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Mots-clés : burin des roziers

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Beaucoup de nouvelles depuis une semaine.

1 - L'effet est saississant dès qu'on descend vers la Chaslerie : la nouvelle peinture rouge sang de boeuf est - du moins d'après moi - du meilleur effet. Elle tend à donner à la cour un aspect plus intime, je ressens physiquement à quel point cette couleur est celle qu'appelaient et attendaient ces bâtiments. Il ne fait pas de doute, toujours selon moi, que le blanc précédent, s'il était digne de la revue "Maisons et Jardins" des années 50, était tout simplement une aberration.

Plutôt qu'un rouge quasi vermillon comme lors du premier essai sur la lucarne du logis, j'ai choisi cette fois-ci un ton sombre (rouge Baïgorry, teinte 7822 en peinture micro-poreuse de Levis, Duol Satin), et je pense que j'ai eu raison. Attendons cependant les réactions de ma famille, du public...

2 - Afin de m'aider à opérer de bons choix en matière de chauffage à la Chaslerie, j'ai chargé M. Thierry BURIN des ROZIERS, d'I3E France, de me faire rapport sur ses diagnostics et préconisations. J'ai rencontré ce spécialiste grâce à "La Demeure Historique", fin août lors de la réunion régionale annuelle. Nous avons d'ores et déjà pris contact de concert avec le Conseil régional de Basse Normandie et il semble que notre dossier pourrait jouer un rôle pilote dans le contexte des réflexions des pouvoirs publics quant au chauffage et à l'isolation thermique des monuments historiques.

3 - Après-demain, devant Me GOUBEAUX, notaire à Domfront, je signerai la cession par Carole et moi de la nue-propriété de la cave de la Chaslerie à une S.C.I. détenue en quasi-totalité par notre fils aîné, Thibaud. Il s'agit de la "S.C.I. 4 de la cave de la Chaslerie". Je cite ici ce fait car il ne devrait pas être sans effet sur le rythme des travaux à la Chaslerie.

L'idée est pour Carole et moi de commencer à préparer notre succession tout en renforçant l'attrait immédiat de la Chaslerie pour nos fils (un schéma parallèle est encore à l'étude à propos de la ferme de la Chaslerie et de notre cadet, Walter).

Ainsi, Thibaud pourra dès les prochains jours prendre en charge la poursuite de la restauration de la cave où tout reste d'ailleurs à faire à l'intérieur et aux abords. Compte tenu de ma disponibilité, c'est moi qui continuerai à gérer le chantier, en parallèle à celui du manoir, et en ayant recours à des artisans éprouvés.

Sur ces bases, on peut estimer que le chantier de la cave durera encore une dizaine d'années (dans l'hypothèse où son travail n'entraînera pas Thibaud à l'étranger), en suivant les plans établis il y a une dizaine d'années par M. Nicolas GAUTIER, A.B.F. Ces plans n'avaient bien entendu pas manqué de donner lieu à un permis de construire.

L'acte de propriété présentera deux caractéristiques destinées à préserver malgré tout l'unité de la Chaslerie :
- d'une part l'allée qui relie le manoir à la D22 sera désormais placée en indivision entre les propriétaires du manoir, de la cave et de la ferme ;
- d'autre part, j'ai prévu que les propriétaires du manoir et de la ferme auront un droit de préemption sur la cave au cas où elle serait revendue.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 14 Octobre 2009
Plomberie-chauffage - Sculpture - Logis - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère" - Chapelle - Charretterie
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Coup sur coup, deux nouvelles négatives ce matin :

- Pour les ornements de la charretterie, Pascal POIRIER vient de me communiquer son devis. Celui-ci fait apparaître un doublement du coût horaire de son intervention depuis le devis de la statue de Sainte Anne, datant d'il y a moins de deux ans. Il m'explique que celle-ci était sa première commande en granit, de sorte qu'il avait sous-estimé la difficulté de ce matériau. Je renonce donc à ces ornements qui, pour être bienvenus, n'avaient au demeurant rien d'indispensable. Pour ce qui concerne la Sainte Anne, Pascal POIRIER m'assure qu'au prix convenu sur son premier devis, le résultat sera digne d'"un des meilleurs ouvriers de France". Je n'en attends pas moins.

- Pour l'étude sur le mode de chauffage à retenir, Thierry BURIN des ROZIERS m'expose que son planning est désormais trop chargé et l'oblige à envisager de passer le relais à un confrère ; il veillerait cependant à la qualité de la transition ainsi que du rapport final, ce dont je lui sais gré. Ceci pourrait m'amener à reconsidérer le calendrier des prochaines tranches de travaux, du moins celles qui sont conditionnées par le choix du mode de chauffage.

C'est vrai, l'image des ongles rouges n'est pas forcément la plus convaincante dans le cas d'espèce, ne serait-ce que par la surface en cause.

J'ouvre la boîte à idées pour une meilleure description !

Puisque j'ai repris la plume, j'indique que Thierry BURIN des ROZIERS poursuivra finalement sa mission de conseil en matière de mode de chauffage, ce qui est très bien. J'ai seulement accepté qu'il puisse ne m'en rendre les conclusions que dans neuf mois. Lors de nos échanges de courriels, nous sommes convenus que nous avons l'un et l'autre du caractère et nous aimons cela !

Cela implique que la livraison d'une première pièce habitable attendra quelques mois supplémentaires. Mais, au bout de 18 ans d'attente, je fais l'hypothèse que ma famille n'en est plus à quelques mois près !

Pour le reste, Pascal poursuit la maçonnerie de la charretterie. Il m'a suggéré de terminer le mur pignon proche de la chapelle par des bardeaux de châtaignier, à l'instar de ce qui existe déjà sur un pignon de l'appentis de la cave ou encore sur un pignon du bâtiment Nord. Après y avoir réfléchi, j'ai choisi de lui demander de poursuivre en pierres, considérant que les bardeaux protégeaient des colombages qui seraient incongrus à la hauteur en question.

Quant aux peintres, ils vont entamer leur cinquième semaine de travail ici. Ils ont commencé à passer une première couche de peinture sur les fenêtres du logis (ou bâtiment principal) et des deux tours attenantes. Les précédentes peintures, blanches, devaient dater d'une cinquantaine d'années. Autant dire que, côtés Sud et Ouest, le bois a souffert. Heureusement, grâce à de la résine, les peintres sauront cacher ces misères, au moins pour un moment. Je serai intéressé d'observer comment lesdits renforts en résine résistent au temps et aux intempéries.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 14 Novembre 2010
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Logis - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère"
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Je trouve ce soir dans ma boîte aux lettres le message suivant de M. BURIN des ROZIERS que j'avais contacté l'an dernier pour une étude thermique de la Chaslerie. Comme il me l'avait annoncé (voir message du 14 octobre 2009 sous cet onglet), il n'avait pu y consacrer le temps nécessaire car il avait donné, et c'était bien compréhensible, la priorité à un dossier de croissance externe, beaucoup plus important pour lui :

"Bonjour Monsieur Fourcade,

Je reviens vers vous concernant votre beau projet du château de la Chaslerie et notre fameuse étude énergétique ...

