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Mots-clés : baldaquin

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Arnaud PAQUIN m'a téléphoné ce matin et nous avons parlé assez longuement des grandes lignes des conditions de son intervention ; il est prévu une rencontre à son cabinet, à Avranches, le 16 mai prochain, pour fixer notre accord.

J'ai profité de cet échange pour rappeler à cet architecte du patrimoine mes vues sur l'aménagement du colombier, notamment mon souhait de continuer, dans les étages, à virer le cloisonnement débile des années 1950. J'avais déjà exposé ces vœux lors de notre rencontre ici le 10 avril dernier mais je ne me rappelais plus la réponse à mon idée de virer également le plafond de la chambre du 2ème étage (celle aux murs de laquelle se trouvent les trous de colombes) et le plancher des combles, de manière à ce que cette chambre ait une vue directe sur la très belle charpente de ladite tour. Arnaud PAQUIN, après s'être assuré que je ne toucherais pas à la poutraison ancienne du plafond actuel du 2ème étage, m'a donné son accord. Je lui alors parlé de mon idée d'occulter les lucarnes du colombier en substituant aux fenêtres vitrées du type des années 1950, des volets de bois percés de trous pour les colombes. Cet architecte a tout de suite accepté cette suggestion pour les trois lucarnes en question et je lui en suis très reconnaissant car son attitude me donne une grande confiance dans nos chances de développer une relation de travail de qualité. Il est clair en effet qu'il serait stupide que la chambre du 2ème étage du colombier, supposée débarrassée de son plafond moche en frisette de sapin et dotée d'une vue directe sur la charpente, soit éclairée, en plus des 4 fenêtres actuelles, moches extérieurement mais bien pratiques intérieurement, par 3 lucarnes vitrées.

Sur la base de cette conversation, j'ai fait le nécessaire pour rendre les travaux correspondants difficilement réversibles. Car à l'âge de 66 ans et dans les circonstances de l'espèce, je n'ai plus la moindre tolérance pour certaines attitudes qui s'apparentent à des tics. J'ai en effet toutes raisons de me méfier des réactions de proches, toujours prompts à récriminer quand je les informe de mes projets de travaux - à récriminer et à prétendre s'y opposer, alors même que c'est moi qui paie tout - mais qui, une fois mes "forfaits" accomplis, sont toujours parmi les tout premiers à trouver que j'avais eu raison (ce qui peut être interprété, au moins par un optimiste, comme la preuve d'une intelligence et d'une bonne foi rassurantes). Or, nous sommes en pleine période des ponts de mai et je ne serais pas étonné que, telles des hirondelles, certains visiteurs émigrés loin de nos pluies à la saison froide ne finissent par repasser une tête dans le secteur, après plusieurs mois de silence radio supposés, j'imagine, favoriser ma convergence avec leurs derniers caprices.

J'entends qu'ils ne soient pas déçus du voyage.

Donc, pour le 2ème étage du colombier (comme pour le 1er il y a quelques semaines), il n'y aura pas matière à débat, c'est-à-dire à interminables retards du chantier : Christian, assisté par Igor, a, dès cette après-midi, commencé à dégager toutes les (...) des prédécesseurs des années 1950. Voici ce que cela donne :

- le cabinet de toilettes riquiqui du 2ème étage a giclé, de même que le couloir mesquin vers les combles (j'ai donné à Christian l'escalier qui, tel qu'il avait été placé ici, condamnait à se raboter le cuir chevelu contre un arêtier quiconque n'avait pas été dissuadé de l'escalade finale par la ribambelle d'escaliers crétins précédents) :

5 mai 2018.

- la si élégante et bienvenue frisette du plafond...

5 mai 2018.

5 mai 2018.

5 mai 2018.

5 mai 2018.

... a commencé à prendre la direction qu'elle mérite : au feu !
- le plancher d'étroites lattes de chêne des combles...

5 mai 2018.

... a commencé à être démonté en vue d'un réemploi éventuel :

5 mai 2018.

5 mai 2018.

5 mai 2018.

5 mai 2018.

