Vie du site

Participe et MST
Publié le 23 août 2019

Autrefois il ne me posait pratiquement pas de problème. Aujourd’hui je dois souvent y réfléchir à deux fois : je n’accorde plus le participe passé aussi aisément qu’avant. Il faut sans doute y voir un subtil marqueur de l’âge : quand la syntaxe vacille, que la grammaire flageole, et qu’on hésite devant de micro-obstacles qui se franchissaient naguère sans même y penser.

Mais il se peut aussi (autre marqueur possible) que je me sois déjà mis à idéaliser le passé, en m’attribuant rétrospectivement sur ce point une aisance toute imaginaire. Après tout, Voltaire lui-même a écrit : « Clément Marot a ramené deux choses d’Italie : la vérole et l’accord du participe passé… Je pense que c’est le deuxième qui a fait le plus de ravages ! » Irai-je prétendre que, plus jeune, je m’en sortais mieux que Voltaire ? Non, je n’en suis tout de même pas là.

Châteaux français (via "Facebook")
rédigé le Lundi 16 Septembre 2019
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#Carcassonne, ville médiévale au sud de #France dans la région du Languedoc. Les premiers murs ont été construits à l'époque gallo-romaine, avec d'importants ajouts aux XIIIe et XIVe siècles. #histoire https://t.co/EfBaPdxTfP – à Carcassonne.


N.D.L.R. : Pour le simple plaisir des yeux et bien qu'il n'y ait pas de lien évident avec notre manoir favori (si ce n'est l'amour des vieilles pierres).

Depuis quelques mois, je ne trouve plus sur "Facebook" les messages ou photos que j'aimais copier-collier sur notre site favori. Mes contacts sur ce canal se sont érodés. Depuis quelques jours néanmoins, je vois apparaître des photos aériennes que je trouve belles. Elles nous délasseront utilement des enquiquinements médiocres de la vie quotidienne dont on n'arrive guère, par ailleurs, à se dégager.
En Bretagne, un homme reconstruit seul un manoir "dans les règles de l'art".


N.D.L.R. : Merci beaucoup pour cette info. Sans nul doute, cela vaut le voyage.

Comme vous avez la gentillesse d'intervenir avec empathie sur mon site (ce n'est pas la première fois que je le remarque), accepteriez-vous de m'accompagner à la rencontre de ce personnage ?

Pour info, dans l'article communiqué, je relève une phrase : "une bonne restauration est une restauration qui ne se voit pas". C'est exactement ce que je pense. J'avais d'ailleurs été frappé lors de la première visite de Benoît MAFFRE à la Chaslerie par la remarque qu'il avait immédiatement faite : "c'est troublant, on ne voit pas où sont vos restaurations". Or, si tel est le cas, c'est parce que je veille à ce qu'il en aille ainsi, notamment en ne m'adressant qu'à des artisans capables de me satisfaire (ou à un garçon aussi doué, soigneux et intelligent qu'Igor). Et parce que, lorsque quelque chose ne me plaît pas, je n'hésite pas à faire refaire, même si cela explose mon budget (à l'exemple d'une ferronnerie récemment bâclée par un artisan, par ailleurs sympathique mais qui partait à la retraite).

Mais, à la différence de la personne dont cet article narre l'expérience, je ne fais rien moi-même. Strictement rien. Si ce n'est trouver les bons artisans, maintenir un contact infusé d'admiration avec ceux qui sont bons, virer les autres quels qu'ils soient s'ils ont failli à leur tâche. Et surtout, gérer la strasse (en l'espèce ses préposés obligés) qui nous bouffe avec, si souvent (mais pas toujours ni tout le temps), une valeur ajoutée négative. Et, plus encore, trouver les sous et gratter les fonds de tiroir pour avancer dans mon programme. En supportant, s'il le faut, les reproches, l'ingratitude ou même l'indifférence de quelques-uns dont j'aurais espéré mieux.

