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Mots-clés : fauvel

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Guy HEDOUIN
rédigé le Lundi 6 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Liens divers - Vie du site
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Effectivement, c'est un vrai dégât des eaux.

Il est certain que la pierre de seuil est fort mal posée.
Connaissez vous la société Fauvel dans la Manche à Moon sur Elle?

Elle réalise beaux carrelages de qualité, voici son site:
http://www.fauvel.fr/. En espérant que ce lien fonctionne.

Vous pourrez voir ces carreaux à Domfront, à l'église de Notre-Dame-sur-l'eau.

Bonne journée !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 22 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord - Liens divers - Ailleurs - Vie du site - Annonces
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J'ai passé l'après-midi sur les routes de Basse-Normandie, à la recherche de tomettes pour les 35 m2 de la première tranche de travaux au rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

A dire vrai, je dispose déjà de stocks de tomettes anciennes, rouges ou jaunes. Les secondes, du même modèle que dans la chapelle, ont été achetées à mon beau-frère Denis CHASTEL-SAUZET, dans le Beaujolais où elles tapissaient le grenier d'un manoir XVIIè que Denis démantelait ("no comment"...). Mais je souhaitais examiner les qualités et les tarifs de tomettes neuves "à l'ancienne".

Je me suis rendu dans deux magasins recommandés par Google.

D'abord, au Nord de Caen, à Bénouville, chez NIVAULT. Un seul modèle de tomettes "à l'ancienne" a retenu mon attention mais je l'ai trouvé trop rouge à mon goût :

22 avril 2011, tomettes à l'ancienne chez NIVAULT.

J'ai cependant remarqué un modèle intéressant de simili tomettes en céramique :

22 avril 2011, simili tomettes en céramique chez NIVAULT.

D'une façon générale, NIVAULT est un simple commercialisateur de carrelages, essentiellement des céramiques, fabriqués ailleurs et dont l'origine m'a paru soigneusement occultée. Bref, ce n'est pas là le type de professionnel que je recherche.

Ma seconde étape a été dans un trou perdu au Nord de Saint-Lô, chez FAUVEL. Là, la production se fait sur place et m'a tout de suite semblé beaucoup plus intéressante. La vendeuse, une jeune Allemande enceinte jusqu'au cou, ne savait pas répondre à mes questions mais a eu l'intelligence d'appeler à la rescousse le directeur technique. Celui-ci, M. Philippe ROBERT, un homme passionné par son métier, m'a longuement fait visiter son atelier, montré divers échantillons à des stades successifs de fabrication, ouvert des volumes expliquant les calepinages authentiques de ses carreaux. Il a ainsi répondu à toutes mes questions. Sa production m'a semblé d'excellente qualité. En voici deux échantillons, le premier, copié d'un manoir de la région de Flers, glacé avec un produit contenant un oxyde de cuivre, donc à reflets verts...

22 avril 2011, une tomette glacée au cuivre chez FAUVEL.

... le second glacé avec un oxyde de fer, donc à reflets rouille :

22 avril 2011, une tomette glacée au fer chez FAUVEL.

Le principal problème de ces tomettes ornementées dans la masse ("pavés estampés à décor à l'engobe", comme il faut dire) est leur prix, vraiment astronomique (de l'ordre de 1 500 €/m2).

Dans le Domfrontais, le reflet rouille me paraît le plus légitime, compte tenu du caractère ferrugineux des sols de ce terroir.

M. ROBERT serait à même de réaliser des tomettes aux armes des LEDIN, ce qui semblerait particulièrement approprié. Mais je pense réserver cette qualité de décor (et, plus généralement, les pavés estampés) à la salle à manger du logis, lorsque je remplacerai l'horrible carrelage bas de gamme installé là par mes prédécesseurs par un "patchwork" où les tomettes ornementées seraient, par souci d'économie - est-il utile de le préciser ? - noyées dans un fond uni, ainsi que cela ne manquait pas de se pratiquer déjà à l'époque.

