Le mur Sud et son dôme Un mois après l'achat de la Chaslerie... Juste avant le début de la restauration du dôme. L'entreprise BOUSSIN vient de retirer l'ancienne couverture du dôme. Le dôme, liteaux retirés, vu par en-dessous, du côté de la cour. Remarquer l'emploi d'ardoises cofines (c'est-à-dire courbées naturellement). Remarquer l'emploi d'ardoises cofines taillées en forme d'écailles de poisson (deux procédés pour limiter l'écartement des ardoises par rapport à la charpente). Roland BOUSSIN en train de vérifier la qualité de la pose des ardoises. Le montage à pureaux décroissants (3ème procédé pour limiter le décollement des ardoises). Les pigeons ont vite pris leur habitudes sur le dôme restauré... Claude MARTIN commence à "boucher la dent creuse", c'est-à-dire à rehausser la moitié de mur qui avait dû être abaissée au 18ème siècle, lors du percement d'une fenêtre au 1er étage du colombier, en vue de le rendre alors habitable. Dans la bouteille de "Perrier", un message enfoui à l'usage de générations futures... Avec les compliments de l'inspecteur des travaux (pas encore) finis... Le haut du mur restauré, avant brossage des joints. Tant qu'on y est, on restaure également le haut du mur de l'autre côté du dôme... ... en en profitant pour incorporer à la maçonnerie quelque gadget électrique. La restauration du dôme est achevée par la restitution de deux épis de faîtage du style des poteries de Ger. Travaux d'assainissement au pied du mur Sud. Réemploi (contestable) d'une croix de granit qui se trouvait à l'origine au sommet du gâble Nord de la chapelle (et qui avait été descendue lors de l'ajout, au 18ème siècle, du clocher). Concerto d'épis de faîtage et boules de noblesse. Et vive la manorialitude !