Régulièrement je repense à votre projet et je me suis donc décidé à vous faire une proposition.

Je ne suis toujours pas bien disponible avec mes fonctions actuelles de Président de Binaud Thermique Electricité mais je peux vous proposer de faire un break et consacrer un week-end à convenir (par exemple en janvier 2011) au cours duquel je pourrais visiter votre château et rédiger dans le week-end un rapport de bilan (mission courte mais dense).

Pour les tarifs, partons sur l'idée d'une prise en charge de mes frais de transport (km véhicule depuis Cognac). Pour le reste, on verra bien en fonction de la valeur ajoutée que vous considérerez que j'aurais apportée ou non dans le résultat mais je ne compte sur rien en base.

Il se peut très bien aussi que vous soyez parti sur d'autres voies mais je voulais au moins faire cette proposition car je n'aime guère rester au milieu d'un gué.

J'espère aussi que votre santé a évolué favorablement.

Bien à vous

Thierry Burin des Roziers"

Je trouve que, dans ce courriel que je n'attendais nullement, M. BURIN des ROZIERS fait preuve d'une très remarquable conscience professionnelle.

Sa proposition m'intéresse bien sûr. En plus, j'éprouverai un vif plaisir à revoir et recevoir ce parfait gentleman.

J'ai pu me rendre compte ce matin de la bonne progression du chantier.

Pascal avance dans la restauration du mur de refend de la ferme. Il m'a par ailleurs trouvé, dans le secteur, un second lot de grès à acheter, plus important que le précédent ; je lui ai donné mon accord de principe ; il semble que le fait que j'achète de tels lots commence à être connu par ici, sans doute grâce à ce site internet, et c'est une très bonne chose.

12 janvier 2011, le mur de refend de la ferme.

Marc CHALUFOUR, que je souhaiterais voir nous enseigner comment fabriquer et poser le torchis des colombages, est toujours très occupé à ses propres travaux. La vente de son logis de Ste-Marie-la-Robert a été réalisée ; il restaure désormais les bâtiments du "demi-acre" à Chênedouit.

Par ailleurs, j'ai constaté que la condensation avait disparu de la cage d'escalier du logis de la Chaslerie ; mais l'électricité n'est pas revenue pour autant ; E.J.S. doit donc me changer un interrupteur au moins.

Roland BOUSSIN m'a confirmé son retour pour la fin janvier ; il commencera alors à poser la charpente restaurée du fournil de la ferme.

M. DELTA, le plombier, désire m'entretenir d'un problème d'isolation pour le chauffage par le sol du rez-de-chaussée du bâtiment Nord. On se rencontrera donc sur place samedi prochain.

De son côté, Roland FORNARI me dit avoir bientôt terminé les trois grandes grilles de la façade Est du logis. Chacune pèse 280 kg. Pour la pose, il souhaiterait que Pascal, Bernard et peut-être Claude puissent donner un coup de main à sa propre équipe ; j'ai bien sûr donné mon accord. La grille du puits est prête à poser, de même que le lustre de la charretterie. Il reste encore à adapter le système de manivelle du puits. En revanche, il ne m'a toujours pas transmis les dessins de ses projets de lanternes pour la cour ni de la grande grille du mur entre la chapelle et le manoir.

Thierry BURIN des ROZIERS viendra, le 5 février prochain, examiner la question du chauffage sur place, de manière à formuler ses recommandations quant au combustible à privilégier. Vaste problème...

Sur un plan plus administratif, je viens d'appeler l'architecte des bâtiments de France pour solliciter une subvention de l'Etat pour l'"étude préalable" que j'ai confiée à Lucyna GAUTIER en vue de la restauration des douves du manoir.

Enfin, il me reste à demander au conseil général de l'Orne de m'autoriser à reporter la restauration de la couverture de l'écurie du manoir. Je ne voudrais pas perdre leur subvention ; or, il semble qu'en l'état de la doctrine du conseil général, ces travaux devraient être engagés d'ici la fin de 2011. Sur cette question, d'apparence secondaire mais critique en pratique, le département serait ainsi beaucoup plus exigeant que l'Etat. Cette position ne me semble pas sérieusement fondée, donc me paraitrait mériter d'être significativement assouplie, sans que cela ne gêne personne, ainsi qu'il paraît possible.

J'observe la poursuite d'un phénomène qui me déplaît : l'avancement du mur de refend ne témoigne pas, à mes yeux, de plus de trois demi-journées de travail de Pascal au cours de la dernière semaine.

5 février 2011, course de lenteur dans la ferme.

Par ailleurs, si E.J.S. a bien rétabli l'électricité dans la cage d'escalier du logis, ils ont omis de remédier à un problème au rez-de-chaussée du colombier.

Le plombier M. DELTA n'a pas encore installé le circuit de chauffage prévu dans le bâtiment Nord.

Et si Roland FORNARI prétend toujours qu'"il n'y a pas de lézard", je ne vois rien venir de son côté.

Bref, quand le chat n'est pas là, les souris dansent. Je vais devoir y mettre bon ordre rapidement.

Seule note positive de la semaine, Thierry BURIN des ROZIERS est venu visiter la Chaslerie en vue de préparer son rapport sur les combustibles à privilégier pour le chauffage des différents corps de bâtiment. Il me fera des recommandations sur 4 lots indépendants, les bâtiments sur cour, la cave, la ferme et le fournil de la ferme.

5 février 2011, Thierry BURIN des ROZIERS à la Chaslerie (ici entre la ferme et son fournil).

Arrivé sans prévenir à la Chaslerie, je constate que le chantier n'avance pas bien.

Pascal a pris la mauvaise initiative de déposer derrière le fournil de la ferme les premières bennes de pierres récupérées chez le frère d'Hubert GAHERY, à Saint-Gilles-des-Marais et Saint-Mars-d'Egrenne.

7 février 2011, le lot de pierres achetées à Saint-Gilles-des-Marais nous attend sous ce tas.

Il s'agit de pierres trop grosses pour être maçonnées à la ferme. Donc, à l'évidence, elles n'ont rien à faire à cet endroit. De plus, elles ne sont pas triées. Cela permettra à Pascal de me facturer de nouvelles heures de travail pour convoyer ces pierres soit à l'ancienne carrière de la Chaslerie, soit le long de la départementale, et pour les y trier enfin. Bernard devait l'aider ce matin pour conduire le tracteur et la benne à remplir mais il est absent.

