Arboriculture-horticulture

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 13 Juin 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Puisque Claude MARTIN monopolisait le gyro-broyeur aujourd'hui, j'ai demandé à Benjamin FERNANDEZ d'aider Igor à resceller des pierres qui avaient tendance à tailler la route du dessus du mur de terrasse :

13 juin 2016.

Bien qu'à l'évidence ce soit stupide et dangereux, il y a toujours, parmi les visiteurs de notre manoir favori, des parents qui laissent leurs enfants faire les zouaves sur ce muret. Il ne faudrait pas qu'une dalle mal collée entraîne un jour la chute d'un de ces sacripants.

13 juin 2016.

13 juin 2016.

13 juin 2016.

13 juin 2016.

Benjamin est normalement là pour nous aider, durant les prochaines semaines, à dompter la végétation. Mais il ne me semble pas mauvais qu'il apprenne un peu de maçonnerie, comme les bons mélanges pour les joints.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 14 Juin 2016
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Il est toujours plus facile d'écumer les pépiniéristes du secteur...

14 juin 2016.

... et de laisser les plantes crever...

14 juin 2016.

14 juin 2016.

... que d'entretenir les plates-bandes dues à d'irrépressibles pulsions dépensières antérieures :

14 juin 2016.

14 juin 2016.

La première destinataire de ce message saura se reconnaître.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 14 Juin 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Depuis cinq ans qu'il est à mon service, j'ai bien vu qu'Igor avait d'énormes qualités.

Mais certainement pas l'ordre. Chaque fois, c'est la croix et la bannière pour obtenir de lui qu'il entretienne les outils ou qu'il débarrasse le chantier de tout le souil qu'il y accumule.

Aujourd'hui, la présence de Benjamin à ses côtés semble enfin lui avoir donné des ailes pour ranger tout son bazar :

14 juin 2016.

14 juin 2016.

14 juin 2016.

14 juin 2016.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 22 Juin 2016
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Igor a passé la journée à couper l'herbe aux abords éloignés de notre manoir favori. Ce n'était pas du luxe. Le voici du côté des cadrans celtiques :

22 juin 2016.

22 juin 2016.

Ce soir, il a entretenu le matériel, une heureuse initiative :

22 juin 2016.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 22 Juin 2016
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Entre deux séances de tonte au "John Deere" des abords immédiats de notre manoir favori, Benjamin m'a montré qu'il était grand temps d'éclaircir diverses plantations. Le fait est que les bosquets que j'ai plantés en 1999 sont désormais bien sombres :

22 juin 2016.

22 juin 2016.

Benjamin a l'air de très bien connaître la question des éclaircies. Je lui donne donc mon accord pour, dans un premier temps, marquer les arbres à abattre.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 27 Juin 2016
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Benjamin passe la débroussailleuse au pied des houx. Il y en a de deux sortes :
- les plus grands qui, je l'imagine, ont été plantés sur ce talus avant la Révolution ; ils se dégarnissaient du bas et je les ai donc fait étêter il y a quelques années ; l'opération a réussi car ils sont désormais verts comme autant de jeunes hommes ;
- à côté des vieux, les plus petits que j'ai fait planter il y a une dizaine d'années ; ils restaient maigrichons jusqu'à ce que, l'hiver dernier, je les fasse tailler, ce qui les a boostés.

A dire vrai, il y a une 3ème catégorie : ceux que j'ai fait planter il y a une dizaine d'années entre les vieux. Bien que l'espèce apprécie l'ombre, ils n'ont, à l'évidence, pas encore trouvé leur bonheur :

27 juin 2016.

27 juin 2016.

Par curiosité pour cette institution locale qui m'avait fourni gratuitement des stagiaires cet hiver, je me suis rendu hier à l'assemblée générale de la "maison familiale et rurale de Pointel" :

30 juin 2016.

A la fin de la présentation des rapports d'usage, il y a eu de vrais moments d'émotion en l'honneur du directeur de la M.F.R., Jean-Marc BISSON, qui, au terme d'une vie professionnelle bien remplie et réussie, passait le relais à Jean-Jacques RETOUX en présence de l'excellent jeune président et ancien élève de cette structure, Anthony GUTH.

Après l'A.G., j'ai eu l'occasion d'échanger quelques mots de politesse avec le maire de Pointel, Jacques MARTIN, ancien formateur de la M.F.R., et j'ai eu la grande surprise de m'apercevoir qu'il me situait très bien, ainsi que notre manoir favori, nous qui vivons habituellement à une bonne trentaine de kilomètres de lui.