Pour l'entrée du bâtiment Nord, je pencherais plutôt, en revanche, pour un autre décor de FAUVEL, à savoir un carrelage bicolore, fortement contrasté, rouge et noir (ou jaune et noir), comme cela se faisait sous Louis XIII et comme j'en ai vu de magnifiques exemples (rouge et noir) au château de Canisy (par exemple au sol de sa salle à manger et de divers couloirs de ce château), près de Saint-Lô.

Mais il va falloir que je fasse d'abord valider ces orientations somptuaires par Carole. Nous retournerons donc sans doute chez FAUVEL dès demain.

Pour ce qui concerne la réalisation éventuelle, je suis prévenu que les délais de fabrication de cet artisan remarquable ne permettraient pas une livraison avant septembre prochain. Ceci retarderait donc une fois de plus les travaux dans le bâtiment Nord...

Je reviens sur la question des pavés estampés, à décor à l'engobe, que j'ai découverts chez FAUVEL.

Voici, en vrac, d'autres photos que j'ai prises de cette production contemporaine si onéreuse mais, à mes yeux, si belle :

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

23 avril 2011, pavés estampés à décor à l'engobe.

Ces photos ne rendent pas bien compte des reflets de la glaçure mais, au moins, elles permettent de continuer de rêver un peu...
Pour le sol de l'entrée du bâtiment Nord, il me semble que les pavés Louis XIII de FAUVEL seraient d'un très bon effet. Selon moi, leur décor contrasté équivaudrait au tapis dont nous privera le chauffage par le sol. Je pense aussi qu'ils permettraient, par la force de leur présence, de limiter le nombre de meubles dans cette entrée, ce qui me paraît bienvenu pour un tel lieu de passage.

Voici à quoi ils ressemblent :

23 avril 2011, pavés Louis XIII de FAUVEL.

En fait, la taille des carreaux de la photo précédente me paraît beaucoup trop importante. Voici un modèle de dimensions deux fois moindres :

23 avril 2011, autres pavés Louis XIII de FAUVEL.

Il faut imaginer que les pavés roses seraient cirés, donc brillants et que ces tomettes seraient encore plus petites, comme à Canisy...

Mais Carole n'aime pas ce choix. Elle a d'ailleurs un argument pertinent quand elle se demande quelles tomettes seraient compatibles avec ces pavés dans les pièces voisines de l'entrée. J'avoue que, là, elle me colle. Au moins pour le moment...
Si je comprends bien, les préférences de Carole en matière de tomettes vont à des modèles classiques...

23 avril 2011, tomettes de FAUVEL.

(l'échelle est fournie par le bout de mes chaussures, en bas de certaines photos)

23 avril 2011, tomettes de FAUVEL.

23 avril 2011, tomettes de FAUVEL.

23 avril 2011, tomettes de FAUVEL.

Sur le nombre, Carole préfère les tomettes les plus claires.

M. ROBERT nous a également montré le modèle de pavés relativement multicolores dont il doit bientôt livrer 400 m2 pour le château d'Angers :

23 avril 2011, pavés pour Angers de FAUVEL.

Mais Carole n'en aime pas l'usure artificielle.

Laissons donc le sujet décanter et poursuivons nos investigations...
Chez FAUVEL, j'ai pris connaissance de panneaux didactiques sur les terres cuites :

Quelques définitions, chez FAUVEL.

Les pavés du Pays d'Auge expliqués par FAUVEL.

Il faudra donc que je retourne au musée de la poterie à Ger pour observer ces fameux pavés...

J'ai également regardé les photos de quelques réalisations en pavés de FAUVEL :

Le grand réfectoire du Mont Saint-Michel.

Autres références de FAUVEL.

En fait, tant de grandeur me laisse un peu perplexe...

Au grand réfectoire du Mont Saint-Michel.

Votre visite chez Fauvel fut fructueuse, au moins en photos. Je constate que la tâche va être rude de convaincre votre épouse.

Si cet achat peut patienter quelques mois, je pourrais, avec l'accord de M. HERRAULT, propriétaire du manoir du Grand Taute à Saint-Sauveur-Lendelin (en fait à environ 5 km de chez moi) vous faire découvrir la salle haute tout en carreaux roses et noirs du plus bel effet.