- enfin, on ne ressent plus cette impression d'étouffement qui m'oppressait sous cette frisette (...) et on commence à apercevoir enfin la charpente de là où il faut :

5 mai 2018.

5 mai 2018.

5 mai 2018.

Quelques remarques complémentaires :
- les solives sont en chêne récent (travaux des années 1950) mais réutilisables ; elles seront donc stockées au 1er étage de la charretterie dès que le plancher de ce comble aura été restauré (travaux en cours par Christian) ;
- Christian est d'avis que le "Skytech" métallisé et ouaté tel qu'on l'aperçoit entre les chevrons est un bon isolant thermique ; ceci me rassure alors que je conservais des doutes ;
- les lattes du plancher des combles actuels du colombier pourraient, d'après Christian, être réutilisées de manière à renforcer l'isolation thermique en question et à dissimuler ce revêtement brillant tout en n'occultant pas la vue sur les chevrons. Je lui ai demandé de préparer un échantillon de sa proposition, de manière à permettre à Arnaud PAQUIN, lors de sa prochaine première visite de chantier, de se prononcer sur sa pertinence. Je pense que cette suggestion pourrait lui plaire ; elle aurait en outre l'avantage de permettre à Christian de travailler à l'abri les jours de mauvais temps, ce qui serait appréciable pour tout le monde ;
- j'imagine sans peine que l'électricien ROBVEILLE saurait éclairer cette charpente avec art, de manière à en faire rayonner la manorialitude évidente ; je lui en parlerai dès notre prochain contact.

Avec sa double hauteur de plafond, son surplomb par une magnifique charpente bien éclairée, ses trous de colombes sur les murs à pierres apparentes, ses 4 fenêtres aux 4 azimuts ou presque avec, chaque fois, de superbes vues aux alentours, ses lucarnes évocatrices d'un passé colombophile et seigneurial, un lit à baldaquin ou se calfeutrer si l'on est frileux, cette chambre du 2ème étage du colombier devrait avoir un look d'enfer.

Je suis sûr que tout le monde, grands et petits, voudra s'y établir. Il restera juste à régler la question de la salle-de-bains et des w.-c. ; pour cela, je pense faire quelque chose sous le comble des écuries, à une altitude à déterminer selon ce qui sera décidé pour l'escalier "mis en facteur commun". En attendant, des w.-c. et une baignoire dans l'actuelle cuisine-provisoire-qui-dure feraient, à mon avis, fort bien l'affaire.
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Les précipitations des tout derniers jours se sont traduites, me dit-on, par deux dégâts des eaux supplémentaires dans l’aile de la belle-mère (j’abandonne ici les guillemets car je ne trouve pas, sur cet iPad, décidément pas très commode pour mes usages, le guillemet entrant après une apostrophe). La photo suivante montre que le séchage du sol était toujours en cours hier soir. Il faudra que je signale sans tarder à l’assureur ces nouveaux incidents et que je relance Arnaud PAQUIN afin qu’il établisse enfin son rapport :

1er juin 2018.

Comme il me l’avait promis, Sébastien LEBOISNE est venu hier démonter la cheminée en attente de la restauration de ses pieds qui avaient commencé à pourrir après ces 10 dégâts des eaux en 5 mois... Il en a profité pour démonter le lit à baldaquin du deuxième étage du colombier, préalable nécessaire à la restauration du plancher de cette pièce que je compte lancer (je ne sais pas quand à ce stade).
Je recherche les moyens de contourner le blocage du chantier.

Ce matin, j'ai une nouvelle idée : et si j'installais le bureau-bibliothèque-de-mes-rêves au 1er étage du colombier ? Après tout, cette pièce est vaste, bien éclairée par ses deux fenêtres, avec de bonnes vues sur l'avant-cour et sur la cour ; il y a juste le problème de la cheminée à y régler mais ce n'est pas une énorme difficulté et l'on pourrait tester là un insert.

Si l'on poursuit le raisonnement, j'installerais ma chambre au 2ème étage du colombier, sous les combles, dans ce volume idéal pour un lit à baldaquin de type rustique.

