousé le 26-10-1888 à GAILLAC (81) Marie Albanie BELLIERES née le 20-1-1870 à GAILLAC. Cette dernière est la fille de Joseph BELLIERES cultivateur et de Marie Anne GIRME (et non SERINE). Elle a au moins une soeur, Marie Rosalie, et un frère, Joseph Auguste. Par ailleurs, il se peut que j'aie une piste permettant de débusquer les ancêtres des Hautes-Pyrénées !!! J'attends une réponse.
Bien amicalement. Peut-être à dimanche !
La maladie des buis, la connaissez-vous ? Apparue depuis 2 ou 3 ans sur les buis de la cour de la Chaslerie, elle s'est fortement développée cette année :

4 mai 2011, les buis malades.

Comme nous évitons de recourir aux pesticides, Carole a imaginé de transplanter ces plants malades sur un autre terrain où ils auront plus d'espace pour se développer.

C'est Bernard qui a été chargé de l'opération. Le voici, d'ailleurs, triomphant :

4 mai 2011, Bernard-le-conquérant !

Cette pose avantageuse ne vous rappelle personne ?

Louis XIV par Hyacinthe RIGAUD.

En fait, notre roi-soleil local n'y est pas allé avec le dos de la cuillère :

4 mai 2011.jpg, un traitement pour le moins énergique...

Je me dis que, si ces buis résistent à ce traitement de cheval, il ne pourra plus rien leur arriver de grave...

P.S. du 17 juillet 2012 : Quinze mois plus tard, aucun des buis n'a résisté...


Danièle DOCTRINAL
rédigé le Dimanche 26 Février 2012
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Bonjour Monsieur,

Je trouve que votre fils Thibaud ressemble beaucoup à votre grand-oncle Théo.

Avec mon fidèle souvenir,

Dany

N.D.L.R. : Tiens, cela fait plaisir de vous retrouver sur "notre site favori" ! (Je précise que j'ai connu Mme DOCTRINAL - qui s'appelait alors autrement - voici quelques lustres, lorsqu'elle était la secrétaire de Pierre LAURENT, alors président de la Commission de la privatisation et moi, un secrétaire général de cette "autorité administrative indépendante" - il faut toujours le dire sans rire, c'est du jargon du Conseil d'Etat - qui s'ennuyait plutôt dans ces fonctions par trop administratives...). Cela fait si longtemps que j'étais sans nouvelles... Je comprends que la ressemblance que vous détectez est physique...

Ceci dit, vous abordez là un sujet qui ne me laisse plus indifférent. Je veux dire par là que j'ai longtemps trouvé niaises, et même horripilantes, les personnes qui, voici plus de 55 ans, se penchaient sur ma poussette en s'exclamant à l'intention de ma mère : "Oh ! Qu'il est mignon, ce petit blondinet, il est à croquer ! Il ressemble à..." Et s'ensuivait immanquablement l'évocation de personnes diverses mais toutes âgées et que, souvent, je ne connaissais "ni des lèvres, ni des dents". Dorénavant, alors que des photos, très souvent inédites pour moi, (ré)apparaissent, par la vertu de ce site internet, sous mes lunettes de sexagénaire, je ne manque pas, à mon tour, de m'interroger sur certains visages qui paraissent curieusement familiers.

Par exemple, j'ai découvert une grande similitude de traits et de silhouette entre mon grand-père RIGAUD et moi. Mais, de façon plus insidieuse, observant, grâce aux dernières photos transmises par Dominique CHADAL, les cols de chemise impeccables de mes ancêtres FOURCADE, je comprends mieux que mon père ait toujours apprécié les beaux vêtements, bien coupés dans des tissus de choix. Je peux capter des indices d'anglophilie dans la façon de vivre de la branche paloise, alors que leurs opinions supposées bonapartistes, qui m'étaient parvenues, ne me les auraient pas laissé entrevoir autrement. Mais, après tout, tout n'est-il pas possible en ce bas monde ?

Napoléon III recevant la reine Victoria à Cherbourg en 1858 (tableau de Jules-Achille NOËL].

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 27 Février 2012
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Voici donc les photos que vient de me transmettre Dominique CHADAL.

Je commence par celles que je n'avais pas réussi à mettre en ligne avant-hier :

- celle où l'on voit Théodore FOURCADE (mon arrière-grand-père) et Tante Julia (ma grand-tante). Ne crois-tu pas, Dominique, que cette photo a été prise le jour du mariage de mes grands-parents ? Reconnais-tu les autres personnages ? Leurs visages ne me disent rien.

Théodore Fourcade et Julia Maitreau.

- celle qui montre ton oncle Paul MAITREAU à côté de ma grand-tante, Suzanne LABATU (avant son mariage avec René BONEU) :

Paul Maitreau et Suzanne Labatu, prêts pour un bal masqué.

Magnifique, ça marche ! Donc je continue !

- Julie CAPERET, épouse CAZES : je ne sais pas de qui il s'agit. Est-ce la soeur d'Eugénie CAPERET, mon arrière-grand-mère ? Où a été prise cette photo ? Qui sont les personnages dont on devine les portraits sur la cheminée ? En tout cas, je ne reconnais aucun meuble.

Julies Caperet, épouse Cazes.

- Théodore FOURCADE et là, je trouve que je lui ressemble (haut du visage, mêmes sourcils - les miens sont toutefois restés noirs -, mêmes pommettes) :

Théodore Fourcade.

- Jean FOURCADE et sa soeur aînée, Julia MAITREAU. Je les trouve très beaux et leurs regards, d'une infinie bonté. Et, maintenant, je comprends d'où me viennent mes cheveux blancs ! Sais-tu où cette photo a été prise ? N'est-ce pas à Pau, à "Auteuil" ou "Bagatelle" ou "Longchamp", l'une (à ma connaissance) des propriétés FOURCADE ? Sais-tu si ces propriétés existent toujours et quelles sont (ou étaient) leurs adresses ?