Bonne journée !

J'ai profité de mon passage à Paris, hier, pour me procurer des ouvrages sur les pavements anciens.

Après un essai infructueux à la boutique du Musée des Arts Décoratifs, j'ai trouvé mon bonheur à la librairie du compagnonnage, derrière l'hôtel de ville.

Il ne me reste donc plus qu'à étudier les ouvrages que je m'y suis procurés :
- "Carrelages et dallages du XIIè au XIXè siècle", aux "Editions du patrimoine du Centre des monuments nationaux" (cet ouvrage m'a été recommandé par M. ROBERT, directeur technique de FAUVEL),
- aux mêmes éditions, "Pavement - Carreaux de sol en Champagne au Moyen-Âge et à la Renaissance",
- et, tant que j'y étais, et suite à ma récente conversation avec Guy HEDOUIN, "Le tirage des cheminées à feu ouvert" chez Massin, et "Sols, chaux et terres cuites, mode d'emploi" par Monique CERRO chez Eyrolles.

Déception chez FAUVEL, lors de ma troisième visite chez eux hier après-midi : ils ne disposent plus de l'autorisation d'exploiter le gisement d'argile qui leur permettait des pavés vieux rose ; désormais, ils s'adressent au négoce pour leurs argiles ; l'une est beaucoup trop rouge, une autre plus claire mais beaucoup trop onéreuse pour eux ; par ailleurs, en discutant avec Mme ROBERT, j'ai perçu que la maison, vendue en 1990 par M. FAUVEL à un ancien président de chambre de commerce investisseur dans les casinos et l'hôtellerie, était en train de perdre son âme. Trop de souci du profit au détriment de la belle ouvrage. Les carreaux présentés correspondent à une production ancienne, il faudrait désormais accepter des rouges orangés criards...

Il est donc probable que je recherche d'autres fournisseurs pour mes tomettes, à moins que, finalement, je ne puise dans mon stock de matériaux anciens.

Mais peut-être devrais-je aller d'abord faire un tour aux Rairies ?
@ Bertrand FOUCHER :

Je confirme que 1 500 €/m2 est bien l'ordre de grandeur du tarif qui m'a été indiqué pour les "pavés estampés à décor à l'engobe" de FAUVEL dont j'ai diffusé les photographies sur ce site. A noter toutefois que les prix diffèrent légèrement selon le motif. Ces prix s'entendent hors transport et pose.

Il s'agit de prix T.T.C., étant entendu que, comme cela m'a été précisé, la T.V.A. applicable serait pour moi, simple particulier achetant en direct, de 19,6 %. Il semble qu'elle soit moindre pour les carreleurs professionnels.

J'ajoute que je n'ai pas cherché à marchander mais me suis contenté de noter l'ordre de grandeur du chiffre exact que m'a donné la vendeuse, après qu'elle a multiplié le prix unitaire du pavé d'un modèle par le nombre de pavés de ce modèle nécessaires pour recouvrir un mètre carré.

N'hésitez pas à contacter FAUVEL pour obtenir plus de précisions (tél.: 02 33 56 83 31, courriel : fauvel@fauvel.fr), et à nous faire part, si vous le voulez bien, des corrections qu'il y aurait lieu d'apporter à mes messages.

Cordialement.

P.S. : Relisant votre message, je note le "NOUS" de la fin du texte. Ceci signifie-t-il que vous avez des liens avec FAUVEL ?

Quoi qu'il en soit, s'il y a un problème pour la diffusion sur ce site (de caractère privé, je le souligne) de la photo de l'un des modèles en cause, n'hésitez pas à le préciser et je supprimerai bien entendu et sans délai la (ou les) photo(s) litigieuse(s).

Je découvre, grâce à Google, que M. Bertrand FOUCHER est le gérant de FAUVEL.

Je suis heureux d'être entré en contact avec lui. J'aime beaucoup les productions de sa maison, même si je regrette que le gisement d'argile pour ce que j'appelle le "vieux rose" ait cessé, si j'ai bien compris, d'être accessible.

