L'intégrale

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 28 Janvier 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
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Alertée par certains tirs groupés sur un coin du tapis de la salle-à-manger...

27 janvier 2019.

... Carole n'a pas tardé à barricader l'entrée du salon.

Elle est néanmoins conquise comme toute la famille présente à l'heure dite (bien que trop matinale pour d'autres, ai-je compris trop tard).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 28 Janvier 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
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S.M.S. reçu de ma mère hier à 11 h 49 : "Il n'est pas le plus beau mais il a de la classe !"

Voici la rafale de réponses qu'appelait une telle impertinence :

A 11 h 50 : "Il t'a entendue" :

27 janvier 2019.

27 janvier 2019.

27 janvier 2019.

A 11 h 52 : "Il te fait les gros yeux" :

27 janvier 2019.

A 11 h 54 : "Il te boude" :

27 janvier 2019.

A 11 h 55 : "Et te tire la langue" :

27 janvier 2019.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 28 Janvier 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
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Sur la route du retour, hier après-midi, étape à Alençon.

O'Gustin (sans doute mécontent de certains échanges) s'est montré quelque peu turbulent.

Il a machouillé quelque chose qui ressemblait à du coton.

J'ai tardé à comprendre qu'il avait découvert le sac de détritus de ma mère, posé au sol, caché derrière la porte de son cabinet de toilettes.

Je l'ai mis au coin. Pouvait-on faire moins ?

27 janvier 2019.

(On pourra noter ici qu'il dispose d'un couchage à Alençon aussi).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 28 Janvier 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
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Retour au bercail. O'Gustin est maintenant doté de trois couchages, l'un au manoir favori...

28 janvier 2019.

... un deuxième à Alençon et un troisième en général dans la "Twingo" et qui a servi hier à Paris.

Pour la nourriture, j'ai laissé une partie de ses croquettes à Alençon et le reste à Paris, de sorte que j'ai dû en acheter un nouveau paquet. Hélas je me suis trompé entre les croquettes pour bull-dog et celles pour bouledogue français. Donc hier soir, O'Gustin a préféré jeûner...

28 janvier 2019.

... mais il a changé d'avis ce matin. Je vais toutefois réparer mon erreur sans tarder.

Pour le reste, une partie de la leçon semble acquise...

28 janvier 2019.

... je dis bien une partie.

Toutefois, "c'est un élève qui fait des progrès" :

Jean-Pierre ARBON
rédigé le Lundi 28 Janvier 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Que musique
Publié le 28 janvier 2019


Michel Legrand est mort. En lisant les hommages qui lui sont rendus, on comprend ce qui a fait de lui un musicien exceptionnel. Au départ, il y a un enfant solitaire de quatre ans qui reconstituait d’oreille, au piano, les chansons de Charles Trénet qui passaient à la radio. Puis ce sauvageon surdoué entre au conservatoire quand il a neuf ans. Il y est éduqué par les meilleurs professeurs. A vingt ans, il a rencontré Stravinsky et Boulez, il sait tout faire, et il est libre. Arrangeur de génie, il bifurque vers le jazz, et écrit bientôt pour le cinéma. Une seule maîtresse : la mélodie.

L’un des personnages des Demoiselles de Rochefort confie dans une chanson « Je n’étais amoureux que de croches ou de rondes (…) Pour une mélodie j’aurais trahi mon père, je n’étais que musique ». C’est son double. C’est lui.

Des mélodies inoubliables, Michel Legrand nous en laisse un magnifique bouquet. Parmi les plus célèbres, il y a le thème des parapluies de Cherbourg. Et si l’on veut comprendre ce qu’est une mélodie véritable, éprouver sa finesse et sa robustesse, il faut regarder cet extrait video, et écouter comment ses subtilités se déploient en passant du classique à la valse musette et du jazz au tango.

N.D.L.R. : J'étais rétif (trop de notes), vous m'avez convaincu.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 28 Janvier 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
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J'ai poursuivi ma tournée de présentation d'O'Gustin dans le monde tel qu'il est.

Ce matin, chez notre voisine la plus proche, ancienne femme de ménage et amie, Mme Andrée PHILIPPE :

28 janvier 2019.

