Vie du site

Parmi les châteaux de la Loire les plus au Nord, se trouve, dans le département de la Sarthe, le château du Lude. Aux portes de l’Anjou, le château du Lude témoigne de quatre siècles d’architecture française. Forteresse défensive, il fut transformé en élégante et fastueuse demeure à la Renaissance et à l’époque classique.
Pour en savoir plus : France 3 TV 3.27 min
« Vues Sur Loire » France 3 TV 26.00 min


N.D.L.R. : Une perfection.

Dans un monde qui connaît de tels soubresauts, je trouve très réconfortant de savoir que notre pays conserve de si belles racines.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 6 Mars 2019
Vie du site - Statistiques de fréquentation
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L'un des intérêts de la tour de contrôle de notre site favori est de m'indiquer, jour après jour, quels sont les messages qui ont fait l'objet d'une individualisation par un visiteur.

Je remarque que 3 messages remontent souvent à la surface, comme hier encore, le 45473 consacré au château de Chaulieu, le 15390 à mon cher prof de maths Denis GERLL et le 1763 à de vieux papiers. Comme si ces trois messages étaient des points d'entrée dans notre site favori individualisés, en guise de marque-pages en quelque sorte, par des membres du fan club que je pense reconnaître au passage (même si je ne les croise que trop rarement dans la "vie réelle") et que je salue bien cordialement.

Pour le reste, voici la courbe habituelle :

Via "Facebook", je suis "ami" de "Château Pontus de Tyard". Je découvre que ce monument est en Bourgogne, dans le petit village de Bissy-sur-Fley, "lieu de naissance du grand homme et néanmoins regrettablement oublié (sic) Pontus de Tyard (1521-1605)", donc un contemporain de la Chaslerie. Voici des photos de cette demeure qui nous rappellent quelque chose :

Il faudrait que je prenne le temps d'aller voir ça de plus près.

P.S. : Et, en plus, je constate que j'ai eu (quand je dirigeais une société de bourse dans le groupe "Suez") une collaboratrice du nom de la propriétaire des années 1950.
Ma cousine, Claudine RAVETON, m'a transmis hier soir la copie de son courriel à la cartophile intéressée par Hué et par Alphonse GUERIN, lui précisant que "nous voulons, mes sœurs et moi insister sur le fait que le livre de notre père "Réminiscences" était exclusivement destiné à ses enfants et petits-enfants. Il ne souhaitait d'ailleurs pas le faire éditer; c'est un cadeau offert par (N.D.L.R. : Je suppose que ma cousine a voulu dire "à") ses petits-enfants en 2015 .
Il en a donné un exemplaire à sa cousine Simone Fourcade mais il n'est évidemment pas dans le commerce et nous ne souhaitons pas en voir publier des extraits que ce soit dans une brochure, ou sur internet.
Nous vous remercions de respecter notre volonté."

De cet envoi, je retiens d'abord les adresses de courriel des deux sœurs de Claudine. Ces adresses manquaient en effet à ma collection.

Sur le fond, je fais part, une nouvelle fois, de ma perplexité personnelle face à ce type de position, certes fondé en droit. Je signale quand même qu'après dix ans d'animation quotidienne de ce blog, je ne saisis toujours pas le moindre enjeu réel d'une telle crispation. Je tendrais même à voir - n'ayons pas peur des mots - une forme d'obscurantisme dans ce genre d'attitude, conscient qu'en sens inverse, on me qualifierait facilement d'irresponsable, voire d'exhibitionniste.

Pour garder néanmoins le débat au niveau qui convient, je me bornerai à citer MONTAIGNE, dans sa célèbre adresse "Au Lecteur" des "Essais" :


"C'est ici un livre de bonne foi, lecteur. Il t'avertit dès l'entrée que je ne m'y suis proposé aucune fin, que domestique et privée. Je n'y ai eu nulle considération de ton service, ni de ma gloire. Mes forces ne sont pas capables d'un tel dessein. Je l'ai voué à la commodité particulière de mes parents et amis : à ce que m'ayant perdu (ce qu'ils ont à faire bientôt) ils y puissent retrouver aucuns traits de mes conditions et humeurs, et que par ce moyen ils nourrissent plus entière et plus vive la connaissance qu'ils ont eue de moi. Si c'eût été pour rechercher la faveur du monde, je me fusse mieux paré et me présenterais en une marche étudiée. Je veux qu'on m'y voie en ma façon simple, naturelle et ordinaire, sans contention ni artifice : car c'est moi que je peins. Mes défauts s'y liront au vif, et ma forme naïve, autant que la révérence publique me l'a permis. Que si j'eusse été entre ces nations qu'on dit vivre encore sous la douce liberté des premières lois de nature, je t'assure que je m'y fusse très volontiers peint tout entier, et tout nu. Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière de mon livre : ce n'est pas raison que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain. Adieu donc : de Montaigne, ce premier de mars mille cinq cent quatre-vingt."


