Message #30093

Un correspondant que j'en remercie très sincèrement me signale une image inédite de notre manoir favori :

Bien sûr, je me suis d'abord demandé si la masse sombre à droite du tableau ne représentait pas un bâtiment disparu. A la réflexion, je pense qu'il s'agit d'une meule de foin, ou d'amoncellements de fagots ou de branchages, comme on en voit sur ces photos antérieures à l'écroulement des combles de la tour Louis XIII (voir photothèque):

Et dire qu'il fut une époque où les propriétaires de la Chaslerie laissaient leur fermier entreposer de tels produits inflammables dans les combles du logis ou dans la chapelle. On a vu le résultat de telles incuries !

P.S. (du 3 août 2017) : La propriétaire du tableau ci-dessus m'a rendu visite la semaine dernière :

26 juillet 2017.

26 juillet 2017.

Il s'agit de Simone LEVERRIER, née la même année que ma mère, et nièce d'Henri LEVÊQUE, ancien fermier de la Chaslerie :

26 juillet 2017.

Nous avons conversé dans le salon :

26 juillet 2017.

26 juillet 2017.

Elle m'a exposé que son père était boucher à Domfront. Enfant, donc avant-guerre, par conséquent avant la campagne de restauration des années 1960, elle venait parfois dormir chez son oncle (frère de sa mère) ; son lit se trouvait dans le salon actuel du logis qu'une cloison divisait en deux. Elle jouait dans la moitié Nord du logis, elle inhabitable, où, du rez-de-chaussée, on voyait les combles dans lesquels voletaient et nichaient, paraît-il, une myriade de pigeons. Elle ne se souvient pas de la présence d'un puits dans l'actuelle salle-à-manger.

J'ai montré à Simone LEVERRIER le message que, lors d'une visite le 17 septembre 2000 (j'imagine que c'était une "Journée du patrimoine"), sa sœur, aujourd'hui disparue, avait rédigé dans le livre d'or que je laissais alors à la disposition des visiteurs :

26 juillet 2017.

Elle en a été très émue :

26 juillet 2017.

Puis je lui ai fait visiter les lieux dans les moindres recoins...

26 juillet 2017.

26 juillet 2017.

26 juillet 2017.

26 juillet 2017.

26 juillet 2017.

... sans omettre la pièce qui sert provisoirement de cuisine :

26 juillet 2017.

A noter que, vers l'an 2000, peut-être avant, j'avais proposé à Simone LEVERRIER et à ses co-indivisaires de leur acheter le champ qui jouxte la Chaslerie au Nord, sur le territoire de La Haute-Chapelle. L'affaire ne s'était pas faite, je ne sais plus pourquoi.

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