Cette propriété appartenait, il y a quelque chose comme 70 ans, au frère du président du conseil de l'époque, Joseph LANIEL, ce qui montre à quelle vitesse de tels bâtiments se dégradent s'ils sont laissés sans entretien suffisant.
Je me trouvais là, en fin d'après-midi, à l'invitation de la délégation ornaise de "Maisons paysannes de France", association dont je suis membre. Il s'agissait de fêter la pose du "drapeau" au sommet de la dépendance, pour y marquer la fin des travaux de gros-oeuvre :
L'atmosphère était sympathique, genre écolo-cool, les participants au stage de pose de quenouilles de terre étant pour la plupart des étudiants en architecture, les demoiselles parmi eux étant, de mon point de vue, fort agréables à regarder, voire très jolies, ce qui doit, j'imagine, rendre les bivouacs sous la guitoune sympathiques.
Quoi qu'il en soit, voici les fameuses quenouilles, avant pose...
J'ai discuté avec l'un des organisateurs, associé d'un cabinet d'architectes installé à Paris et Marseille. J'ai ainsi appris que ce cabinet d'architectes bioclimatiques est rémunéré, non au pourcentage mais au temps passé. Quant aux stagiaires, la formation sur le terrain qui leur est ainsi prodiguée doit suffire à les contenter.
La démarche est sans doute intéressante mais la forme de la toiture et des ouvertures retenues, de même que la qualité des bois employés et de leurs assemblages n'ont pas grand chose à voir avec ce que j'appelle la "qualité FOURCADE". Du foin a été utilisé, et non du chanvre comme indiqué sur le message qui avait retenu mon attention, ce qui simplifie opportunément les choses.
Pour moi, cependant, les quenouilles doivent être moins grossières, mieux formées et rester visibles par en-dessous. C'est ainsi que je procèderais sur la ferme de la Chaslerie si je devais m'inspirer de techniques comparables.