P.S. : M. FOUCHER m'a téléphoné, peu après que j'ai "posté" ce message, alors que j'avais entrepris une promenade de 6 bons kilomètres pour me rendre chez les LEMOINE (voir en "Sujets divers"). Il m'a expliqué que les prix des pavés estampés en question devaient être établis en fonction de la commande précise. Il m'a cité un ordre de grandeur très nettement inférieur à celui qui résultait de l'extrapolation précédente.

Nous sommes donc convenus de rester en contact. Il est possible que M. FOUCHER vienne à la Chaslerie un jour prochain pour qu'on commence à discuter de notre affaire. En attendant, j'espère qu'il aura rapidement de bonnes idées pour retrouver le "vieux rose" des "pavés Louis XIII" de FAUVEL ; en tout cas, je l'y ai encouragé.

La question du choix des tomettes à poser au sol du bâtiment Nord était pendante depuis trop longtemps. Carole ne s'étant toujours pas prononcée utilement, je me suis résolu à tirer sur le stock de matériaux entreposé dans la cave. En l'occurence, j'ai retenu les tomettes jaune pâle de dimensions 16x16 achetées à mon beau-frère Denis dans le Beaujolais, à Moulin-à-Vent précisément. Ce sont les mêmes que celles que j'ai déjà réutilisées dans la chapelle. Elles recouvraient le sol des combles d'un manoir que Denis restaure à sa façon ; c'est dire qu'elles sont d'origine, sans doute de la seconde moitié du 17ème siècle ; surtout, elles ne sont pas du tout usées ; comme elles étaient posées à la chaux, il a été facile de les récupérer sans casse.

L'artisan à qui j'ai demandé de les reposer dans le bâtiment Nord est Claude PRUNIER. Celui-ci me dit que, compte tenu du mode de chauffage du bâtiment Nord par le sol, il ne pourra pas coller ces tomettes à la chaux ; il lui faudra utiliser une colle moderne ; donc, une fois posées, ces tomettes seront irrécupérables. Et dire qu'on appelle cela le progrès...

Dans l'immédiat, aidé de Bernard, Claude PRUNIER trie mon stock avant de nettoyer l'ensemble au kärcher :

17 septembre 2011, le tri et le calibrage des tomettes stockées dans la cave et destinées au rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

Je sais que je ne dispose pas de la quantité suffisante de ces tomettes pour l'ensemble du rez-de-chaussée du bâtiment Nord. Selon mes calculs, il devrait m'en manquer une petite dizaine de m2. Je me réserve donc de demander à FAUVEL de m'en fabriquer d'autres, sans doute d'une autre couleur, ce qui permettrait, le moment venu, de ménager une transition avec la salle-à-manger du logis.

Bonjour,

A toutes fins utiles, j'utilise du "Ciralo +" de chez Fauvel.

Votre cire d'abeille sera-t-elle en phase solide ou liquide?

Tant que j'y suis voici un autre lien sur le manoir du Chastel à Hébécrevon ; ce manoir mériterait un fin connaisseur en matière de restauration. Pour moi, il arrive trop tard.

Bonne journée !

N.D.L.R.: Nous utiliserons de la cire vendue en pains solides. C'est dire qu'il faudra la râper puis la dissoudre dans de la térébenthine.

Merci aussi de nous signaler le manoir du Chastel (CHASTEL est le nom de ma belle-famille, soit dit en passant) ; il a l'air relativement "dans son jus" (à quelques ouvertures près). Mais, pour moi aussi, il est trop tard...
Olivier LUCCO-BORLERA
rédigé le Samedi 31 Mars 2012
Livre d'or
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Bonjour et CHAPEAU !!! pour ces magnifiques travaux de restauration et bravo à tous les participants qui oeuvrent avec passion...

Je suis en train de restaurer un ancien Pressoir Augeron, charpente, toiture, gros-oeuvre etc... petit travail par rapport au vôtre et c'est en cherchant sur le net des idées et des photos de cheminées et d'enduit à la chaux que je suis tombé sur le site du Manoir de la Chaslerie.

