Message #46755

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 24 Aout 2019
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales
Et si, plutôt que de ROGERS (voir le P.S. de ce message), il s'agissait de RICHARDSON (je viens de retomber par hasard sur cette page, lors de ma navigation nocturne sur la toile) ?

Je poserai la question tout à l'heure à ma mère.

P.S. (du 24 août 2019 à 23 heures) : Ma mère, interrogée tout à l'heure, confirme que l'homme qui lui remettait les messages ou les armes qu'elle livrait à bicyclette aux maquisards du Sidobre se faisait appeler ROGERS. Son vrai nom était DIDIER (j'ai même appris qu'il couchait avec sa secrétaire, le petit canaillou). Ma mère s'en tient donc à la version que j'avais consignée sur notre site favori il y a une petite dizaine d'années. A un détail près : ce n'était pas du champagne mais de la blanquette de Limoux qui a arrosé son succès ce fameux jour.

J'ai demandé à ma mère quelle était la fréquence de ses livraisons. Elle m'a répondu : "souvent". Elle a quelque part sa carte d'"agent de liaison des F.F.I." mais n'a jamais voulu être décorée pour ses faits de guerre.

Il paraît également que sa mère, Julietotte, et le "Pater" faisaient souvent parvenir des paquets ou des messages aux prisonniers du camp de Saint-Sulpice-la-Pointe. Le jour où les Allemands ont embarqué ces derniers pour les déporter, les habitants de "Saint-Sul" avaient reçu l'ordre de fermer leurs volets. Mais ma mère a assisté à la scène en soulevant un rideau du "Café Cartou" et elle s'en souvient "comme si c'était hier".

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