Vie du site

Des nouvelles de la croix de procession de Pleyber-Christ !
Réalisée au début du XVIIe siècle par l’orfèvre morlaisien Guillaume Desboys, en argent ciselé, repoussé et doré, elle est la plus grande des croix de procession dites « finistériennes », avec 133 centimètres de hauteur (hors hampe) et 11 kilos. Classée au titre des monuments historiques en 1897, elle est l’un de premiers objets bretons à bénéficier de cette protection.

N.D.L.R. : Presque contemporaine de la Chaslerie.
Татьяна Сухова
rédigé le Vendredi 3 Avril 2015
Florilège de faits ou d'œuvres contemporains de la Chaslerie - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Références culturelles - Florilèges
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Геррит ван Хонтхорст. Веселый скрипач с бокалом вина. 1624 г.

N.D.L.R. : Presque contemporain de la Chaslerie.
The Egg dance was one of the earliest Saxon Medieval dances and, like the Carole, was performed during a period of festivity namely the Easter-tide festivities. The egg dance was derived from a traditional Easter game. In the egg dance, eggs were laid on the ground or floor and the goal was to dance among them damaging as few eggs as possible.

image: The Egg Dance by Pieter Brueghel the Younger

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
L’élaboration et la création des saintes images au XVIIe siècle expliquées au Louvre.

Atelier de Philippe de champaigne, la Sainte face, huile sur panneau de chêne, 36,6 cm x 27,7 cm. Paris, musée du Louvre ©RMN/grand Palais/Thierry Le mage.

Les bouleversements religieux qui marquent le XVIe siècle, font resurgir l’antique combat contre les images sacrées. Face à cet iconoclasme mené par les penseurs les plus radicaux de la Réforme, la réponse de l’Eglise catholique a lieu lors du concile de Trente. En décembre 1563, elle réaffirme la légitimité de la présence des images dans les lieux de culte ainsi que l’honneur et la vénération qui leur sont dus. Les 85 œuvres rassemblées au Louvre jusqu’au 29 juin 2015 dans l’exposition « La fabrique des saintes images, Rome-Paris 1580-1660 », évoquent la complexité des enjeux qui furent au cœur du processus créateur des plus grands artistes du XVIIe siècle. Une exposition qui questionne, une fois encore, le sens de l’amour chrétien des images.

N.D.L.R. : Débat contemporain de la Chaslerie. Déjà...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 15 Avril 2015
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites - Vie du site - Entretien du site
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J'ai reçu hier un courriel de la "Demeure Historique" commençant par : "A ce jour, peu de candidats se sont manifestés pour concourir au Grand Trophée de la plus belle restauration d'un monument historique 2015, créé en partenariat avec le Figaro Magazine, Propriété de France et la Fondation pour les Monuments Historiques."

De mon côté, j'en suis toujours à essayer de trier mes stocks de photos. Je ne sais pas si j'y arriverai en temps utile pour ce concours. C'est très fastidieux. Je me dis qu'au pire, ce travail me servira toujours pour la "Photothèque" de notre site favori que je n'ai plus cherché à compléter depuis longtemps.
Jérôme HOUYVET, photographe professionnel, vient de me faire parvenir un jeu de photos de la Chaslerie qu'il a prises d'un U.L.M.

Certaines pourraient illustrer mon dossier, en cours de préparation, de candidature au "concours de la plus belle restauration".

Je demande à mon correspondant de faire disparaître son logo de ces photos et de procéder à quelques petites retouches (ôter les fauteuils de jardin de l'arrière-cour, plus un camion qui monte la D22 derrière le manoir sur une photo).

J'ai acheté les droits sur ces photos (accessibles en commentaire à ce message) pour un usage privé et sur ce site internet. Si des tiers veulent utiliser les mêmes images, je signale expressément qu'il leur faudra en acquérir le droit auprès de Jérôme HOUYVET.
La préparation de ce dossier de candidature au "Grand Trophée de la plus belle restauration" a ceci de bien qu'elle m'oblige à trier ma paperasse.