Dans le bâtiment Nord, le plombier, M. DELTA, s'est borné à ce stade à sceller le dispositif d'accrochage du futur w.-c. du rez-de-chaussée. Il me semble que, compte tenu de la taille exigüe de la pièce, il a, malgré ma demande, implanté ce socle trop loin du mur, de sorte que l'espace devant le lavabo sera très réduit.

9 février 2011, dans le futur cabinet de toilettes du rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

Roland BOUSSIN m'a téléphoné dimanche pour me communiquer son estimation du coût de restauration de la charpente du fournil de la ferme. Heureusement, j'étais assis. Après m'être concerté avec Carole, j'ai rappelé Roland BOUSSIN ce matin pour lui déclarer que je ne pouvais bien entendu donner suite à des propositions qui me paraissaient délirantes. Cela n'a pas eu l'air de l'émouvoir ; en tout cas, il m'a indiqué que ses prix unitaires étaient les mêmes que ceux appliqués l'an dernier pour la charretterie ainsi que, par ailleurs, pour l'écurie (qui n'en est qu'au début de sa restauration). J'attends de recevoir enfin le devis du fournil de Roland BOUSSIN pour l'étudier point par point. Le fait que ni Mr T., ni W.F. ne manifestent de hâte pour prendre mon relais rend moins urgente la mise à leur disposition d'un local confortable destiné à les abriter les week-ends où ils seraient venus contrôler l'avancement de leurs propres travaux. Quant au fournil, il a déjà passé un hiver sans couverture ; mais il faudra que j'avise, au moins pour assurer la protection du cul du four.

Thierry BURIN des ROZIERS m'a transmis, dès lundi, le résultat de son étude. Il distingue, comme demandé, selon les bâtiments ainsi qu'entre dépenses d'investissement et coûts de fonctionnement. Les montants sont croquignolets. J'ai communiqué ce travail à Carole, Mr T. et W.F. afin qu'ils me fassent part de leurs remarques. Je reprendrai ensuite l'attache de Thierry BURIN des ROZIERS pour me faire expliquer ce que je ne comprendrais pas. Pour le manoir, il envisage un mode de chauffage qui nécessite en tout état de cause une étude complémentaire, afin de déterminer si le débit d'eau dans le puits est suffisant.

L'entreprise S.O.S. Sécurité, filiale de Groupama, est venue ce matin changer le système d'alarme du manoir. Le précédent, pourtant récent, avait déjà des défaillances. J'espère que celui-ci sera de meilleure qualité. J'en ai profité pour le renforcer.

Dans l'après-midi, un maçon recommandé par Lucyna GAUTIER doit venir constater les conséquences du dégât des eaux de cet hiver dans la cage d'escalier du logis. Son devis sera, entre autres, transmis à Groupama aux fins d'indemnisation.

Difficile de rêver, comme pourtant j'en ai besoin, face à de tels projets et devant de telles difficultés pratiques de suivi du chantier.

Heureusement, ce matin, je trouve dans la boîte aux lettres les dessins tant attendus de Roland FORNARI, pour la grille du mur entre la chapelle et le manoir, ainsi que pour les deux lanternes destinées à flanquer l'entrée principale du logis, dans la cour. Les voici ; d'abord la grille :

9 février 2011, le projet de grille de Roland FORNARI.

9 février 2011, le couronnement du projet de grille de Roland FORNARI.

... puis les lanternes :

9 février 2011, le projet de Roland FORNARI pour la paire de grandes lanternes.

J'aime beaucoup la taille prévue (1,20 m, c'est un sacré morceau !) ainsi que cette idée de corde pour soutenir la lanterne mais j'opterais plutôt pour un éclairage électrique (concession vulgaire à la mollesse de notre époque, je le reconnais bien volontiers !).

9 février 2011, détail des lanternes de Roland FORNARI.

Tout ceci me paraît témoigner d'une "manorialitude" de bon aloi. Reste à se procurer le devis avant de décider...

P.S. 1 : Dès ce matin, j'ai téléphoné à Roland FORNARI et lui ai donné mon accord pour la réalisation immédiate de la grille et des deux lanternes. Je lui ai juste demandé de prévoir une protection de la corde (ou plutôt du fil électrique) contre la chute d'eau puisque les bâtiments de la Chaslerie (tous, sauf la ferme) sont dépourvus de gouttières. Roland FORNARI m'a précisé à quel type de verres il pensait ; il choisira des verres à l'ancienne bien entendu. Nous avons également évoqué d'autres aspects pratiques : l'aération pour que la chaleur de l'ampoule n'amollisse pas le plomb et l'accès à l'ampoule pour pouvoir en changer.

P.S. 2 : Puisque Bernard ne peut venir aider Pascal à déménager les pierres du frère d'Hubert GAHERY, j'ai demandé à Pascal de se remettre à remonter le mur de refend de la ferme. Le plombier a, pour sa part, installé la tuyauterie requise pour les pièces d'eau prévues, sur son permis, par Lucyna GAUTIER.

9 février 2011, les réservations sont faites au niveau du 1er étage du mur de refend de la ferme.

Comme W.F. n'a toujours pas émis d'observation à propos de la restauration de la ferme, je poursuis la mise en œuvre du projet de Lucyna. Ajouterai-je que j'apprécierais toutefois que ce ne soit pas un autre "one man show" de ma part, la profondeur de mes poches n'étant hélas pas infinie ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 28 Mars 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Tour Louis XIII
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Même si je trouve qu'ils prennent tout leur temps pour paver la pièce au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII, je suis extrêmement satisfait de la qualité du travail d'Igor et de Jonathan :

28 mars 2013, au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII.

L'âtre est impeccable :

28 mars 2013, l'âtre de la cheminée de la pièce du rez-de-chaussée de la tour Louis XIII.

La future entrée de cette pièce se présente bien :

28 mars 2013, la future marche d'entrée dans la pièce du rez-de-chaussée de la tour Louis XIII.

Bien sûr, il a fallu taper dans le stock de pierres de Tinchebray :

28 mars 2013, la fin du stock de dalles de Tinchebray.

... mais il nous reste assez de pavés du lot de Céaucé pour terminer ce travail :

28 mars 2013, la fin du stock de pavés de Céaucé.

