Par lieu

Pour le sol de la pièce au 2ème étage du colombier, plutôt que le parquet aux lattes mesquines installé là dans les années 1950, ...

11 mai 2018.

... Jean LEMARIE me recommande un parquet du modèle suivant :

Ceci me conviendrait tout à fait et je pense que Christian saurait le fabriquer et le poser.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 12 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
0
Et quid sur le pan Ouest du mur Nord, me direz-vous ?

Là, je ne décelais qu'une ou deux traces d'anciens trous de colombes :

11 mai 2018.

Même motif, même punition :

11 mai 2018.

11 mai 2018.

11 mai 2018.

11 mai 2018.

Résultat des courses ici : 4 dont un bien abîmé :

11 mai 2018.

En réalité, sur ce pan du mur Nord, le massacreur des années 1950 n'a guère que bousillé des trous de colombes pour installer la porte vers l'escalier imbécile que nous savons.

Il y avait déjà eu des dégâts à une époque antérieure où le ciment n'était pas encore à la mode, afin de percer une plus petite ouverture entre ce niveau du colombier et les combles des écuries. Mais, comme le montre l'avers de cette niche, ce trou avait été bouché partiellement à la brique creuse et au ciment, à l'évidence à l'initiative du même abruti :

11 mai 2018.

Mauvaises nouvelles aujourd'hui : dans le prolongement des recommandations du plombier passé ici il y a une semaine, j'ai demandé à Christian de mesurer les dimensions de mes deux puits. Voici les résultats :
- le puits le plus proche du manoir a un mètre de diamètre intérieur ; la surface de l'eau est à 2,40 m de profondeur mais il est bouché ; il n'y a guère qu'une pellicule d'eau dont le reflet m'avait trompé ;
- le puits du fournil de la ferme a 90 centimètres de diamètre ; l'eau est à 2,70 mètres de la surface, elle est claire et le fond est à 6 mètres.

Je transmets ces données à ce plombier afin qu'il vide le second puits pour en déterminer le débit.

Selon le foreur recommandé avec qui j'ai pris rendez-vous pour qu'il vienne établir son devis après-demain, il y a peu de chance qu'on trouve un débit d'eau de 10 m3/h dans le secteur.

A ce stade, il semble donc que je doive me préparer à suivre la préconisation de Nicomède, c'est-à-dire à étudier l'hypothèse d'un chauffage par granulés ou par copeaux de bois. Certes, je suis producteur de bois mais il faudrait alors réserver un volume suffisant pour le stockage du combustible et pour sa chaudière, installation certainement plus encombrante qu'avec la géothermie et nécessitant en outre une cheminée. A première vue, deux endroits seraient alors envisageables pour une telle chaufferie :
- au rez-de-chaussée du colombier, une partie significative de la cuisine-provisoire-qui-dure, dont il faudrait affecter l'une des deux fenêtres au remplissage périodique de la poche de stockage ;
- au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII, mais cela mobiliserait un volume dont la qualité du sol dallé mériterait des usages plus nobles. Je m'y étais toutefois préparé en dotant cette pièce de multiples réservations pour le passage de fluides à toutes fins utiles.

Dans les deux derniers cas, il faudrait qu'une bonne partie du simili-chemin herbagé qui borde l'aile Ouest soit rendu carrossable en toutes saisons, ce qui n'est pas gagné.
Christian a continué à faire le ménage dans la chambre du 1er étage du colombier. La voici débarrassée de son plancher sur la plus grande partie de sa surface :

14 mai 2018.

14 mai 2018.

Ces planches serviront à restaurer le plancher de l'étage de la charretterie.

Dans l'immédiat, nous n'avons pas enlevé les solives car elles retiennent deux malheureux éclairages au néon des années 1950 qui peuvent encore servir quelques semaines supplémentaires en attendant qu'il soit statué sur le conduit de cheminée (réflexion qui, comme on l'a compris, n'est pas sans lien avec celle sur le choix du combustible pour le chauffage).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 14 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Logis
0
Dans le cadre de la première tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis, Roland FORNARI...

14 mai 2018.

... est venu récupérer les deux grilles de la cage d'escalier. Christian l'a aidé à les démonter :

14 mai 2018.

14 mai 2018.

Nous avons également évoqué la forme que pourrait avoir une future gloriette.
Bonsoir PPF

J'ai peut être une solution miracle et économique pour ton chauffage. Je suis en train de l'étudier pour moi, à Marrakech.
Cela s'appelle le BTES et il y a un exemple ici au Canada.
Pour simplifier, tu stockes dans le sol de la chaleur en été. La terre monte en température jusqu'à 50°C et tu la restitues en hiver par des canalisation d'eau chaude reliées à ton chauffage (radiateur ou plancher chauffant) . Il faut faire des petits forages dans le sol jusqu'à moins de 20 m. La terre est chauffée par des nappes solaires disposées sur le sol ou sur des toits de bâtiments utilitaires.