Jean Fourcade et Julia Maitreau.

En fait, je viens de reconnaître à l'instant la table de jardin : c'est un meuble RIGAUD ! La photo a donc dû être prise à Tarbes, chez mes grands-parents FOURCADE, vers 1957 : lorsque ma soeur est née, à Saint Céré, nous avions la même table bicolore, vert pomme et blanc ! Et là, je reconnais l'argenterie et le plat bizarroïde en porcelaine, ils se trouvent actuellement chez nous à Paris ! Mon père fumait des "Gitanes" (ça ne lui a pas réussi, d'ailleurs...) et ma mère des "Craven A" dont on aperçoit les paquets ; les gros genoux (mais si, mais si !) près des "Craven" doivent être à ma mère (mais je ne reconnais pas la robe), donc elle devait être enceinte de ma soeur ou bien venait d'accoucher...

(à suivre)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 27 Février 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Je reprends la plume après que j'ai ingurgité, à toute allure comme d'habitude, le brouet de la cantine de la fac (ici, j'exagère car les plats y sont généralement tout à fait appétissants).

J'ai réfléchi à cette histoire de table. Non, il était impossible que mes grands-parents FOURCADE aient acheté un quelconque meuble RIGAUD. Donc c'était le nôtre. Donc la photo a été prise après notre déménagement de Saint-Céré à Dakar, mi-1959. Les feuillages montrent qu'on est en été mais les tenues paraissent bien sombres. Donc ce devait être au moment du décès de mon grand-père, Henri FOURCADE, c'est-à-dire en 1960.

Pourtant, j'ai un doute : il y a six tasses sur la table et je ne vois pas qui, à côté de mon père et de ma grand-mère, pouvait être le 6ème personnage...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 28 Février 2012
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Ma mère m'a téléphoné hier soir, enchantée d'avoir parlé à Dominique CHADAL et vu les photos de la famille FOURCADE sur notre site préféré. Elle reconnaît la table RIGAUD et confirme qu'elle avait été envoyée à Tarbes à l'occasion du départ à Dakar, en 1959. Elle pensait que la photo où l'on voit cette table et, surtout, Jean FOURCADE et Julia MAITREAU avait été prise chez Jean et Juliette FOURCADE, à Pau, dans la fameuse propriété dénommée Bagatelle où, paraît-il, il y avait une pièce d'eau avec des ajoncs. De mon côté, je suis à peu près sûr que cette photo a été prise par mon père (cf les "Gitanes") chez mes grands-parents FOURCADE au "châlet" à Tarbes ; je me suis assez souvent balancé là pour reconnaître, derrière la haie, la clôture qui donnait sur la rue longeant le Jardin Massey.

Ma mère m'a assuré que mon père fumait des "Craven", comme elle, mais pas des "Gitanes". Là, nos souvenirs de cette période divergent. Je me rappelle même une époque où il fumait des "Gauloises troupe" trouvées dans les "rations du combattant" qu'il me rapportait d'Algérie quand il venait en permission à Saint Céré ; ces rations contenaient également, entre autres, des boîtes de "singe" infect et des poudres de produits chimiques édulcorants dont je me régalais...

Donc la 6ème tasse devait être celle de cette grand-tante Juliette dont je ne me rappelais plus l'existence bien qu'un jour à "Bagatelle", elle ait versé par maladresse sur mon épaule, alors que je portais une simple chemise de nylon, le contenu d'une casserole d'eau bouillante destinée à un thé ; je n'en ai pas conservé de cicatrice mais, depuis longtemps, cette épaule me picote en permanence, peut-être une conséquence de cette brûlure quand je devais avoir 4 ou 5 ans...

La conclusion de cette enquête digne de Sherlock Holmes est que cette photo a dû être prise par mon père le jour de l'enterrement, à Tarbes, de mon grand-père Henri FOURCADE. On comprend ainsi le tendre regard de Jean pour sa soeur aînée, alors qu'ils venaient de porter en terre ce frère cadet qu'elle avait élevé comme une mère de substitution et qui l'aimait tant.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Aout 2014
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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J'ai marché jusqu'au pont suspendu au-dessus de l'Agoût, dont les culées sont fidèles au poste :

14 août 2014.

14 août 2014.

A gauche, le paysage est toujours le même, avec le pont de la S.N.C.F. :

14 août 2014.

A droite, j'aperçois l'endroit où, d'après ce qu'elle m'en a dit, le Pater a appris à ma mère à nager.
Brrr, l'eau y est bien loin d'être une onde pure...

14 août 2014.

Surtout, la grande bâtisse de briques a disparu, remplacée par un truc blanc en béton :

14 août 2014.

Je retourne sur mes pas...

14 août 2014.

... m'aventure à travers "Chicago"...

14 août 2014.

... et me retrouve devant un monument consacré à l'illustre local (on est laïque et républicain ou on ne l'est pas, air connu)...

14 août 2014.

... sur une place dont le choix du nom a dû faire l'objet d'une étude particulière :

14 août 2014.

Là, j'aborde quelques autochtones, qui attendent leurs potes pour entamer une partie de boules :

14 août 2014.

L'un d'eux, particulièrement loquace, m'apprend où vivait Emma PRAT, décédée à 102 ans et qui était la fille de "la Tortue", c'est-à-dire, si vous m'avez bien suivi, la cousine germaine de Julietotte.
Je ne reconnais pas l'endroit :

14 août 2014.

