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Mots-clés : baldaquin

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Sous la dent des scies, le chêne de Bellême rosit avant de jaunir quelques heures plus tard. C'est ce que m'a expliqué Roland BOUSSIN hier, alors que son équipe ajustait des pièces de bois pour remonter la charpente de la charretterie.

Au milieu de la nuit dernière, à la seule lueur de la lune montante, je suis allé me promener autour de la Chaslerie. Maintenant que cette charpente est de nouveau en place, on redécouvre la masse de ce bâtiment au Sud de l'avant-cour. Je trouve qu'il occupe bien l'espace et que l'impression en est agréable lorsqu'on arrive sur le manoir, en descendant le chemin qui le relie à la D22. L'avant-cour retrouve donc, petit à petit, son équilibre profond. Dans quelques mois, la nouvelle statue de Sainte Anne, en cours de finition, et la grille vers le Pournouët, encore en projet, devraient parachever les travaux lourds sur cette avant-cour. Ne resterait plus alors qu'à traiter la lancinante question de la restauration de l'allée historique, que bloque toujours un agriculteur têtu.

Hier, Bernard a replanté les rosiers de la cave sur les nouvelles plates-bandes, le long du mur allant de la chapelle au manoir. Il lui a fallu les déterrer à la benne, le tracteur Valtra se cabrant sous l'effort qui lui était ainsi demandé.

Le plombier-chauffagiste recommandé par Didier SAMSON est revenu pour préparer ses devis. Nous sommes convenus de déplacer au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII la petite chaudière qui, à ce jour, alimente en eau chaude le seul cabinet de toilettes en fonction. La citerne à fuel n'aurait pas besoin d'être déplacée. Maintenant que nous disposons d'une mini-pelleteuse, ce sera en effet un jeu d'enfant que de creuser les tranchées nécessaires à l'alimentation de la chaudière dans la tour. En l'état du dossier, je repousse donc à des jours meilleurs le règlement de fond de la question du mode de chauffage unique de l'ensemble du manoir.

Pour le bâtiment Nord, nous sommes d'accord, le nouveau plombier et moi, pour procéder en deux temps.

Lors d'une première tranche de travaux qui pourrait commencer rapidement, il déplacerait la chaudière et installerait le chauffage dans 6 pièces dudit bâtiment : au rez-de-chaussée, l'entrée, la chambre, son cabinet de toilettes et son passage-dressing et, au premier étage, les deux chambres. Les sanitaires seraient installés dans le cabinet de toilettes du rez-de-chaussée et dans la chambre Ouest de l'étage.

La seconde phase pourrait commencer lorsque Pascal aurait effectué les travaux nécessaires pour transformer en cuisine le rez-de-chaussée de la tour Nord-Est, là où se trouve actuellement une chambre non chauffée, jouxtant la salle à manger du manoir. L'essentiel de ces travaux de maçonnerie consisterait à ouvrir le mur de la tour, sur toute son épaisseur (de l'ordre de 1,2 mètre à cet endroit), de façon à relier la future cuisine avec l'actuelle chaufferie et future arrière-cuisine. Le plombier pourrait, lors de sa deuxième tranche de travaux, faire arriver ses installations dans le nouveau salon d'hiver (ancienne cuisine), la nouvelle arrière-cuisine, la nouvelle cuisine et la nouvelle salle de bains (au premier étage de la tour Nord-Est, à la place d'un volume qui sert actuellement de débarras à la grande chambre voisine, celle du grand lit à baldaquin). Je précise ici, à toutes fins utiles, que j'écris "nouvelles" ici alors qu'il s'agit le plus souvent d'anciennes affectations, certaines antérieures à la Révolution ; mais, entre-temps, ces usages étaient tombés en désuétude.

De manière à ne pas retarder davantage le lancement des travaux sur l'escalier de l'entrée du bâtiment Nord, Pascal devrait prioritairement enduire de chaux les murs de cette pièce. Le menuisier pourrait revenir ensuite, dès que le chauffage par le sol aurait été installé.

Bien sûr, il va falloir trouver un nouvel abri pour les bûches actuellement entreposées dans la future chaufferie. Pascal propose de retaper lui-même sommairement l'appentis de la grange, près de l'ancienne carrière. Cela me paraît une bonne idée et je lui donne mon accord. Cela permettra aussi de protéger des intempéries d'autres bûches, actuellement éparses sur la propriété, suite à des coupes de bois.

Aidé de Maxime, Pascal a bien avancé cette semaine sur la restauration des maçonneries du fournil de la ferme. Avec Roland BOUSSIN, nous avons commencé à discuter de la restauration de sa charpente et de sa couverure. Avec le nouveau plombier, nous avons évoqué la mise aux normes de la fosse septique commune à ce fournil et à la ferme.

Enfin, Roland PADET, serrurier à Domfront, est passé vérifier diverses serrures extérieures du manoir et de ses dépendances.

Roland FORNARI est passé, cet après-midi, en compagnie de son épouse Gabriele :

10 décembre 2011, Roland et Gabriele FORNARI sur la terrasse.