Je me suis ainsi retrouvé entraîné au dîner, sympathique et copieux, qui a suivi l'A.G., pendant lequel j'ai discuté longuement de mes problèmes de chauffage avec un spécialiste du chauffage au bois, un scieur retraité, Joseph MOTIN. Ce dernier se souvenait très bien de sa visite de notre manoir favori au sein d'un groupe du "Rotary" de Bagnoles-de-l'Orne dont il est membre. Quand avait eu lieu cette visite ? Sans doute avant l'été 2009, sinon j'en aurais rendu compte sur notre site favori. Ce qui est sûr, c'est que Me GIRARD, le notaire qui avait signé mon acte d'achat était toujours de ce monde, je me souviens très bien qu'il avait suivi cette visite qui lui rappelait sans doute de bons souvenirs.

Après le dîner, Jean-Marc BISSON m'a montré le système de chauffage au bois de la M.F.R. Très impressionnant...

... et présenté le dortoir de ses pensionnaires, achevé il y a trois ans.

Joseph MOTIN m'a, quant à lui, fait promettre de visiter sa propre installation. Il considère que le chauffage au bois serait, pour moi qui ai quelques bois à ma disposition, la solution la plus économique et la plus efficace pour chauffer notre manoir favori, l'insuffisance de l'isolation rendant vain, d'après lui, un chauffage par géothermie (que me recommande pourtant mon nouveau plombier, du moins si j'ai bien compris ses propos ; à préciser). Pas facile, ce choix. Car le chauffage par le bois suppose la disposition d'un volumineux système de stockage, difficile à rendre compatible avec les abords d'un monument historique. Ceci sans parler du fait que les terres pas ici sont saturées d'eau une grande partie de l'année, ce qui ne faciliterait pas l'accès du silo par des tracteurs et leurs bennes remplies de sciure. Il faudrait en outre compter de 100 à 200 € par mètre linéaire de canalisation enterrée entre le silo de stockage et la chaudière qui doit lui être contigüe, d'une part, et notre manoir favori, d'autre part.

Igor m'a annoncé ce soir qu'il démissionnerait après-demain.

Ainsi, plus de cinq ans d'une collaboration sans aucun nuage avec ce jeune homme de grande qualité prendront bientôt fin.

Je comprends que l'épouse d'Igor ayant trouvé à Laval, il y a six mois, un emploi qui l'intéresse beaucoup - emploi désormais consolidé en C.D.I. - il ne soit plus possible pour cette jeune femme de passer deux bonnes heures chaque jour au volant de sa voiture, d'autant qu'elle a d'autres soucis. J'avais bien sûr essayé de faciliter à cette bac+5 (M.B.A.) polyglotte de nationalité roumaine une implantation par ici mais la chose était hélas apparue impraticable.

Nous allons envisager la suite avec Benjamin.

Courriel reçu de Carole cet après-midi : "Igor agit avec beaucoup d'honneteté comme il l'a tjrs fait. Il a fort probablement un nouveau travail. Il suffit d'accuser reception de sa lettre de demission et de la date de fin du contrat. Il devrait prendre ses vacances avant de partir. Il faudra un certificat de travail et solde de tout compte. Je pense qu'il faut etre correct avec lui et lui offrir une prime ou beau cadeau de depart et une petite reunion avec les gens qui ont travaillé avec lui."

Je suis tout-à-fait d'accord, à un point près : le salaire d'Igor inclut déjà ses congés.

Quant à la fête de départ, pourquoi ne pas retenir l'un des premiers jours de vacances de Carole et des enfants, vers le 10 août prochain (date à préciser) ? Et pour ce qui est des invités, la liste devra comporter, en première analyse, Madame PHILIPPE, Jonathan LEVERNIEUX, Maxime LEBOUTEILLER, Romain GAHERY, Ludovic PHILIPPE, Joffrey LIOT, Bernard CORBIERE, Claude MARTIN, Franck LIEGEAS, Sébastien DUVAL, Michel POTTIER (liste à parfaire).