Comme on le voit sur cette photo, la tradition locale a été dignement respectée.

Mme PHILIPPE a trouvé qu'O'Gustin ressemble comme un frère à Ercule, mon premier bouledogue français, d'il y a déjà une trentaine d'années. Un jour, une fille de Mme PHILIPPE, dénommée Christine, s'était étonnée de voir les vaches de ses parents courir en tous sens dans le pré en-dessous de la Josselinière. C'est Ercule ("Eryx du Sénéchal de Ré", dit "Ercule", dit "Erculoïde", dit "Le Loïde" ou encore "Cucule") qui flanquait la pagaïe dans le troupeau. Les PHILIPPE avaient pensé que ce devait être le chien des récents acquéreurs de la Chaslerie et Mme PHILIPPE, suivie de ses filles, était venue le rapporter au manoir favori, non sans faire à Carole des offres de service immédiatement acceptées.

Cette après-midi, je suis allé à Notre-Dame-du-Touchet chez nos antiquaires-brocanteurs favoris et amis, Jean et Sylvie LEMARIE. Autour d'une orangeade cette fois ("nobody is perfect"), nous parlions de sujets divers quand nous nous sommes aperçus de la disparition de notre jeune héros. Il s'était réfugié sous la chaise de Jean.

Nous avons vite découvert pourquoi :

28 janvier 2019.

Je fournis la bande-son
et la suite
.

Comme on l'entend, je confonds moi aussi, et de quelle façon, Ercule et O'Gustin ! A trente ans de distance, il est ainsi démontré que c'est fou ce que ça vous marque, ces petites bêtes-là !
C.Q.F.D.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 28 janvier 2019 22:59
À : CORESPA
Cc : C.F. ; T.F.
Objet : RE: La Chaslerie

Cher Monsieur l'inspecteur général,

En y réfléchissant un peu plus, je vois un autre argument à prendre en compte dans la réflexion sur le bon parti à retenir quant à la hauteur de la porte principale du logis.

Voici à quoi je pense :

La fortune des LEDIN, propriétaires de la Chaslerie avant la Révolution a connu des hauts et des bas au fil des siècles. L'idée générale est qu'ils ont su progresser au sein de la noblesse grâce à la qualité de leurs alliances. A ce sujet, Eric YVARD est en train de déchiffrer des documents, jusque là inédits, précisant quel pouvait être leur niveau de vie à l'époque Transition retenue pour dater la porte litigieuse d'accès actuel au "salon de l'aile de la belle-mère".

On ne sait pas clairement à ce jour ce qui préexistait en 1598, date de construction du corps principal actuel du logis. Des indices donnent à penser que les deux tours rondes pourraient être antérieures, voire sensiblement antérieures. Il est sûr qu'au début du XVIIIème, une "aile en retour" du logis a disparu, sans doute à l'occasion d'un premier (?) incendie, ce qui a dû être un choc. Donc j'imagine que les propriétaires d'alors ont d'abord songé à panser cette plaie. Les techniques des carriers avaient évolué depuis 1598, le travail était plus "industriel" et on ne s'encombrait plus de chanfreins ouvragés. Mais on disposait d'un stock de pierres chanfreinées issues de l'aile disparue, de sorte qu'il a été facile de relever le linteau de la porte principale sans que la cicatrice ne se voie, ni en raison de la couleur des pierres, ni en raison de leur travail.

Outre cette disparition de l'"aile en retour", les années 1710 à 1760, époque où les LEDIN étaient prospères et y veillaient (par exemple en épousant les veuves de parents pour garder le contrôle de la charge de vicomte de Domfront), se sont traduites à la Chaslerie par d'importants changements du plan-masse :
- mur Sud avec son dôme, qui a permis de donner à la cour une forme fermée, nouvelle ici et inhabituelle dans le secteur,
- donc retrait de grilles au moins sur la façade Ouest du logis, désormais incluse dans cette cour,
- probable surélévation des écuries, avec la belle charpente mansardée due à Jean MIDY que nous savons, comme l'est la couverture plus simple de la "cave" voisine, élément de "standing" supérieur à celui de bâtiments en colombages,
- possible transformation du colombier pour loger le chapelain (?) ; malgré mes intuitions et mes recherches, je peine toutefois à le prouver.