Je te tiendrai au courant de mes recherches et je suis déjà en contact avec un expert en France. Il sait comment faire des forage diamètre 8 cm avec une foreuse portable à 2000 €.
Il va m'envoyer de la lecture....

N.D.L.R. : On va prendre le temps d'étudier cela. Mais je ne suis pas sûr que la terre soit aussi chaude ici que chez toi.

Et je me demande si les nappes solaires en question ne sont pas trop invasives pour mon goût. Et combien de temps une telle installation peut fonctionner, ça ne m'a pas l'air très costaud.
Bonjour,

Pourquoi vouloir chauffer tout votre manoir, vous pourriez envisager une autre approche, quand ? pour qui ? et où dans les locaux, et compléter les aménagements existants par quelques poêles de bon rendement, à pellets à bûches (pour les jeunes puisque vous avez du bois) un ou deux radiateurs mobiles électriques pour les dépannages, chauffe serviettes dans les salles d'eau,
pour l'eau chaude des petits chauffe eau, voire des chauffe eau instantanés et une brouette ☺ pour bouger bûches, sacs de pellets et radiateurs, j'ai 76 ans et donc l'expérience de la retraite et du déclin physique.

Vous auriez ainsi l'esprit plus libre et la trésorerie pour remettre en état quelques coins douillets dont vous pourriez profiter après plus de 25 ans à grelotter, pas de problème de fluides à gérer en cas de gel, juste des conduits à tuber, et laissez aux futurs occupants la responsabilité d'améliorer, ou pas, ce que vous aurez fait.

Bonne réflexion et bon courage,

Cordialement,

N.D.L.R. : Si j'agissais ainsi, je ne serais plus le PPF qu'on aime dans les chaumières. A tort ou à raison, je me suis assigné pour mission de laisser la Chaslerie "plus propre que trouvée en entrant". A quoi cela servirait-il de restaurer l'enduit des murs, par exemple, si l'on devait ensuite les casser de nouveau pour encastrer des tuyaux de chauffage ? Je compte avancer à mon pas, autant et aussi longtemps que je le pourrai, mais sans jamais dévier de ma ligne : ne pas transiger avec la qualité. Et si je dois crever de froid un jour, tant pis, on en trouvera, probablement, que cela réjouirait.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 16 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis - Charretterie
0
Avec les planches retirées du 1er étage du colombier...

16 mai 2018.

... Christian a commencé à restaurer le plancher de l'étage de la charretterie :

16 mai 2018.

La partie restaurée, donc solide, est en bas de la photo. Le résultat me satisfait pleinement car discret et efficace.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 16 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
0
J'ai reçu ce matin la visite d'une entreprise spécialisée dans les forages, disposant à ce titre de diverses habilitations professionnelles et pouvant témoigner d'un certain nombre d'interventions dans le secteur, y compris près de monuments historiques bas-normands. J'attends son devis sur le coût de ses opérations (qui serait facturé sur la base de 23 € H.T./m en cas d'abandon du forage et de 33 € H.T./m, y compris le chemisage du trou, en cas de succès).

J'ai appris à cette occasion qu'il y a lieu de parler :
- d'aquathermie en cas de forage d'eau,
- et de géothermie en cas de forages profonds.
A propos de l'aquathermie et de son entreprise, le foreur rencontré hier, David BREBANT, m'a transmis, outre ses devis, les trois documents suivants :
- une plaquette de la DREAL sur les réglementations applicables ; elles ne manquent pas !
- une fiche synthétique sur les forages d'eau,
- une liste de ses références.

Je retiens de la fiche synthétique que tout forage de ce type se traduirait par une nette excroissance en surface du terrain, ce qui, indépendamment du reste, aurait tendance à me déplaire et m'obligerait, à tout le moins, à renvoyer lesdits forages hors du champ visuel habituel, c'est-à-dire, par exemple, derrière le talus planté de houx.
Le plombier recommandé par Gontran ACHARD de la VENTE est revenu me voir ce matin pour me présenter son devis corrigé d'installation géothermique.

A cette occasion, je l'ai entraîné au rez-de-chaussée du colombier et nous avons dialogué à propos de l'aménagement de ce volume et de l'encombrement des pompes à chaleur qu'il serait question d'installer là (aussi bien en cas de recours à la géothermie qu'à l'aquathermie), sans doute deux dans un premier temps, puis une troisième au moment où serait lancée une phase ultérieure de travaux d'habitabilité.

Les deux premières pompes à chaleur auraient vocation à desservir le bâtiment Nord, le rez-de-chaussée du logis et - pourquoi pas ? - le colombier et même la chapelle.

Puis, dans la salle-à-manger du logis, nous avons discuté des dalles et des isolants à prévoir au sol.

Dans la foulée, j'ai prévenu Arnaud PAQUIN que je souhaiterais qu'il se prononce sur ces questions (à mes yeux indépendantes du choix du plombier) lors de sa première réunion de chantier, programmée pour mardi prochain.