Le bonhomme se rappelle ma mère, "une jolie fille bien en chair".
J'organise immédiatement, entre lui et cette dernière (sur laquelle "il a plu sur la marchandise", comme on dit à Saint-Sul, et qui effectue en ce moment sa cure annuelle à Vichy où j'ai dû, en début de mois, faire l'aller-retour de la Chaslerie pour la déposer), ce qu'en jargon d'IBM, Carole appelle un "conference call" :

14 août 2014.

Je me présente alors comme "le petit-fils de Julietotte, du Café CARTOU, et du père RIGAUD". Le bonhomme me répond : "On l'a compris. Vous avez le même gabarit que lui et vous lui ressemblez. C'était un type bien." (sic)
Je suis rassuré d'apprendre que, de nos jours, les bonnes habitudes ne se perdent pas et qu'en particulier, nombre de Saint-Sulpiciennes ont toujours la cuisse légère.
Le bonhomme que j'interroge se souvient également de COUCASSOU, un pilier du Café CARTOU, garde-barrière de son état et qui ne se lavait jamais, de sorte que, moi non plus, je ne l'ai pas oublié, même s'"il est mort depuis longtemps."
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Aout 2014
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
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Arrivé à ce stade de mon exploration, le moment paraissait venu que j'aille saluer les mânes de mes ancêtres au cimetière du coin.

J'ai erré dans les allées, étonné de constater la qualité des édicules funéraires, bien supérieure ici à ce que j'observe en Normandie, par exemple.

J'ai fini par trouver deux croque-morts qui faisaient le pied de grue au bord d'une tombe ouverte en attendant son dernier macchabée et qui m'ont renseigné.

La tombe de mon grand-père Julien RIGAUD se trouve à proximité de l'entrée du cimetière, tout de suite à gauche en entrant, en face du monument aux morts de 14-18 :

14 août 2014.

14 août 2014.

14 août 2014.

Qui était ce "camarade de la Résistance" ? Etait-ce mon grand-père ? On le dirait, vu les dates.
Et que signifie "A S", sous la croix de Lorraine ?

Je lis que Freddy, demi-frère de ma mère, est mort en 2007.

Se trouve à côté une tombe que j'imagine être de parents de l'épouse de mon grand-père maternel, ce qui suppose une certaine entente familiale, malgré tout :

14 août 2014.

Notre petite Julietotte repose un peu plus loin, toujours sur la gauche du cimetière :

14 août 2014.

Les inscriptions s'effacent petit à petit et je peine à les lire. Je comprends toutefois que ma grand-mère est enterrée avec ses parents et près du Pater :

14 août 2014.

Lors de ma promenade initiale, j'ai remarqué la tombe des De COËNE :

14 août 2014.

J'ai téléphoné à ma mère, à qui j'ai donc pu apprendre le décès de sa demi-sœur Malu, dont elle avait été très proche, ainsi que de ses neveux, Brigitte et Paul. Quelle hécatombe !

Le mari de Malu n'est pas là, me semble-t-il. Louis De COËNE était un héros de la Résistance.

Louis et Malu en 1951.

De nationalité belge, il avait été parachuté plusieurs fois en possession d'une pastille de cyanure, à ingurgiter au cas où il aurait été pris. La guerre avait cependant détraqué ce fils de famille qui, dans les années 50, si je me souviens bien, avait été le cerveau d'un cambriolage célèbre, celui de "La colombe d'or" à Saint-Paul-de-Vence. Il y avait eu un article illustré dans "Paris-Match" mais je ne retrouve pas trace de ce triste fait-divers sur la toile. Défendu par Maître FLORIOT, grand ténor du barreau, Louis avait été acquitté. Mais, devenu alcoolique, il était décédé peu après.

J'écrivais, au début de ce message, que les tombes de Saint-Sul étaient "top", comme si les habitants de cette campagne voulaient paraître plus prospères dans l'éternité qu'ils ne l'avaient été de leur vivant.

En voici un nouvel exemple, commenté par mes nouveaux copains, les croque-morts de Saint-Sul :

14 août 2014.

On a les temples qu'on peut, mon bon Monsieur.

14 août 2014.

14 août 2014.

Il paraît que cette merveille a coûté à son titulaire la bagatelle de 150 000 €. Il est vrai que le marbre, avec ses reflets larges et profonds, a dû être importé et qu'il a fallu plusieurs jours à une grue pour installer tout ce bazar.

Je remarque toutefois que l'entrepreneur, outre qu'il ne connaissait pas l'orthographe, a travaillé comme un cochon :

14 août 2014.

Espérons, pour le boursicoteur en question, qu'il pourra encore faire jouer la garantie décennale !

P.S. du 21 août 2014. : Je précise ici, à toutes fins utiles, que je n'ai jamais été présenté au Père RIGAUD ni, encore moins, à son épouse. Dans le même ordre d'idées, ma mère n'a rien reçu en héritage au décès de son père, tout étant allé aux enfants légitimes, comme le code civil les qualifiait à l'époque. En revanche, j'ai un peu connu Freddy, qui, je crois, n'était pas bon à grand chose, et assez bien Malue, son mari et ses enfants, au moins jusqu'à notre départ à Dakar, en 1959. Et l'on se souvient peut-être que notre site favori m'a permis de correspondre pendant quelques semaines en 2010 avec une autre demi-sœur de ma mère, surnommée Suzou.
Château de Villeneuve-Lembron (Puy-de-Dôme) :

N.D.L.R. : Une très nette ressemblance avec notre manoir favori. Permet d'imaginer, entre autres, les douves et les lucarnes, grandes ou petites, telles qu'elles ont pu y exister. Sans parler des meneaux. On s'y croirait !

