Vie des associations

« Nous dénonçons le développement à marche forcée des énergies renouvelables »

TRIBUNE. Henri Proglio, Louis Gallois… Dans une lettre ouverte, 10 anciens dirigeants alertent le Premier ministre Michel Barnier, et dénoncent une politique ruineuse de développement massif des renouvelables.

N.D.L.R. : Excellent !

Ras le bol de ces inepties qui "crament un pognon de dingue", font exploser les tarifs de l'électricité, plombent la compétitivité économique nationale, défigurent les campagnes et dont ne profitent (mais dans quelles proportions !) que quelques spéculateurs sans scrupules !

Patrice CAHART aurait, selon moi, mérité de faire partie des signataires.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 3 Décembre 2024
Vie des associations - La SVAADE - La SVAADE (animations et visites)
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Reçu hier, pour compte de La SVAADE, un cinquième (si je ne me trompe) groupe de visiteurs emmenés par Mme CAGNA-GUESDON depuis septembre dernier. Elle m'informe qu'il devrait y en avoir d'autres en 2025.
Visite, hier et par un temps ensoleillé, de la chapelle et des bâtiments sur cour de la Chaslerie par Mme Valérie ALAIN, vice-présidente du conseil départemental de l'Orne et présidente de sa commission de l'éducation, de la culture et du sport, rejointe par Mme Florence CAILLET-BARANIAK, responsable de la mission patrimoine et musées du conseil départemental.

Un exemplaire de l'"étude PAQUIN" et un tirage de l'"ouvrage THUAUDET" leur ont été remis.

Lors des échanges qui ont suivi dans une ambiance détendue et constructive avec le président de La SVAADE et les propriétaires du manoir, il a notamment été question des moyens du fonctionnement de La SVAADE et du financement de ses projets de travaux. L'intervention éventuelle de divers organismes publics (outre le conseil départemental, l'"ODIA" et la "Fondation du patrimoine") a été évoquée.
Une séance de dédicaces de l'ouvrage publié par La SVAADE et intitulé "Le manoir de la Chaslerie - Aperçus historiques et perspectives d'avenir" aura lieu le samedi 14 décembre prochain à partir de 14 heures 30 à "La Civette", 19 rue Saint-Julien à Domfront.

Jean THUAUDET, vice-président de La SVAADE, sera le dédicateur.
(Début de citation)

De : Philippe DURAND, trésorier de La SVAADE
Envoyé : vendredi 6 décembre 2024 16:08
À : Xavier MEYER
Cc : Autres membres du bureau de La SVAADE ; (...)
Objet : Re: Aperçu des recettes et de la trésorerie pour 2025.

Monsieur le président,

J'ai tardé à répondre à vos demandes car, en voulant donner une information utile, j'en suis venu à la conclusion que ce que vous me demandiez relevait en réalité davantage de la prévision que de l'information. Je comprends d'ailleurs de votre dernier courriel que vous en êtes conscient. La seule information à proprement parler (ou presque) est que la somme des deux comptes bancaires (Crédit Mutuel et CIC) s'élève à peu près, à date, à environ 9 000 €.

Mais ce qui importe pour la pérennité de l'activité de l'association relève de la prévision davantage que de l'information.

Il y a bien sûr la prévision quant au montant et au rythme d'encaissement des recettes (dons, cotisations et subvention de la ville de Domfront) qui devraient être perçus en 2025. Certaines de ces recettes ont déjà été perçues ; le reste s'étalera sur l'année selon un calendrier qui ne suivra pas nécessairement celui des dépenses.

Si les montants des cotisations et de la subvention communale sont connus ou presque, celui des dons est plus incertain (1 209 € en 2022 et 2 600 € en 2023).

Pour 2024, au 1er novembre, nous avions reçu 18 cotisations (de 25 € mais j'ai un doute sur ce nombre qui me paraît anormalement bas) et 2 134 € de dons. Il y avait également eu 9 réservations (de 15 € chacune) pour l'ouvrage à paraître.

Disons que ces recettes représentent, bon an, mal an, de l'ordre de 5 000 € auxquels il conviendrait d'ajouter les réservations pour l'ouvrage. Mais une partie a déjà été encaissée (au moins pour 9 réservations donc) et il y aura des coûts à mettre en face de cette recette comme le montrent les échanges récents sur les frais de port éventuels.

Mais pour l'essentiel, la prévision de la situation financière de l'association dépend des spectacles. Cette prévision est principalement déterminée par le nombre de spectacles pour les recettes de billetterie (le nombre de spectateurs étant assez prévisible mais il sera sans doute moindre, pour des raisons réglementaires, que les 70 personnes d'il y a deux ans me semble-t-il). En face, il faut mettre les cachets des artistes, les cotisations sociales, les frais de transport, de nuitées ou de bouche. A cela s'ajoutent les frais du cocktail d'après spectacle et les frais liés (homme de ménage et homme toutes mains) qui sont au moins de 350 € par spectacle.

A ces frais s'ajoutent enfin des dépenses décorrélées du nombre de spectacles : accordeur, assurance, etc. qui semblent s'élever en moyenne entre 1 500 et 2 000 € par an.

En synthèse, il conviendrait de faire un budget prévisionnel de l'année à venir avant de s'engager sur un programme vis-à-vis des artistes, au risque de devoir payer des dédits. Vous êtes vous-même mieux placé que moi pour évaluer les charges liées aux spectacles envisagés ou programmés.

Si la prévision du coût net (des recettes de billetterie) est faite avec une approximation correcte, en tenant compte des dépenses d'après spectacle (donc environ 350 € par spectacle) et de 2 000 € de frais fixes, nous pourrons savoir où nous en sommes, sachant par ailleurs que les cotisations, les dons et les subventions nous donnent un petit volant d'environ 5 000 € par an, ramené à 3 000 € après prise en compte des frais "fixes".

A partir de la dotation initiale, en 2020, qui était de l'ordre de 50 000 €, les réserves de l'association étaient de 41 000 € fin 2021, de 24 000 € à la fin de 2022, de 16 000 € à la fin de 2023 et ne seront sans doute plus que de 8 000 à la fin de 2024.

Sans le budget prévisionnel évoqué, la seule conclusion possible à ce stade est que si la saison 2025 devrait pouvoir être assurée - ce qui n'exclut pas de possibles problèmes de trésorerie en cours d'année -, il est en revanche douteux que l'action de l'association puisse se poursuivre au-delà, en tout cas dans des conditions satisfaisantes..

Un budget prévisionnel ou des recettes non attendues permettraient éventuellement de revoir cet avis qui ne fait que confirmer ce que j'ai pu indiquer lors de nos réunions de bureau ou d'AG : l'association n'est pas, à date, en cessation de paiement mais un effort s'impose si nous souhaitons que son action puisse se poursuivre au-delà de 2025.

Sauf éléments nouveaux, si nous voulons assurer la pérennité de notre action, c'est donc dès 2025 qu'il faudrait faire des efforts.

Je préparerai bien sûr les attestations fiscales comme convenu.

Avec mes amitiés,

Philippe Durand

(Fin de citation)