Donc je me dis qu'il peut y avoir une cohérence historique, architecturale et psychologique ("standing" revendiqué) à ce que le linteau qui nous interroge ait été relevé comme on le voit et, surtout, l'ait été de façon cohérente avec le reste, congruente si l'on peut dire avec le nouveau "look" du manoir.

Durant la 2ème moitié du XVIIIème, la famille LEDIN était tombée en quenouille, le gendre principal, Louis-Marie de VASSY était le propriétaire de plus beaux châteaux. Donc, à la Révolution, il n'y avait plus dans les lieux qu'un préposé de ce VASSY, un dénommé GOUPIL, suffisamment malin pour savoir présenter la Chaslerie sous un triste jour aux experts commis pour la vente du Bien National, donc pour pouvoir en acheter une partie à vil prix.

C'est ce GOUPIL que je traque depuis un bon quart de siècle, car c'est un homonyme des très troubles frangins dont la fortune "considérable" a irrigué le proche secteur.

Bien cordialement,

PPF

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 28 janvier 2019 20:27
À : CORESPA
Cc : C.F. ; T.F.
Objet : RE: La Chaslerie

Cher Monsieur l'inspecteur général,

Merci beaucoup pour votre message plein d'empathie et pour vos réflexions sur la porte principale du logis. Vous me demandez de répondre avec mes franchise et liberté habituelles aux deux questions que vous me posez. C'est ce que je vais tâcher de faire car, comme vous l'avez compris, cette réputation est loin de me déplaire.

1 - Sur la stratégie :
J'avoue ne pas avoir très bien saisi ce que cette notion recouvre sous votre plume. Je l'ai pourtant étudiée, s'agissant de ses applications dans l'entreprise ; c'était à "London Business School", les professeurs de cette matière étaient réputés parmi les tout meilleurs au monde mais je n'ai pas été convaincu, donc ai continué, à tort ou à raison, à assimiler la stratégie à du bla-bla.
Ceci étant, je vois bien ce qui a coincé avec mes deux derniers "architectes du patrimoine", MM. (...). C'est en réalité une affaire de gros sous (du moins relatifs). Ils trouvaient que je n'en avais pas assez (...).
Mais il ne m'appartient pas de refaire le monde même si la situation que je viens de décrire, si elle était confirmée par plus capable que moi, devrait appeler de profondes réformes dans ce domaine certes un peu particulier.
En fait, la bonne question, concrète et immédiate, que vous avez la grande pudeur de ne pas me poser, est de savoir combien je suis prêt à investir chaque année dans mon programme de restauration. C'est ce montant qui, par application des pourcentages en vigueur dans ladite corporation en situation de monopole, permet de déduire ce que mon chantier peut rapporter chaque année aux heureux tenants du titre, du moins ceux agissant à titre privé. Or, depuis que j'ai acheté la Chaslerie il y a plus de 27 ans, le montant de ma mise pour les travaux a été de l'ordre de (...) €/an. Désormais, je suis retraité de la fonction publique mais je peux faire en sorte de bénéficier de revenus locatifs à Paris, donc maintenir un train de travaux ralenti, certes, mais pas nécessairement dans de trop grandes proportions. Surtout, à l'horizon de 5 ans, mon relais devrait pouvoir être pris par mon aîné (c'est ce qui ressort de nos échanges les plus récents à ce sujet), ce qui serait de nature à permettre de donner un autre élan au chantier.
Donc, pour dire les choses simplement, je ne vois pas de problème "stratégique" sérieux, si du moins l'on accepte, comme j'ai eu le front de le suggérer, d'assimiler la stratégie à une question de sous.
Quant à mes priorités de travaux (ce qui est un autre volet de ce qu'on peut entendre par stratégie), elles vous sont connues. Je considère que deux questions critiques essentielles sont d'ores et déjà résolues, d'une part le choix du combustible (on devrait se chauffer par aquathermie), d'autre part la définition de ce que j'appelle l'"escalier en facteur commun de l'aile de la belle-mère" (tout ceci est documenté sur le "site favori"). La suite serait, tant que je resterais maître d'ouvrage, de donner la priorité aux points urgents connus (cf notamment mon courriel du 20 novembre dernier à M. (...), qui reprenait en les précisant les orientations que j'avais pensé lui avoir données par lettre du 10 avril), ainsi qu'à la restauration intérieure de la moitié Nord du logis (y compris la cage d'escalier et en y ajoutant les salles d'eaux du rez-de-chaussée du bâtiment Nord, à savoir cuisine, arrière-cuisine et cabinet de toilettes). Bien sûr, je ne m'interdirais pas de broder sur ce programme, notamment dans le colombier, en tenant compte principalement de la disponibilité d'artisans de qualité.