Contemporain de la Chaslerie.
C'est tout dire.
La Mayenne compte de nombreux châteaux et manoirs, dont beaucoup sont habités !
Ici le château des Arcis et ses superbes jardins 🏰🌿

👉 http://bit.ly/chateau-Arcis

N.D.L.R. : Superbe ! Et contemporain de la Chaslerie, ce qui ne gâte rien...

J'essayerai d'aller m'y promener. On dirait que le propriétaire est un "cher camarade" (à vérifier mais cela fait longtemps que je ne cotise plus à l'AX, donc n'ai plus de "bible" sous la main).
Un visiteur de notre site favori a longuement consulté, hier, le message 44960. Je le relis. Il relate, de façon aussi claire qu'il m'avait semblé possible, la totalité des vœux que j'exprimais une dernière fois en novembre dernier. Le ton en était parfaitement cordial. (...)

Depuis lors, rien n'a bougé. Sauf de mon fait.(...)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 11 Avril 2019
Vie du site - Liens divers
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Un autre message qui remonte souvent à la surface est le 15390. Chaque fois, je le relis avec plaisir. C'était, somme toute, une belle époque. Tant de possibilités s'offraient encore à nous...
Queen Elizabeth I
Portrait by an unknown artist in the Long Gallery, Hardwick Hall. One of the so-called ‘Armada ’portraits from after 1588. The Queen stands on a carpet of unusual design. Her petticoat is embroidered with nautical subjects, a reference to the naval victory over Spain. The portrait was probably the Queen's gift, brought to Hardwick from London in 1599.




N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Journée très active. Je n'ai pas eu le temps d'intervenir sur notre site favori. On va essayer de se rattraper dans les prochaines heures.

Qu'il me suffise ici de dire qu'à certains moments de la journée, une dizaine de personnes travaillaient simultanément à notre manoir favori (dont votre serviteur, ce qui, au passage, confirme que la journée était bel et bien exceptionnelle).

Comme vous pouvez néanmoins vous en douter, tout cela ne suffisait pas à empêcher certains (toujours les mêmes, d'ailleurs) de prendre un peu de bon temps à l'occasion :

23 avril 2019.

Le Logis de la Chabotterie (Saint-Sulpice le Verdon, Vendée) est l'exemple parfait du logis vendéen, alliant à la fois la maison noble, aux extérieurs sobres mais aux intérieurs richement décorés, et des dépendances agricoles (greniers, pressoirs, écuries, etc.). La plupart de ces logis sont construits à la fin du XVIè siècle et tout au long du XVIIè (la chapelle de la Chabotterie date du XIXè siècle).

C'est dans le bois de la Chabotterie, le 23 mars 1796, que le général vendéen François-Athanase Charette de la Contrie est arrêté, avant d'être conduit dans la cuisine du logis pour y être soigné ; il sera fusillé à Nantes 6 jours plus tard. Depuis quelques années, un espace de 3000m² a été aménagé à côté du logis pour exposer l'histoire des guerres de Vendée.

Propriété du département de la Vendée, la Chabotterie est l'un des rares logis ouverts au public, avec ceux de Chaligny et du Bâtiment : tous sont réputés pour leurs superbes jardins, notamment ceux du Bâtiment, propriété du compositeur William Christie qui y organise des concerts.

