Vie des associations

Guillaume GIBERT
rédigé le Mardi 4 Avril 2023
Livre d'or - Vie des associations - La SVAADE - La SVAADE (artistes et artisans)
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"Un premier album très séduisant, une très belle musicalité et un son profond."
Jean-Baptiste Urbain, France Musique.

Bonjour,

Je vous contacte pour vous faire part de la sortie en mai dernier de mon disque BACH SCARLATTI VIVALDI et vous proposer un récital de guitare alliant ces œuvres baroques et des œuvres d'autres traditions nationales. Dans ce voyage musical, la guitare évoque les cerisiers en fleur du Japon et les rivages turcs de la mer noire, l'Espagne d'Albeniz et l'Italie de Scarlatti.
Je peux vous transmettre le dossier de presse de ce projet actualisé avec les dernières critiques de la presse spécialisée.
N'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez de plus amples informations.

Bien cordialement,

Guillaume Gibert

N.D.L.R. : Merci pour votre message qui arrive à un bon moment puisque nous avons commencé à programmer notre saison 2024 et, depuis notre création en 2020, n'avons pas encore écouté de guitariste à la Chaslerie.

Veuillez nous adresser un dossier plus complet, soit par courrier à la Chaslerie, soit par courriel à Svaade61@gmail.com

Bien cordialement.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf2@gmail.com>
Envoyé : mercredi 5 avril 2023 03:11
À : vincent.aubin@normandie.fr <vincent.aubin@normandie.fr>
Cc : Hugues HOURDIN ; Xavier MEYER ; Philippe DURAND ; ArnaudPaquin.architecte@gmail.com ; arnaud.tiercelin@culture.gouv.fr
Objet : Manoir de la Chaslerie - Etude de diagnostic d'ensemble - Menuiseries extérieures du logis

Monsieur,

Après l'autorisation de commencer sans tarder l'étude en objet, reçue de la D.R.A.C. il y a environ deux mois, je viens de recevoir l'arrêté de subvention de l'Etat au taux de 40 %, comme promis, pour cette même étude (vous trouverez la lettre de transmission en pièce jointe).

Pourriez-vous nous préciser combien de temps il nous faudra encore attendre l'autorisation de la Région, si toutefois elle vous semble nécessaire, de lancer cette étude ? Ces délais mis à la signature d'un document que vous avez écrit être prêt sont vraiment très gênants pour nous en pratique. Et nous n'en connaissons pas l'explication s'il y en a une.

Pour info, je vous communique également le courrier reçu de la D.R.A.C. à propos de sa "tranche A" de restauration des menuiseries extérieures du logis de la Chaslerie.
Ce courrier devrait intéresser également le CD61, donc je me permets de mettre Mme CAILLET-BARANIAK en copie. En l'état des différentes réglementations en question, j'ai en effet sollicité une subvention du CD61 pour une sous-tranche de cette "tranche A".

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf2@gmail.com>
Envoyé : mercredi 5 avril 2023 03:38
À : caillet-baraniak.florence@orne.fr
Cc : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; jerome.nury@wanadoo.fr ; catherine.meunier@normandie.fr ; vincent.aubin@normandie.fr ; arnaud.tiercelin@culture.gouv.fr ; ArnaudPaquin.architecte@gmail.com ; Hugues HOURDIN ; Xavier MEYER ; Philippe DURAND
Objet : Manoir de la Chaslerie - Restauration des menuiseries extérieures du logis

Madame,

Comme vous le savez, j'avais sollicité une subvention de l'Etat pour la restauration des menuiseries extérieures du logis de la Chaslerie ("tranche A" pour ce qui les concerne).

Je viens de recevoir la convention correspondante signée. Je vous en communique à toutes fins utiles la lettre de transmission puisque j'ai sollicité auprès du CD61 une subvention pour une sous-tranche de cette "tranche A".

Auriez-vous l'obligeance de me rappeler quand le CD61 prendra sa décision à ce sujet ?

Pour ce qui concerne la subvention sollicitée auprès de la Région (portant, celle-ci, sur la totalité des menuiseries extérieures du logis), je rappelle qu'on attend que celle-ci, à défaut d'appliquer sa réglementation existante, mette à jour sa politique en faveur des monuments privés ainsi qu'elle en a déclaré l'intention.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Vincent AUBIN m'a envoyé un courriel de réponse tôt ce matin. Puis je lui ai téléphoné.