Tant qu'à faire, je vais mettre en ligne ici les documents que je joindrai au dossier :

- le plan de situation géographique : il s'agit de la photocopie de deux cartes Michelin :

Plan de situation géographique de la Chaslerie.

- un plan du cadastre : depuis le remembrement des années 1990, le plan cadastral en vigueur a perdu la quasi-totalité de ses informations utiles selon moi ; plutôt que de transmettre ce document borgne et éclopé, j'en reste à cette photo du dernier, telle que légendée par la D.R.A.C. en annexe à l'arrêté de classement de 1995 :

Plan cadastral légendé par la D.R.A.C. et annexé à l'arrêté de classement de 1995.

- un plan du monument : il s'agit d'un plan d'ensemble dressé par M. MAFFRE l'an dernier :

Plan de la Chaslerie et de ses abords immédiats.

- les arrêtés de protection de la Chaslerie :

Arrêté du 2 novembre 1926 d'inscription à l'I.S.M.H.

Arrêté du 26 octobre 1993 d'extension de l'inscription à l'Avenue (page 1).

Arrêté du 26 octobre 1993 d'extension de l'inscription à l'Avenue (page 2).

Arrêté du 4 juillet 1995 de classement de la Chalerie (page 1).

Arrêté du 4 juillet 1995 de classement de la Chalerie (page 2).

Je m'interroge sur l'opportunité de joindre au dossier la photo suivante du cadastre de 1824 :

Cadastre de 1824.

Comme il s'agit d'une photo d'un tirage de micro-film, cette image est de mauvaise qualité. En plus, elle n'est pas d'un grand intérêt pour le concours. Donc je pense que je vais la laisser tomber.

Il est suggéré de fournir, le cas échéant, un plan ancien du monument. Or, à part un infâme crobard antérieur d'un an à l'incendie de 1884, rien de tel ne m'est parvenu. On sait que le chartrier de la Chaslerie a été vendu au poids vers 1820 à l'érudit local auto-proclamé CAILLEBOTTE et que ce "bleu" (= partisan des idées de la Révolution) en a profité pour réécrire l'histoire à sa façon. Ensuite, les nécessités de la chaise percée, la vente de vieux papiers par un boutiquier parisien dévoyé puis l'empoussièrement du restant de ces vieux documents sur des rayonnages inexplorés des Archives de l'Orne ont achevé de faire disparaître ou, au mieux, d'occulter ces informations.
En ce qui concerne les vues aériennes d'ensemble, voici celles que j'ai sélectionnées à ce stade, étant entendu que, par chance, j'en ai retrouvé 2 de 2006 (avant la restauration du mur de terrasse, du mur entre la chapelle et le manoir et même le rejointoiement des murs du logis) et 1 de 2010 (qui donne un aperçu du chantier de la charretterie à cette date).

Je les mets en ligne avec la largeur maximale :

23 juillet 2014, d'un drone.

23 juillet 2014, d'un drone.

Juin 2005, d'un U.L.M.

23 juillet 2014, d'un drone.

23 juillet 2014, d'un drone.

Juin 2005, d'un U.L.M.

23 juillet 2014, d'un drone.

25 mai 2010, d'un U.L.M.

23 juillet 2014, d'un drone.

23 juillet 2014, d'un drone.

23 juillet 2014, d'un drone.

En ce qui concerne la charretterie, je me verrais assez bien proposer les photos suivantes :

Mars 1993.

27 décembre 1999, lendemain de tempête.

18 juin 2007.

21 avril 2015.

On voit bien ici que je suis gêné de me limiter à 10 ans de travaux. En outre, je ne dispose pas de meilleure photo du bâtiment restauré que celle que je viens de prendre à l'instant ; or, il y a une interférence optique dans les tuiles et l'éclairage n'est pas top. J'essayerai d'en prendre une meilleure demain matin mais il est encore trop tôt dans l'année pour obtenir les plus belles couleurs comme ici, en fin de chantier :

19 juillet 2010.

P.S. : Celle-ci, prise à 19 heures, est-elle mieux ?