Autre idée à retenir : l'enduit sur les murs extérieurs. Bien sûr.
Sur une aile de la cour, je ne manque pas de remarquer un décor bicolore qui m'intrigue et qui, à lui seul, mériterait peut-être la visite.

A l'évidence, contemporain de la Chaslerie (ou, du moins, de même style et remplissant les mêmes fonctions).

Je poursuis ma découverte, via "Google" :

(Début de citation)

Le château de Villeneuve Lembron fut édifié à la fin du XVème siècle pour Rigaud d'Aureille, bailli des montagnes d'Auvergne, maître d'hôtel des rois Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Ier. Érigée en baronnie, la terre de Villeneuve échut à la famille des Montmorin au début du XVIème siècle. Gaspard de Montmorin embellit le château d'un grand décor peint de grotesques, dont il reste quelques remarquables témoignages dans la salle d'apparat (embrasures des fenêtres) et dans les grandes écuries. En 1643, Villeneuve-Lembron fut acquis par Isaac Dufour, trésorier de France, qui aménagea l'ancienne forteresse. Il transforma la cour intérieure, aménagea une galerie à portique et décora les plafonds et les cheminées du premier étage.
Le château fut ensuite transmis à la famille Pélissier de Féligonde, qui le conserva jusqu'en 1919. Le bâtiment, de plan carré, est cantonné de quatre tours. Il a été décoré d'un ensemble de peintures murales dont il subsiste des vestiges dans les deux galeries du corps de logis, sur les murs extérieurs et dans la chapelle.

Le château est entouré de fossés et l'on accède à cette enceinte intérieure par une porte en anse de panier qui donne accès à une basse cour. C'est un château de transition entre le Moyen Age et la Renaissance : les quatre tours rondes et les larges fossés témoignent de l'idée du rôle défensif des châteaux qui persistait encore à l'époque de sa construction. En revanche l'aménagement intérieur est bien celui d'un château de plaisance. Les menuiseries et les serrureries de ces logis datent du XVème siècle. Les ailes Est et ouest ont été construites sous Louis XIII et des ouvertures, portes et fenêtres, ont été refaites.

Sous la galerie, la cour intérieure est ornée au rez-de-chaussée, de peintures humoristiques à fresque. En effet, à l'abri des galeries de la cour, la vivacité de l'imaginaire médiéval revit grâce aux peintures murales : on remarquera en outre un portrait de Rigaud d'Aureille et des illustrations de contes satyriques comme le "dit de la Bigorne" et celui de la "Chiche Face" ainsi que le "dit de l'astrologue" et le "dit du vieux maître d'hôtel".
Avec les successeurs de Rigaud d'Aureille, le château fut habillé de décors Renaissance : la voûte du bâtiment des écuries est orné de peintures murales évoquant l'opposition du bien et du mal. Les ébrasements des fenêtres se peuplent quant à eux de personnages de la mythologie romaine

L'illustration de maximes familières, comme celles de "la Bigorne et du vieux Maître" ou de "l'Astrologue", côtoie un décor inspiré de savantes références littéraires.

(Fin de citation)

Même les stalles, dans la chapelle, rappellent fortement celles (plus belles, d'après moi) de notre manoir favori.

Je lis par ailleurs : "En pleine restauration, l'intérieur du château est fermé à la visite mais le parc ainsi que les écuries décorées de fresque du 16ème siècle sont ouverts pendant les travaux.
La réouverture totale du château est annoncée pour le 8 juillet 2016."

Il faut absolument que j'aille le visiter sans tarder !

N.D.L.R. 2 : Donc ce château appartient à l'Etat. L'intérieur manque en effet de vie. Dommage que le coyautage des couvertures soit aussi sec. Et qu'une aile ait disparu, remplacée par un mur qui ne me semble pas du meilleur effet. A part cela, l'ensemble est très remarquable, assurément.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 3 Octobre 2016
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Au courrier aujourd'hui, une écriture désormais tremblotante mais que je reconnais sans peine :

Comme promis, ma mère, que j'en remercie, nous relate la suite de ses mémoires :

Comme on peut le constater, ma mère se souvient très bien d'anecdotes de son enfance ou même de celle de sa propre mère (comme "le tricycle du curé"). Elle prétend toutefois ne pas se rappeler les thèmes qu'elle pourrait encore aborder à notre intention.