Il ressort de ces échanges que :
- la lettre attendue est signée ; elle se trouve dans les circuits postaux de la Région de sorte qu'elle devrait me parvenir très vite ;
- je suis autorisé par la Région à avoir lancé l'"étude de diagnostic" en question à compter de la date où je l'ai saisie.

Nous voici donc, "La SVAADE" et moi, pleinement rassurés sur ce point.

Arnaud PAQUIN va pouvoir poursuivre sa mission sereinement et, si je comprends bien et par voie de conséquence, commencer à me facturer son intervention.

J'en suis heureux pour lui qui a été d'une extrême correction dans cette affaire, ce qui ne m'a d'ailleurs nullement étonné de sa part.
Outre qu'il est très compétent, c'est vraiment un type bien et je suis heureux que la "Liz TAYLOR" que je suis (avec huit architectes du patrimoine - ou équivalents - au compteur, pas un de moins) ait contracté avec un tel "Richard BURTON" (mon huitième, qui avait déjà été mon sixième...) !
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf2@gmail.com>
Envoyé : mercredi 5 avril 2023 19:54
À : TIERCELIN Arnaud <arnaud.tiercelin@culture.gouv.fr>
Cc : BERGER Jérôme <jerome.berger@culture.gouv.fr>; Xavier MEYER ; Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Manoir de la Chaslerie - Etude de diagnostic d'ensemble - Menuiseries extérieures du logis

Cher Monsieur,

Bien reçu. J'espère que, lorsque vous serez à la retraite, nous garderons le contact. Vous serez toujours bien reçu à la Chaslerie.

Pour info, ma boîte mail habituelle (penadomf@msn.com) fonctionne de nouveau. Inutile d'écrire via l'autre.

Bien cordialement,

PPF

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Le mer. 5 avr. 2023 à 09:02, TIERCELIN Arnaud <arnaud.tiercelin@culture.gouv.fr> a écrit :

Bonjour Monsieur Fourcade,

Mon collègue Jérôme Berger, chargé du contrôle scientifique et technique du département de l’Orne, suivra dorénavant ces deux dossiers. Je vous remercie donc de le mettre en copie de vos échanges. Nous pourrons faire un rendez-vous commun sur place lorsque les opérations auront commencé afin d’assurer la transition.

Bien cordialement,

Arnaud TIERCELIN
Ingénieur du patrimoine
02 31 38 39 57
DRAC de Normandie
Conservation régionale des monuments historiques
13 bis, rue Saint-Ouen
14052 CAEN cedex
02 31 38 39 40

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf2@gmail.com>
Envoyé : mercredi 5 avril 2023 03:11
À : vincent.aubin@normandie.fr
Cc : (...) ; TIERCELIN Arnaud <arnaud.tiercelin@culture.gouv.fr>; penadomf@msn.com
Objet : Manoir de la Chaslerie - Etude de diagnostic d'ensemble - Menuiseries extérieures du logis

Monsieur,

Après l'autorisation de commencer sans tarder l'étude en objet, reçue de la D.R.A.C. il y a environ deux mois, je viens de recevoir l'arrêté de subvention de l'Etat au taux de 40 %, comme promis, pour cette même étude (vous trouverez la lettre de transmission en pièce jointe).

(...)

Pour info, je vous communique également le courrier reçu de la D.R.A.C. à propos de sa "tranche A" de restauration des menuiseries extérieures du logis de la Chaslerie.

(...)

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
🌺 Pour fêter le printemps dans la joie et la bonne humeur 🌷rejoignez-nous ce dimanche matin pour un concert au Théâtre La Piscine de Châtenay-Malabry (92) ! 🌳 Ce concert, dans le cadre des Midis de la Musique, sera suivi d’un brunch convivial au restaurant « Les Machines » du théâtre 😋


N.D.L.R. : Désolé du retard mis pour cette publication. Prenons donc nos précautions pour vous informer bien à l'avance :