Roland venait préparer son prochain devis. Je lui ai en effet demandé de se tenir prêt à poser des grilles au premier étage du logis, l'une sur le pignon donnant vers la chapelle, les deux autres sur la façade donnant sur le "Pournouët" ; je souhaite que ces trois grilles soient plus ouvragées que les précédentes du rez-de-chaussée du logis, de manière à organiser la transition visuelle avec la future grille du mur entre la chapelle et le manoir. J'ai également demandé à Roland un devis pour les grilles prévues par Lucyna GAUTIER à proximité du mur Ouest de la douve Nord.

J'ai enfin profité de sa venue pour charger Roland de fabriquer rapidement le système de tringlerie utile pour les rideaux de mes trois lits à baldaquin ainsi que des rampes dans le grand escalier du logis et le petit escalier entre le logis et le bâtiment Nord.

Il est entendu que Roland reviendra la semaine prochaine pour poser enfin la grille du puits de la ferme et le lustre de la charretterie.

Sur ces entrefaites, Lucyna GAUTIER est arrivée avec Nicolas. Après un café réparateur...

10 décembre 2011, les FORNARI et les GAUTIER dans la pièce qui sert de cuisine, au rez-de-chaussée du colombier.

... j'ai entraîné Nicolas et Lucyna vers les douves où ils ont pu constater la mousse occasionnée par les cochonneries (en l'occurence, on devrait plutôt dire les vacheries) que des agriculteurs voisins épandent dans leurs champs...

10 décembre 2011, mousse très suspecte au fond de la douve Est de la Chaslerie.

Mais ce n'était pas là l'objet principal de la venue de mes architectes favoris.

Comme l'on sait, j'ai chargé Lucyna, sous réserve de l'accord de l'administration des affaires culturelles, de l'étude préalable à la restauration du circuit des douves de la Chaslerie, et notamment du grand mur d'escarpe.

Lucyna et Nicolas disposent, à cet effet, du plan détaillé des abords immédiats de la Chaslerie, dressé par un géomètre il y a près de 20 ans ; ils savent donc que la longueur du mur d'escarpe est de 136 mètres. Ils ont pu constater que les vestiges des murs de retour de l'escarpe ont environ 20 mètres de long, de sorte que l'ensemble à restaurer aurait 170 mètres de long au total. Surtout, ils ont pu examiner en détail les vestiges du vieux mur d'escarpe et conclure que la maçonnerie mesurerait bien 5 mètres de haut, en comptant, de bas en haut, (1) les fondations, (2) la partie encore visible du mur, (3) celle qui cachera les compléments de terre à déposer autour du "Pournouët" pour compenser les éboulements dus à la disparition, du fait de l'extrême négligence de mes prédécesseurs, d'une bonne partie du mur et, enfin, (4) le parapet.

Les voici en train de prendre des photos et des mesures à proximité du bief aval :

10 décembre 2011, Nicolas et Lucyna GAUTIER au travail dans les douves.

J'ai également chargé Lucyna de m'aider à concevoir la restauration de la pièce qui se situe au 1er étage du logis, juste au-dessus du grand salon. Ce ne sera pas un mince travail :

10 décembre 2011, Lucyna et Nicolas GAUTIER en train de prendre conscience de l'état de désolation d'une partie du logis de la Chaslerie.

Cette pièce est en effet restée dans l'état repoussant où elle se trouvait quand j'ai acheté le manoir. Mes prédécesseurs n'avaient pas hésité à faire refaire une partie de la charpente, dont rien de moins qu'un entrait de plus de 6 mètres de long, en résineux : quelle horreur ! En fait, le volume de cette pièce d'environ 60 m2 a dû rester, à peu de choses près, dans l'état où il se trouvait après la dévastation d'il y a environ 125 ans, occasionnée par un incendie.

Je destine ce volume, très agréablement éclairé par 4 grandes fenêtres dans 3 directions (Est vers les herbages et le futur jardin d'agrément du "Pournouët", Sud vers la chapelle et Ouest vers la cour), à servir à terme de chambre de maître. Il va falloir tout y restaurer, y compris le sol, sans doute en grandes planches de chêne, le plafond en bois cloisonné et les murs en boiseries assorties, le tout digne d'un gentilhomme campagnard du siècle de Louis XIV vraisemblablement (on peut toujours rêver...).

Dans l'immédiat, Igor et Valentin seront chargés de faire le ménage de manière à permettre à Lucyna, quand elle reviendra, de bien prendre les cotes avant de préconiser quoi faire pour restaurer le sol, y compris sa couche d'argile.

Dans un prochain message, je tâcherai de mettre en perspective les enseignements de notre récent périple en Ecosse, vus de la Chaslerie. Mais, auparavant, je voudrais montrer quelques-uns des meubles ou objets, souvent Haute Epoque, qui m'ont plus particulièrement intéressé et à propos desquels je me dis que, si j'en avais les moyens, je les verrais bien dans notre manoir bas-normand préféré...

28 mai 2012, portrait d'Edouard VI à Dalmeny House.

Ici, c'était le cas, surtout à Earls Hall et à Falkland Palace. Manque de chance, le jour où nous avons visité ces demeures, je ne m'étais pas muni de mon appareil photo et suis donc réduit à scanner quelques images des livrets correspondants vendus aux touristes. Mon reportage en sera réduit d'autant en attendant que, peut-être, des échanges entre participants de notre groupe de voyage me permettent de compléter ce message.

A Earls Hall, j'ai remarqué le système de séparation en deux d'une grande pièce, un travail de menuiserie qui aurait sa place dans la pièce du 1er étage du logis de la Chaslerie (là où nous en sommes à peine à changer des planches au sol) :

Les précédents propriétaires d'Earls Hall.