Une aussi belle réalisation fait regretter de transformer éventuellement cette pièce en chaufferie. A ce sujet, je rappelle à Mr T. que je suis demandeur de son avis sur les deux points suivants :
- ne pense-t-il pas qu'il serait préférable, comme le suggère Carole, de prévoir deux chaufferies indépendantes, l'une, pour le logis, au rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest et l'autre, pour l'aile "de la belle-mère", au rez-de-chaussée du colombier ?
- ne conviendrait-il pas de missionner un expert pour nous faire des recommandations sur les combustibles à privilégier ? Je garde un très bon souvenir de l'intervention de Thierry BURIN des ROZIERS il y a deux ans. Ne serait-il pas temps de le recontacter ?

Après que Mr T. m'a donné hier son accord, j'ai écrit un courriel à Thierry BURIN des ROZIERS pour lui demander de bien vouloir nous assister dans nos choix de combustible, de matériel et d'implantation de celui-ci pour qu'enfin la Chaslerie soit chauffée dans un avenir raisonnable.

J'ai connu Thierry grâce à la "Demeure Historique". Il a déjà réalisé pour moi, en février 2011, une pré-étude sur le chauffage de la Chaslerie. Il s'agirait, cette fois, d'approfondir et de conclure.

On dirait qu'après le mariage et la naissance, la jeune classe concernée se met en ordre de marche vers notre manoir favori.

Mon aîné vient en effet de me communiquer le courriel suivant, adressé à M. MAFFRE :

(début de citation)

Bonjour,

Pour faire suite à notre discussion de ce jour et pour avancer dans notre projet de réhabilitation de l'aile ouest du manoir, je vous propose de nous rencontrer à votre domicile l'un des vendredis suivants (...).

Sans vouloir totalement déflorer le sujet, voici les premières réactions que nous avons eues sur le fond à la lecture des plans :
- l'idée d'une modification radicale des ouvertures en façade est bonne. Nous n'y voyons donc aucun inconvénient tant que la D.R.A.C. est susceptible de donner son accord pour de telles modifications ;
- le schéma directeur est séduisant avec un grand salon dans la partie nord des écuries. Néanmoins, je ne conçois pas à ce stade un tel salon sans une cheminée mais ne souhaite pas non plus créer de nouveau conduit. Il faudrait donc évaluer la possibilité de rattacher la cheminée dans le salon au conduit de la tour Louis XIII (tout en conservant un tirage satisfaisant et un entretien aisé dans la mesure du possible) ;
- il faudrait reprendre les plans en intégrant la tour Louis XIII, à l'exclusion du RdC que je souhaite conserver en accès libre depuis la cour pour le rangement des vélos, du matériel de jardinage et de bricolage (point qui peut être discuté car je comprends que mon père et ma femme ont peut-être un point de vue différent).

Sinon, plus marginalement:
- le colimaçon dans le pigeonnier prend une place démesurée au regard de l'espace disponible. Nous serions donc d'avis de le supprimer et de ménager des accès aux chambres directement à partir du plateau des écuries afin de se laisser davantage de place pour des salles de bain.
- le grand plateau du 1er étage des écuries nous semble trop vide. Sans doute gagnerait-il à être davantage structuré avec des pièces (quitte à réduire légèrement la cage d'escalier).

Dernier point, il me semble que nous devrions trancher rapidement la question du chauffage (i.e. chaudière indépendante pour chaque aile ou mise en commun ? Type de chaudière ?). Comment conseilleriez-vous de procéder sur ce sujet ?

J'espère que nous aurons prochainement l'occasion de nous entretenir plus avant de ce projet.

Cordialement,

(signature)

P.S.: je vous confirme que Monsieur Boussin s'était engagé dans un courrier en date du 23/12/2014 à débuter les travaux d'échafaudage et de charpente le 15 avril.

(fin de citation)

Tout ceci me paraît excellent. Deux remarques :

- je n'ai pas de point de vue arrêté sur le meilleur usage du rez-de-chaussée de la tour Louis XIII ; l'idée du fiston me paraît bonne et cet espace pourrait accueillir une chaudière centrale, desservant l'ensemble des bâtiments sur cour ;

- à propos du chauffage, je pense qu'il y a lieu de lancer enfin l'étude qu'on avait envisagé de confier à un excellent spécialiste, M. Thierry BURIN des ROZIERS. Je ne sais pas s'il serait toujours disponible, compte tenu notamment du temps que nous aurons mis pour arrêter la décision de le mandater. Il faudrait que M. MAFFRE ou le fiston le recontactent. Moi, je n'ose plus.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 10 Mai 2017
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Logis - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère" - Cave
1
J'avais prié Thierry BURIN des ROZIERS de poursuivre l'étude sur le meilleur mode de chauffage central pour notre manoir favori.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mercredi 10 mai 2017 08:26
À : Binaud - Thierry Burin des Roziers
Cc : Thibaud Fourcade
Objet : RE: Manoir de la Chaslerie

Cher Monsieur,

Je comprends mais regrette.

Auriez-vous le nom d'un confrère à me suggérer par ici ?

Bien cordialement,

PPF



De : Binaud - Thierry Burin des Roziers
Envoyé : mercredi 10 mai 2017 07:54
À : penadomf@msn.com
Objet : Manoir de la Chaslerie

Cher Monsieur,

Notre déploiement d’entreprise est actuellement local uniquement autour de Matha en Charente Maritime et Charente.

Aussi je ne vais pas être en mesure de donner suite à votre sollicitation.

J’aurais aimé que notre déploiement colle avec le périmètre géographique de votre propriété.

Je reste à disposition pour remettre en perspective le rapport d’étude que j’avais réalisé il y a quelques années au travers d’un entretien téléphonique.

Je vous remercie de m’avoir sollicité et vous présente mes meilleurs souhaits de réussite et de persévérance pour cette grande rénovation que vous poursuivez.

Bien cordialement

Thierry Burin des Roziers
Binaud Thermique Electricité
Tél : 05.46.58.75.01 / Mob : 06.74.56.03.51 / Fax : 05.46.58.71.69

(Fin de citation)

Je profite du travail en cours sur les dégâts des eaux pour exhumer de vieux messages qui pourraient me resservir :
- 20 décembre 2012 et le même jour : un pipe-line en attente depuis un bail (espérons qu'il ne soit pas bouché) ;
- 22 décembre 2012 : sur les avantages de la chaux ;
- 9 février 2011 : la trace d'une étude de Thierry BURIN des ROZIERS, fort intéressante de mémoire ;
- 30 mars 2013 : sur l'assainissement autonome (autrement dit les fosses septiques) ;
- 30 juin 2013 : sur la notion de point de rosée ;
- 4 août 2013 : des infos intéressantes sur l'isolation des toitures ;
- 3 septembre 2013 : des infos sur l'isolation thermique ;
- 30 septembre 2013 : les coordonnées d'un charpentier-couvreur intéressant ;
- 16 avril 2014 : le rappel que Jacques LEBAUDY aurait des choses à me dire en matière de géothermie ;
- 6 juin 2013 : des infos sur Christian ENOUF, auteur des plans géologiques du secteur
- 3 mai 2014 : un document sur les nappes phréatiques ;
- 3 mai 2014 : un extrait de la revue de la DH sur la géothermie de surface ;
- 23 mai 2014 : mon dernier échange avec Christian ENOUF ;
Je n'avais pas pu m'y mettre plus tôt mais le temps est enfin venu pour moi de commencer à préparer la note que je compte adresser à un architecte du patrimoine pour lui expliquer en quoi consiste notre chantier favori et ce que j'attendrais de lui.