C'est magnifique, le travail accompli et les gens qui participent à cette aventure, encore BRAVO.

Au sujet des carreaux de terre cuite, avez-vous contacté "LE CARREAU DE PROVINS" dans le 77 ?

Sincères salutations...

Olivier

N.D.L.R. : Merci pour les compliments. En ce qui concerne les carreaux, je suis en contact avec "Fauvel", du côté de Saint-Lô. Mais merci pour votre recommandation que je vais étudier, étant entendu que la restauration de la salle à manger du logis de la Chaslerie où j'envisage de tels décors n'est pas programmée pour l'immédiat.

Après ce mémorable repas, Guy et Jacqueline HEDOUIN nous ont entraînés sur les routes du Grand Nord et nous avons commencé par la visite du manoir du Grand Taute, guidés par ses propriétaires, M. et Mme Christian HERRAULT.

11 août 2012, le manoir du Grand Taute.

Ce manoir bâti en granodiorite à la fin du 16ème siècle vient d'être magistralement restauré. Nombre d'ouvertures sont défendues par de belles grilles dues à Marc DESVALLEES, forgeron à Périers (Manche) à l'enseigne de "L'étincelle".

11 août 2012, une grille du Grand Taute.

Les portes ont été refaites par AUBERT-LABANSAT...

11 août 2012, la porte d'entrée du logis du Grand Taute.

11 août 2012, une porte extérieure du Grand Taute vue de l'intérieur.

...qui a également restauré les charpentes :

11 août 2012, la charpente d'une tour du Grand Taute.

11 août 2012, dans la chambre du fils de la maison.

Une partie du logis est bâtie sur une cave voûtée :

11 août 2012, la cave du Grand Taute présentée par M. HERRAULT.

Dans ce logis, je me suis particulièrement intéressé aux plafonds, comme celui-ci, dans la grande pièce de réception, fait de poutres taillées à l'herminette et de rouis parfaitement réguliers qui reposent sur une arête entre les poutres...

11 août 2012, le plafond de la grande salle du logis.

... ou d'autres dans d'autres pièces :

11 août 2012, le plafond d'une chambre du Grand Taute.

11 août 2012, un plafond très remarquablement restauré au Grand Taute.

A dire vrai, tout me semble intéressant dans une telle restauration, qu'il s'agisse du machicoulis qui permettait d'estourbir dans la grande pièce de réception les assaillants qui avaient survécu à la mitraille...

11 août 2012, les attaquants n'ont qu'à bien se tenir !

... d'une latrine en encorbellement...

11 août 2012, la latrine du Grand Taute.

... ou des tomettes de FAUVEL dans une grande pièce à l'étage :

11 août 2012, les tomettes de Fauvel.

Dans les jardins en cours de restauration, Guy HEDOUIN nous a montré ses talents de cabri...

11 août 2011, entre les douves du Grand Taute.

... tandis que je prenais note des dimensions du petit pont herbagé qui franchit une douve :

11 août 2012, un pont facile à copier.

Enfin, nous avons découvert le pressoir avec son gadage...

11 août 2012, le gadage du Grand Taute.

... et sa presse à longue étreinte...

11 août 2012, la presse du Grand Taute.

qui n'est pas aussi ancienne que j'aurais pu l'imaginer :

11 août 2012, l'inscription sur la vis du pressoir du Grand Taute.

Au total, on ne peut qu'admirer la restauration en tous points parfaite de ce manoir emblématique du Nord Cotentin et, devant cet exemple, regretter sans doute que tous les monuments historiques n'aient pas la chance de faire l'objet de soins aussi vigilants et éclairés.
Rare Medieval Tiles on Display Again

Cleeve Abbey re-opens after conservation work to protect 13th century tile pavement.
A new shelter allows visitors to view the detailed heraldic tiles, while also protecting them from the elements.

The new shelter to protect the tile pavement at Cleeve Abbey.

A new state-of-the-art timber shelter has been built at Cleeve Abbey in Somerset to cover and protect the rare medieval pavement. The site re-opens on Friday 25 March 2016.