La cloison de séparation d'une grande pièce d'Earls Hall et une très belle table.

A Glamis Palace, j'ai observé cette crédence...

26 mai 2012, un meuble de Glamis Castle.

... ou cet ensemble de cadrans solaires (que je n'ai pas dénombrés mais il y en a là une centaine, notamment sur le volume géométrique du haut) :

26 mai 2012, les cadrans solaires de Glamis Castle.

D'une façon générale et à mon habitude, j'ai été impressionné par les lits à baldaquin dont le plus beau, selon moi, daté de 1618, orne la chambre du "keeper" de Falkland Palace...

Le lit à baldaquin de Jacques VI Stuart.

... mais, compte tenu du délicat problème de rideaux que j'ai à résoudre à la Chaslerie, je me suis attaché à scruter les tringles et passementeries de tous les lits à baldaquin découverts en Ecosse. C'est ainsi qu'à Glamis Castle, décorant le ciel de lit brodé par la 14ème Comtesse de Strathmore...

Le lit de la 14ème Comtesse de Strahmore, née Nina Cecilia Cavendish Bentinck.

... j'ai pu lire les prénoms et les dates de naissance de chacun de ses dix enfants, dont celui de la 9ème, Elizabeth, née en 1900 et future Reine Mère :

26 mai 2012, un original système d'anti-sèche...

Enfin, j'ai également souhaité garder le souvenir d'autres objets ou façons de faire comme, à Glamis Castle toujours, cette lanterne, compte tenu de ma commande à Roland FORNARI d'en réaliser deux pour flanquer l'entrée du logis de la Chaslerie (nous avons d'ailleurs un problème d'alimentation en électricité et je constate qu'on n'a pas su le résoudre dans le cas de ce château puisque le fil électrique y est très visible)...

26 mai 2012, la lanterne à l'entrée de Glamis Castle.

... ou bien ce pont de bois sur une solide armature métallique (je caresse le projet d'en rétablir un pour franchir le canal d'arrivée de l'eau dans les douves de la Chaslerie)...

26 mai 2012, une passerelle à Glamis Castle.

... ou bien encore cette façon de tailler les hêtres :

26 mai 2012, allée de hêtres à Glamis Castle.

26 mai 2012, autre aperçu de la même allée de hêtres.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 24 Juillet 2012
Journal du chantier - Transmission du patrimoine - Anecdotes - Désultoirement vôtre !
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Béatrice GAREAU, tapissière à Briouze, m'a livré ce soir le matelas qu'elle a fabriqué sur mesures pour le lit à baldaquin de la tour Nord-Est. Ce meuble est placé provisoirement dans la pièce que je destine à être un jour la cuisine du logis. Grâce à cet investissement bienvenu, la Chaslerie est désormais équipée de trois lits en tout et pour tout. Je rappelle que nous disposons de surcroît d'un cabinet de toilettes avec douche, plus un w.-c. qui gèle l'hiver.

Bref, après 21 ans de travaux, on dirait bien que, cette fois-ci, la mollesse nous gagne !

Guy HEDOUIN
rédigé le Jeudi 14 Février 2013
Journal du chantier
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Bonjour,

Qu'est-ce qui vous chagrine dans cette cheminée ?

Elle donne où cette porte avec son arc de décharge?

Bonne après-midi !

N.D.L.R. : Ce n'est pas moi qu'elle chagrine, c'est Carole. Elle la trouve trop austère. Elle préférerait, dans cette chambre, des boiseries de style XVIIIème. Le fait est qu'il y en a de très belles (les plus belles du Domfrontais à ma connaissance) et d'époque, dans un manoir voisin, la Cousinière à Céaucé, qui mériteraient sans conteste de nous inspirer. J'ajoute que Carole n'aime pas trop, je crois, mon grand lit à baldaquin, alors que moi, j'adore.

Bon-Papa dans son baldaq !

Une idée serait donc que j'établisse ma chambre dans la "salle dévastée", avec cheminée et plumard. Le fait est que, dans cette pièce d'une bonne soixantaine de mètres carrés, une cheminée de pierre avait été remplacée au XVIIIème par une cheminée de bois qui a brûlé lors de l'incendie d'il y a 125 ans environ. Donc l'échange standard aurait du sens.

La porte avec l'arc de décharge donne sur la façade Nord du logis, telle qu'elle apparaît aujourd'hui, coincée entre la tour Nord-Est et le bâtiment Nord, au-dessus de la chaufferie actuelle par conséquent. Il y a là un vestige de maçonnerie extérieure dont je ne comprends guère le sens.

9 mai 1997, état avant restauration du vestige de maçonnerie entre la tour Nord-Est (à gauche) et le bâtiment Nord (à droite).

Hélène LEROY
rédigé le Vendredi 15 Février 2013
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Logis
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Message au Bon-Papa du fond du baldaquin :

Sieur, gardez les vieux radiateurs en fonte, Guy vous le confirmera !

N.D.L.R. : N'ayez aucun doute, c'est bien mon intention. "Radiateurs en fonte, garantie à vie" comme disait une réclame dans ma lointaine jeunesse. En tout cas ceux qui n'ont pas explosé sous l'effet du gel un hiver où j'avais omis de refaire le plein de fuel. Depuis lors, on a pris un peu de bouteille, juste un peu...