Voici donc quelques pistes que je lui suggère (liste non limitative) :
- l'accident d'automobile de Papa, lorsqu'il était troufion ; tes prétendants ; "une plante attrayante et pimpante" (ou quelque chose comme ça) ; le père RIGAUD ; ses parents ;
- ton mariage ; vos premiers logements ;
- le bal de Saint-Cyr et "Paris-Match" ; plus généralement, quelques souvenirs à propos des meilleurs copains de promo de Paps (Jean de SAINT-GERMAIN, les GARRIC, VINCHON le 1er mort pour la France) ;
- souvenirs de Bon-Papa : l'aération du pantalon ; le béret basque ; les mâts Totem ; l'attrait des chevilles de Mamie de Tarbes ;
- tes souvenirs d'Angleterre : un fameux match de rugby ; Pamela & Co ; Buster ;
- souvenirs de Tunisie : le logeur rentre-dedans ; TUMBA Fofana mon collègue ; les anciens élèves du lycée, notamment DJIDANNE ; "dis, Maman, c'est comme ça qu'on est quand on est vieux ?" ; les caisses de champagne "pour rejoindre Papa en Indochine" ; moi dans la lessiveuse ; LACOUR et "Comment gérer sa fortune" sous la guitoune ; la visite de "Mamie de Saint-Sul" ; une nuit dans le bled ;
- souvenirs de Saint-Céré : le baptême de la Querçinoise, la Cancette, la directrice du lycée, le facteur et LURCAT ; la meilleure élève ; la guerre d'Algérie de Papa ;
- les vacances à Campan et les prêches de Tonton René ; le "Je me dévouerai donc" rituel de "Mamie de Tarbes" au moment du dessert ;
- souvenirs de Dakar : le mobilier du logement des "Mamelles", en particulier la glacière qui empestait l'humidité ; "Et gratte, gratte sur ta mandoline, mon petit BLANDINO !" ; mon attaque au Point E ; Betty coiffeuse ; la visite de MALRAUX ; l'orque épaulard ; le slip de l'Ambassadeur ; Sachadistelifou ; "Let us visit Africa !" à Bathurst et une certaine plaque d'immatriculation ; les joues de Seydou NOUROU TALL (orthographe ?) ; mon admission à Van Vo ; "Let us go to la mère DELAGE !" ; le "grand prix d'honneur pour un excellent élève de 6ème" ; DIALLO Vénus ; le "Où il est, le trou ?" du président TSIRANANA ;
- le bac à Cotonou ;
- souvenirs du lycée Paul Langevin de Suresnes : le père GIOT ("votre fils a un sens aigu de la justice, Madame") ; le prof de dessin proxénète ; PELANNE et la statue étrusque ; le proviseur et sa recommandation de m'inscrire à Louis-le-Grand ; mai 68 pour toi ;
- souvenirs du lycée Claude Bernard de Paris : "les reliefs sucrés et salés" du protal ; son successeur surnommé "demi-sel" ; ton ami VAN BROEK (orthographe ?) ; Michel FIELD, les enfants de Sacha DISTEL, les chapeaux extravagants de Graziella MOLINARO (future Mme MINC) et quelques autres de tes élèves ;
- ta rencontre avec Denis GERLL ;
- la fête de vos "20 ans C.F.A." ;
- souvenirs d'Hyères : le "coqqq" ; les tropéziennes ; etc...

Tu vois, ce ne sont pas les idées qui manquent. On attend tous de te lire encore et encore !

AU TEMPS DES CHATEAUX (via "Facebook")
rédigé le Jeudi 13 Février 2020
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Le château de Josselin est situé à Josselin, commune française du département du Morbihan en Bretagne.
Réalisé entre 1490 et 1505 en reprenant bon nombre d'éléments issus du style Louis XII, il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 21 août 1928.
Il est une des pointes du triangle rohannais (trois grandes forteresses La Chèze, Josselin et Pontivy) qui a pour centre le village de Rohan, le fief nominal de la maison de Rohan dont le château est délaissé au profit des trois autres.
Le château est depuis sa construction, la résidence des Ducs de Rohan.

Guéthénoc, cadet de la maison ducale de Bretagne, vicomte de Porhoët, de Rohan et de Guémené, membre de la famille des comtes de Rennes, aurait quitté la motte féodale de Château-Tro en Guilliers pour construire en ce lieu un premier château en bois vers l'an 1008. Il exploite ainsi un site de haute valeur militaire et commerciale comprenant un surplomb rocheux qui domine en à-pic la rivière Oust et correspondant à l'intersection de deux voies romaines : Sipia - Castel-Noec et Vannes - Merdrignac. Son fils Goscelinus donne son nom à la nouvelle forteresse, Castellum Goscelini, d'où Château-Josselin puis Josselin, le bourg castral qui se développe au pied du château et offre une relative sécurité.
Le territoire est alors presque désert, mais connu par la chapelle Notre-Dame du Roncier où est vénérée une statue de la Vierge, découverte au ixe siècle et qui donne lieu à un pèlerinage, ce qui contribue à l'essor économique du village. Ce pèlerinage est d'ailleurs un des plus importants du Morbihan, après celui de Sainte-Anne-d'Auray. La pauvreté documentaire de cette période ne permet pas de bien saisir le rythme et les étapes de cet encellulement lié à la construction de ce château et au pardon de Notre-Dame du Roncier, mais il correspond à une entreprise des Rohan de défrichement, de concentration et de domination des hommes.
En 1154, Eudon de Porhoët, beau-père, régent et tuteur du jeune duc de Bretagne, Conan IV, rassemble des seigneurs bretons pour priver son beau-fils de ses droits. Il est défait par Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre et nouveau duc d'Anjou, auprès duquel s'est réfugié Conan IV. Vers 1170, Henri II vient en personne diriger la démolition du château et fait semer du sel afin de maintenir les murs en ruine.
La forteresse est relevée dès 1173 par le vicomte de Porhoët Eudon, allié du roi de France. Puis la châtellenie passe aux mains de plusieurs grandes familles étrangères à la Bretagne, dont les Lusignan, les comtes d'Alençon et du Perche. En 1370, ces derniers acceptent de céder Josselin, « château ville et châtellenie », à Olivier V de Clisson en échange de la baronnie du Thuit, près de Falaise. Cette acquisition coïncide avec le revirement de Clisson du côté français et amorce de manière délibérée sa brouille avec le souverain breton. À partir du château existant, Clisson fait édifier la forteresse la mieux armée de Bretagne : une enceinte féodale de 4 500 m2, avec un châtelet-résidence et des remparts de 25 m jalonnés de neuf tours et un énorme donjon de 26 m de diamètre et 32 m de hauteur. En 1389, Clisson est banni du royaume de France et est condamné à mort par le duc Jean IV. Il se réfugie dans sa place forte de Josselin mais Jean IV ne tarde pas à faire le siège du château. Parsemée de trêves, la lutte avec le duc de Bretagne continuera jusqu'à sa mort.