2 - Sur la porte d'entrée du logis :
J'apprécie énormément la proposition que vous m'avez présentée spontanément aujourd'hui.
Elle tient selon moi le meilleur compte des données disponibles sur l'histoire du bâtiment et les accidents qui l'ont affecté au cours des siècles. A ce sujet, je dois compléter votre information par la mention d'un incendie qui, selon moi, a détruit l'"aile en retour" (bâtie à l'intérieur de la cour actuelle, devant ce qui est ensuite devenu le "bâtiment Nord") au début du XVIIIème siècle, entraînant le rebouchage du "trou" avec "percement" de quatre fenêtres "modernes", aux chanfreins beaucoup moins beaux que ceux des autres fenêtres sur cour du logis, celles de la moitié Sud.
A ce titre, votre proposition comble une lacune, à mes yeux importante, de l'"étude préalable" de M. (...). Ce dernier n'avait en effet tenu aucun compte des observations que je lui avais présentées en temps utile à ce sujet, pas plus qu'il n'avait tenu le moindre compte de mes remarques sur les linteaux des fenêtres du 1er étage (alors que, sur ce dernier sujet, j'avais préparé à son intention une étude comparative inédite sur les manoirs du Domfrontais).
Car, outre leur monopole non contrôlé pénible à supporter par la "base", certains "architectes du patrimoine" semblent parfois avoir une si haute conscience de leur valeur qu'ils se bouchent les oreilles et les yeux quand de vulgaires maîtres d'ouvrage privés imaginent pouvoir enrichir leur réflexion avec de simples arguments de fait.
Ceci étant, pour justifiable historiquement qu'elle est, marquant à ce titre un très gros progrès par rapport à l'"étude préalable" en question, votre proposition mérite que j'y réfléchisse encore un peu. Le point qui me chiffonne à ce stade tient à l'habitabilité de (la manœuvrabilité dans) l'entrée du logis avec une porte à un seul battant : je craindrais que le passage vers le salon tienne un peu du slalom. Je signale à votre attention un argument historique qui me paraît intéressant : l'accès aux deux grandes pièces du rez-de-chaussée du logis se fait, à partir de l'entrée/cage d'escalier, par deux portes aux chanfreins de qualité et de grande hauteur, manifestement contemporaines du rehaussement du linteau de la porte principale (N.B. : Il demeure, vers la salle-à-manger, une porte plus basse, avec sa feuillure, qui doit dater de la construction de 1598).
Quoi qu'il en soit, et comme vous le relevez fort justement, la D.R.A.C. a eu la finesse de laisser la porte ouverte (c'est le cas de le dire) à une inflexion du programme de restauration des menuiseries extérieures du logis qui serait appliquée à propos de cette porte.
Donc la réflexion nouvelle à laquelle vous nous invitez est sans aucun doute opportune en l'état du dossier.
Je pense qu'un "architecte du patrimoine" digne de la confiance investie en lui par les pouvoirs publics lorsqu'ils ont légiféré sur ce monopole, aurait à cœur de réexaminer le dossier sur ce sujet, c'est-à-dire là où M. (...) a bâclé sa réflexion et là où M. (...) s'est contenté d'un survol parfaitement inconséquent à ce stade et cause d'une nouvelle perte de temps.

Cher Monsieur l'inspecteur général, je pense que ce courriel vous aura conforté dans vos impressions sur un chantier dont un précédent "architecte du patrimoine" avait dit, de mémoire, que le point le plus notable était "la personnalité du maître d'ouvrage".