Hélène LEROY
rédigé le Vendredi 15 Mars 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Ainsi vous supprimeriez la cheminée suprême de votre étourdissante chambre au lit à baldaquin ? Parfois, je préférerais être sourde !

N.D.L.R. : L'affaire est en réalité un petit peu plus compliquée. Voici plusieurs années, j'ai été approché par un acheteur de cette cheminée, anciennement implantée au manoir de Mebzon à Sept-Forges mais qui avait dû être acquise par Henri LEVEQUE il y a une cinquantaine d'années, lorsqu'il a restauré la logis de la Chaslerie, gravement endommagé par un incendie il y a 130 ans. La première fois, j'ai rejeté l'offre (et envoyé balader l'intermédiaire improvisé, A.B.F. de son état, qui n'a pas vu le coup venir). Mais l'acquéreur potentiel s'est de nouveau manifesté récemment et je lui ai alors proposé d'échanger cette cheminée contre une autre qui serait sans doute disponible s'il voulait bien se donner la peine d'approcher l'abruti qui la possède. Mon acquéreur refuse cette entremise et attend de moi un prix de vente. Or, comme j'ai tâché de le lui faire comprendre (mais il n'est pas sûr que son comprennoir soit ouvert), je ne suis pas dans le "business" de vente de cheminées d'époque mais dans celui de restauration d'un monument historique particulier.

Quoi qu'il en soit, la perspective de se séparer de la cheminée de Mebzon a été évoquée en famille et Carole m'a redit qu'elle la trouvait moche, ce qui n'est pas mon avis. Je concède cependant que cette cheminée a été endommagée par les zigotos qui m'ont précédé : joints au ciment, foyer raté, taque ridiculement étroite, le point le plus embêtant étant le premier (le ciment est en effet plus dur que le granit en question, donc il faut l'éliminer à la disqueuse, ce qui n'est pas sans risque).

Puisque le dossier s'est ainsi trouvé rouvert, nous examinons toutes les hypothèses. Il n'est pas exclu que cette cheminée reste en place. Mais Carole m'a dit que, dans ce cas, elle irait "lotir" la "pièce dévastée" pour s'y aménager une chambre, ce qui n'entre pas dans mes vues. Donc on réfléchit.

Compte rendu de la deuxième journée du voyage des V.M.F. de la Manche dans la Sarthe. Six étapes dans la journée.

1 - Château de Touvoit à Saint-Corneille, chez Charles et Antoinette de TARRAGON.

"Le château actuel est une grande maison longue du XVIIIè siècle, avec une façade symétrique à l'est et à l'ouest, un étage et des combles éclairés par des mansardes. On y pénètre par une allée de platanes, fermée d'une grille. L'allée enjambe par un pont le fossé qui entourait l'ancienne forteresse datant du XIIIè siècle dont il reste quelques éléments. Le château a toujours appartenu aux évêques du Mans jusqu'à la Révolution. C'est en 1783 que le dernier évêque d'Ancien Régime construisit la maison pour ses séjours d'agrément. Le domaine fut vendu comme bien national et 5 familles s'y succédèrent jusqu'à ce jour."

21 mai 2014, une superbe avenue de platanes.

21 mai 2014, le château de Touvoit.

21 mai 2014, le château de Touvoit.

Comme on le voit, la pluie nous a accompagnés dès le début de la promenade. Ici, dans la propriété d'un éleveur de chevaux.

21 mai 2014, Charles de TARRAGON.

2 - Château de Lauresse à Lambron, chez le Sénateur Marcel-Pierre et Madame CLEACH.

"Le site féodal de Lauresse remonte au XIè siècle ; en 1190 le sire de Lauresse fait partie de la troisième croisade en Terre-Sainte... C'est à Pierre II de Montmorençy, mort en 1668, qu'il faut attribuer la construction du château actuel ou vraisemblablement à Marguerite de Gennes qui aurait commandité l'architecte Garangeau vers 1698. Le château change de mains à de nombreuses reprises et fut le lieu de sanglants combats en 1871. Dans les années 1960, le comte d'Hebray de Pouzals restaura le château et son parc ; aujourd'hui et depuis 1987, Monsieur le Sénateur et Madame Cléach continuent à entretenir avec amour Lauresse et son environnement, passionnés par cette belle demeure et son histoire."

21 mai 2014, le château de Lauresse.

21 mai 2014, le château de Lauresse.

21 mai 2014, le château de Lauresse.

Le sénateur CLEACH nous attendait sur le perron de sa demeure...

21 mai 2014, le château de Lauresse.

... dont il nous a fait visiter tout le rez-de-chaussée. Comme il a eu l'amabilité de nous autoriser à photographier certains éléments du décor intérieur, j'en ai profité pour garder en mémoire une porte de boiseries...

21 mai 2014, au château de Lauresse.

... les balustres d'une rampe d'escalier de bois...

21 mai 2014, au château de Lauresse.

21 mai 2014, au château de Lauresse.

... ou les barreaux d'une rampe de fer forgé :

21 mai 2014, au château de Lauresse.

Nous avons également découvert la façade de Lauresse, côté jardin :

21 mai 2014, au château de Lauresse.

21 mai 2014, au château de Lauresse.