Et au rez-de-chaussée, il y aurait, comme j'y ai déjà réfléchi, une chaufferie qui ne serait plus centrale, une salle-de-bains avec baignoire (enfin !) et un coin cuisine qui pourrait servir à Carole le temps que je règle le problème de la cuisine du bâtiment Nord...

Je trouve que tout cela a du sens ! Beaucoup de sens, même...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 6 Avril 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Si je ne devais pas faire poser la cheminée de la Julinière dans la moitié Nord du logis, deux affectations seraient envisageables pour elle dans la moitié Sud de ce bâtiment :
- soit au rez-de-chaussée, c'est-à-dire dans le salon ;
- soit au 1er étage, dans la "pièce dévastée".

A ce stade de mes réflexions, ce 1er étage me semblerait préférable car cette cheminée Renaissance serait en phase avec le grand lit à baldaquin que j'ai stocké, démonté, en prévision de jours meilleurs.

Il faudrait donc savoir où caser la cheminée de bois installée, dans les années 1950, dans l'ex-"salon de l'aile de la belle-mère" et que j'ai fait démonter après les dégats des eaux que l'on sait :
- soit dans la chambre du 1er étage de la moitié Nord du logis, si devait prospérer l'idée de boiseries pour cette pièce ;
- soit dans le salon, ce qui était mon idée jusqu'à ce jour.

Pour m'aider dans ce type de choix, il ne serait pas inutile que je retrouve la hauteur de cette cheminée de bois. Je suppose que je l'ai notée dans un précédent message de notre site favori. Mais où ?

Si je ne retrouve pas cette info, je demanderai à Igor d'aller mesurer les morceaux de la bête.
Puisque je me trouvais dans les parages, j'ai poussé jusqu'au château du Rocher-Portail où j'ai fait un peu d'espionnage industriel :

15 août 2019.

15 août 2019.

15 août 2019.

15 août 2019.

15 août 2019.

15 août 2019.

Pour la porte extérieure de l'arrière-cuisine :

15 août 2019.

Pour les joints de l'escalier du logis :

15 août 2019.

Pour la profondeur de l'âtre de la salle-à-manger :

15 août 2019.

Pour les portes intérieures :

15 août 2019.

15 août 2019.

15 août 2019.

15 août 2019.

15 août 2019.

Pour la profondeur des volets intérieurs :

15 août 2019.

Pour une porte à imposte qui pourrait compartimenter le haut du grand escalier, au niveau de l'avant-dernier palier :

15 août 2019.

15 août 2019.

15 août 2019.

Pour l'agencement des rideaux du baldaquin :

15 août 2019.

15 août 2019.

15 août 2019.

15 août 2019.

15 août 2019.

15 août 2019.

Pour le système de collecte des eaux pluviales :

15 août 2019.

15 août 2019.

15 août 2019.

15 août 2019.

Pour les écuries :

15 août 2019.

15 août 2019.

Espionnage industriel (suite) : je continue à m'interroger sur les futurs décors des deux chambres au premier étage du logis. Je recherche une façon d'habiller des plafonds plats (ici, suite à l'incendie de 1884). Voici des idées intéressantes trouvées via "Facebook". C'est à Chenonceau :

Au passage, je jette un coup d’œil sous les baldaquins. Toujours ce problème de rideau à résoudre également.

My Loire Valley (via "Facebook")
rédigé le Jeudi 27 Février 2020
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Petite visite virtuelle d'un joyau architectural du Val de Loire : le Château d'Azay-le-Rideau !! On adore !!!!! :D

Photos : asmoth360 (CC) - #ValdeLoire #Touraine #AzayLeRideau :


N.D.L.R. : J'ai toujours trouvé ce château parfait. (Il y a juste le sol de la cuisine qui fait tâche, quelle drôle d'idée de le relever de la sorte : ça fout en l'air la cheminée, pourtant intéressante...)

Je retiens les idées de rideaux pour les lits à baldaquin, notamment du second.

Vivement que je puisse réinstaller le mien dans mon ancienne chambre, au 1er étage du logis favori !