Pour ce faire, je compte passer en revue tous les messages de l'onglet "Journal du chantier/Architecture-M.O."
Pour vous, il n'y en a guère que 216 puisque, depuis le dernier perfectionnement de notre site favori, vous n'avez plus accès - du moins directement - qu'aux messages mis en ligne depuis moins d'un an. Mais pour moi, qui peux consulter tout le stock depuis 2009 grâce à ma "tour de contrôle", il n'y en a pas moins de 968 !

Pour la commodité de mon travail, j'avais dit que je suivrais ce plan :

A - Préambule (les protections ; l'historique du chantier).
B - La restauration des menuiseries extérieures du logis.
C - La problématique de la restauration du rez-de-chaussée du logis.
D - Les travaux urgents dans l'"aile de la belle-mère".
E - Pour mémoire, la fin du "programme 2014".

Eh bien, allons-y !

Je noterai par la suite, dans un point F comme fourre-tout, les messages qui, sans être utiles pour mon travail immédiat, pourront resservir à d'autres fins au cours des prochains mois.

A A - Préambule :

A-1) Les protections :
- 20 février 2014 : l'histoire de la construction de la Chaslerie.
- 3 octobre 2011 et 13 octobre 2011 : le point précis sur les protections au titre des monuments historiques.
- 11 octobre 2011 : un complément sur la protection.
- 1er avril 2014 et 4 avril 2014 et 29 avril 2014 et 22 mai 2014 : de quelques conséquences de la protection.

A-2) L'historique du chantier :
- 22 février 2014 : sur une répartition des rôles qui n'a guère eu cours puisque je suis de nouveau le seul payeur final.
- 4 mai 2014 et 20 juin 2014 : sur l'historique du chantier.
- 5 octobre 2016 et 8 octobre 2016 et 9 octobre 2016 et 9 janvier 2017 : les enduits extérieurs d'origine.


B B - La restauration des menuiseries extérieures du logis.
- 22 septembre 2015 et 2 octobre 2015 et 9 octobre 2015 et 8 décembre 2015 et 22 août 2016 et 12 septembre 2016 : l'étude préalable et autres productions de M. MAFFRE.
- 2 avril 2016 : les observations de l'Etat sur l'étude de M. MAFFRE.
- 5 juillet 2016 et 30 juillet 2016 et 13 septembre 2016 et 1er octobre 2016 et 3 octobre 2016 et 17 octobre 2016 et 2 novembre 2016 et 4 novembre 2016 et 6 novembre 2016 et 9 janvier 2017 et 26 janvier 2017 : sur la porte principale.
- 6 novembre 2016 : la note détaillée de M. MAFFRE.
- 24 novembre 2016 : les suites de cette note.
- 25 mars 2017 : l'autorisation de travaux.
- 27 mars 2017 et 31 mai 2017 et 30 octobre 2017 et 8 janvier 2018 et 12 février 2018 : la subvention de l'Etat.
- 23 mai 2017 et 26 décembre 2017 et 8 janvier 2018 et 9 janvier 2018 : le contenu de la 1ère tranche.
- 19 janvier 2018 : la convention du 15 novembre 2017 avec l'Etat.
- 8 juin 2017 et 15 janvier 2018 et 27 janvier 2018 et 19 février 2018 : le contrat d'architecte.
- 26 décembre 2017 : le financement de la 1ère tranche.
- 11 janvier 2018 et du même jour et 24 janvier 2018 et 2 février 2018 et 15 février 2018 et du même jour et 19 février 2018 : le paiement des subventions.
- 24 mai 2017 : sur les menuiseries métalliques.


C C - La problématique de la restauration du rez-de-chaussée du logis.

C-1) Les réservations pour fluides :
- 3 mars 2014 et 6 mars 2014 et 7 mars 2014 et le même jour et 12 mars 2014 et 1er mai 2014 et 2 mai 2014 et 7 mai 2014 et 12 mai 2014 et 28 mai 2014 et le même jour et 29 mai 2014 et le même jour et 2 juin 2014 et 10 juin 2014 et 11 juin 2014 et 20 juin 2014 et 30 janvier 2018 (important et récapitulatif) : les réservations pour fluides et la pose des dalles dans l'entrée du logis.

C - 2) Autres infos sur le logis :
- 7 avril 2017 et 12 janvier 2018 : les plans.
- 17 février 2018 et 18 février 2018 et du même jour : les fondations rondes des tours.
- 12 janvier 2018 et du même jour et encore du même jour et 14 janvier 2018 et 15 janvier 2018 et 24 février 2018 : le projet de restauration.
- 8 mars 2018 : le modèle du manoir du Bas au Teilleul.
- 30 mars 2016 : souvenirs, souvenirs.
- 5 janvier 2018 et 9 janvier 2018 : travaux de maçonnerie à prévoir.
- 25 janvier 2018 et 3 février 2018 et 6 mars 2018 : la problématique du chauffage.
- 3 mai 2014 : la géothermie de surface.
- 17 janvier 2018 et 26 janvier 2018 et 9 février 2018 et 10 février 2018 et 13 février 2018 et 17 février 2018 et 7 mars 2018 : la géothermie profonde.
- 27 janvier 2018 : l'aérothermie.
- 6 février 2018 : le bois déchiqueté.
- 8 février 2018 : les inserts.
- 27 janvier 2018 et 8 février 2018 : les planchers chauffants.


D D - Les travaux urgents dans l'"aile de la belle-mère".
- 4 février 2014 : les plans de 1952.
- 12 novembre 2015 : les gaines dans la cheminée.
- 13 novembre 2016 : le problème connexe des portes extérieures de la "tour Louis XIII".
- 26 janvier 2018 et 18 février 2018 et 25 février 2018 : le problème connexe de la chambre du 1er étage du colombier.
- 15 février 2018 et 16 février 2018 et du même jour : le problème connexe des lucarnes.
- 12 février 2018 : le traitement fiscal des travaux urgents.
- 16 février 2018 et 19 février 2018 : la demande de subvention et les contacts avec l'UDAP 61.
- 23 février 2018 : ma préparation de la note à l'UDAP 61.
- 26 février 2018 et 27 février 2018 et du même jour : ma note de synthèse à l'UDAP 61.
- 28 février 2018 : la visite de l'UDAP 61.
- 5 mars 2018 : les devis.