Après la mort d'Olivier de Clisson, le château devient alors la propriété d'Alain VIII de Rohan (héritier des vicomtes de Rohan, dont le château est à une vingtaine de kilomètre), qui a épousé Béatrice, fille d'Olivier de Clisson. Son fils Alain IX de Rohan commence à faire construire un logis qu'il adosse aux tours et à la courtine.
En 1488, le duc de Bretagne François II prend le château et le démolit partiellement afin de punir Jean II de Rohan de son soutien au parti français qui lui est opposé. Sa fille Anne de Bretagne le restitue à Jean II, qui, grâce aux revenus de la châtellenie de Dinan et de Léhon et du « billot » (produit d'une taxe sur les boissons pour cinq années) dont il est gratifié par Charles VIII en remerciement de son aide pour conquérir la main de la « petite duchesse », peut transformer le castel et construire dans l'enceinte un logis de plaisance, qui est doté de 1490 à 1510 d'une très belle façade de granit sculpté typique du style Louis XII (1495-1525/1530), formant la transition entre l'art gothique et la Première Renaissance. Malgré la présence d'artistes et d'ouvriers italiens, l'ornementation des façades témoignent des relations qui existent alors entre la production architecturale française et celle du plateresque espagnol. Parallèlement, la reconnaissance de Rohan se manifeste dans de nombreux A surmontés d'une cordelière, emblème de la Duchesse-Reine.
Bannis de Josselin du fait de leur adhésion au protestantisme, les Rohan doivent laisser le gouverneur de Bretagne, le duc de Mercœur, faire de leur château une base pour la Ligue opposée au nouveau roi Henri IV. L'histoire du château reste obscure pendant de longues années, mais la guerre de Succession de Bretagne lui rend son rôle militaire lors de l'épisode du combat des Trente en 1351 : de Josselin partent les trente partisans de Charles de Blois sous la conduite de Jean de Beaumanoir.
Le château passe aux mains des Rohan dont l'essor s'affirme au XVe siècle. En 1455, le vicomte de Rohan réaménage le château pour y installer de l'artillerie. Les travaux semblent montrer par la suite une inflexion des programmes. Le temps des préoccupations d'ordre militaire est passé. Jean II de Rohan entreprend d'importants travaux de restauration visant à améliorer le confort. Il fait reconstruire le manoir d'habitation et sa belle façade sur la cour nord-est.
En 1603, lors de l'érection de la vicomté de Rohan en duché-pairie par le roi Henri IV, Henri II de Rohan, général en chef des protestants, transfère le siège de son pouvoir au château de Pontivy. Lors des guerres de soumission des protestants conduites par Louis XIII, il conduit la révolte protestante contre le pouvoir royal. Pour le punir, le cardinal de Richelieu fait démanteler en mars 1629 le donjon (en deux temps, tant sa masse est imposante) et trois tours, mais épargne le bâtiment Renaissance. Richelieu annonce au duc Henri II, chef des insurgés protestants : « Monseigneur, je viens de jeter une bonne boule dans votre jeu de quilles ! ». En 1694, après la bataille de Camaret, le château sert de prison aux soldats anglais.
Au XVIIIe siècle, les Rohan, vivant à la Cour, ne résident plus au château qui est démeublé et délaissé. Le château redevient prison en 1758, après la bataille de Saint-Cast, et abrite alors près de 1 200 prisonniers de guerre. En 1760, devant le délabrement de la forteresse, Louis III de Rohan Chabot fait raser ce qui reste des deux grandes tours qui encadrent la première porte et le pont-levis.
En 1776, afin de procurer du travail aux enfants pauvres de la région, la duchesse de Rohan permet d'établir une filature de coton dans les salles du rez-de-chaussée.

Lors de la Révolution, la municipalité réquisitionne le château et s'y installe pour tenir ses séances. Une partie de l'habitation sert de dépôt de grains et, dans la tour isolée, les « ci-devants » sont emprisonnés dans des conditions dénoncées par le général Lazare Hoche dans un rapport à la Convention nationale.
En 1799, le château est rendu à la famille Rohan, dans un état très dégradé. Cette situation d'abandon du château se poursuivra jusque vers 1850. En 1822, la duchesse de Berry, lors de sa tournée aventureuse, convainc le duc de Rohan de le restaurer, et des estampes de cette époque, dont une datée de 1828, montrent un bâtiment fort délabré, à la longue toiture effondrée par endroits.
Vers 1835, Charles de Rohan-Chabot, dixième duc de Rohan, décide d'engager une restauration en bonne et due forme de sa demeure, très largement délabrée et où le toit s'écroule par endroits. Le chantier débute vers 1855, sous la direction de l'architecte Jules de La Morandière, élève de Viollet-le-Duc. L'extérieur est remis en état, l'intérieur décoré dans le style néo-gothique dit « Troubadour » alors en vogue est remeublé et presque totalement réaménagé. Le chantier est poursuivi par le blésois Henri Lafargue de 1880 à 1904 puis par Alain Lafargue en 1917, avant d'être ouvert au public vers 193018.
Il est actuellement habité par le quatorzième duc de Rohan, Josselin de Rohan, retiré après une carrière politique régionale et nationale, et sa famille.
Sont visitables les jardins et quatre vastes pièces du rez-de-chaussée du château, la longue salle à manger dessinée par Lafarge, dont le haut des lambris est sculpté à jour des prénoms du duc Alain, de ses parents, de son épouse et de ses enfants, le salon, une antichambre et la bibliothèque contenant 3 000 volumes et des portraits anciens.
Y sont exposés de nombreuses œuvres d'art : tableaux de maîtres dont un portrait de Louis XIV par Rigaud, celui de l'amiral Du Casse qui lui est attribué, celui de Louis XV enfant par Rosalba Carriera, nombre d'effigies familiales (le cardinal de Rohan, la duchesse de La Rochefoucauld d'Enville, Josselin de Rohan-Chabot (1876-1916) 12e duc de Rohan et député du Morbihan par Jean-Gabriel Domergue), le buste en marbre du duc Alain par Auguste Rodin, un beau mobilier du XVIIIe siècle (Davies, Heurtaut, Teuné), la table ayant servi à la signature de l'édit de Nantes), des porcelaines de Sèvres, une grande pendule offerte par Louis XV à Bussy, successeur de Dupleix comme gouverneur de l'Inde française (1755-1758), l'exemplaire en bronze de la célèbre statue d'Henri de Navarre jeune par Bosio qui orna jusqu'en 1830 l'appartement des enfants royaux au palais des Tuileries, une statue équestre monumentale en marbre d'Olivier V de Clisson par Emmanuel Frémiet dont la reproduction en plâtre, offerte par le 12e duc (au musée de Vannes ?) est exposée dans une salle du château de Suscinio.
Les anciennes écuries ont été réaménagées afin d'accueillir le Musée de poupées.

