Message #16618

Une relation vous téléphone pour vous dire qu'une "société savante" dont il est membre souhaiterait visiter votre maison. Vous acceptez immédiatement, les recevez aimablement, ils pique-niquent même chez vous.

Et quelques mois plus tard, vous tombez par hasard sur le compte rendu de cette visite, rédigé à l'évidence par votre contact, dont plusieurs photos, au moins 8, vous rappellent d'ailleurs la présence ce jour-là.

A cette lecture, vous vous apercevez que la prétendue "société savante" en question a déformé vos propos et s'emmêle ridiculement dans les siècles pour colporter à son tour, en termes faussement balancés, comme si elle avait en la matière un quelconque rôle d'arbitre, les âneries des érudits locaux auto-proclamés (bien connus des visiteurs de notre site favori).

Que penser de cette personne qui a cru pouvoir jouer ainsi, sur votre dos et impunément, au plus fin ou au mieux informé ?
Je vous le demande...

Commentaires

Eric PANNETIER
rédigé le Dimanche 13 Avril 2014
Serait-ce la " savonnette à vilain " qui vous chagrine ?
Elle est pourtant de toutes les époques !!!

Sinon le reste est assez neutre ou flatteur à votre endroit !

N.D.L.R. : Ajoutez une erreur de deux siècles à propos du gisant de Notre-Dame-sur-l'Eau ou confondez les prénoms des LEDIN et le compte sera presque bon. Et aussi, relevez la reprise, sans aucun recul, d'une interprétation orientée d'annotations pour le moins étranges attribuées au cabinet d'HOZIER par certains érudits locaux auto-proclamés (notamment ceux, nombreux, qui se bornent à copier-coller les thèses d'autrui sans se montrer capables de fournir la moindre réflexion personnelle).

L'on pourrait en effet se demander par qui ont été portées ces annotations. Devrais-je rappeler que les documents en question sont tombés, au début du XIXème siècle, entre les mains d'un dénommé CAILLEBOTTE ? Celui-ci était le premier des érudits locaux auto-proclamés dont on garde la trace ; on se souvient des opinions politiques affichées de cet individu ; quant à ses procédés, n'est-il pas curieux qu'ils n'aient jamais alerté des amateurs de vieilles pierres prétendument éclairés, en réalité prêts à gober les pires approximations méthodologiques du sus-nommé ? A ce sujet, je rappelle que les archives départementales de l'Orne conservent, ainsi que tout un chacun peut le vérifier s'il veut bien s'en donner la peine, un original du même document, vierge de toute annotation, notamment négative ou malveillante, du type de celles exploitées, dans les conditions que l'on connaît, par certains descendants d'acheteurs de Biens Nationaux.

Sur cet arrière-plan pour le moins troublant, l'erreur manifeste de la relation sus-visée à propos du gisant agace d'autant plus que les érudits locaux auto-proclamés - dernièrement un plagiaire, ce qui ne surprend guère dans un tel cénacle - continuent à exercer leur magistère tendancieux dans le secteur, ainsi que le confirme encore ce malheureux compte rendu.

On peut donc se demander - et c'est là l'objet de mon propos - quelles influences s'exerceraient sur un architecte en chef des monuments historiques (sur le sérieux duquel on a hélas quelques raisons d'avoir des doutes ici) lorsqu'il serait en charge, prochainement et grâce à un legs dernièrement reçu par la ville de Domfront, de la restauration de ce gisant et de quelques pierres tombales de divers LEDIN.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 14 Avril 2014
Relisant à tête reposée ma réponse précédente, je la trouve trop longue et, surtout, compréhensible, peut-être, par les seuls initiés. Les intéressés devraient néanmoins arriver à saisir ce que j'ai voulu dire.