N.D.L.R. 2 (15 minutes plus tard) : Comment l'avais-je oublié ? Je passe aussi pas mal de temps à intervenir sur ce site et je pense qu'il est unique en son genre. En tout cas, je n'en connais nul équivalent.

J'ai pour principe de ne pas me laisser dicter ce que je peux, dois, ne peux pas ou ne dois pas y écrire. Or ce ne sont pas les donneurs de leçons qui manquent en la matière. Ils sont d'autant plus ridicules à mes yeux qu'ils ne sont pas fichus, pour ce qui les concerne, d'écrire vite et bien (et sans fautes d'orthographe qui me gonflent) ce qu'ils pensent. Tout juste bons à prendre des positions de principe fermées. Le genre castrateur. Mon réflexe est de leur redire ici de la façon la plus nette : qu'ils aillent se faire cuire un œuf !

Mais soyons plus constructifs. Sur le fond, je rappelle que ce site est d'ores et déjà muni d'un "bureau des pleurs" où l'on écoute les doléances et donne suite à celles qui, lorsque cela arrive, le méritent. Le seul défaut de ce dispositif, si l'on veut bien réfléchir deux minutes, est que j'y suis à la fois juge et partie. Voici un défaut que l'on pourrait certes, au moins en théorie, monter en épingle, au point même d'en chier un half-track. A dire vrai, personne n'a, à ce jour, mis le doigt sur ce défaut. Mais, comme le savent ceux qui peuvent comprendre, c'est-à-dire ceux qui réfléchissent, je suis ouvert à une adaptation en la matière, je veux dire à favoriser l'intervention d'un "vieux sage" (ou d'un autre) si cela paraît indispensable à la tranquillité de certain(e)s. "Do you see what (and who) I mean ?"
Je vous envoie la photo d’un plafond peint d’ocre jaune et ocre rouge, très simple, intact, depuis le XVIe siècle en Eure-et-Loir, à Blévy, dont j’ai rencontré d’autres exemples, notamment en Seine-maritime (Manoir d’Agnès Sorel au Mesnil-sous-Jumièges, dépendance de l’abbaye) :


N.D.L.R. : Merci beaucoup ! Ce modèle me paraitrait simple à mettre en œuvre (plus que celui de Couterne) et tout à fait approprié pour la salle-à-manger de notre manoir favori.
Pour qui veut bien faire, la restauration d'un monument historique peut nécessiter parfois quelques notions de base en matière d'héraldique. Par exemple, lorsque l'on réfléchit à ce que pourrait être le décor de quelque poutre, bien sûr, voire de quelque solive.

Certes, il s'agit, dans ces exemples, de plafonds médiévaux, ce qui n'est pas ce qu'on recherche pour ici.

Quoique. Pour les plafonds du rez-de-chaussée des deux tours du logis, ça aurait du sens, même si ces tours ont été bien bahutées au cours des siècles.
Élisabeth Báthory, la comtesse sanglante
Malheur aux jeunes filles qui entraient au service de la belle comtesse hongroise. Obsédée par la jeunesse éternelle, celle-ci fut accusée en 1610 de crimes défiant l’imagination.

Portrait supposé d'Élisabeth Báthory, la comtesse sanglante.


N.D.L.R. : Brrr... Contemporaine de la Chaslerie.
Librairie Plein Ciel Le Havre, culture et curiosités (via "Facebook")
rédigé le Samedi 2 Novembre 2019
Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
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Les moines du monastère de Santa Maria de Alcobaça, à 88 kilomètres de Coimbra au Portugal, étaient soumis au Moyen Âge à un traitement infaillible contre l'obésité.
Les moines, qui mangeaient au réfectoire, étaient obligés d'aller chercher leur nourriture dans la cuisine d'à côté.
Personne ne faisait le service. Le problème était qu'ils devaient passer par une porte.
Et alors ? La porte mesure 2 mètres de haut et seulement 32 centimètres de large :

