Le bâtiment Nord Au moment de l'achat. Envahissement des lieux par des ronces et des saules (entre autres). La mère de Carole en plein travail. Au premier plan devant la tour Louis XIII, Walter (9 ans). Remarquer les vestiges de colombages sur le pignon Ouest du bâtiment Nord. L'entreprise BOUSSIN commence à restaurer la couverture. Un propriétaire méditatif, dans un coin de la cuisine d'alors. Observer le bleu, caractéristique du goût de la précédente propriétaire et que l'on retrouvait partout (jusqu'à l'indigestion). Début des travaux de restauration sur le pignon Ouest. Les bardeaux de châtaignier. La première lucarne. Compte tenu du caractère du bâtiment, agricole à l'origine, on a pris le parti de recouvrir de tuiles son versant Nord. Pour le versant Sud, donnant sur la cour, on a en revanche choisi une belle ardoise. La deuxième lucarne. Bien sûr, ces travaux n'allaient pas sans modifier l'aspect intérieur... Entre la tour Nord-Est et le bâtiment Nord, un espace est longtemps demeuré dangereux. Les tuiles du versant Nord. La chambre de Thibaud. La chambre de Walter et son vieil ours éborgné. Claude MARTIN rejointoye les façades. Rejointoiement terminé. Début des travaux intérieurs. L'emplacement du futur dressing. L'emplacement de la future douche (anciennement occupé par un conduit de cheminée en parpaings qu'on a supprimé). Sébastien LEBOISNE pose le châssis de la nouvelle fenêtre du futur cabinet de toilettes du 1er étage. La nouvelle douche. Claude PRUNIER, le carreleur. Un dressing exigu, certes, mais de compétition. On entreprend de réduire d'un quart la largeur de trois fenêtres sur cour. Le précédent propriétaire en avait percé quatre de ce côté, et plusieurs autres sur la façade Nord, toutes carrées (hélas !). On s'aperçoit à cette occasion que l'ancien propriétaire avait utilisé des pierres tombales (ici, d'une famille CHEMINEAU de Domfront) pour ornementer ces ouvertures. Aperçu du chantier de rétrécissement de la fenêtre qui se trouve en haut à droite de la façade Sud. La fenêtre en haut à droite est rétrécie. On passe à celle en haut à gauche. Pour chaque ouverture, Eric AUBINAIS taille un rejingot. La deuxième fenêtre est rétrécie. On passe à la troisième, au-dessus de la porte. Troisième fenêtre en cours de rétrécissement. Fin des travaux sur la troisième fenêtre. On commence à ouvrir un nouveau fenestrou de manière à donner de la lumière à la cage d'escalier. On découvre à cette occasion qu'il y a là un linteau, donc peut-être un vestige d'une ancienne ouverture. Cette impression est vite confirmée. On peut même observer que l'ouverture donnait vers le Nord, donc qu'un bâtiment avait autrefois été construit perpendiculairement au logis, au fond de la cour actuelle. Compte tenu de la forme des quatre fenêtres gauches de la façade sur cour du logis, on comprend que ce bâtiment était relativement important. On taille des granits pour ce fenestrou, sans oublier le rejingot de l'appui. Fin du percement du premier fenestrou. Le nouveau fenestrou vu de l'intérieur du bâtiment. On aperçoit encore le fond du placard aménagé par les prédécesseurs sur le tout petit palier du 1er étage. Ce placard va donc disparaître. Le nouveau 1er étage. C'est quand même moins moche ! Bien sûr, il reste à en changer les châssis de fenêtres. Quand, du fond de la cour, on entrait dans le bâtiment Nord, on tombait sur cette vue des mers du Sud... Immédiatement sur la droite, un boyau obscur était censé desservir une douche (!), un w.-c. et la cuisine. Tout cela était, à l'évidence, particulièrement mal conçu... ... car comprimé sous un escalier, lui-même riquiqui et casse-gueule... ... qui débouchait donc sur un palier également riquiqui, obscur et casse-gueule, avec ce placard à supprimer que l'on a déjà évoqué. Donc une seule solution : virer tout ça, y compris l'escalier... Il y aurait trop à dire sur la stupidité de la conception et la médiocrité de la réalisation des travaux dus aux prédécesseurs. Passons sur les détails. Les même causes produisant les mêmes effets, nettoyage par le vide de tout le rez-de-chaussée ! Et - pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? - idem à l'étage, à l'exception, bien sûr, du nouveau petit dressing et du nouveau cabinet de toilettes (à ce stade, le seul de toute la Chaslerie, ferme, cave et fournils inclus) ! N.B. : La dernière remarque reste valable à l'été 2012... Aux grands maux, les grands remèdes ! Concert de marteau-piqueur par Claude MARTIN ! On commence enfin à y voir un peu plus clair (ici, l'emplacement de la future "chambre mortuaire", à l'extrémité Ouest du bâtiment). On trace au sol la future distribution des pièces : au premier plan, la future entrée ; au fond, la "chambre mortuaire" précédée, à gauche, de son dressing et, à droite, de son cabinet de toilettes. Mais, pour expliquer les modifications de la façade Nord, faisons un retour en arrière. Il y avait là, depuis les percements opérés par le vendeur de 1991 (à savoir François LEVÊQUE), une porte, deux grandes fenêtres de 16 carreaux et trois petites de 8 carreaux. Observez leur ordre (de droite à gauche, 1 petite fenêtre, la porte, 1 petite fenêtre, 2 grandes, 1 petite)... Voici plus précisément l'état, après rejointoiement, des ouvertures les plus à l'Ouest... Le futur cabinet de toilettes devait se trouver à côté de l'ancienne porte Nord. Inutile donc de garder celle-ci, il fallait lui substituer une petite ouverture. Voici le début de cette modification... Il fallait boucher cette ouverture, ce qui fut fait, côté intérieur, avec des parpaings... ... et, côté extérieur, avec de la pierre. On poursuivit avec la petite fenêtre de droite, donnant sur la future "chambre mortuaire" et qu'il fallait agrandir pour donner de la lumière à cette future pièce... d'habitation. Le démontage s'accélère à une ouverture quand le remontage n'est pas encore fini à l'autre. L'appui (avec rejingot) de la nouvelle fenêtre Nord de la future "chambre mortuaire". Les trois ouvertures Ouest de la façade Nord furent ainsi modifiées. A l'ordre initial (de droite à gauche, 1 petite ouverture, 1 porte, 1 petite ouverture), on avait substitué l'ordre "1 grande ouverture, 1 petite, 1 grande". Pour des raisons tenant à l'éclairage intérieur et à l'habitabilité, on avait cependant conservé, côté Nord, la forme carrée des ouvertures (car, après tout, "nobody is perfect").