J'espère surtout vous avoir été utile dans la mission que j'ai entendu vous confier dans l'intérêt du monument.

Bien cordialement,

PPF

P.S. : Vérification faite...

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De : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>
Envoyé : lundi 28 janvier 2019 11:27
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : La Chaslerie

Cher Monsieur,

Je me plonge dans le dossier de La Chaslerie, avec l’excellent souvenir de notre première rencontre in situ, et de la découverte de la belle restauration - exigeante et sans concessions - que vous avez entreprise sur ce monument.
Je souhaite vous appeler aujourd’hui pour évoquer les questions stratégiques pour la suite de ce projet. Mais dès à présent, je me suis permis une analyse sur un élément majeur, dont l’état actuel de la réflexion - et de l’action - m'interroge : la porte d’entrée du logis, qui constitue le point focal du monument.
Je viens de vous envoyer par "We Transfer" l’état de cette réflexion, que je soumets à votre méditation.
Vous connaissez mieux que moi l’édifice, mais j’ai essayé d’avoir le regard que j’aurais eu si le dossier des menuiseries de La Chaslerie m’avait été posé en qualité d’inspecteur général … On ne se refait pas.
Je me doute qu’à la lecture de cet envoi vous réagirez avec toute la franchise et la liberté qui vous caractérisent. C’est ainsi que je conçois notre collaboration.

Bonne lecture, et au téléphone cet après-midi ?

Bien cordialement,

Yves Lescroart

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 29 janvier 2019 04:39
À : LE-BECHEC Laetitia (DR-NORM)
Cc : T.F.
Objet : RE: Ouverture au public d'un monument historique

Je vous prie de trouver ci-joint le formulaire en question rempli. J'en ai profité pour modifier légèrement les conditions de la visite :


Je vous plains d'avoir des supérieurs qui, à l'évidence, sont heureux d'emmerder inutilement les administrés.

Cordialement,

PPF

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 9 janvier 2019 09:54
À : LE-BECHEC Laetitia (DR-NORM)
Cc : T.F.
Objet : RE: Ouverture au public d'un monument historique

Dans ce cas, je vous prie de signaler à vos supérieurs que l'instruction générale donnée par le gouvernement aux fonctionnaires et autres agents payés par de l'argent public est de cesser d'emmerder les citoyens quand rien n'y oblige. Le gouvernement admet la voie dématérialisée pour nombre d'autres procédures, dont les déclarations de revenus qui sont en lien direct avec la raison pour laquelle j'ai dû solliciter cette attestation-ci.

Donc c'est bien votre attestation que j'attends en l'état du dossier et que je vous prie de me communiquer sans que nous devions perdre davantage de temps à des échanges oiseux.

Cordialement,

PPF

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De : LE-BECHEC Laetitia (DR-NORM) <laetitia.le-bechec@direccte.gouv.fr>
Envoyé : mercredi 9 janvier 2019 09:48
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : RE: Ouverture au public d'un monument historique

Je sais bien mais j’ai la consigne d’avoir une attestation renseignée et signée pour établir l’attestation, un simple mail ne suffit plus.

Cordialement,

Laëtitia LE BECHEC

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De : Pierre-Paul Fourcade [mailto:penadomf@msn.com]
Envoyé : mercredi 9 janvier 2019 09:38
À : LE-BECHEC Laetitia (DR-NORM)
Cc : T.F.
Objet : RE: Ouverture au public d'un monument historique

Comme indiqué dans mon courriel du 1er, les conditions sont en tous points identiques à celles de l'an dernier.

Donc ce n'est pas votre formulaire que j'ai réclamé. Mais bien votre attestation. Comme l'an dernier.

Cordialement,

PPF
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De : LE-BECHEC Laetitia (DR-NORM) <laetitia.le-bechec@direccte.gouv.fr>
Envoyé : mercredi 9 janvier 2019 08:43
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : RE: Ouverture au public d'un monument historique

Bonjour Monsieur,

Je vous présente mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année.

Je vous prie de bien vouloir trouver en pièce jointe le formulaire demandé.

