Il était prévu que je conduise Guguss à ma mère pour qu'il lui tienne compagnie dans les prochains jours. Or, d'après une kiné de ma mère, propriétaire elle aussi d'un bouledogue français, ces chiens sont souvent malades en voiture mais il suffit de leur accrocher un bouquet de persil au collier pour leur faire passer l'envie de dégobiller.

Voici donc notre Guguss ainsi harnaché dans ma "Twingo" :

Première remarque que je me faisais pendant le trajet, ce truc ne l'empêche pas de baver d'abondance, selon son habitude (d'où les épaisseurs de journaux qu'il me rend détrempés, à se demander d'où peut sortir tant de flotte). J'avais toutefois pris la précaution de soumettre l'animal à une diète complète depuis hier soir.

Je peux dire qu'un fois arrivé à Alençon, il a eu beaucoup de succès parmi les collègues de ma mère ou le personnel de "Domitys". Après avoir pris l'ascenseur et dans le logement de ma mère, il lui a fait la fête (et réciproquement), là aussi comme d'habitude :

Et puis, hélas, ça n'a pas loupé :Donc on a enfermé ce gros dégueulasse sur le balcon, toujours avec son persil en bandoulière (il avait l'air malin)...

... pendant qu'on allait déjeuner à l'étage en-dessous :

Et, puisque le persil n'a pas donné les résultats escomptés, je me demande si, la prochaine fois, je ne devrais pas lui enfoncer une gousse d'ail dans le trou de balle. Comme ça, au moins, il aurait tout d'un cochon de lait prêt à être rôti ainsi que, faute de mieux, il le mérite.