Ceux qui ne pouvaient pas la passer se retrouvaient sans manger et perdaient évidemment du poids rapidement.
Les supérieurs des moines ont eu recours à cette porte parce que la gourmandise est l'un des sept péchés capitaux et que l'obésité rend moins apte aux travaux manuels.
Les religieux appartenaient à l'Ordre cistercien aujourd'hui éteint, dont les adeptes travaillaient comme agriculteurs et produisaient tout ce qu'ils consommaient. En 1834, ils furent forcés de quitter le monastère par un décret gouvernemental supprimant les ordres religieux du Portugal. Aujourd'hui, le monastère d'Alcobaça, considéré comme l'une des sept merveilles du Portugal, fait office de musée.

( Publication due à l'érudition de Genet Tua. Merci de l'autorisation de partage ♡ )

N.D.L.R. : C'est exactement ce qu'il me faudrait (j'ai encore fait craquer un pantalon cette semaine) ! Et dire que j'ai visité ce monastère, notamment sa remarquable cuisine, et n'y ai pas vu cette porte (qui, si je ne me trompe, a l'air condamnée) !
Pour tâcher de relancer les réflexions sur les formes de quelques menuiseries extérieures à venir, voici quelques photos trouvées sur la "page Facebook" de "2.Vieilles portes, vieux volets et vieilles fenêtres en couleur !" :

- pour la porte principale du logis, deux exemples à Saint-Saturnin-les-Apt (Vaucluse) :


- pour la porte entre l'arrière-cuisine et l'arrière-cour, un modèle de Saint-Romain-au-Mont-d'Or (Rhône) :


- pour la lucarne Sud du colombier (sinon pour les trois), une réalisation en Dordogne :

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➡️ Persécution des chrétiens au Japon: Crucifixion de 26 chrétiens à Nagazaki en 1597.
➡️ Après l'arrivée des premiers marins portugais au Japon en 1542, commence l'évangélisation sous l'impulsion de Saint François Xavier.
➡️ 95 jésuites (57 portugais, 20 espagnols et 18 italiens) étaient installés au Japon en 1600 et on estime que 200 à 300.000 japonais s'étaient convertis.
➡️ La ville de Nagazaki, peuplée quasi exclusivement de chrétiens, était surnommée "la Rome du Japon".
➡️ Inquiété, le pouvoir japonais cherchera alors à stopper puis à éradiquer le christianisme.
➡️ Des autorités de persécution sont mises en place avec pour objectif la persécution et l'extermination des chrétiens à l'échelle nationale. Quiconque est soupçonné d'être chrétien doit renier publiquement le christianisme et déshonorer les symboles chrétiens.
➡️ Ceux qui refusent de renoncer à leur foi chrétienne sont exécutés, souvent au moyen de la crucifixion publique ou brûlés vifs.
➡️ Une insurrection est brutalement écrasée en 1637, et plus de 40.000 chrétiens sont tués.
➡️ Des milliers de japonais chrétiens émigrèrent à Macau ou aux Philippines espagnoles.
➡️ Il faudra attendre 1873 et la restauration Meiji pour que le christianisme soit à nouveau autorisé au Japon.


N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Voici le texte de la lettre, datée de ce jour, que sauf avis contraire de M. LESCROART, de Carole ou de mon aîné, à qui j'ai soumis une précédente version peu différente sur le fond, j'adresserai demain matin à l'architecte du patrimoine en charge de notre chantier favori :

(Début de citation)

Madame,

M. Yves LESCROART me signale ce matin, après que je vous ai adressé le chèque correspondant à votre facture n°1 reçue hier, que vous souhaitez que je vous renvoie signés les documents que vous m’aviez adressés début septembre par lettre recommandée.

Ces documents comportent, semble-t-il, un certain nombre d’oublis sur lesquels M. LESCROART pourra vous éclairer afin que vous y remédiiez en tant que de besoin.