E E - Pour mémoire, la fin du "programme 2014".
- 1er avril 2014 et 4 juillet 2014 : le "programme 2014".
- 26 mai 2014 : le permis de construire relatif aux parties inscrites du "programme 2014".
- 23 juin 2014 et 23 février 2018 et 8 mars 2018 : la problématique de la subvention.
- 30 juin 2014 : un carrelage à poser.
- 2 janvier 2017 : les rampes d'escalier.
- 11 décembre 2013 et 22 février 2018 et du même jour et 2 mars 2018 : les enduits muraux.


F F - Le fourre-tout.

F-1) La cave :
- 9 août 2010 et 8 janvier 2011 : la problématique de la restauration de la cave.

F-2) La ferme :
- 2 octobre 2010 : la problématique de la restauration de la ferme.
- 17 octobre 2010, un deuxième du même jour : les projets relatifs à la ferme.
- 26 novembre 2010 : un problème de charpente qui reste à traiter.
- 6 janvier 2018 : des travaux de charpente-couverture à prévoir.

F-3) Les douves :
- 2 novembre 2010 et 5 novembre 2010 et 10 décembre 2011 et 27 juin 2012 : la problématique de la restauration des douves.
- 12 juin 2012 : les plans des douves.

F-4) L'"aile de la belle-mère :
- 14 décembre 2010 : des documents d'architecte et des appréciations peu amènes sur les travaux des années 1950 dans l'"aile de la belle-mère".
- 13 octobre 2012 : les escaliers actuels de l'"aile de la belle-mère".
- 14 octobre 2012 et 10 décembre 2012 et 5 janvier 2013 et 8 janvier 2013 et du même jour et 2 février 2013 et le même jour : la problématique de la restauration de l'"aile de la belle-mère".
- 27 février 2013 et 17 avril 2014 et 14 septembre 2015 et 15 septembre 2015 et 18 septembre 2015 et 27 juin 2016 et 25 juillet 2016 : les plans pour l'"aile de la belle-mère".
- 7 janvier 2013 et du même jour : sur des idées qui ont eu cours chez certaines, à propos des aménagements intérieurs de l'"aile de la belle-mère".
- 14 octobre 2012 et 10 février 2014 et 12 février 2014 et le 13 février 2014 et 27 février 2014 et 2 mars 2014 et 18 mars 2014 et 17 avril 2014 et 28 avril 2014 et 3 mai 2014 : sur les casts de l'"aile de la belle-mère".
- 12 décembre 2014 et 18 décembre 2014 : des vues sur la restauration de l'"aile de la belle-mère".
- 12 mai 2015 : un point à surveiller.
- 17 mai 2015 et 18 mai 2015 et 19 mai 2015 et 25 mai 2015 : un débat occulté contre mon gré.
- 9 juin 2015 : sur une coulure blanche qui m'intriguait ces derniers jours.
- 9 juin 2015 et 12 juin 2015 et 19 novembre 2015 et 13 septembre 2017 : sur un caractère souvent pénible.
- 30 juin 2015 : un débat qu'on aura peut-être l'occasion de rouvrir.
- 6 janvier 2018 : des travaux de charpente-couverture à prévoir.

F-5) Le logis :
- 28 février 2013 et 9 novembre 2013 et 20 novembre 2013 : des infos utiles sur le logis.
- 9 février 2011 : une étude, dont je ne retrouve pas la trace à ce jour, sur les modes de chauffage à la Chaslerie par Thierry BURIN des ROZIERS.
- 13 septembre 2015 et 14 septembre 2015 : sur les linteaux des fenêtres à l'étage.

F-6) Le bâtiment Nord :
- 30 juin 2014 : le circuit de chauffage par le sol.

F-7) L'allée :
- 19 novembre 2011 : les deux pavillons de l'allée (parmi mes rêves les plus fous).
- 9 mai 2012 (on y lit qu'un certain fermier voisin me chauffe les oreilles depuis un moment) et 17 avril 2014 et 4 juillet 2014 : le projet de restauration de l'allée historique.

F-8) Les matériaux :
- 27 janvier 2016 et du même jour : pour le sol des étages.
- 9 mars 2016 et 24 mars 2016 et 30 mars 2016 et du même jour et 31 mars 2016 et 15 avril 2016 et 17 mai 2016 et 8 juin 2016 : pour la rénovation thermique.
- 29 juin 2012 : un stock de boiseries dont j'avais perdu le souvenir (à moins que ce ne soient celles de la Raterie, point à vérifier).
- 13 mai 2014 : sur notre fournisseur de granit (adresse utile si, par exemple, on installe un jour des pilastres en haut de l'allée historique).
- 9 août 2015 : une double vasque qui me reste sur les bras.
- 29 mars 2016 et 1er avril 2016 : sur des carrelages.
- 4 octobre 2009 : les références de la peinture rouge des menuiseries extérieures.
- 20 juin 2014 : des goûts et des couleurs.
- 25 juin 2014 et 26 juin 2014 : la couleur des joints.
- 30 juin 2014 : une rampe d'escalier en bois.
- 3 juillet 2014 et 9 juillet 2014 : des ferronneries.
- 11 juillet 2016 : des décors de stuc.
- 4 juillet 2014 : les produits d'entretien du granit.
- 8 juin 2016 : pour le traitement des poutres vermoulues.
- 13 septembre 2016 et 12 octobre 2016 : pour l'entretien des bois cirés.
- 10 juillet 2014 : des vitres.
- 10 juillet 2014 : éléments d'archéologie.
- 11 juillet 2014 et 23 juillet 2014 : un très beau travail de restauration de menuiseries.
- 23 juillet 2014 : des tenons que je n'aime pas du tout.
- 23 juillet 2014 : des finitions de boiseries de chêne.

F-9) Quelques archives d'utilité relative :
- 7 août 2014 et 5 novembre 2014 et - 4 janvier 2016 : le "projet" de M. MAFFRE et d'autres documents pour la restauration de la charpente et de la couverture du colombier.
- 2 août 2016 : une porte charretière cloutée.
- 12 octobre 2016 : sur un grand décorateur d'origine domfrontaise.
- 7 février 2018 et 12 février 2018 : la gloriette.
- 13 février 2018 : les cuisinières de haut de gamme.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 24 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Ferme et son fournil
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M. DAUPHY, de l'entreprise LEMASSON, est venu hier mesurer devant moi le débit du puits de la ferme.

A cet effet, muni de l'engin que voici...

23 mai 2018.