The shelter allows natural daylight while ensuring no direct sunlight falls on the sensitive tiles, while a ventilation system creates a stable environment.

The tiled pavement consists of high quality heraldic tiles dating from around 1270, and is extremely rare. It is the only large-scale example of a decorated medieval monastic refectory floor in Britain.

The pavement was buried in the late 15th century, and was only rediscovered in 1876. The tiles were in remarkably good condition, thanks in part to the centuries left untouched underground. Not only are they beautiful examples of craftsmanship but they also add to our understanding of the abbey's history.

However, from the 1950s to 2000 the pavement remained fully exposed throughout the summer. Studies showed that this exposure to the elements was causing serious damage including a loss of protective glazing and deterioration of the intricate patterns in the clay.

Last year, construction began on a new timber shelter which was carefully designed to meet all the conservation criteria for the long term protection of the tiled pavement. The new shelter opens to the public official on Good Friday 2016.

Jeremy Ashbee, English Heritage's Historic Properties Curator comments:
"Cleeve Abbey is one of our national treasures - in truly beautiful surroundings, rare surviving buildings in which medieval monks met, ate and slept … The new shelter building means that the pavement is safe from the damage of sun and rain but crucially, all visitors are now able to see it and enjoy it."

Find out more about the Medieval Tile Pavement Conservation Project at Cleeve Abbey.

Details on the haraldic tiles at Cleeve Abbey.

The Cistercian abbey of Cleeve was founded in the late twelfth century, built to the strict principles of the Cistercian order in a simple, unadorned style.

Still in their original position, the tiled pavement shows the footprint of that long lost medieval building. It also reflects the importance the abbey attached to the royal patronage it enjoyed in the 13th century. The heraldry of King Henry III, his brother Richard Earl of Cornwall, King of the Romans, and the mighty earls of Gloucester all feature on the tiles. These displays of heraldry suggest a hefty endowment from noblemen and royalty, and were a way for the abbey to declare its association with its patrons to the world.

Cleeve Abbey re-opens on Friday 25 March 2016.

N.D.L.R. : Des pavés estampés à décor à l'engobe pour le sol de la future salle-à-manger du logis ?

Sur le même sujet, voir également ceci.

Sur un sujet connexe sur lequel Carole me réclame des infos, en voici.

N.D.L.R. 2 : Sur le même sujet, j'ai également trouvé ceci :

Magnifiques revêtements de sol au château de Suscinio :

D'après ce que je lis sur "Facebook", ils dateraient du XIVème siècle.

Cela mériterait une visite.

Y penser pour la restauration du sol de la salle-à-manger de notre manoir favori...

Le premier modèle, qui ne serait pas incongru ici, ne devrait pas être trop difficile à dupliquer, par exemple avec l'aide de la maison FAUVEL.

Le modèle de droite sur la dernière photo est sans doute nettement moins coûteux à copier à notre époque ; je pense que ce serait un excellent choix ; il faudrait que j'aille le photographier de plus près...
Voici un type de sol auquel, selon moi, on pourrait penser pour les rez-de-chaussée du manoir favori (à défaut de dalles de granit dans la salle-à-manger). Il s'agit ici de tomettes de l'abbaye de la Lucerne :

Abbaye de la Lucerne.


Si possible, je préférerais toutefois une tonalité d'ensemble plus chaude.

P.S. (à midi) : Interrogée via "Facebook", l'abbaye de la Lucerne me répond : "ce sont des tomettes anciennes récupérées par l'abbé Lelégard en 1959. Aujourd'hui, vous avez l'entreprise Fauvel à Moon-sur-Elle. Cordialement".
Je vous adresse comme convenu les tomettes extraites des fossés chez nous. Après reproduction par les Ets. Fauvel dans la Manche nous venons de les poser dans la grande salle du premier :


Bien amicalement
Pierre Coeuche

N.D.L.R. : Merci beaucoup ! J'ai hâte de voir cette réalisation à la tour aux Anglais !


Bien amicalement,
PPF