J'ai appris ce soir qu'il serait inutile que j'emporte mon ordi à Paris où je dois être opéré après-demain de la cataracte à l’œil gauche (œil droit dans deux semaines). Il paraît qu'il faudra que je veille, dans un premier temps, à ne pas fatiguer mes yeux.

Ceci signifie qu'avant de quitter ma tanière, je n'aurai probablement pas fini de rédiger la troisième version de ma demande de subvention à la Région pour la restauration des menuiseries extérieures du logis.

A moins que je ne donne un gros coup de collier cette nuit. Mais je vous avoue que l'inanité des réactions de mes interlocuteurs obligés en la matière aurait tendance à me pousser vers la pente ô combien savonneuse de ma procrastination naturelle.

Je rappelle que cela fait désormais dix ans que je pisse la ligne pour essayer, contre vents et marées, de faire avancer cette tranche de travaux. Et plus de trente mois que la Région botte en touche avec toute l'efficacité dont lesdits interlocuteurs obligés ont su, à ce jour, faire preuve en la matière.