Ils comportent par ailleurs un certain nombre de novations par rapport à notre accord contractuel tel qu’il avait été acté par mon courriel du 1er août dernier. Nous avons étudié ces novations qui, toutes sauf celle relative à mon activité internet, recueillent mon accord. La demande sous-jacente correspondant à cette dernière paraissant injustifiable en l’état du droit encadrant la liberté d’expression dans notre pays, j’ai simplement considéré qu’il était inutile que la question soit évoquée dans deux paragraphes du CCG (le G7 et le G9 nouveaux) et, plus précisément, biffé la disposition excessive de l’article G 9.3. Pour autant, et comme convenu dès notre première rencontre, je continuerai bien entendu à ne pas citer votre nom sur internet tant que vous ne m’en aurez pas donné l’autorisation.

Comme je le lui ai déjà exprimé, je suis reconnaissant à votre collègue M. Arnaud PAQUIN de m’avoir mis en relation avec vous car je pense et j’espère que nous pourrons faire un excellent travail.

Au-delà du champ défini dans le contrat ainsi modifié et complété, je pense que, si vous en aviez convenance et comme j’en ai laissé la demande par de récents messages sur votre répondeur, vous pourriez intervenir également entre le bureau d’études et moi. Le bureau d’études est chargé, principalement, de déterminer si une chaufferie unique pourrait suffire à la Chaslerie (étant entendu qu’on devrait pouvoir s’y chauffer par aquathermie et, le plus souvent, par le sol) et de dessiner tous les circuits utiles aux artisans concernés (eau, électricité, chauffage, wifi, etc).

Comme je l’ai indiqué lors de notre première réunion de chantier, jeudi dernier, j’ai toutefois été informé que le bureau d’études qui m’avait été recommandé par une architecte de qualité entend mettre fin à la mission que je lui ai confiée en juin dernier et dont, semble-t-il, il ne pouvait respecter le calendrier qu’il avait pourtant lui-même fixé. Ce dossier serait donc vraisemblablement à reprendre à la base. Nous pourrions en reparler si vous le voulez bien.

Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes salutations distinguées.

(Fin de citation)
Le tombeau de Montaigne va être ouvert cette semaine pour s'assurer que sa dépouille y repose

Le célèbre philosophe repose-t-il bien au musée d'Aquitaine de Bordeaux ? Les archéologues veulent s'en assurer en programmant de nombreuse analyses, allant de la composition du bois du cercueil à la recherches d''ADN.

Michel de Montaigne représenté sur un cénotaphe (une sépulture n'abritant pas de corps) exposé au musée d'Aquitaine, à Bordeaux (UGO AMEZ / SIPA)


N.D.L.R. : Ne pourrait-on foutre la paix à ce contemporain de la Chaslerie ?


Ceci vaut pour tous les pharaons, les Vikings, les Incas que des crétins (qu'on dit ici archéologues) dérangent dans leur sommeil.
Après prise en compte des suggestions formulées par M. LESCROART hier soir et réflexion, cette nuit, sur ce que sont mes intentions et possibilités, j'ai amendé et complété mon projet de lettre à l'architecte du patrimoine mandatée.

Voici la version de mon texte que je compte lui expédier dès l'ouverture de la poste tout à l'heure :

(Début de citation)

Madame,

M. Yves LESCROART me signale ce matin que vous souhaitez que je vous renvoie signés les documents que vous m’aviez adressés début septembre par lettre recommandée.

Ces documents comportent, semble-t-il, un certain nombre d’oublis que M. LESCROART m’a signalés ; ces pièces devront donc y être jointes :
Sur le CCG :
- Annexe financière mentionnée en P. 3 (case cochée à cet effet)
Sur le CCP :
- Programme précis de l’opération (y compris la question dite des « poutres pourries » du 1er étage Nord du logis)
- Calendrier prévisionnel global (à recaler en fonction des conclusions de notre réunion du 14 novembre)
- votre attestation d’assurance
.