... dont la puissance permet le pompage d'environ 5 m3/h ...

23 mai 2018.

... et qu'il a descendu dans le puits...

23 mai 2018.

... il a mesuré que le débit de ce puits est, en cette saison et malgré les récentes pluies abondantes, de l'ordre de 1 m3/h, donc beaucoup trop insuffisant pour de l'aquathermie, sauf à réussir une campagne de forages ad-hoc.

Mais j'avoue hésiter beaucoup à le suivre dans cette dernière recommandation car je ne souhaite pas que les nouveaux forages éventuels se traduisent, aux abords immédiats de notre manoir favori, par deux horreurs en béton de 2 m2 de surface chacune et de 50 cm de hauteur, comme l'aquathermie l'imposerait. En plus, l'eau d'ici est très ferrugineuse et je n'ai nulle envie de m'enquiquiner avec l'entretien régulier, à l'acide, des sondes nécessaires.

Pour autant, le coût de forages de géothermie profonde (une quinzaine de puits de 100 m pour les deux premières pompes à chaleur qui seraient à installer dans cette phase des travaux, donc de l'habitabilité) constitue pour moi, avec mes moyens de retraité, un vrai frein.

Quel dommage que je ne connaisse plus, depuis que nous avons perdu le contact avec Etienne BURIN des ROZIERS, d'expert indépendant capable de calculer le coût d'un chauffage par bois déchiqueté ou par granulés et de me conseiller sur le meilleur choix de combustible !

Malgré ce handicap, je crois que je vais devoir poursuivre mon enquête sur la filière-bois qui, pour moi, producteur de bois avec mes 30 ha de plantations, a d'autres inconvénients sérieux :
- nécessité de trouver un endroit facilement accessible où entreposer le combustible (voire le faire sécher s'il s'agit de bois déchiqueté). La charretterie semble la plus appropriée pour ce rôle qui accaparerait la moitié de son volume, ce qui n'est pas rien ;
- nécessité de prévoir (voire de bâtir si je retiens la charretterie) un conduit de cheminée disponible pour la chaufferie et de le faire ramoner régulièrement ;
- nécessité de me mettre en rapport avec un déchiqueteur de bois ou un fournisseur de granulés qui vont tarter le béotien que je suis ;
- nécessité de manipulations diverses qui supposent que j'emploie durablement un homme toutes mains adéquat.

Bref, je me vois mal "a priori" basculer vers le combustible bois.
Pas facile, tout ça !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 6 Décembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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Je suis encore sous le choc de la découverte, totalement inattendue, de cette après-midi. Rappelons-nous qu'il y a quelques mois à peine, un mesurage bâclé nous avait donné à penser que l'aquathermie serait sans avenir ici.

Récapitulons les enseignements du jour :
- nous avons trouvé de l'eau de surface vers 8 à 10 mètres de profondeur mais il n'y a rien d'utile à en tirer pour notre problème de chauffage ;
- nous nous sommes heurtés au roc vers 10 mètres de profondeur et jusqu'au bout du forage ;
- nous avons rencontré une grande quantité d'eau à partir de 52 mètres de profondeur et jusqu'à 68 où nous avons arrêté de forer en considérant que nous ne trouverions pas de faille de sortie de l'eau par en-dessous ;
- le dessus de cette réserve d'eau coule à un débit de 25 à 30 m3/h, ce qui est très élevé et devrait permettre l'aquathermie dans d'excellentes conditions ; en particulier, nul besoin de consommer de l'électricité pour pomper cette eau ;
- l'eau en question est tiède, ce qui est également excellent pour l'aquathermie ;
- alors qu'un chauffage par géothermie profonde (ou "par sondes") nécessiterait ici 1 900 mètres de forages à 33 € H.T./m, on devrait pouvoir se contenter, pour alimenter un chauffage par aquathermie, de 2 (ou 4 si on est très prudents) puits de 60 mètres à 46 € H.T./m ;
- alors qu'il aurait fallu, pour un chauffage par sondes de l'ensemble du manoir, trois pompes à chaleur du "modèle T130 de Lemasson", on pourrait se contenter ici de 2 d'entre elles, soit une économie de l'ordre de 14 000 € H.T. au seul titre de la pompe, sans même évoquer tous ses zakouskis ;
- les terrassements pour raccorder les puits à la chaufferie seront très fortement réduits.

Bref, je devrais pouvoir éviter beaucoup de dépenses grâce à la découverte du jour ; en particulier, les arrhes que j'ai d'ores et déjà réglées pour les 1 900 mètres de forage couvrent largement le coût de 4 puits pour aquathermie ; au mieux, je n'aurais donc plus de souci à me faire pour boucler avant la fin de l'année mon plan de financement 2018. Et celui envisagé pour 2019 et au-delà devrait pouvoir être libéré d'une bonne part de l'hypothèque que faisait peser sur mes épaules le poste "plomberie". Ce serait donc de nouveaux, et totalement inattendus, degrés de liberté qui s'offriraient ainsi à moi, c'est-à-dire en fait à notre chantier favori.

Mais ne nous emballons pas. Car il reste toutefois quelques questions techniques complexes à étudier et à traiter :
- la qualité de l'eau trouvée ; si elle est trop ferrugineuse, cela renchérira l'entretien de l'installation et réduira la durée de vie des pompes à chaleur ;
- la possibilité de chemiser au ciment le puits foré : la pression du puits artésien ne sera-t-elle pas trop forte pour empêcher l'assèchement temporaire nécessité par le chemisage ? Si on n'arrive pas à contrôler le puits artésien, cela pourrait être très dommageable ;
- la possibilité de rejeter dans la nappe phréatique l'eau tirée du puits, de manière à ne pas affaiblir cette nappe précieuse : là aussi, ce sera un problème de pression, donc de pompe.

M. BREBANT, qui est passé me voir en fin d'après-midi recommande une démarche empirique, réglant ces difficultés une par une. Cela me semble raisonnable.

Je vais toutefois solliciter l'avis de notre voisin et ami Gontran ACHARD de la VENTE, dont Carole me dit qu'il se chauffe par aquathermie, et de Thierry BURIN des ROZIERS, un professionnel que j'ai toujours trouvé d'excellent conseil.

P.S. : Gontran, que je viens d'appeler ce soir, se chauffe par sondes et non par aquathermie. Quant à Thierry BURIN des ROZIERS, il est toujours aussi aimable et compétent ; il pense que 2 puits d'aquathermie devraient me suffire.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 7 Décembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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Je peux maintenant vous avouer que, ce matin encore, je me demandais si nous arriverions à prendre le contrôle du puits artésien. Celui-ci avait coulé toute la nuit :

7 décembre 2018 à 8 h 57.