Cordialement,

Laëtitia LE BECHEC

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De : Pierre-Paul Fourcade [mailto:penadomf@msn.com]
Envoyé : mardi 1 janvier 2019 07:20
À : LE-BECHEC Laetitia (DR-NORM)
Objet : RE: Ouverture au public d'un monument historique

Bonjour et bonne année !

Je vous prie de bien vouloir me communiquer l'attestation d'ouverture au public de ma propriété, le manoir de la Chaslerie, La Haute-Chapelle, Domfront-en-Poiraie (61700).

Les conditions sont inchangées par rapport aux années précédentes.

Cordialement,

PPF

06 12 96 01 34

(Fin de citation)
Mathilde de Néronne‎ via "Un Jour un Château une Histoire", groupe sur "Facebook"
rédigé le Mardi 29 Janvier 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Références culturelles
0
St Germain de Livet dans le Calvados ... près de Lisieux ..💕

N.D.L.R. : D'après Nicolas GAUTIER, notre manoir favori était, à l'origine, enduit d'une façon qui pouvait ressembler à l'appareil de ce château.
(Début de citation)

De : eric.yvard-mairie <eric.yvard-mairie@orange.fr>
Envoyé : mardi 29 janvier 2019 09:28
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : RE: Eric yvard

Ok
Je pense que oui
L inventaire papier est utile
C est avec son contenu que l on peut bâtir une vrai genealogie ledin et voir l ascension sociale de cette famille.
Attention l acte de 1593 est un partage de la chalerie en plusieurs lots mais sans l auteur de la branche de la chalerie.
Un pan de mur va s écroulé !
Eric yvard

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 29 janvier 2019 09:16
À : eric.yvard-mairie
Objet : RE: Eric yvard

Cher Monsieur,

A vous de voir ce qui peut être utile. Vous êtes l'expert et vous savez quels sont mes centres d'intérêt.

Avec ce que vous me dites, j'attends beaucoup du document de 1593 que vous avez su retrouver.

Cordialement,

PPF

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De : eric.yvard-mairie <eric.yvard-mairie@orange.fr>
Envoyé : mardi 29 janvier 2019 09:13
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Eric yvard

Bonjour
Merci pour l info
J ai une mauvaise nouvelle
L inventaire de 1722 (madame ledin née croisilles) ne se trouve plus dans la liasse du notaire de domfront
Gabriel Hubert ou un autre historien a du l emprunter et pas le rendre.
Heureusement Hubert a pris des notes
Je vais vous recopier ses fiches concernant cette inventaire.
Je vais aussi transcrire le partage de la chalerie de 1593
Attention surprise !
Voulez vous que je transcrive aussi l inventaire de tous les papiers de l inventaire ledin père ?
Cordialement
Eric yvard

Envoyé depuis mon smartphone Samsung Galaxy.

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Date : 28/01/2019 23:21 (GMT+01:00)
À : YVARD Eric <eric.yvard-mairie@orange.fr>
Objet : RE: inventaire du 2 juillet 1716 de Jacques Ledin

Pour info : https://www.chaslerie.fr/blog/message/45353

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 29 Janvier 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
1
Ce "nouveau petit Loïde" est vraiment très mignon. Par exemple, dès que je prends une douche, il vient m'admirer de l'autre côté de la paroi. A l'instant, il se régale en me suçant les mollets.

J'ouvre ici une parenthèse : quel surnom lui donner ? J'en appelle au fan-club, manifestement conquis si j'en juge par l'audimat. Les trois syllabes de son nom sont un peu trop longues à prononcer.

Je propose, au choix :
- Gugusse
- Tintin
- Cucule ou Cucule number two, en souvenir d'Ercule
- ou Le Loïde (même motif, même punition)
- ou même Oscar, pour rester dans les "O" de saison.

A vos écrans ! Vos avis ?

(Je précise que Carole ne veut surtout pas qu'on l'appelle Cucule. C'est pourtant si mignon. Et ça lui va si bien, à ce p'tit bout d'chou...).
Vincent BOULAIN
rédigé le Mardi 29 Janvier 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
1
Pour un animal qui ne tardera pas à figurer aux armoiries du présent châtelain de La Chaslerie, pourquoi pas Ogus, ou Oggy ? En sable, cela va de soi ...