3 - Château de Chéronne (I.S.M.H.) à Tuffé, chez Jean-Christophe et Alix Dumielle. Déjeuner.

"Le château date pour sa partie la plus ancienne, l'aile ouest, du XVIè siècle, avec un logis-porte du XIV-XVè, première résidence des seigneurs de Chéronne. Remaniée une première fois au XVIIè, puis au XIXè siècle, la façade est fut rhabillée dans le style néo-gothique alors en vogue par la famille Chavagnac. Reçu en héritage, Chéronne, situé dans une vallée partiellement inondée, est restauré et entretenu avec acharnement par Alix et Jean-Christophe Dumielle et leurs deux fils."

De cette importante demeure qui se transmet depuis des siècles dans la même famille et où l'influence des "24 heures du Mans" est évidente...

21 mai 2014, au château de Lauresse.

... dans le mode de pilotage, par certains jardiniers, de tondeuses auto-portées, j'ai surtout retenu le châtelet d'entrée...

21 mai 2014, au château de Lauresse.

21 mai 2014, au château de Lauresse.

... avec ses épis de faîtage richement ornementés...

21 mai 2014, un épi du logis-porte du château de Lauresse.

... ainsi que la marque de certains pots qui pourrait intéresser Carole :

21 mai 2014, au château de Lauresse.

4 - Logis de Moullins à Saint-Rémy-du-Val, chez Philippe et Kathryn Favre.

"Le logis abbatial de Moullins est une ancienne résidence des abbés de la Couture, construit sur les restes d'un prieuré du Xè siècle détruit par les guerres anglaises. L'ensemble des bâtiments comprend le logis (présentant un corps principal cantonné de deux tours carrées avec une aile en retour accolée d'une tour d'escalier polygonale dans l'angle), sa chapelle dédiée à Ste Catherine et les restes d'un colombier, construits vers 1515, ainsi qu'une immense salle d'apparat à nef et bas-côtés construite vers 1300. Depuis 31 ans, les propriétaires, soutenus par de nombreux bénévoles de l'association des 'Amis du domaine médiéval de Moullinbs', œuvrent à la restauration de l'état d'origine."

Philippe FAVRE a une mémoire impressionnante. C'est aussi un physionomiste étonnant malgré ses verres fumés. En effet,pendant ses explications particulièrement savantes sur les travaux qu'il mène depuis plus de 30 ans, il m'a interpellé en me demandant ce que je faisais parmi les V.M.F. de la Manche. Heureusement pour ma cote (par ailleurs fléchissante chez certaines instances de cette association), j'ai eu la présence d'esprit de répondre que j'étais là "par amitié". Je me souvenais vaguement avoir dîné avec lui, chez l'architecte qui nous conseillait à l'époque, voici une vingtaine d'années. Il paraît que nous nous sommes croisés plus récemment lors d'un déjeuner dans le Perche, chez un ami commun, événement dont je n'avais pas gardé le moindre souvenir, du moins pour ce qui concernait notre hôte du jour. Heureusement, je dispose désormais de ce site pour me servir de pense-bête et l'on voit que ce n'est pas du luxe.

La propriété de Philippe FAVRE comporte trois bâtiments principaux, le logis, restauré intérieurement et extérieurement, la chapelle et l'"aula" en cours de restauration. Il semble que notre hôte du jour soit passé maître dans l'art de démonter les bâtiments pierre par pierre, d'en isoler et d'en interpréter les fragments significatifs afin de redonner à sa propriété le lustre maximum qui avait pu être le sien il y a de très nombreux siècles. En tout cas, il cumule à un rythme impressionnant toutes les reconnaissances par lesquelles certaines associations distinguent les "fous" de son espèce (il a lui-même employé cette expression pour se définir ; vous pensez bien que je ne me serais pas permis, bien éduqué comme je le suis, de le qualifier de tel, de surcroît par écrit, si je ne me considérais affligé de la même maladie).

21 mai 2014, le logis de Moullins.

21 mai 2014, le logis de Moullins.

21 mai 2014, le logis de Moullins.

21 mai 2014, Philippe FAVRE devant son logis de Moullins.

J'avoue ne pas avoir suivi toutes les explications qui nous ont été fournies oralement (mais je pourrai me rattraper car j'ai ensuite fait l'acquisition de deux ouvrages particulièrement détaillés mais, semble-t-il de prime abord, lisibles sur la restauration de Moullins et sur les projets de travaux sur l'"aula") car j'étais occupé à prendre en photo des détails de cette re-création qui m'ont semblé particulièrement intéressants :

21 mai 2014, au logis de Moullins.

21 mai 2014, au logis de Moullins.

21 mai 2014, au logis de Moullins.

21 mai 2014, au logis de Moullins.

21 mai 2014, au logis de Moullins.

21 mai 2014, au logis de Moullins.

Nous avons contourné le monument...

21 mai 2014, au logis de Moullins.

... pour nous rendre à l'arrière...

21 mai 2014, au logis de Moullins.

21 mai 2014, au logis de Moullins.

21 mai 2014, au logis de Moullins.

21 mai 2014, au logis de Moullins.

... et, là aussi, je me suis attaché à certains détails...

21 mai 2014, au logis de Moullins.

21 mai 2014, au logis de Moullins.

... comme ce système d'éclairage dont je pourrais m'inspirer pour le grand escalier de la Chaslerie :

21 mai 2014, au logis de Moullins.

