M. BRESSON est venu changer le battant de la fenêtre Ouest de la grande chambre en soupente. Le précédent, réalisé en simple vitrage, avait en outre le défaut de ne pas être étanche alors que son exposition lui faisait recevoir à peu près toutes les eaux de pluie du secteur :

Pendant ce temps, le compagnon de M. BRESSON, aidé de l'apprenti, retaille la porte d'entrée du fournil de la ferme. Bien que réalisée par un "meilleur ouvrier de France", celle-ci n'a pu fermer de tout l'hiver...

... pas plus que, depuis leur pose, il n'a été possible d'ouvrir les fenêtres, dues au même M.O.F., sans risquer de les casser tant leur ajustage avait été excessivement serré.

Puisque, enfin, le fournil de la ferme va se trouver hors d'eaux, j'ai demandé à Freddy JARDIN, de l'entreprise E.J.S. de Domfront, de repasser me voir afin qu'on se mette bien d'accord avant la pose d'un chauffage électrique par le sol dans ce bâtiment.

Arriverai-je à livrer cette chambre pour le mariage ? Ce serait bien agréable mais ne rêvons pas...

Dans le fournil de la ferme, Jonathan passe le sol de béton à la disqueuse, afin d'en gommer les aspérités qui gêneraient la pose de l'isolant prévu pour le chauffage électrique par le sol.

Ce ponçage dégage énormément de poussières. Il est heureux que Jo ait enfin pu, aujourd'hui, ouvrir la fenêtre dont l'ajustement excessif demandera une prochaine intervention de M. BRESSON.

Assisté de son compagnon, Loïc, M. BRESSON a rectifié aujourd'hui les porte et fenêtres du fournil de la ferme, afin d'assurer leur mise en jeu et d'y placer les poignées et serrure qui manquaient encore :

P.S. : Foutu logiciel !

Comme l'on sait, j'ai l'intention de faire poser des boiseries dans le futur bureau du bâtiment Nord (que la censure familiale m'interdit d'appeler ma chambre mortuaire, ce que je trouve bien regrettable). Je sais déjà que cet aménagement ne sera pas subventionné car il s'agit d'une création. Il nous faut néanmoins attendre le feu vert de l'administration avant de mettre M. BRESSON au travail à mes frais exclusifs.

J'ai cependant décidé de lui préparer le terrain. Puisque j'ai l'intention de substituer aux volets intérieurs actuels des volets escamotables dans les boiseries, il y a lieu d'aménager les niches correspondantes. J'en ai chargé Igor qui a commencé à meuler les pierres qui dépassent dans l'embrasure de la fenêtre :

Aux dernières nouvelles :
- la D.R.A.C. devrait m'adresser les autorisations de travaux et permis de construire sollicités d'ici 15 jours ;
- l'entreprise BODIN se tient prête à poser le dallage de l'entrée du logis mais M. LEBON tarde à trouver les nouvelles marches qui sont nécessaires pour remplacer les horreurs du Tonton que l'on sait ;
- M. BRESSON, le menuisier, pourrait poser les boiseries du futur bureau en juin ;
- Sébastien LEBOISNE discute avec moi de finitions du rangement à aménager dans le dégagement du futur bureau ;
- le plombier, M. DELTA, devait passer cet après-midi mais, comme vous l'avez deviné, il a encore posé un lapin...

M. BRESSON a préparé des plans, à l'échelle 1:1, des boiseries qu'il propose de poser dans le futur bureau du bâtiment Nord. En voici un exemple :

Il s'agit ici du trumeau de la porte de cette pièce, vu de profil et vu de face.

Comme on le voit, nous sommes devant un travail d'une précision parfaite. Avec un tel artisan, on ne se paye pas de mots...

N.B. : Vous pouvez obtenir sur votre écran une image à l'échelle 1:1. Pour cela, donnez à la carte de visite professionnelle sa largeur habituelle.

Jonathan fait valoir son point de vue à propos du seuil du logis :

Il estime que :
- il faut garder la "pierre 1" car ce serait trop délicat de la sortir de dessous les chambranles de pierre ; par ailleurs, ce serait dommage de perdre une pierre authentique et patinée ; il faut en revanche réparer sa fissure selon les procédés habituels, à base de résine ;
- il convient de retailler la moitié de la "pierre 1" qui est intérieure au logis, de manière à ce que la rigole soit à la verticale de la porte ; le fond de la rigole appartiendrait à la seule "pierre 1 retaillée", de manière à minimiser les risques de fuite d'eau vers l'intérieur du logis ;
- à la place de ma "pierre 2", il faut prévoir une "pierre 2 New" adaptée à la forme de la "pierre 1 retaillée" ;
- il n'y aurait pas de changement à partir de la "pierre 3" incluse ; autrement dit, on rattraperait les 3,5 cm d'excédent de la hauteur de la "pierre 1" par rapport au seuil du salon en "bidouillant", comme je le propose.

La solution de Jonathan est plus facile à mettre en œuvre que la mienne ; de plus, elle respecte mieux la "pierre 1" puisqu'elle la conserve en l'adaptant.