Les opérateurs, dument briefés par David BREBANT, se sont attelés à la tâche en fin de matinée :

7 décembre 2018 à 11 h 27.

Ils ont inséré sous mes yeux, dans le trou du forage, un tube bleu...

7 décembre 2018 à 11 h 28.

... que voici :

7 décembre 2018 à 11 h 29.

Le temps que je m'absente pour déjeuner, ils avaient réussi leur opération :

7 décembre 2018 à 13 h 13.

Voici ces champions...

7 décembre 2018 à 13 h 19.

... et voici comment se trouve provisoirement canalisée l'eau...

7 décembre 2018 à 13 h 20.

... et comment elle se déverse dans la douve Sud :

7 décembre 2018 à 13 h 20.

Les chantepleures n'ont donc plus à pleurer :

7 décembre 2018.

A la suite de l'intervention réussie de ses ouvriers, j'ai échangé avec l'impeccable David BREBANT. Nous avons évoqué l'opportunité de 4 puits et j'ai décidé que, dès lundi prochain, un second puits pourra être foré, pour le rejet des eaux dans la nappe phréatique, mais que nous attendrons les avis motivés de Ludovic ANTOINE et, s'il le veut bien, de Thierry BURIN des ROZIERS avant de doubler la mise ou non.

David BREBANT m'a informé qu'un échantillon de l'eau du puits artésien avait été prélevé et envoyé au laboratoire d'analyse de LEMASSON. Le résultat nous parviendra d'ici une dizaine de jours.

J'ai demandé des explications sur les interventions du jour. David BREBANT m'a alors (re)communiqué les schémas très clairs suivants :

(Début de citation)

De : - M- BREBANT DAVID <brebant.forage@orange.fr>
Envoyé : vendredi 7 décembre 2018 15:14
À : penadomf
Objet : BREBANT FORAGE : EXEMPLE DE COUPE TECHNIQUE

Bonjour,

Suite à notre entretien téléphonique, veuillez trouver en pièces jointes des exemples de coupe technique théorique avec un forage et avec deux forages.

Restant à votre disposition pour tous renseignements complémentaires.

NOTA : NOTRE NOUVEAU SITE INTERNET EST EN LIGNE

Bonne journée et bonne réception.

Bien cordialement

David BREBANT

BREBANT FORAGE
ZA 8 Rue du Courtil
50510 CERENCES
TEL : 02.33.61.61.19
MOBIL : 06.78.64.09.96
Mail : brebant.forage@orange.fr
Site : www.brebant-forage.fr

(Fin de citation)

Je suis alors revenu à l'attaque :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 7 décembre 2018 15:23
À : - M- BREBANT DAVID
Objet : RE: BREBANT FORAGE : EXEMPLE DE COUPE TECHNIQUE

Cher Monsieur,

Il y a cette protection de tête du forage qui me pose problème (esthétique), d'autant que, pour le 1er puits au moins, nous nous trouvons à proximité immédiate de la chapelle classée MH et de la charretterie ainsi que de l'allée, toutes deux inscrites à l'I.S.M.H., en pleine "covisibilité".

N'y a-t-il pas un moyen de limiter très fortement l'impact visuel de ce bazar ? Quid du (ou des) prochain(s) forage(s) à ce titre ?

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

David BREBANT m'a ensuite rappelé pour m'indiquer que le nécessaire serait fait pour limiter au maximum cet impact visuel, ainsi que cela se pratique souvent à proximité des monuments historiques.

Sur ces bases, nous sommes convenus que tout paraît désormais pleinement sous contrôle. J'en ai vivement félicité David BREBANT.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 15 Décembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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Les foreurs sont revenus avant-hier, pendant que je me trouvais à Paris.

Hier, j'ai vu qu'ils avaient disposé des tuyaux pour déverser l'eau excédentaire des puits artésiens :

14 décembre 2018.

14 décembre 2018.

Ces tuyaux sont posés en travers de l'allée historique sur laquelle ils empêchent par conséquent toute circulation. Il va donc falloir que, très rapidement, je fasse à tout le moins enfouir ces tuyaux, ce qui va défoncer l'empierrement de l'allée.

14 décembre 2018.

Pas mal d'eau continue ainsi à être canalisée vers les douves...

14 décembre 2018.

... et j'observe que les chantepleures ont repris du service...

14 décembre 2018.

... ce qui me paraît corroborer l'information, donnée par un courriel de David BREBANT, que la cimentation du premier puits fuit.

Il va falloir évaluer la situation. Je me propose donc, dans un premier temps, d'interroger de nouveau David BREBANT puis de demander son avis à Thierry BURIN des ROZIERS.
Réunion très utile aujourd'hui, de 10 h 30 à 15 h 30 sans discontinuer, avec Julien ANDRE du bureau d'études "bee +" :

29 juillet 2019.

En plus des plans dont il avait pu prendre connaissance via le sous-onglet "Florilèges" de notre site favori (notamment les plans du logis et du bâtiment Nord par Benoît MAFFRE), je lui ai confié un certain nombre de documents :
- le compte rendu de forages de "Brébant Forage",
- le plan des sorties d'eaux usées réalisé pour le S.P.A.N.C.,
- les plans de la chapelle par Nicolas GAUTIER,
- les plans de la cave par Nicolas GAUTIER,
- le plan du projet d'Arnaud PAQUIN pour l'"aile Ouest",
- l'audit énergétique de la cave par le bureau d'études "Idée",
- les études du fabriquant de pompes à chaleur LEMASSON pour trois plombiers que j'avais mis en concurrence ;
- une note d'Etienne BURIN des ROZIERS.

Par ailleurs, Julien ANDRE s'était muni d'un tirage-papier de grand format du récent travail d'un géomètre avec qui je continue, sans qu'il soit nécessaire que je donne ici plus de détails, à dialoguer pour essayer d'obtenir de lui une documentation qui me soit également utile.

Nous avons, Julien ANDRE et moi, parcouru les différents bâtiments que couvrirait son étude, y compris la chapelle et la cave. J'ai également ajouté à ma commande que l'étude intègre l'option pour une piscine d'une quinzaine de mètres de longueur qui pourrait être installée dans l'arrière-cour. Nous avons imaginé que les abords immédiats du manoir et sa cour puissent faire l'objet d'illuminations. Nous avons prévu des sorties d'eau pour arrosage d'un potager dans la cour.

Sur ces bases, Julien ANDRE va pouvoir lancer la préparation de son rapport. Il m'a d'ores et déjà indiqué le long de quelles portions de murs de la cour il serait loisible de commencer de prochains travaux de drainage et de pavage. Je vais donc m'efforcer de relancer utilement le terrassier avant son départ en vacances, prévu pour la fin de cette semaine-ci.