Ces documents contiennent par ailleurs un certain nombre de novations par rapport à notre accord contractuel tel qu’il avait été acté par mon courriel du 1er août dernier. Nous avons étudié ces novations qui, toutes sauf celle relative à mon activité internet, recueillent mon accord.

Considérant, pour cette dernière, que la demande sous-jacente correspondante serait injustifiable en l’état du droit encadrant la liberté d’expression dans notre pays, j’ai estimé qu’il était inutile que la question figure dans deux paragraphes du CCG (le G7 et le G9 nouveaux) et, plus précisément, biffé la disposition excessive de l’article G 9.3. du CCG. Pour autant, et comme convenu dès notre première rencontre, je continuerai à ne pas citer votre nom sur internet tant que vous ne m’en aurez pas donné l’autorisation.

Je vous ai déjà adressé ce matin le chèque correspondant à votre facture n°1 reçue hier.

Comme je le lui ai déjà exprimé, je suis reconnaissant à votre collègue M. Arnaud PAQUIN de m’avoir mis en relation avec vous car je pense que nous pourrons faire un excellent travail.

Au-delà du champ défini dans le contrat ainsi modifié, je pense que, si vous en aviez convenance et comme j’en ai laissé la demande par de récents messages sur votre répondeur, vous pourriez intervenir également entre le bureau d’études et moi. Le bureau d’études est chargé, principalement, de déterminer si une chaufferie unique pourrait suffire à la Chaslerie (étant entendu qu’on devrait pouvoir s’y chauffer par aquathermie et, le plus souvent, par le sol) et de dessiner tous les circuits utiles aux artisans concernés (eau, électricité, chauffage, wifi, courants faibles, etc).

Comme je l’ai indiqué lors de notre première réunion de chantier, jeudi dernier, j’ai toutefois été informé que le bureau d’études qui m’avait été recommandé par une architecte de qualité entend mettre fin à la mission que je lui ai confiée en juin dernier et dont, semble-t-il, il ne pouvait respecter le calendrier qu’il avait pourtant lui-même fixé. Ce dossier serait donc vraisemblablement à reprendre à la base. Nous pourrions en reparler si vous le voulez bien.

J’ajoute que, sous réserve des conditions financières, je serais prêt à vous confier la maitrise d’œuvre de l’ensemble des installations techniques, et - pourquoi pas ? - de l’ensemble de la restauration des parties inscrites que je pense et espère pouvoir mener à bien avant de passer, si possible, le relais de la maîtrise d’ouvrage à mon aîné, d’ici environ 5 ans.