On perd néanmoins l'idée du rejingot. Certes, on pourrait la retrouver en prévoyant que le dessus de la "pierre 2 New" soit 2 cm au-dessus du haut de la "pierre 1 retaillée" ; mais il y aurait alors, dans l'entrée, 5,5 cm de bidouillage à opérer sur moins d'un mètre de profondeur, de sorte que la pente serait trop visible. Ceci ne paraît pas souhaitable pour des raisons esthétiques.

Je soumets ces idées à M. BRESSON, de manière à ce qu'il nous dise (1) s'il n'a pas de meilleure solution et (2) ce qu'il pense de l'efficacité et de la durabilité de la solution recommandée par Guy HEDOUIN (le bidule rétractable sous le battant de la porte).

M. BRESSON nous a transmis ce matin le dessin de son nouveau projet de porte sur cour du bâtiment Nord :

M. MAFFRE lui a communiqué les observations suivantes...

(début de citation)

- pourquoi les 3 panneaux bas ne font-ils pas la même largeur ?
- est-il possible d'augmenter un peu la hauteur de plinthe ?
- qu'en est-il de la face intérieure et des panneaux isolants ?
- pouvez-vous me confirmer la nature des vitrages et la mise en place d'intercalaires de la largeur des petits bois rapportés avec partie vue (tranche) noire ?
- est-il possible de prévoir un verre anti-effraction (SP10) en face extérieure - à voir avec M. Fourcade.

(fin de citation)

... auxquelles j'ai ajouté un commentaire :

(début de citation)

D'accord avec les remarques de M. MAFFRE. De plus :
- prière de prévoir, en bas de porte, un balais-brosse rétractile, pour arrêter l'eau sous le jet d'eau (idée de Guy HEDOUIN et de M. MAFFRE) ;
- le verre anti-effraction ne me semble pas indispensable, s'agissant d'une porte sur cour ;
- prière de voir avec Roland FORNARI (en liaison avec M. MAFFRE) ce qu'il propose en matière de serrures, charnières, ferronneries.

Pouvez-vous également indiquer la date de pose ?

P.S. : Je crois comprendre pourquoi le panneau central est un peu plus maigre : il est calé sur les petits bois, ce qui me paraît bienvenu.

(fin de citation)

On se tient tous prêts à bondir des starting-blocks !

Je viens ainsi d'adresser à Sébastien LEBOISNE le courriel suivant (au début, il est question du rangement dans le dégagement vers la "chambre mortuaire") :

(début de citation)

Bonjour Sébastien,

Accord sur votre dernier devis (celui avec l'intérieur simplifié) aux conditions suivantes :
- plinthe de 12 cm plutôt que 8 ;
- charnières non visibles.

Pouvez-vous nous dire à partir de quand vous pouvez poser ?

Il faudra en profiter pour poser les sabots et les plinthes (12 cm) dans le dégagement de la "chambre mortuaire" + les plinthes (11 cm, comme les sabots déjà posés) dans l'entrée du bâtiment Nord.

En cas de doute, voir avec M. MAFFRE qui essaye d'organiser une réunion de chantier avec M. BRESSON (porte sur cour du bâtiment Nord + boiseries de la "chambre mortuaire") et l'entreprise BODIN (dallage du RC du logis). Il faudra sans doute que vous vous teniez prêt à réaliser, en liaison avec M. FORNARI (ferronneries) 3 portes intérieures du bâtiment Nord :
- 1 vitrée entre l'entrée et le dégagement ;
- 1 entre le dégagement et le cabinet de toilettes ;
- 1 entre l'entrée et l'ancienne cuisine.
Ces 3 portes devront être compatibles avec les 2 portes que va réaliser M. BRESSON :
- celle, vitrée, d'entrée du bâtiment Nord sur cour ;
- celle de la "chambre mortuaire".

Après la réunion de chantier, il faudra faire fissa pour ces portes.

Puisque j'en suis à évoquer Roland FORNARI, il y aurait lieu que :
- vous posiez les loquets prévus pour les volets des fenêtres du bâtiment Nord (certains y sont, d'autres pas, sans qu'on comprenne pourquoi) ;
- vous substituiez aux vis moches des clous forgés sur les productions de M. FORNARI (on avait attendu que le bois soit peint ou traité, ce qui est fait).

Cordialement,

PPF

(fin de citation)

M. BRESSON m'apprend ce matin qu'il ne pourra pas poser les boiseries du nouveau bureau, ainsi que la porte du bâtiment Nord sur cour, avant la fin juin (il faudra d'ailleurs, me dit-il, pour faciliter son intervention, que je remette à chauffer ce bâtiment huit jours auparavant).

Un tel délai va compliquer sérieusement mon planning. En particulier, les futurs w.-c. du bâtiment Nord (à supposer que j'arrive à les faire installer en temps utile) auront-ils une porte le Jour J ? Pas évident du tout.

M. MAFFRE et M. BRESSON sont en train de se mettre d'accord sur les charnières des nouvelles portes. Voici ce qu'écrit notre architecte favori en réponse aux propositions de notre menuisier favori :

(début de citation)

Concernant les ferrages :
La grande paumelle de 27 cm va très bien pour la porte intérieure du bureau, celle située dessous est exclue.