Un membre de votre fanclub.

N.D.L.R. : Oggy-les-bons-tuyaux ?

En tout cas, ça sonne bien...

N.D.L.R. 2 : Connaissance du fan-club... Est-ce vous ?
A la suite des insultes proférées à mon encontre par l'un de ses adjoints, le maire de Domfront-en-Poiraie a souhaité me recevoir. Cela s'est passé cet après-midi.

J'ai d'emblée déploré le caractère inadmissible du mépris injustifié ainsi manifesté par un "officiel" et mis ce mépris en parallèle avec le mode d'instruction, à ce jour, du "projet MORIN" que je trouve aussi insatisfaisant que les premières orientations divulguées lors d'une séance du conseil municipal de décembre dernier. (Je rappelle qu'il s'agit pour la région Normandie d'investir 15 à 20 M€ dans le développement du "tourisme médiéval" à Domfront-en-Poiraie et que ce projet a été instruit à ce stade d'une façon pour le moins curieuse).

M. Bernard SOUL s'est montré désolé de l'attitude (disons de la bévue) de son adjoint, absent lors de cette partie de l'entretien mais qui n'a pas tardé à se joindre à nous.

J'ai indiqué que le projet d'illumination de monuments que j'ai suggéré coûterait au total moins de 0,5 % du budget du "projet MORIN" s'il concernait trois monuments hors de la citadelle de Domfront (mais sur le territoire de la commune nouvelle). Point à souligner, les frais de fonctionnement de ce projet seraient nuls pour la collectivité. Enfin, ce projet, emblématique du caractère médiéval le plus pittoresque et le mieux conservé de Domfront, aurait des retombées touristiques hors de proportion avec ce taux d'un deux centième du budget d'investissement annoncé.
Mes interlocuteurs ne pouvaient disconvenir de telles données et en sont même convenus.
M. SOUL, soutenu par M. DAVY, a néanmoins fait valoir que le "projet MORIN" avait été cadré par la Région de façon telle qu'il n'irriguerait que la citadelle et que des investisseurs publics.
J'ai répondu que, si elles étaient confirmées, ces deux limitations seraient absurdes :
- la première pour les raisons connues (ou qui devraient l'être), tenant à la symbiose culturelle, historique, architecturale et touristique entre la citadelle et son "hinterland" ;
- la seconde, aux relents idéologiques aussi étranges qu'inattendus, en citant l'exemple de la région Bretagne ainsi que le précédent de la politique ornaise quand, pour des raisons en vérité très particulières, était ressentie quelque gêne que de l'argent départemental subventionne tel monument privé : il était alors demandé que ce monument fasse l'objet d'un bail emphytéotique au bénéfice d'une association, une usine à gaz assez ridicule il est vrai et à laquelle, dans leur sagesse, les conseillers généraux ont su mettre fin il y a quelque temps déjà. A mon grand étonnement - je le note ici à titre accessoire - mes interlocuteurs ignoraient qu'il existe une association des amis de la Chaslerie depuis 1991, qu'elle est actuellement présidée par un Conseiller d'Etat (Hugues HOURDIN, petit-fils d'un ancien maire de Mortain) et qu'elle est toujours très active, et pas seulement sur la toile.
Cette partie de l'entretien s'est terminée sur un constat de désaccord réaffirmé de ma part, tant sur la méthode d'instruction, à ce jour, du "projet MORIN" que sur ses premières orientations publiques inutilement restrictives et manifestement contre-productives.

J'ai ensuite rappelé qu'il est anormal que la commune de Domfront-en-Poiraie ne facilite pas la promotion des monuments privés ouverts au public sur son territoire, ni sur son site internet où il n'en est toujours pas dit le moindre mot, ni par un fléchage routier approprié, le dernier en place datant d'une cinquantaine d'années et n'ayant jamais été mis à jour convenablement.
A propos de leur site internet, mes interlocuteurs ont déclaré ne pas voir comment s'y prendre pour retenir tel monument privé plutôt que tel autre. J'ai répondu que la DIRRECTE tient à jour la liste des monuments ouverts au public et qu'il devrait suffire de s'adresser à elle (LE-BECHEC Laetitia (DR-NORM) <laetitia.le-bechec@direccte.gouv.fr>) pour obtenir cette information, publique et neutre.
Sur le fléchage, M. SOUL a promis d'intervenir activement auprès du conseil départemental pour que le système de panneaux routiers soit mis à jour sur les routes départementales qui traversent notre commune.