J'aimerais beaucoup également que tous les visiteurs de notre site favori qui, depuis cinq ans pour certains, se sont intéressés au travail quotidien d'Igor se joignent à nous, réellement et non plus seulement virtuellement s'ils le peuvent, pour célébrer son nouveau départ dans la vie professionnelle et - pourquoi pas ? - l'informer que notre pays serait heureux de le compter parmi ses concitoyens.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 8 Juillet 2016
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Annonces - A la Chaslerie
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Joffrey LIOT m'annonce ce matin qu'il vient d'être accepté comme apprenti, à compter du 1er août prochain, chez un grand fleuriste parisien, à deux pas de la tour Eiffel.

Depuis quelques mois, il veillait, à la demande de Carole, sur ma garde-robes et la propreté de ma litière. Et venait de commencer à prendre en charge ses plates-bandes.

8 juillet 2016.

Joffrey est l'un des petits-fils de notre plus proche voisine, Mme Andrée PHILIPPE, qui habite de l'autre côté du Beaudouët et qui, il y a 25 ans, avait proposé ses services comme femme de ménage. Au fil du temps, elle est devenue une amie de Carole et je ne manque pas, de temps à autre, d'aller la saluer ; chaque fois, elle m'offre un café-calva très apprécié.

Avec ce nouvel exemple, je suis très heureux que notre manoir favori se confirme dans son rôle d'incubateur de jeunes talents locaux.

Qu'on se le dise : ici, il y a toujours de la place pour les bonnes volontés !

L'un des grands avantages de ma cantine favorite - outre que ses tarifs sont très raisonnables, sa cuisine excellente et que j'y lis gratis la presse quotidienne régionale - est que j'y rencontre régulièrement le maire de Domfront-en-Poiraie Bernard SOUL et son adjoint Bernard DAVY.

Aujourd'hui, par exemple, j'ai pu leur parler de deux sujets d'actualité pour moi :

- la revitalisation d'un dispositif incitatif en faveur de la replantation de haies bocagères, comme j'en aurais besoin en limite de propriété (afin de protéger, autant que faire se peut, mes plantations des poisons que vaporise régulièrement mon voisin),
- le recrutement d'un jeune du pays dans le cadre de l'usine à gaz dénommée "emplois d'avenir".

J'ai assisté hier, dans l'écrin raffiné du château de Villers-en-Ouche,...

... à un intéressant exposé d'Hugues de CHABANNES, vice-président de la "Demeure Historique", sur l'emploi dans les monuments historiques dans le cadre de ce qu'il est convenu d'appeler les "groupements d'employeurs", mode d'organisation qui existe depuis longtemps dans le monde agricole.

D'après ce que j'ai cru comprendre et retenu, il s'agirait pour plusieurs voisins de recruter (pas nécessairement sous la forme de "contrats aidés" comme les "contrats d'avenir" qui ne sont pas accessibles à tous les employeurs), un jeune (pas nécessairement) dont ils assureraient la formation ou faciliteraient la réinsertion professionnelle et qui, en contrepartie, effectuerait chez eux des travaux ne nécessitant pas, pour chacun de ces employeurs potentiels, le recrutement d'un salarié à temps plein. Il peut s'agir des tâches les plus diverses (y compris d'entretien d'un site internet) dès lors qu'elles sont "non marchandes" (ce qui est typiquement le cas pour l'entretien des abords ou de la maçonnerie sur un monument historique ouvert à la visite du public : je suis donc dans le cœur de cible).

La voie des "emplois d'avenir" paraît particulièrement attractive puisqu'elle coûte à l'employeur susceptible de bénéficier de ce régime 5,70 €/h, frais de M.S.A., d'assurance et de gestion compris, et 3,70 €/h hors ces frais.

Les difficultés sont :
- de trouver un candidat assez fiable pour être recruté, soit en C.D.D. à un an, soit en C.D.D. à trois ans (le régime des "emplois d'avenir" est verrouillé sur ce point) ; le candidat-type est un jeune sans formation et inscrit à Pôle-Emploi ;
- de trouver dans son proche voisinage des candidats employeurs pour constituer un groupement permettant, si nécessaire, de mettre en commun cet employé (je comprends que ceux qui ne sont pas éligibles au régime des "emplois d'avenir" n'ont pas accès à la réduction de coûts correspondante - point à vérifier -) ;
- de trouver, le cas échéant, entre les membres du même groupement, un mode de répartition des frais de matériel nécessaire.