De l'imposante citadelle triangulaire jalonnée par neuf tours (dont les murs ont 3,50 mètres d'épaisseur) plus un imposant donjon, bâtie au XVe siècle, il ne reste que le long corps de logis le long de l'Oust, les trois tours comprises, et au nord-ouest une tour séparée du logis qui servit de prison au XVIIIe siècle (d'où son appellation de « Tour-prison ») et de bureau pour le greffe de la juridiction seigneuriale. Cette aile a été transformée en château de plaisance, et restaurée au XIXe siècle dans le style néo-gothique avec notamment une caractéristique originale, le faîtage des lucarnes presque au niveau du faîtage du comble. Le reste de la forteresse a été démantelé en 1629 pendant la campagne de démolition du cardinal de Richelieu, qui souhaitait éliminer les forteresses non royales, puis s'est délabrée progressivement.
L'enceinte à peu près triangulaire est posée sur un bloc de schiste taillé en glacis. Dans une distribution intérieure fort traditionnelle, le maître d'œuvre a intégré un élément très novateur, l'escalier rampe sur rampe, le plus ancien connu en France, dont la présence et sa fonction sont clairement explicitées par un jeu d'ouvertures qui annonce les fastes des châteaux de la Loire. L'emploi exclusif du granite, pierre à sculpter qui montre qu'elle n'est pas un obstacle insurmontable, différencie le château de Josselin des autres œuvres où si souvent le tuffeau et la brique donnent une polychromie murale ici absente.
L'aile du côté de la rivière présente une austère façade typique de l'architecture militaire : trois tours rondes très élevées en poivrière sont couvertes en ardoise et reliées entre elles par des courtines couronnées de corbelets et mâchicoulis bretons sommés d'arcatures trilobées. Contre la courtine est adossée la maison d'habitation avec fenêtres carrées, celles de l'étage supérieur intégrées dans des grandes lucarnes à deux étages surmontées de pignons à chou et crochets.
Jean II de Rohan fait réaliser entre 1495 et 1506 la façade côté cour, témoignage exceptionnel du gothique flamboyant et de la Renaissance bretonne. L'édifice se compose d'un vaste corps de logis, tout en façade, construit en granit. La célébrité du château de Josselin est due à cette façade basée sur un fort contraste entre le mur gouttereau, y compris ses ouvertures (portes et fenêtres), simplement souligné d'arcs en accolade, et l'ensemble des lucarnes à pinacles et balustrades. Le lien est fait par une série de descentes d'eau en pierre sculptée.
Au dessus du rez-de-chaussée, d'immenses lucarnes à deux étages sont reliées entre elles par une galerie ajourée sur laquelle la majeure partie de la sculpture est réservée. Cette balustrade qui repose sur une corniche en encorbellement offre ainsi une grande variété de motifs décoratifs : pinacles, remplages au dessin tourmenté, cordelières, A couronnés, macles en forme de losange et devise "A PLUS" (armoiries et devise des Rohan), fleurs de lys, hermines stylisées, arabesques... Les portes et les fenêtres, surmontées par des arcs en accolade surbaissés décorés de choux frisés, sont plus sobrement décorées. Dans la partie médiane, deux portes percées côte à côte indiquent la présence de l'escalier central. Les dix lucarnes comportent dans leur partie inférieure une grande fenêtre rectangulaire, divisée en six carrés égaux. Elles sont chacune dotées d'un trumeau richement sculpté et couronnées par un gâble très aigu dont les tympans sont ornés tantôt d'un A couronné, tantôt d'un écu armorié avec le collier de Saint-Michel.

Le jardin à la française créé au début du XXe siècle par le paysagiste Achille Duchêne s’étend devant la façade Renaissance du château. Les buis et des ifs taillés encadrent les pelouses.
Une roseraie a été aménagée en 2001 sous la direction du paysagiste Louis Benech. Elle comporte 160 rosiers appartenant à 40 variétés différentes.
Un parc à l'anglaise lui aussi créé par le paysagiste Achille Duchêne et revu par Louis Benech s'étend au pied des remparts, le long d’un cours d’eau. Ce parc présente des espèces rares d’azalées, de camélias, de nombreux rhododendrons et des arbres centenaires. Il est ouvert au public pour les Journées du Patrimoine et Rendez-vous au jardin.

N.D.L.R. : Dont acte.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 3 Décembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Généalogie et sagas familiales
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 3 décembre 2023 17:01
À : Jean Paul PAGEZE <jetjp-pageze@orange.fr>
Objet : RE: cousinade Jean-Paul

Pour info, si je suis bien à l'état-civil le petit-fils d'Edouard CARTOU, je suis en réalité le petit-fils du "père RIGAUD", nom que tu connais peut-être... Julien RIGAUD...