Après le logis, vinrent les explications très savantes sur l'"aula". Je renvoie ici à "La grande salle d'apparat de Moullins (1300 - 1330)", ouvrage de 24 pages disponible sur place et que j'étudierai à l'occasion...

21 mai 2014, l'"aula" vue du logis de Moullins.

21 mai 2014, l'"aula" vue de l'autre côté.

... puis la visite, non moins scrupuleusement documentée, du chantier de restauration de la chapelle :

21 mai 2014, la chapelle de Moullins.

21 mai 2014, dans la chapelle de Moullins.

21 mai 2014, vue sur la charpente de la chapelle de Moullins.

21 mai 2014, dans la chapelle de Moullins.

5 - Prieuré de Mayanne à Danguel, chez Jürgen et Ghislaine Klötgen.

"L'ancien prieuré de Mayanne (XIè au XVè siècle) classé MH est situé au cœur de l'antique pays du Saosnois. Cette ancienne châtellenie bénédictine a conservé outre sa chapelle romane un rare manoir-halle médiéval (1450) dont la lourde toiture, non portée par les murs gouttereaux, est soutenue par une série de douze poteaux, divisant l'espace intérieur en une nef flanquée d'ailes latérales. Un ancien four banal, une grande salle de justice (XIIè) et un dortoir (fin XVè) complètent ce remarquable ensemble médiéval, restauré avec passion et talent depuis plus de trente ans. Les propriétaires organisent de nombreux événements culturels dont un festival de musique en été."

Jusque là, il avait plu des cordes. A Mayanne, il est tombé des hallebardes (nous n'en attendions d'ailleurs pas moins sur un site médiéval aussi exceptionnel), ce qui n'altérait nullement la bonne humeur communicative de nos hôtes très érudits et à tout point de vue charmants.

21 mai 2014, Jürgen KLÖTGEN.

21 mai 2014, la grande salle de justice du XIIè siècle.

21 mai 2014, la grande salle de justice du XIIè siècle.

21 mai 2014, au pied de la grande salle de justice du XIIè siècle.

Alors que nous nous transformions rapidement en éponges, Jürgen KLÖTGEN nous a expliqué la convergence de la suite de FIBONACCI vers le nombre d'or et toute l'importance de ce dernier pour ses bâtiments.

21 mai 2014, sous les combles de la grande salle de justice du XIIè siècle.

21 mai 2014, trous de colombes à armature de bois, en haut de l'escalier de la grande salle de justice du XIIè siècle.

21 mai 2014, sous la grande salle de justice du XIIè siècle.

Jürgen KLÖTGEN nous a également initiés à l'influence des solstices et des équinoxes sur l'orientation des bâtiments (un discours auquel je ne fais pas l'effort de comprendre goutte, que m'avait déjà tenu Michel BERA ; je sais seulement que cette théorie des méridiennes est utile quand on veut restaurer un cadran solaire ; mais Michel m'a promis son aide quand je m'attaquerai à ce morceau de mon programme de travaux à la Chaslerie, donc je zappe).

21 mai 2014, au rez-de-chaussée du bâtiment du XIIè siècle.

Nous avons admiré le manoir-halle...

21 mai 2014, le manoir-halle.

... en cours de sauvetage :

21 mai 2014, dans le manoir-halle.

Puis nous avons aperçu la chapelle, à restaurer :

21 mai 2014, la chapelle.

... avant de longer la dépendance où habitent les KLÖTGEN :

21 mai 2014.

21 mai 2014.

J'ai retenu que les petits-enfants de Jürgen et Ghislaine KLÖTGEN regrettaient parfois que leurs grands-parents accumulent tant de monuments historiques et ne pensent guère à les rendre habitables, un propos qui renvoie à celui de certaines jeunes classes bien connues de nos services.

6 - Les jardins du donjon (Jardin remarquable) de Ballon (MH).

Sinikka nous avait prévenus : "Nous ferons halte pour voir les jardins de Ballon qui ont été créés dans les années 1960 par Jean Guéroult qui a en particulier dessiné le jardin clos médiéval. Jean Guéroult a été assisté par Alain Richert dans les années 1980, pour le choix des collections botaniques."

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

Une vue de l'intérieur du donjon nous a permis de prendre la mesure d'un de ces jardins...

21 mai 2014.

21 mai 2014.

... après que nous l'avons parcouru :

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

A noter que la pièce du donjon où nous sommes montés...

21 mai 2014.

21 mai 2014.

... contient deux très beaux lits à baldaquin d'époque, à deux places, ce qui donne une idée du confort des lieux d'habitation des seigneurs d'autrefois et des restaurateurs de vieilles pierres d'aujourd'hui.

Nous avons ensuite parcouru les autres jardins, dont certains abondamment pourvus en rosiers :

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

21 mai 2014.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Mars 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Logis
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Ma conversation avec M. BRESSON ce matin m'a donné envie d'aller faire un tour dans la pièce du rez-de-chaussée de la tour Nord-Est, celle où j'envisage désormais d'installer ma bibliothèque.

Cette pièce sert actuellement de chambre à mon cadet, quand il m'honore d'une visite. Elle est meublée, pour l'essentiel, d'un lit à baldaquin que j'ai d'ailleurs fait rallonger, histoire de caser le 1 m 96 de cet apôtre.

