Vie du site

Château de La Barge, XIIe-XVIe-XVIIIe s., “le château que bordait la Dore” de la romance de Chateaubriand, Courpière, Puy-de-Dôme, Auvergne
"Ma sœur, te souvient-il encore
Du château que bordait la Dore ?
(...)
Mon pays sera mes amours,
Toujours !"

Manoir de La Tour, près du hameau de Carque, commune de Saint-Pierre-Laval, Allier, Bourbonnais, région “Auvergne"

N.D.L.R. : Contemporains de la Chaslerie.

Mais il me semble que la citation exacte est plutôt la suivante :

Combien j'ai douce souvenance
Du joli lieu de ma naissance !
Ma sœur, qu'ils étaient beaux les jours
De France !
O mon pays, sois mes amours
Toujours !

Te souvient-il que notre mère,
Au foyer de notre chaumière,
Nous pressait sur son cœur joyeux,
Ma chère ?
Et nous baisions ses blancs cheveux
Tous deux.

Ma sœur, te souvient-il encore
Du château que baignait la Dore ;
Et de cette tant vieille tour
Du Maure,
Où l'airain sonnait le retour
Du jour ?

Te souvient-il du lac tranquille
Qu'effleurait l'hirondelle agile,
Du vent qui courbait le roseau
Mobile,
Et du soleil couchant sur l'eau,
Si beau ?

Oh ! qui me rendra mon Hélène,
Et ma montagne et le grand chêne ?
Leur souvenir fait tous les jours
Ma peine :
Mon pays sera mes amours
Toujours !
Frans Hals (Dutch, 1582/83–1666) | Merrymakers at Shrovetide | ca. 1616–17

The loud style of this early work by Hals suits its subject, which is Vastenavond (Shrovetide or Mardi Gras), a pre-Lenten carnival featuring bad food and worse behavior. Two characters from the comic stage, Peeckelhaering (Pickled Herring) and Hans Wurst (John Wiener?), cozy up to a young "lady" with a Dutch boy haircut and a bull neck. Hans's gesture, the deflated bagpipe, and other motifs comprise a chorus of sexual commentary. The picture looks surprisingly Flemish in its vivid coloring, loose brushwork, and crowded composition, which suggests that it may date from slightly after Hals's three months in Antwerp during 1616. In that mecca for Netherlandish artists he could have seen great works by Rubens and the early paintings of his own Flemish counterpart, Jacob Jordaens (1593–1678).

N.D.L.R. : Presque contemporain de la Chaslerie.
Savez-vous a quoi correspondent ces gravats ?

15 mars 2014.

J'ai demandé à Igor d'essayer de dissimuler les tubes d'arrivée d'électricité au fond de la niche de l'entrée ; il m'a suggéré de faire carrément tomber les briques qui en tapissaient le fond...

15 mars 2014.

... ce qui nous a permis de redécouvrir le gond d'une ancienne porte antérieure, rendue inutile lors du percement de la grande porte entre l'entrée du logis et la salle-à-manger :

15 mars 2014.

Comme cette grande porte est sans doute contemporaine de l'escalier principal du manoir, il est permis de penser que l'ancienne niche était une ouverture intérieure du manoir qui existait là avant les travaux de 1598. Autrement dit, il s'agirait vraisemblablement d'une porte d'un manoir détruit là au début de la guerre de cent ans.

Pour le reste des travaux dans l'entrée, il y a de plus en plus de réservations diverses, désormais encastrées dans les murs afin de préserver l'intégrité des dalles anciennes qui seront bientôt posées dans ces volumes :

15 mars 2014.

15 mars 2014.

15 mars 2014.

Bonjour Pierre-Paul,

Je vous ai trouvé un lot de dalles, faites votre choix...

C’est quoi ce rond de sorcière ??

Bonne journée !

N.D.L.R. : Pour les dalles, vous prenez bien sûr en charge le transport ?

Bravo pour la photo aérienne de notre manoir préféré (dont, toutefois, je trouve quelque peu renversante la perspective du logis). Où avez-vous trouvé cette photo, vous, l'écumeur de la toile ? Ce que vous appelez un "rond de sorcière" (en haut de la photo) est en réalité l'un des deux cadrans celtiques plantés par Thierry BOURRE.

Cette photo aérienne date, d'après moi, du début de la restauration du mur Ouest de la douve Nord. Le terrassement venait juste d'être effectué, y compris la rampe d'accès au chantier, mais la fondation n'avait pas encore été coulée. Il va falloir se reporter à notre site favori pour préciser cette date.

P.S. : M'étant reporté à mon stock de photos, je situe cette date un début d'après-midi entre le 25 et le 30 septembre 2011 (et, plus précisément, puisque ma Kangoo n'apparaît pas, entre le 26 et le 29). En sauriez-vous davantage à ce sujet, Guy ?

Self-taught artist Joris Hoefnagel was a pivotal figure in the history of art from the Netherlands, both as the last important Flemish manuscript illuminator and one of the first artists to work in the new genre of still life. A true Renaissance man, Hoefnagel wrote Latin poetry, mastered several languages, played a variety of musical instruments, and sold drawings, in addition to making topographical drawings, maps, oil paintings, and illuminations.

