De 1900 à 1950 La trace sur la cheminée confirme qu'à la suite de l'incendie de 1884, la couverture a été restaurée une bonne soixantaine de centimètres sous l'originale. Notez également l'enduit monocolore sur la tour. M. Nicolas GAUTIER, A.B.F., a interprété cette photo comme prouvant que les murs du logis étaient autrefois (peut-être dès 1598) enduits d'un damier bicolore. On peut également noter qu'une fenêtre du rez-de-chaussée du logis avait été transformée en porte. Cette carte postale est datée du 17 janvier 1904. Le colombier n'avait pas encore subi les percements de fenêtres des années 1950. Par ailleurs, on aperçoit une mare et un édicule au premier plan à gauche. On voit sur le colombier la cicatrice due à l'abaissement du mur qui le relie au dôme, sans doute pour dégager la vue de la fenêtre percée à la fin du 18ème siècle. A droite de la photo, la chapelle. La cicatrice sur le colombier est très nette. On voit également que le haut du mur entre le colombier et le dôme a été modifié récemment (sa facture est sèche). Restes d'enduit monocolore sous le dôme. Les restes d'enduit sous le dôme sont très visibles. La fenêtre Sud, au premier étage du logis, a été bouchée à la brique. Unique photo ancienne sous cet angle dont nous ayons connaissance, cette carte postale montre, vers 1900, l'état abominable de la terrasse et l'invasion du lierre. Le jet-d'eau surélevé confirme l'abaissement de la toiture après l'incendie de 1884. Cette carte postale nous fournit la meilleure image connue de l'emprise de l'ancien pressoir (actuelle charretterie). On peut également remarquer qu'au sortir de la cour, le départ de l'Avenue contournait la mare alors située au centre de l'avant-cour. On aperçoit devant le pressoir un bout de la couverture d'une petite forge sans doute disparue avant 1950. Enfin, on voit que diverses ouvertures du logis avaient été maltraitées. Le petit garçon (au centre de la carte postale) serait Henri LEVEQUE, futur propriétaire de la ferme de la Chaslerie et homonyme d'un propriétaire contemporain du manoir, Les parents de ce bambin étaient les fermiers occupant alors le manoir. On peut noter le mauvais état de la couverture de la chapelle et la présence d'un édicule agricole précaire au Sud de la cour. Outre quelques occupants de l'époque, on distingue, à gauche, la petite forge aujourd'hui disparue, et au centre la mare dans l'eau de laquelle se reflète une charrette. Un édicule apparaît accolé à la tour Sud-Ouest. Voici, à droite de la carte postale, ce que les Normands appellent du souil. La forge, la mare et le souil. Ceci est la plus ancienne photo connue de la chapelle de la Chaslerie. Henri LEVEQUE (homonyme d'un ancien propriétaire) et son père en train de poser pour le photographe. Au niveau des écuries, on aperçoit des ouvertures qui ont été modifiées dans les années 1950. Dans la cour, poules, biquette et lapins. On voit que la couverture de cette tour est alors très fatiguée. La forge est très visible à côté de la mare. L'électricité vient d'arriver à la Chaslerie (cf le colombier). Dans un second temps, la moitié de la cheminée chut. Toiture et verge de cheminée retrouvèrent leurs proportions d'origine dans les années 1970. Cette photo du printemps 1932 montre l'importance de la mare au centre de l'avant-cour. Cette photo date du printemps 1932. On voit qu'un chemin faisait le tour de la mare. On note la présence de nombreux poiriers dans le "Pournouët". Cette photo date du milieu des années 1930 (à en juger par le lierre sur la tour Sud-Ouest). Cette photo date du milieu des années 1930. On aperçoit de nombreux clapiers contre le bâtiment Nord. Edicule renforcé au Sud de la cour. Cette photo date du milieu des années 1930. On aperçoit des ouvertures des écuries. Ceci est la plus ancienne image en couleurs de la Chaslerie dont nous disposions.