Mon espoir serait ainsi de pouvoir personnellement mener à bien le programme de travaux de restauration suivant que je me suis assigné, avec les particularités suivantes :
- Dans le logis :
o Cage d’escalier : pose de radiateurs puis enduits sur les murs, avant l’expiration de la subvention accordée par la D.R.A.C. ;
o Salle-à-manger : modification de la poutraison du plafond par densification des solives, changement des poutres et pose de corbeaux qui pourraient être inspirés de ceux du manoir du Bas au Teilleul ; peinture de la nouvelle poutraison ;
o Chambre Nord : boiseries sur les murs ;
o 1er étage de la tour Nord-Est : salle de bains avec baignoire ;
o Rez-de-chaussée de la tour Nord-Est : l’usage qui pourra être donné à cette pièce n’est pas défini à ce jour ; le plafond pourra être abaissé ; pose de corbeaux ; le sol devra continuer à témoigner de l’ancienne forme des fondations.
- Dans l’aile Ouest :
o Toutes les menuiseries extérieures qui, selon l’ "esquisse" du 19 juillet 2018 de M. PAQUIN, devront être restaurées ;
o Au rez-de-chaussée du colombier : installation de la chaufferie (que j’espère unique), d’un w.-c., d’une salle-de-bains avec baignoire ; réservation d’une cuisine pour l’ensemble de l’aile ;
o Au 1er étage du colombier : modification éventuelle de la poutraison du plafond (je m’interroge sur l’état des poutres et la densité des solives) ; boiseries Louis XVI sur les murs (y compris la cheminée) de cette pièce destinée à être mon bureau-bibliothèque ;
o Au 2ème étage du colombier : achèvement, si c’est encore nécessaire, du programme de travaux en cours ; prévoir une illumination possible de la poutraison (M. ROBVEILLE, électricien à Caen, réalisant des merveilles en la matière) ;
o La mise en place d’un escalier n’entre pas dans mes intentions ; je me déclare néanmoins très satisfait de l’ "esquisse" de M. PAQUIN à ce sujet ; je considère que l'escalier ainsi recommandé serait approprié pour servir de colonne vertébrale à la restauration de toute l'aile.
- Dans le bâtiment Nord :
o Installation d’un cabinet de toilettes au rez-de-chaussée ; la douche sera implantée au plus près de la fenêtre ; attention : il y a déjà un chauffage par le sol dans cette pièce ;
o Installation d’une cuisine et d’une arrière-cuisine au rez-de-chaussée.
- Dans la chapelle : installation d’un radiateur et d’un système de ventilation destinés à stopper la dégradation des peintures murales malgré leur restauration récente ;
- Dans la cave : mise en place d’une isolation thermique de la couverture ; le chauffage devra pouvoir être installé à partir de la chaufferie centrale du manoir ;
- Dans la cour : finition de l’aménagement, y compris par l’installation d’un système d’illuminations par M. ROBVEILLE.


Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes salutations distinguées.

(Fin de citation)

Si jamais j’arrive au bout de ce programme, je pourrai peut-être me dire que mon passage sur Terre n'aura pas été complètement inutile.
En 1582, il y a 437 ans, la semaine que nous sommes en train de vivre n’a tout simplement pas eu lieu ! Point de faille spatio-temporelle ou de sort jeté au monde… Mais tout de même, le peuple de France qui s’était couché en ce dimanche 9 décembre 1582 s’est levé le lendemain… le lundi 20 décembre !

A cela bien sûr une explication rationnelle : l'adoption du calendrier grégorien en France, en lieu et place du calendrier julien, introduit par Jules César en 46 av. JC et encore en cours jusqu’alors…

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
L'Italie : son art, son histoire, sa culture, ses traditions (Via "Facebook")
rédigé le Dimanche 15 Décembre 2019
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
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La Fontaine du Porcellino de Pietro Tacca à Florence

La fontaine du Porcellino, une statue réalisée en 1612 par Pietro Tacca à partir d'une sculpture grecque en marbre qui se trouve à la galerie des Offices, trône dans la loggia del Mercato Nuovo de Florence.

Cette sculpture, commandée à Tacca par le Duc Ferdinand II, est devenue célèbre non pas par sa beauté, mais par le fait qu'elle porterait chance ainsi que par un conte d'Hans Christian Andersen, inspiré par la statue : “Le Sanglier de Bronze” écrit en 1839.

Si vous posez une pièce de monnaie sur la langue du sanglier, d'où sort l'eau, et qu'elle tombe dans la grille aux pieds de l'animal, cela vous portera chance.

Et même si ce n'est que superstition, il vous suffira de savoir que les pièces sont ensuite récupérées pour des œuvres de charité.


N.D.L.R. : Contemporaine de la Chaslerie.
L'Italie : son art, son histoire, sa culture, ses traditions (Via "Facebook")
rédigé le Mardi 17 Décembre 2019
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
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Domenico Robusti, also known as Domenico Tintoretto, (1560 – 17 May 1635)

Portrait of a Young Man - between circa 1580 and circa 1585 - oil on canvas 64.8 cm x 55.3 cm

Museum of Fine Arts, Boston


N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.