Born to wealthy merchant parents, Hoefnagel traveled to England, France, and Spain in his youth, recording his experiences in topographical drawings. These were later used as models for a six-volume atlas. In the autumn of 1577, after Spanish troops had invaded Antwerp, Hoefnagel journeyed south with cartographer Abraham Ortelius. During this trip, Albert V, duke of Bavaria, hired Hoefnagel as a court artist. It was at this time that Hoefnagel completed his first major work, a multi-volume book of natural history miniatures. In 1591, Hoefnagel was appointed court artist to Holy Roman Emperor Rudolf II, a collector known not just for his art but for his Kunstkammer, or cabinet of curiosities. For Rudolf, Hoefnagel again demonstrated his astounding technical facility when he added illuminations to a manuscript completed thirty years earlier by the celebrated Hungarian scribe Georg Bocskay.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
In 1585, Giuseppe Arcimboldo (1527 - 1593) created the Florentine folios, which he presented to the Holy Roman Emperor Rudolf II; one hundred and fifty drawings collected together in a red leather portfolio, with a dedication in Latin which translates aso:

To the indomitable Emperor, his eternal and beloved Sovereign and Majesty Rudolf II. From Giuseppe Arcimboldo of Milan, of multiple and varied ideas conceived by his own hand for the provision of tournaments. In the year of grace, 1585.

This collection contained several drawings and sketches which Arcimboldo created for royal celebrations, pageantry, festivals, and processions. The majority of these drawings were created in pencil and blue wash, with subjects ranging from animals such as elephants and dragons, to objects such as carriages and sleds. Other drawings depicted theatrical costumes, worn by members of court who assisted in the parades, accompanied by inscriptions to explain their functions. For the liberal arts, for example, he designed a robe for Geometry, inscribed above: “Geometry under the auspices of Archimedes the Sicilian and Archita the Calabrian. Grey robe,” a robe for Astrology, notated: “Astrology under the auspices of Ptolemy the Alexandrian and Julius Hyginus the Roman. White robe edged in red with golden stars.” The majority of the designs, which are in Vienna and in Florence, were studies in preparation for the celebrations of the marriage of Archduke Charles of Syria and Maria Anna of Bavaria. Fonteo gave a poetic account of it, including a long description of the festival, of the procession, and of the ceremony. With his help, Arcimboldo designed the show, glorifying the patronage of the emperor.

From Arcimboldo By Liana De Girolami Cheney

Visored Helmet.

Dragon.

Horse Harness.

Sketch for a sleigh with figures of sirens.

Cerebus.

Sketch for a Masque.

Sketch for a Sleigh with Putti.

Horse Harness.

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Landscape is one of the defining genres of Dutch seventeenth-century art. This recently acquired work, the first major work by Hendrick Avercamp to enter the Museum's collection, is an exceptionally well-preserved example of a pivotal moment in the development of the genre. Learn more in our web series MetCollects.

Hendrick Avercamp (Dutch, 1585–1634) | A Wooded River Landscape with a Church and Figures | ca. 1613

N.D.L.R. : Contemporain de la Chaslerie.
Bacchanal : A Faun Teased by Children
Gian Lorenzo Bernini (Italian, Naples 1598–1680 Rome)

Artist : and Pietro Bernini (Italian, 1562–1629)
Date : ca. 1616–17
Medium : Marble
Dimensions : Overall (confirmed): H. 52 1/8 x W. 29 x D. 18 7/8 in., 529lb. (132.4 x 73.7 x 47.9 cm, 239.9528kg)

N.D.L.R. : Presque contemporain de la Chaslerie. Qu'admirer le plus, l'œuvre ou l'artiste qui n'avait pas 18 ans lorsqu'il sculpta celle-ci ?
Marot Marbeuf

Je passais en marchant à l'angle de la rue Clément Marot et de la rue Marbeuf, lorsque le croisement de ces deux rues en Mar frappa mon esprit : je me mis à songer à ceux qui leur avaient donné leurs noms.

Marot, je connaissais : un délicieux poète, du temps de François Ier, un maître en charme et légèreté qu'admirait beaucoup La Fontaine, dont j'étais capable de réciter des vers:

Dedans Paris ville jolie
Un jour passant mélancolie
Je fis alliance nouvelle
A la plus gaie demoiselle
Qui soit d'ici en Italie
Dedans Paris

Mais ce Marbeuf, qui avait une plus belle rue que lui ?

Ma surprise, rentré chez moi, fut de découvrir que Marbeuf, Pierre de Marbeuf, était lui aussi un poète. Et un assez joli poète, d'ailleurs, né en 1596, cent ans exactement après « maître Clément », et mort en 1645. J'en retiens ici les deux quatrains d'un sonnet intitulé Le sein d'Amaranthe :

Mon esprit qui toujours d'un vain espoir s'apaise,
Compare votre sein, dont je suis envieux,
A de jeunes boutons, puis il dit à mes yeux :
Si vous les pouviez voir, ne mourriez-vous point d'aise ?

Ainsi dans mon esprit s'allume une fournaise,
Et son feu se nourrit d'un objet gracieux,
Qui me fait concevoir en tout et en tous lieux,
L'enflure de ce marbre où fleurit une fraise.

« L'enflure de ce marbre où fleurit une fraise » !... Voici que désormais des cônes de chair s'épanouissent, dans le triangle d'or de Paris.

N.D.L.R. : Et, en plus, contemporain de la Chaslerie !