Il ressort de mon inspection que la hauteur de plafond est élevée, ce qui est favorable pour une bibliothèque. Sur les murs, on retrouve partout le maudit ciment si cher à mes prédécesseurs. Il faudra décaper tout ça et prévoir un enduit de chaux.

Au mur Nord, une fissure me donne l'impression de s'élargir. A vérifier. A son retour, je demanderai à Igor de poser un cavalier de plâtre.

12 mars 2015, le mur Nord.

Il y a deux fenêtres, donc deux embrasures, dont l'une (sans doute celle tournée vers l'Est) pourrait accueillir mon bureau.

12 mars 2015, le mur Est.

L'autre, vers le Sud, contient un radiateur en fonte, non raccordé depuis des lustres.

12 mars 2015, le mur Sud.

On remarque également 4 meurtrières aux 4 coins de la pièce, qui seront à mettre en valeur mais qui prendront de la place au milieu des rayonnages.

La porte de sortie vers la salle-à-manger du logis est très basse mais le linteau est en granit. Il faudra donc que je m'y habitue.

12 mars 2015, le mur Sud.

Au total, tout cela n'est pas immense mais devrait pouvoir me suffire.

Bien sûr, il faudra changer le sol (horribles carreaux bas de gamme, identiques à ceux de la salle-à-manger et à ceux que j'ai déjà virés de l'entrée du logis). De même, il y aura lieu de restaurer le plafond car il a pris l'eau pendant la période où la couverture de cette tour était H.S.

Bref, comme toujours à la Chaslerie, tout sera à reprendre du sol au plafond, en faisant disparaître, là comme ailleurs, la "signature" de mes prédécesseurs des années 1950.

Petite promenade cet après-midi chez Sébastien LEBOISNE. Je continue à admirer son travail de restauration d'une immense porte de bois pour une antiquaire anglaise :

17 avril 2015.

17 avril 2015.

Voici la pièce qui sera juchée au-dessus de la porte et pour compléter laquelle Sébastien doit imaginer et sculpter un décor supplémentaire qui couronnera le tout :

17 avril 2015.

En fait, je n'allais pas chez Sébastien pour admirer ce travail mais pour deux autres choses :
- lui passer commande d'un lit à baldaquin analogue à celui, de style rustique, qu'il a déjà fabriqué pour la chambre de mon aîné ; ce nouveau lit sera destiné au fournil de la ferme et devrait y arriver avant l'été ;
- deuxièmement et surtout, pour évoquer les dimensions à donner à Content III. Sur la base d'une photo du père de Content III qu'il avait restauré avant l'incendie de son atelier, Sébastien a dessiné une épure du bébé, qu'il nous présente ici en compagnie de son compagnon sculpteur, Grégoire MOREL :

17 avril 2015.

Sébastien n'a pas conservé les dimensions de l'original (le document où il les avait notées est parti en fumée lors de l'incendie) ; il se souvient cependant qu'il lui fallait un escabeau à deux marches pour se hisser sur l'animal. Ainsi, pour répondre à une question de mon aîné, ce joujou était bien de taille à supporter sans problème un adulte (donc était sensiblement plus imposant que le cheval de bois de Max ERNST). Sébastien va se rapprocher de l'antiquaire anglaise pour lui demander si elle a conservé les mensurations de la bête. A défaut de réponse utile, il agira selon son souvenir.

Donc, pour résumer, Content III sera maousse. Pas autant que la porte. Mais très meublant quand même.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 27 Mai 2015
Journal du chantier - Menuiserie - Ferme et son fournil
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Sébastien LEBOISNE est passé reprendre les cotes du lit à baldaquin au 2ème étage du colombier...

27 mai 2015.

... de manière à pouvoir le dupliquer pour le fournil de la ferme. En particulier, le sommier aura les mêmes dimensions, 140 x 200.

Quant à Content III, voici en définitive la taille qu'il aura, d'après l'épure grandeur nature que j'ai photographiée hier, dans l'atelier de Sébastien :

26 mai 2015.

Même réduite par rapport au dessin du 17 avril, la bête promet donc d'être impressionnante.

Sébastien LEBOISNE
rédigé le Lundi 29 Juin 2015
Journal du chantier - Menuiserie - Ferme et son fournil - Désultoirement vôtre !
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Bonjour,

Le lit est fabriqué :

29 juin 2015.

Il me reste à le teinter et cirer.
Je vais pouvoir le livrer en fin de semaine.

Cordialement.

N.D.L.R. : Bravo pour avoir tenu le calendrier. Mais le maçon sera en retard pour la pose des tommettes dans le fournil de la ferme. Je vous ferai signe quand nous serons prêts à recevoir ce meuble.

Et du côté de Content III, quelles sont les nouvelles ?

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 16 Juillet 2015
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Le second lot de tomettes ayant fini par nous parvenir, Michel POTTIER en poursuit la pose dans le fournil de la ferme :

16 juillet 2015.

16 juillet 2015.

Ce soir, la pose est quasiment achevée (sauf dans la partie "salles d'eaux" où elle n'est pas commencée).