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 3 décembre 2023 16:35
À : Jean Paul PAGEZE <jetjp-pageze@orange.fr>
Objet : RE: cousinade Jean-Paul

Salut cousin !

Nous sommes très proches, je me souviens très bien de tes oncle et tante PRAT-PAGEZE et de leurs enfants, dont l'un, Jean-Claude, était en plus le filleul de ma mère.

Alors qu'attends-tu pour venir me voir dans mon trou à rats ?

Depuis le temps que je t'y invite...

PPF

P.S. : Tu as bien sûr le droit de pomper tout ce que tu veux sur mon site favori ( www.chaslerie.fr ) qui comporte un moteur de recherche pour t'y aider !

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De : Jean Paul PAGEZE <jetjp-pageze@orange.fr
Envoyé : lundi 13 novembre 2023 15:12
Objet : cousinade Jean-Paul

Bonjour les cousins, plus ou moins lointains.

Ce que j'ai appelé pompeusement "le Livre de ma Vie" est en voie d'achèvement.

L'origine en est ma généalogie mais je l'ai agrémenté de souvenirs, parfois d'anecdotes, aussi de photographies.

Avant que je l'imprime j'aimerais avoir votre accord (ou désaccord si ça vous semble incomplet ou incorrect, alors merci de m'envoyer vos corrections)

J'aimerais aussi avoir les adresses (mail ou papier) de ceux ou celles de votre connaissance qui pourraient recevoir ces pages.

Merci de me répondre sans faute;

Votre cousin en Normandie,

Jean-Paul

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 4 Décembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Anecdotes
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 4 décembre 2023 11:51
À : Jean Paul PAGEZE <jetjp-pageze@orange.fr>
Objet : RE: cousinade Jean-Paul

Ecoute, ma mère est née en 1927... Et elle m'a toujours dit que "notre Julie" avait été "follement amoureuse" du "père RIGAUD", au point de courir vers les fenêtres du "café CARTOU" chaque fois qu'elle entendait la grosse cylindrée de ce prospère chef d'entreprise (et coq du village, avais-je cru comprendre) passer sur la route, ...

... à deux pas de son comptoir :


J'ajoute que la relation me semble avoir toujours été connue des habitants de Saint-Sulpice-la-Pointe. Ma mère a toujours été en contact avec son "père biologique" qui lui faisait de beaux cadeaux de temps à autre mais ne l'avait pas couchée sur son testament, au contraire de ses "enfants légitimes" (comme on disait à l'époque).

Une des demi-sœurs de ma mère avait retrouvé ma trace grâce à mon site internet quasiment dès que je l'avais lancé (elle est décédée très peu de temps après, de sorte que notre dialogue a tourné court). Elle m'avait écrit que je ressemblais beaucoup à son père, le fameux "père RIGAUD". Quand je lui avais raconté ça, ma mère m'avait répondu qu'il était beaucoup plus beau que moi. Il est vrai qu'elle avait parfois des sautes d'humeur, un peu comme une enfant gâtée selon moi...

Chacun pourra juger. Voici à cet effet un photomontage que m'avait transmis Suzanne LEPERS née RIGAUD, dite Suzou, cette demi-sœur. Il montre ma mère au côté de son père comme si elle avait été invitée au mariage d'une autre demi-sœur de ma mère et sœur de Suzou, ce qui n'avait pas été le cas :



Me voici enfin à peu près à l'époque où Suzou m'avait contacté :


Ma mère a toujours considéré que les enfants illégitimes ressemblent beaucoup à leur père biologique.

Ça ne doit pas être complètement idiot, comme on l'a bien vu avec Mazarine et Mitmuche...

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De : Jean Paul PAGEZE <jetjp-pageze@orange.fr>
Envoyé : lundi 4 décembre 2023 11:37
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : RE: cousinade Jean-Paul

Encore moi,

J'avais en effet un Prosper Julien RIGAUD avec Juliette Germaine PAGEZE...mais très peu de détails à son sujet (dates ?)

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 4 décembre 2023 11:39
À : Jean Paul PAGEZE <jetjp-pageze@orange.fr>
Objet : Re: cousinade Jean-Paul

Salut cousin !

Si tu ne peux pas venir à moi, que dirais-tu que j'aille à ta rencontre un de ces jours ?

Bien cordialement,

PPF

Envoyé de mon mobile
Envoyé à partir de Outlook pour Android

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De : Jean Paul PAGEZE <jetjp-pageze@orange.fr>
Envoyé : lundi, décembre 4, 2023 11:35:44 AM
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : RE: cousinade Jean-Paul

Salut cher cousin,

Je te remercie de tes récentes communications. Je lis toujours avec un intérêt admiratif ton site de La Chaslerie, bien plus complet et exhaustif que ce que j'ai entrepris de faire avec mon "Livre"! J'ai ainsi pu compléter et améliorer les informations concernant ta descendance.

Je ne me rappelle pas si je t'ai envoyé le chapitre me racontant, aussi je te le joins immédiatement.(si tu ne peux pas l'ouvrir j'essaierai en PDF).

Quant à ton invitation réitérée je pense ne pas pouvoir y donner suite, mes 80 ans ne me permettant plus de me déplacer facilement. Je t'en remercie sincèrement mais nous devrons nous contenter de relations d'internautes.

Je vais ainsi penser à compléter ta collection du "Journal des Pagèze", feuille de chou bien éphémère.et d'un intérêt assez réduit.

Enfin j'ai pu remonter largement dans la généalogie FOURCADE, grâce au site Généanet de DomInique CHADAL.

Nous restons en contact, toujours fructueux.

Bonne journée

(Fin de citation)