A ce stade de mon instruction du dossier, je dois avouer que ma préférence va plutôt à la géothermie profonde malgré sa moindre efficacité énergétique que l'aquathermie et le coût nettement plus élevé de ses forages. Je doute en effet que les forages d'eau permettent de trouver un débit suffisant dans le secteur et je suis informé que l'eau étant ici ferrugineuse, l'aquathermie obligerait à un entretien fréquent du mécanisme qui n'aurait pas lieu d'être avec la géothermie. Et il est clair que je n'aime pas les édicules de béton que nécessiterait l'aquathermie, je trouve que cela porterait atteinte au caractère bucolique de mes parages favoris. Autrement dit, je valorise cher la facilité d'entretien et le caractère non invasif du mécanisme.
0
On se souvient que, lorsqu'il a arraché le plancher des combles du colombier, Christian m'a recommandé d'utiliser les lattes de chêne pour installer une deuxième isolation thermique sous la couverture tout en préservant la vue sur les chevrons. Il proposait même d'exposer à la vue la face non cirée des lattes.

En prévision de la première visite de chantier d'Arnaud PAQUIN, je lui ai demandé de mettre en place un échantillon afin de faire valider sa proposition par l'architecte. Voici le résultat :

17 mai 2018.

17 mai 2018.

17 mai 2018.

Christian a prévu que l'air circule entre les lattes et le "Skytex".

17 mai 2018.

17 mai 2018.

Sous réserve de l'appréciation de l'architecte, ce travail me paraît digne du label "qualité FOURCADE".
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 22 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord
0
Retour de l'excellent Sébastien DUVAL sur notre chantier favori :

22 mai 2018.

Nous avons fait un rapide tour de la dernière tranche de travaux dont j'ai chargé l'entreprise BODIN.

Sébastien a appelé mon attention sur les difficultés de réalisation du passage envisagé entre la chaufferie actuelle, au fond du bâtiment Nord, et la salle de petit-déjeuner imaginée, au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est. Sur cette question, il paraît urgent de se donner le temps de réfléchir un peu plus. La décision dépendra pour partie de mes avancées en matière de choix du combustible. Donc, dans l'immédiat, de la détermination du débit du puits de la ferme, prévue pour demain.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 22 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
0
Sébastien a chargé Yacine de débarrasser de ses horribles granits des années 1950 l'âtre de la salle-à-manger du logis :

22 mai 2018.

22 mai 2018.

En fin de matinée, on respire déjà mieux :

22 mai 2018.

Lui-même a entrepris de faire disparaître l'absurde calotte de ciment du cul du four :

22 mai 2018.

A mon étonnement, la chose se révèle moins difficile que je n'avais craint :

22 mai 2018.

Seul résiste à ce stade un bloc de béton dont on ne comprend pas le rôle qu'il a pu avoir dans l'esprit tordu de son concepteur :

22 mai 2018.

La découverte et le mystère du jour : qui saura me dire à quoi cela correspond ?

Le bloc de béton n'a pas résisté longtemps à Sébastien. Une fois qu'il a été retiré, on a aperçu un étrange carreau au sommet de l'édicule :

22 mai 2018.

Voici ce carreau tel qu'on l'a trouvé...

22 mai 2018.

... et le voici nettoyé à la brosse et à l'eau, ...

22 mai 2018.

... comportant sur la tranche d'inattendus canaux le traversant de part en part :

22 mai 2018.

Où se trouvait-il à l'origine ? Et quelle était la raison de ces canaux ?
Bonjour,

Votre étrange carreau : quel est l'édicule sur lequel il a été trouvé ? un four ? Quelle est l'époque de la construction ? Le carreau semble-t-il dater de la construction, ou avoir été ajouté ultérieurement ?

Amicalement,

N.D.L.R. : Le carreau se trouvait sous la calotte en ciment recouvrant le cul du four. Le four donne dans la salle-à-manger du logis, pièce qui, d'après l'inventaire révolutionnaire, était alors une cuisine. Le cul du four se trouve dans le bâtiment Nord, dans l'actuelle chaufferie, celle fonctionnant au fuel qui chauffe la partie actuellement chauffable du bâtiment Nord.

Plus précisément, le carreau était intégré à la partie haute, en terre, du cul du four.

On peut penser qu'il était là depuis la construction dudit four mais ce n'est pas certain.

Quant à l'usage qu'a pu avoir ce carreau, on peut penser que de l'eau a circulé dans ses canaux. Donc que ce pourrait être un tesson d'un vieux poêle. Le décor et la glaçure du carreau ont néanmoins l'air très anciens de sorte que je ne saurais exclure que ce carreau date de la construction du logis (1598).

Je serais intéressé de recueillir des avis à ce sujet, notamment celui de M. LEBON de l'entreprise BODIN qui est interrogé par ailleurs.