Il est prévu que Jean LEMARIE livre quelques meubles le 23 juillet prochain pour ce fournil. De même, on attend le lit à baldaquin fabriqué par Sébastien LEBOISNE. Il serait en effet commode de pouvoir coucher un couple d'amis dans ce fournil pour la petite fête familiale prévue pour la prochaine Sainte-Anne. Ici aussi, je ne suis pas sûr du tout qu'on arrive à tenir ce calendrier.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 23 Juillet 2015
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Ferme et son fournil
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Jean LEMARIE a déposé hier soir quelques meubles qu'il gardait en dépôt et que je lui avais achetés pour le fournil de la ferme :

23 juillet 2013.

Pendant qu'Igor passait une nouvelle 3ème couche de badigeon de chaux sur le mur Nord du fournil, Sébastien LEBOISNE a livré ce matin et installé son lit à baldaquin :

23 juillet 2013.

23 juillet 2013.

Puis, aidé par son apprentis, il a pris les mesures de la future séparation entre la future salle d'eau et la future cuisinette :

23 juillet 2013.

Ceci dit, je compte dormir dès ce soir dans ce fournil afin de prendre conscience des équipements manquants et de bien visualiser quelles seraient leurs encombrements et agencements souhaitables (je pense ici, notamment, à la porte d'entrée dans la salle d'eau, ainsi qu'au meuble de séparation entre la salle d'eau et la cuisinette). Il faudra aussi que je commande des tringles à Roland FORNARI pour les futurs rideaux du lit ; pour les tissus, je pensais aux créations de Bertrand Dumas de Mascarel.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 14 Septembre 2016
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Si l'on met à part une exceptionnelle table de cérémonie...

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

... je n'ai pas remarqué au palais de Sintra de mobilier qui m'emballe particulièrement. Certes, j'ai vu des choses intéressantes comme ces autres tables...

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

... ou ces lits à baldaquin, celui-ci dans la chambre-cellule d'Alfonso VI, le "roi fou",...

2 septembre 2016.

... cet autre dans la chambre dite du roi João 1er,...

2 septembre 2016.

2 septembre 2016.

... ou bien cette armoire allemande de 1700...

2 septembre 2016.

... ou encore ce siège favori d'une reine au postérieur éléphantesque (qui, à sa décharge, si l'on peut dire, eut plus de dix enfants en dix ans) :

2 septembre 2016.

Great Bed of Ware, one of the largest beds in the world :

N.D.L.R. : Il me semble qu'il est exposé au "Victoria & Albert Museum".

N.D.L.R. 2 : Mon souvenir était bon. De plus, contemporain de la Chaslerie !

Donc penser à ce mode d'accrochage des rideaux quand on remettra en service le grand lit à baldaquin de notre manoir favori.
En regardant cette neige tomber, je viens d'avoir une idée. Et j'ai laissé un message sur le répondeur de Roland FORNARI lui demandant d'y réfléchir.

Pourquoi ne pas surmonter le bassin carré de granit du centre de la cour d'une construction de ferronnerie, une sorte de baldaquin conçu pour être en phase avec les lampadaires et le dôme d'entrée ou les épis de faîtage ou bien les plessis de notre manoir favori ? Bref, un truc manorialisant et, plus encore si possible, manorialisateur.

Quant à l'usage d'une telle gloriette, je n'en sais rien et laisse Roland imaginer. Eclairage à l'unisson des 5 lanternes ? Ou arrosage des plates-bandes ? Ou tablette pour les devoirs de vacances ou, aussi, cabane pour les jeux des petits-enfants ?


P.S. (du 8 février 2018) : Une piste ?

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 5 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Logis - Aile "de la belle-mère"
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L'une des grosses opérations en cours à la Chaslerie consiste à rassembler le maximum de mobilier dans l'espace aménagé pour servir de garde-meubles, au 1er étage des écuries. Nous savons que deux compagnons de Jean LEMARIE nous prêteront main forte vendredi prochain, 11 mai au matin. Mon idée est d'utiliser ce renfort pour déplacer les plus gros meubles. Il y aura néanmoins un problème pour les deux grandes tables, celle de la salle-à-manger du logis et celle de la cuisine-provisoire-qui-dure, actuellement stockées dans le salon du logis mais qu'il serait impossible de manœuvrer dans l'escalier de l'"aile de la belle-mère", tant en raison de leurs poids que de leurs dimensions. Ces deux tables seront donc dirigées vers les entrepôts de Jean en attendant des jours meilleurs, à savoir la fin de la restauration de la salle-à-manger du logis pour l'une et je ne sais quelle échéance pour l'autre.

Quoi qu'il en soit, il est souhaitable qu'un maximum de mobilier ait pu être déplacé avant vendredi. C'est pourquoi, aujourd'hui, Igor et Christian ont consacré la matinée à quelques activités d'haltérophiles. Ils ont sorti du 1er étage de la tour Nord-Est la moitié de son fatras et ont de même déménagé deux lits à baldaquin, ...

5 mai 2018.

... diverses literies et d'autres menus babioles, dernièrement entreposés dans la "salle dévastée", au 1er étage du logis.

Voici quelques vues, prises aujourd'hui, du nouveau garde-meubles en début de remplissage :

4 mai 2018.

5 mai 2018.

5 mai 2018.

5 mai 2018.

Igor m'a proposé d'appeler son copain Cristi à la rescousse. J'ai réagi négativement mais je pense que j'ai eu tort. Un troisième homme nous serait très utile la semaine prochaine, au moins deux jours, en plus des deux compagnons de Jean vendredi matin.