Au total et malgré quelques bonnes paroles, j'ai eu l'impression que mes interlocuteurs, qui ont, m'a dit M. SOUL d'autres soucis immédiats que les monuments historiques, comme la carte hospitalière, sont un peu désemparés devant le rappel de certaines réalités.

Qu'à cela ne tienne, il existe sur la commune des compétences qu'il leur suffit de consulter plus souvent que jamais.

Pour dire les choses clairement, après qu'a peut-être été marqué, à juste titre d'ailleurs, ce qu'au rugby on appelle un "arrêt de volée avec renvoi aux 22 mètres", mes interlocuteurs du jour peuvent compter que j'observerai la suite de cette affaire avec soin et que j'en rendrai compte de façon "franche et libre", comme toujours.

Car, s'il y a une chose certaine, c'est que les élus sont responsables du bon usage de l'argent public qui leur est confié. Ils doivent prendre en temps utile les bonnes décisions quant à son usage. Et, quand ils se fourvoient, ils doivent corriger le tir sans tarder, y compris en intervenant activement auprès de leurs partenaires habituels, conseil régional ou conseil départemental notamment, pour réussir à y faire infléchir des politiques importantes qui, comme il semble en l'espèce, auraient été mal dessinées au centre ou mal appliquées à la périphérie.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 29 Janvier 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
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Nouvelles du jour d'Oggy-les-bons-tuyaux :

Dans l'après-midi, à Alençon :

29 janvier 2019.

29 janvier 2019.

29 janvier 2019.

Cette nuit, à l'instant, dans ma chambrette monacalo-monastique :

29 janvier 2019.

Je vois dans cette dernière scène un signe du destin, les paperasses de la M.S.A. sont passées à une déchiqueteuse d'un nouveau genre. Après tout, elles ne méritaient pas mieux.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 30 Janvier 2019
Désultoirement vôtre ! - O'Gustin - Météo
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De bon matin, la neige...

30 janvier 2019.

... n'arrête pas la poursuite de l'apprentissage :

30 janvier 2019.

30 janvier 2019.

30 janvier 2019.

... Deux marches sur le chemin, si :

30 janvier 2019.

30 janvier 2019.

30 janvier 2019.


Il a ainsi fallu que je me dévoue (donc risque le gel) en donnant l'exemple :

30 janvier 2019.

30 janvier 2019.

Jean-Pierre ARBON
rédigé le Mercredi 30 Janvier 2019
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles
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Roméo et Juliette
Publié le 30 janvier 2019

Quand j’arrive, Maman est prostrée dans son fauteuil. Je m’approche et me penche vers elle. — Bonjour Maman. Elle lève avec difficulté les yeux vers moi. Dans un souffle elle soupire « bonjour mon garçon » puis sa tête retombe aussitôt. — Elle n’a pas bien dormi la nuit dernière, me dit la personne qui la garde.

J’essaie d’engager la conversation, mais elle ne répond pas. Alors je m’assieds à côté d’elle, et je lui prends la main. Par la fenêtre on voit les averses qui se succèdent, c’est la télévision qui nous tient compagnie.

Nous restons un long moment comme cela, sa main dans la mienne, en silence. Je me laisse absorber par un documentaire diffusé sur Arte. — Jean-Pierre, m’interpelle-t-elle soudain. Je me tourne. Elle me couve du regard, toute souriante, l’air vif, sa fatigue semble avoir disparu, et me dit d’une voix très claire, très tendre, presque joyeuse :

— Tu es beau, et je ne suis pas trop mal… Je crois que toi et moi, nous sommes comme Roméo et Juliette, qui s’aimaient tout le temps… Si on partait, tous les deux ? Partout où nous irons il y aura du ciel bleu.


N.D.L.R. : Même motif, même punition...