En ce qui concerne les employeurs, il suffirait, en l'état des textes, que je m'associe, dans un tel groupement dont je prendrais l'initiative, à mon aîné voire à notre association favorite ; cette difficulté est donc résolue pour moi sans que j'aie besoin de faire équipe avec d'autres personnes. Ceci ne m'interdit pas, toutefois, de m'associer à des voisins qui seraient candidats à mon groupement.

En ce qui concerne le matériel, il faudrait examiner à quel prix je pourrais faire bénéficier des tiers (membres du même groupement que moi) de mon propre matériel (bétonnière, mini-pelle, etc...). Les incidences de ce système, notamment en termes de T.V.A., devraient m'être précisés.

Il nous est vivement recommandé, pour monter ce système, de passer par un organisme qui a déjà une certaine expérience en la matière (au moins pour ce qui concerne le personnel) ; ce service est facturé les 2 €/h de marge en question.

P.S. : Je précise à toutes fins utiles que ma mini-pelle a une puissance de 2,5 tonnes.

En une journée, Benjamin a tondu l'herbe de l'intérieur de différentes parcelles (les limites en seront à peaufiner à la débroussailleuse) ; il s'agit :
- de l'avant-cour, jusqu'aux premiers tilleuls ;
- de l'arrière-cour ;
- de la terrasse et du Pournouët ;
- du devant de la ferme ;
- du devant de la façade Ouest de l'aile Ouest.

En revanche, il n'est pas encore intervenu cette fois-ci sur les parcelles :
- à l'Ouest de la ferme ;
- au Nord-Ouest de l'aile Ouest ;
- devant ni derrière la cave.
Et les charmilles restent à retailler.

Il est vrai qu'il a continué à apprendre un peu de maçonnerie auprès d'Igor :
- l'utilisation de la disqueuse et, plus généralement, la taille des pierres ;
- la préparation d'un chantier intérieur, dans le fournil de la ferme où Igor a commencé à fixer l'alimentation électrique d'éventuelles appliques murales dans la future kitchenette :

11 juillet 2016.

De son côté, Igor a surtout taillé et fixé des rustines de pierre sur la tablier du 2ème petit pont (3 pièces manquaient) et sur le petit muret de la charretterie (à un angle supérieur). Les joints correspondants seront à faire demain, en même temps que ceux de la kitchenette.

Comme on le voit, la journée a quand même été "busy" pour ce petit monde.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 12 Juillet 2016
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Benjamin a consacré la journée à la taille de haies...

12 juillet 2016.

... tandis qu'Igor passait le "John Deere" :

12 juillet 2016.

Ce soir, les dernières parcelles aux abords immédiats du manoir ont été tondues mais, pour ce qui concerne les haies, la haute le long de la D22 et les charmilles sur la partie basse de l'allée restent à tailler :

12 juillet 2016.

J'observe au passage que la régénération naturelle des chênes s'effectue très facilement par ici :

12 juillet 2016.

12 juillet 2016.

Mais, sur cette dernière photo, on aperçoit une camionnette blanche qui descend l'allée...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 13 Juillet 2016
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Notre manoir favori entend bien être nickel-chrome pour les visiteurs de ce long week-end du 14 juillet.

Benjamin a continué de tailler haies et charmilles...

13 juillet 2016.

13 juillet 2016.

13 juillet 2016.

13 juillet 2016.

... tandis qu'Igor se chargeait du débroussaillage au pied des murs et des arbres :

13 juillet 2016.

13 juillet 2016.

En fin de journée, Joffrey est venu nous prêter main-forte pour les plates-bandes :

13 juillet 2016.

13 juillet 2016.

Nickel-chrome je vous dis !

Nouvelle idée ce soir : je propose à mon aîné d'installer la chaufferie dans la partie fermée de la charretterie. Il me répond qu'il vient d'y penser. Ce parti nous semble intéressant à tous les deux.

Lui me demande comment je verrais la restauration de l'allée historique ; apparemment, cela entre également dans ses projets.

On dirait qu'on va pouvoir faire de belles choses ensemble.

Les doches résistent même aux pesticides abondamment répandus par le voisin, comme ici en limite de mes nouvelles terres (pourtant ces poisons arrivent à faire avorter nombre de mes arbres fruitiers) :

29 juillet 2016.

J'ai donc demandé à Igor et Benjamin de consacrer la matinée à les couper puis à les brûler :

29 juillet 2016.

En retournant au manoir, je m'aperçois que cette vacherie prolifère même à ses abords :

29 juillet 2016.