L'allée cavalière conduit, à travers les bois, à la façade principale du logis. On ne le voit pas sur la photo, mais entre les deux tours, juste avant le jardin, se trouve un fossé destiné à surprendre d'éventuels assaillants : dans le logis vendéen, l'aspect militaire n'est jamais négligé :

Comme tous les logis vendéens, la façade d'honneur de la Chabotterie donne sur les jardins à la française :

Le logis vendéen suit toujours un plan carré : au fond de la cour, le corps de logis, résidence du seigneur ; sur les ailes, les dépendances agricoles ; à l'avant, le porche d'entrée. Ici, la tour d'escalier portant un mâchicoulis d'apparat rappelle la noblesse des propriétaires :

La multiplication des tours et des toitures marque la richesse et le prestige des seigneurs de la Chabotterie. La chapelle que l'on voit ici est postérieure au reste du logis (XIXè siècle) :

Les intérieurs (ici le bureau) sont eux richement décorés et meublés :

La grande salle à manger :

La chapelle :

Le grand bureau :

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie. Dommage qu'il y ait cette chapelle, belle comme une verrue.

J'aime beaucoup les boiseries de la salle-à-manger, notamment au-dessus de la fenêtre. Le dallage de granit du bureau me conforte dans mes idées à propos du futur sol de la salle-à-manger de notre manoir favori (ce qui ne va pas plaire à Carole). Une autre idée intéressante : les menuiseries de fenêtres peintes en rouge à l'intérieur des pièces d'époque.
Le musée de Flandre à Cassel.

Perchée sur une butte, à 176 mètres au-dessus de la plaine de Flandre, la charmante commune de Cassel prend place dans le département du Nord, en région des Hauts-de-France. Elle se situe non loin de la frontière franco-belge, à quelques kilomètres seulement de la ville de Dunkerque.
Ancienne propriété des comtes de Flandre, la ville de Cassel se développe au Moyen Âge, notamment avec la construction d'un premier château dans le courant du Xe siècle. Maintes fois conquise, incendiée ou détruite, elle fut le théâtre de nombreuses batailles au fil des siècles, notamment entre Flamands et Français. Autrefois connue pour son activité agricole et ses élevages, elle connaît cependant un nouvel essor au XIXe siècle avec l'arrivée du chemin de fer et le développement routier.
Aujourd'hui, Cassel est connue pour son importante activité touristique autant sur son patrimoine architectural, historique que culturel.
La ville de Cassel a obtenu le titre de Village préféré des français pour l'année 2018.

Le musée est créé le 1er juillet 1837, date à laquelle Charles Vanoverschelde (né à Halluin en 1771 et demeurant à Cassel), cède son cabinet d'histoire naturelle pour la somme de 3 500 francs à une fondation privée2. L'ensemble de cette première collection est installé dans l'ancien Hôtel de Ville, qui est mis à disposition de la fondation à titre gracieux par la municipalité 3. En 1889, le musée devient municipal. Plusieurs donation d'objets ethnographiques et d'art affluent et modifient l'orientation première de la collection composée initialement essentiellement de pièces minéralogiques et paléontologiques.
En 1914, le maréchal Foch installe son quartier général à Cassel dans l'Hôtel de la Noble Cour. À la fin de la guerre, le maréchal envoie à ses anciens logeurs, les Deschodt son képi de général qui est donné par la suite au musée4. Son uniforme rejoint en 1938 dans les collections du musée à la suite d'un don effectué par Madame la Maréchal. Se pose alors la question du devenir du musée : faut-il créer un nouveau musée consacré à la Grande Guerre ?

N.D.L.R. : Beaucoup de contemporain de la Chaslerie, me semble-t-il.
Je retiens notamment l'idée des petites lucarnes à capucine qui ne dépareilleraient pas sur le logis de notre manoir favori.
Château de CHAREIL-CINTRAT, 03140 Chareil-Cintrat, département de l’Allier région Auvergne-Rhône-Alpes

Château édifié à la fin du Moyen Age par la famille Chareil, propriétaire du fief. Quelques aménagements Renaissance vers le milieu du 16e siècle. Au 18e siècle, construction d'une partie des communs. Pendant la Révolution, le domaine est vendu comme bien national. L'Etat achète le domaine le 10 octobre 1958. Le château comporte un corps de logis flanqué de deux tours circulaires aux angles nord-ouest et sud-ouest.
Propriétaire : État français, (Centre des monuments nationaux)

N.D.L.R. : N'est pas sans rappeler notre manoir favori, y compris dans son plan-masse.
(En moins abîmé mais en moins chouette, selon moi.)
Je poursuis ma recherche pour l'âtre :

Bussy-Rabutin.

Chabotterie.

Kerjean.

Kerrec.

Pirou.

De cette série, c'est la première photo (au château de Bussy-Rabutin) qui me paraitrait le mieux convenir. J'en retiendrais l'idée des tomettes au centre.