Pour la porte d'entrée, les deux modèles qui suivent vont bien, la plus grande aurait ma préférence. A vous de juger ce qui est nécessaire pour la solidité et le poids de cette porte.

(fin de citation)

M. MAFFRE, à qui je montrais le travail de Jonathan dans le fournil de la ferme, s'est déclaré très satisfait de ses enduits (à ceci près qu'il aurait préféré qu'ils n'aient pas été aussi rigoureusement alignés à la règle). Levant les yeux au plafond, il a trouvé très disgracieuses les coulures de tanin que M. BOUSSIN a laissées à l'intérieur du bâtiment. En outre, il ne croit pas à l'efficacité de l'isolation thermique par film mince qui avait été recommandée et mise en place par ce dernier.

Pour ce qui concerne les menuiseries, l'architecte, tout en constatant la qualité du bois utilisé, n'en revenait pas de relever autant d'erreurs et de fautes de goût sur les châssis pourtant confiés à un "meilleur ouvrier de France". Je lui ai fait voir les corrections qu'avait dû leur apporter M. BRESSON, afin qu'ils puissent enfin s'ouvrir et se fermer normalement.

P.S. : Jonathan vient de m'assurer qu'il n'utilise pas de règle pour ses enduits. Il a donc le compas dans l'œil.

Courriel envoyé ce soir à MM. MAFFRE et BRESSON :

(début de citation)

Objet : interrupteurs de la chambre mortuaire.

Bonsoir,

Pouvez-vous me confirmer que cette question, secondaire par rapport au principal de la fabrication des boiseries, est bien réglée ?

A défaut, il faudra attendre qu'elle le soit pour que M. Bresson puisse commencer à poser les boiseries. Or je vous rappelle que le temps nous est compté pour cette tranche du "programme 2014" qui doit être terminée, électricité comprise, avant le mariage.

Lors de sa dernière rencontre avec M. Bresson à la Chaslerie, M. Maffre a donné oralement une idée du type de matériel électrique qu'il souhaite pour ne pas dénaturer les boiseries.

Mais, comme vous le savez, ces indications sont demeurées trop vagues pour être exploitables par mon électricien ou par moi. A ce soir, je ne suis pas informé qu'il en aille différemment pour M. Bresson.

Cordialement,

PPF

(fin de citation)

M. BRESSON vient de me communiquer deux photos de l'état d'avancement de son travail sur les boiseries de la chambre mortuaire. Je comprends que ceci représente la porte :

... et ceci une partie d'un panneau :

M. BRESSON vient de me faire passer les deux photos suivantes, prises dans son atelier. Elles montrent les boiseries du mur Est de la chambre mortuaire alors qu'elles sont encore en cours de fabrication :

Dans la cour de la Chaslerie, on se croirait ce matin Place de la Concordre :

Dès le début de la pose des boiseries, un os apparaît :

Les cotes ont été mal prises, le chambranle de la porte est trop à gauche par rapport à l'ouverture de la maçonnerie.

M. BRESSON me dit préférer attendre M. MAFFRE pour choisir une solution.

Ceci ne me paraît pas très de très bon augure.

P.S. : M. BRESSON m'explique qu'il a eu le tort de vouloir réaliser l'éveil trop tôt. Il va remporter à l'atelier, pour la retailler, la partie droite de la boiserie du mur Est. Celle-ci ne pourra pas être reposée pour la fin de la semaine.

Le fait est que la suite de l'installation se passe sans encombre.

Je rappelle cependant que les murs Nord et Ouest sont humides du bas, donc qu'ils faudra prévoir une ventilation de manière à minimiser les risques de mérule.

Comme je m'en doutais, il existe un problème de coordination du chantier, pour la chambre mortuaire, entre les boiseries de M. BRESSON et l'installation électrique.

Je suis obligé de partir illico à Paris et d'y courir demain les fournisseurs spécialisés pour trouver, si possible, les interrupteurs appropriés nécessaires. Je me serais bien passé de cette perte de temps.

Voici où en était rendu le chantier de la chambre mortuaire hier soir :

Aux prises et interrupteurs près, tout ceci se présente très bien.

J'arrivais de Paris au moment où ils quittaient le chantier. Voici M. BRESSON et ses deux compagnons, ce soir, devant l'angle Sud-Ouest de la chambre mortuaire :

Le travail a bien avancé en mon absence :

Dans l'ordre où je l'avais dressé hier soir, voici l'état des lieux ce soir :

Le petit panneau au-dessus de la porte est chouette :

Il manque donc encore la corniche, la plinthe et les éveils. Mais l'ambiance de la pièce a été transformée en 48 heures. Il va bientôt ne plus être possible de la qualifier de "chambre mortuaire". On s'achemine vers "le nouveau bureau" ou bien "le petit salon".

Il me tarde de connaître les réactions de la famille qui, aux dernières nouvelles, va venir en nombre ce week-end. Même W.F. devrait être là, pour nous aider à poursuivre les préparatifs du mariage...