Message #12095

J'ai reçu cet après-midi le dossier de demande de permis pour l'aile "de la belle-mère". Je mets en ligne ici les documents qui me semblent les plus intéressants pour les visiteurs de notre site favori ; en clair, je leur fais grâce du formulaire qui fait pourtant partie du dossier. A mon habitude, je commenterai en tant que de besoin les planches mises en ligne, ce qui me permettra d'ailleurs d'en prendre connaissance.

Je commence par le rapport de présentation du projet :

A la 2ème ligne du premier paragraphe, il est inexact de prétendre que la prolongation de l'avenue de la Chaslerie date de 1900 pour sa partie sur le Tertre-Linot. Cette avenue se prolongeait bien entendu, dès le 18ème siècle au plus tard, jusqu'au bourg de La Haute Chapelle. Il en reste des vestiges (qui mériteraient d'être protégés) sur le fond de mon voisin FAVERIS, jusqu'à la route qui dessert la maison de Maxime. Au-delà, c'est moi qui ai arasé le talus, à l'abandon depuis longtemps, quand j'ai restauré la portion d'allée vers le bourg.

Dans la légende sous la photo, l'incendie date de 1884, non de 1885.

Au 2ème paragraphe de cette page 2 de ce rapport, il est inexact de prétendre que tous les planchers du colombier datent du 20ème siècle. En effet, le plafond de la cuisine actuelle (au rez-de-chaussée du colombier) date de la mi-18ème siècle, lorsque le colombier fut rendu habitable dans ses actuels deux niveaux inférieurs, afin, sans doute, de loger le chapelain alors attaché à la Chaslerie. On peut imaginer que ces travaux furent concomitants de l'intervention de Jean MIDY, le charpentier des toits mansardés qui a signé en 1764 une sablière des écuries (ainsi que, deux ans plus tôt, une seconde, à la cave).

J'approuve le qualificatif de "désastreux" accolé aux travaux du Tonton que l'on sait.

Bien que cette page de garde indique que Carole et moi sommes les maîtres d'ouvrage (ceci pour tenir compte du fait que nous sommes actuellement les seuls propriétaires du manoir), je rappelle que l'aménagement de l'aile "de la belle-mère" est un projet de Mr T qui pourra le mettre en œuvre dès que des formalités relatives à une S.C.I. auront pu être réglées.

La photo aérienne a été trouvée sur "Google maps". Comme on le voit, elle date de l'époque où je commençais à restaurer le mur de terrasse. N'hésitez pas à vous reporter à la "Photothèque" de notre site favori pour retrouver à quelle date cette photo aérienne a pu être prise.

Ce plan de masse comporte diverses erreurs :
- les talus qui y figurent ont été arasés par moi il y a plusieurs années, en vue de faciliter l'entretien des abords du manoir ;
- le mur de terrasse est un peu plus long qu'indiqué au Sud et un peu plus court au Nord ;
- le mur du manoir au fournil est un peu plus court au Nord ; les portails indiqués n'existent pas (d'ailleurs, il n'y en aura qu'un au plus).

Ces remarques sont sans incidence sur le projet de Mr T.

Le plan cadastral est de 1824. La photo est antérieure à l'écroulement de la tour, intervenu en 1934 (de mémoire).

Ces deux cartes postales sont importantes pour le dossier car ce sont elles qui fondent notre prétention à redonner à la couverture des écuries (donc, le moment venu, du colombier également) son caractère bicolore originel. La reproduction mise en ligne ici n'est pas fameuse mais, pour un professionnel comme Roland BOUSSIN qui a pu étudier les photos anciennes, il n'y a pas de doute sur l'emploi originel d'ardoises sur les brisis et de tuiles sur les terrassons. C'est ainsi que nous allons procéder dans le cadre des prochains travaux de restauration de la charpente et de la couverture des écuries, travaux qui seront lancés dès que nous en aurons reçu l'autorisation au vu du présent dossier.

Nous entrons ici dans la partie du dossier destinée à expliciter l'état présent.

[Image introuvable]

Nous en arrivons enfin au projet proprement dit :

Et, pour finir, un dessin d'"intégration paysagère" (cette expression barbare désigne sans doute une pièce demandée dans ce dossier) :

Il me semble que ce projet se présente bien. Les progrès sur la cage d'escalier sont appréciables. La gestation a parfois été un peu laborieuse, ne serait-ce qu'en raison de la multiplication justifiée (et que l'on aimerait pouvoir qualifier de légitime) des intervenants, mais le résultat est très satisfaisant selon moi. Bravo à tous !

Maintenant, je peux vous avouer que la principale raison pour laquelle je n'avais pas commencé de réels travaux dans l'aile "de la belle-mère" était que je ne savais pas comment résoudre le problème de l'escalier. Vous avez trouvé une solution à laquelle je n'avais jamais pensé, qui est à la fois commode et élégante. Pour ceci aussi et surtout, bravo !

Je compte déposer le dossier demain en mairie de La Haute Chapelle.

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