Message #57608

Une permanente de l'office de tourisme de Domfront a beaucoup à reprocher au seul spectacle de "La SVAADE" auquel elle ait assisté en quatre ans, celui de dimanche 30 juillet dernier : elle dit que la pianiste multipliait les couacs, que le haute-contre n'était pas top et je ne sais plus quoi encore d'également gracieux à propos de tel ou tel autre de mes magnifiques artistes invités.
Au cours de ces derniers jours, j'ai eu l'occasion de parler plusieurs fois avec cette personne, pourtant capable d'être sympathique quand elle est bien lunée. Chaque fois, elle dénigrait un peu plus ce spectacle et ces personnes dont elle trouve peut-être le talent inférieur au sien.
Ben voyons, n'en jetez plus, gente dame !

A la réflexion, je crois enfin comprendre pourquoi, en l'absence de l'excellent Eric MAZIER, alors en vacances, je trouvais que, depuis la mi-juillet, l'office de tourisme de Domfront était aussi mou du genou pour promouvoir nos réservations.
Que voulez-vous, les artistes invités par "La SVAADE" voire, de façon plus surprenante, ma si modeste personne suscitons parfois la jalousie, même quand on ne s'y attend pas.

Cela n'a toutefois pas empêché "La SVAADE" de saturer sa jauge à son habitude, ce qui ne fut peut-être pas le cas de tous les spectacles du secteur, y compris les plus lourdement subventionnés.

P.S. (deux heures plus tard) : Dans un ordre d'idées voisin, pas un mot sur le manoir favori dans le numéro de "Tendance Ouest" (édition imprimée, distribuée à l'office de tourisme de Domfront) consacré aux animations culturelles ou touristiques dans l'Orne à l'été 2023.

A croire que la participation de la Chaslerie au "tourisme médiéval domfrontais" doive être occultée.

Pourtant, à ce même sujet du "tourisme médiéval domfrontais" et dans ce même numéro imprimé de "Tendance-Ouest", je relève cet encart gratiné, probablement dû à la même catégorie de "sachants" :


En effet, qualifier de "médiévale" l'église Saint-Julien de Domfront alors qu'elle a été bâtie il y a moins d'un siècle, et même si ses matériaux bas de gamme appellent d'ores et déjà des tombereaux d'argent public pour éviter leur chute au sol, ne serait-ce pas révélateur d'un sens du comique injustement sous-estimé ?

Dans un tel contexte, comment rester optimiste pour l'avenir du patrimoine domfrontais le plus emblématique ? Ne serait-on pas fondé à estimer que divers leviers de commande et certains canaux de communication sont aux mains de personnes dont la bonne volonté est, au mieux, inversement proportionnelle aux aptitudes à promouvoir certains dossiers ?

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