21 avril 2015.

Oui, je le pense.
Pour évoquer la restauration du fournil de la ferme, je ne vois pas comment m'en sortir à moins de 3 photos, celle de 2010 étant juste là pour prouver que les travaux ont moins de 10 ans :

27 décembre 1999, lendemain de tempête.

30 juillet 2010.

21 avril 2015.

Dommage que la 3ème photo ait un côté penché du fait de l'appareil mais je ne sais pas corriger.

Accessoirement, on pourra noter qu'on a profité du chantier pour redonner à ce fournil des dimensions normales alors qu'il avait été bricolé et réduit au cours des deux siècles précédents.
Quelques comparaisons, avant et après travaux, grâce à des photos prises sous les mêmes angles (les secondes de chaque paire, sauf pour la première, prises ce matin) :

1990.

24 février 2014.

1990.

22 avril 2015.

1991.

22 avril 2015.

Décembre 1991.

22 avril 2015.

1991.

22 avril 2015.

1991.

22 avril 2015.

Mars 1993.

22 avril 2015.

Juillet 1997.

22 avril 2015.

Juillet 1998.

22 avril 2015.

10 septembre 2006.

22 avril 2015.

30 janvier 2007.

22 avril 2015.

Bon, il faut que je remassicotte des photos anciennes mais il me semble que tout ceci ne donne pas trop mauvaise impression, qu'en dites-vous ?

Au moins, se rend-t-on compte de tout le boulot que cela a représenté ? Je n'en suis pas persuadé.

Il faut que je poursuive mes recherches et mes tris. A suivre donc.
Continuons, avec le fournil du manoir et le mur Ouest de la douve Nord :

1991.

22 avril 2015.

Fini pour les murs, si ce n'est qu'il faudra que j'écrême..

Restent à traiter :
- le bâtiment Nord (extérieurs et intérieurs) ;
- la tour Louis XIII (dallage du rez-de-chaussée) ;
- la cave (torchis) ;
- la chapelle (sol, vitraux, statue de Sainte Anne) ;
- les écuries (charpente et couverture) ;
- le logis (couverture, maçonnerie, menuiserie) ;
- les épis de faîtage ;
- la maison de Toutou (charpente, menuiserie et torchis).

Nous sommes mercredi, il est midi et je ne suis pas en avance dans la préparation de ce dossier.

Bonne nouvelle, j'ai reçu hier soir les photos aériennes de M. HOUYVET mais pas encore celles de M. LEVALET.
Continuons avec le bâtiment Nord :

1991.

22 avril 2015.

1992.

22 avril 2015.

Août 1993.

22 avril 2015.

Septembre 1993.

22 avril 2015.

Septembre 1993.

22 avril 2015.

14 juin 2007.

22 avril 2015.

14 mai 2008.

22 avril 2015.

15 mai 2008.

22 avril 2015.

Tout ne méritera pas d'être joint au dossier, d'autant que ce bâtiment Nord est, somme toute, marginal dans la Chaslerie. Mais je trouve que les 4 dernières photos sont quand même assez réjouissantes.
Il faudrait que j'arrive à remettre la main sur les tirages photos originaux. Là, j'en suis réduit à scanner des photos de photos et le résultat s'en ressent.

22 avril 2015.

22 avril 2015.

Notre jeune "geek" vient de me transmettre un jeu de 4 photos, celles de François LEVALET dont il a réduit le nombre d'octets de plus de 4 millions chacune (de sorte que la bécane ne les digérait pas) à une petite dizaine chacune. Voyons ce que ça donne ici :

P.S. : Tom, tu as eu la main trop lourde...
Vous me faites passer pour un amateur, j’ai très bien redimensionné les photos qui font environ 1Mo chacune.

Vous vous êtes trompé lors du téléchargement des photos attachées à l’email.

N.D.L.R. : Merci beaucoup, Tom !

Je te rappelle toutefois la règle n°1 : même quand les vieux racontent ou écrivent des âneries, les jeunes leur doivent assistance et respect... ;-))