La mezzo-soprano Maria MIRANTE et le pianiste Paul BEYNET seront en concert à la Chaslerie le samedi 13 avril 2024 à 18 heures.
Très attaché au répertoire français et espagnol, le duo donne de nombreux récitals en France comme à l'étranger: Auditorium du Musée de Grenoble (2017), Jersey Arts Centre (Royaume-Uni, 2017), Karlshalle von Ansbach (Allemagne, 2019), Festival Fränkischer Sommer (Allemagne, 2019, 2021), etc.
Maria et Paul ont également l'opportunité de collaborer avec Vladimir Cosma et Elie Semoun pour la création du "Pianiste qui m'aimait", spectacle alliant musique classique, théâtre et cinéma (Festival 1001 Notes, Théâtre de Brive-la-Gaillarde, 2018).
La presse salue ce duo pour son « explosion de sensibilité et de complicité » et pour son disque Traversées, enregistré au Théâtre Impérial de Compiègne autour de mélodies de Christophe des Longchamps.

Qu'on se le dise, le programme 2024 des concerts de "La SVAADE" est d'ores déjà en cours de préparation !
Philippe MENARD vient de me transmettre les dernières photos du "Retour de chasse du chevalier LEDIN" :


Cette scène se déroulait voici quatre siècles environ. Je note qu'un musicien jouait du luth pour la circonstance...
Je croyais pourtant que "La SVAADE" avait été fondée en 2020 et non vers 1620...
En tout cas, ce LEDIN, flanqué donc de deux Guguss, était, lui aussi, un homme de goût !

Philippe m'annonce qu'après avoir ainsi fini de modeler la pièce centrale commandée, il va en commencer les deux satellites.
Deux articles très sympathiques dans "Le Publicateur Libre" de ce jour, celui relatif au récent concert de David PETRLIK et Clémentine DUBOST ouvrant la saison 2023 de spectacles culturels à la Chaslerie...

... et celui consacré aux dernières déclarations à Domfront-en-Poiraie de M. Hervé MORIN, président de la Région Normandie :


Tout cela me paraît très encourageant et de nature à décupler - si c'était encore possible - notre énergie pour que "le programme de restauration de la Chaslerie en vue d'y promouvoir le spectacle vivant et l'artisanat d'art" trouve toute sa place au sein du fameux "projet MORIN" !

En particulier, après avoir reçu hier le dernier feu vert officiel qui manquait à notre collection, nous allons, "La SVAADE" et moi, en parfaite entente avec Arnaud PAQUIN, architecte du patrimoine mandaté à cet effet, mitonner une "étude de diagnostic d'ensemble" de nature à balayer les dernières réticences, pour autant qu'il en existerait encore, à la très légitime inclusion de ce "programme" dans ce "projet".
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : vendredi 7 avril 2023 05:27
À : AUBIN Vincent <vincent.aubin@normandie.fr>
Cc : arnaud.tiercelin@culture.gouv.fr ; BERGER Jérôme <jerome.berger@culture.gouv.fr> ; CAILLET Florence <caillet-baraniak.florence@orne.fr>; Edouard DE LAMAZE ; MEUNIER Catherine ; Jérôme NURY ; Bernard SOUL ; Membres du bureau de "La SVAADE"
Objet : "Projet MORIN"

Cher Monsieur,

Le président MORIN a fait l'honneur d'une récente visite à Domfront-en-Poiraie. A cette occasion, j'ai eu le privilège d'évoquer à son intention tout l'intérêt qu'il y aurait à ce que le "projet" auquel est attaché son nom depuis plus de cinq ans englobe bien, au-delà des trois axes actuellement mis en exergue par la municipalité de Domfront-en-Poiraie, la préservation, la promotion et l'accompagnement du dynamisme de monuments sis sur le territoire communal de Domfront-en-Poiraie et participant, sans aucune ambiguïté possible, au "développement du tourisme médiéval domfrontais".

A ce sujet, je puis vous confirmer que, dans le courant du second semestre de cette année, nous devrions pouvoir vous soumettre, "La SVAADE", que vous connaissez bien, M. Arnaud PAQUIN, architecte du patrimoine mandaté à cet effet, et moi, en qualité de maître d'ouvrage sur vos conseils, une "étude de diagnostic" en bonne et due forme, constituant, de façon précise, documentée et raisonnée, un "programme de restauration du manoir de la Chaslerie en vue d'y promouvoir le spectacle vivant et l'artisanat d'art, y compris par des résidences d'artistes".

La Région paraissant le principal payeur possible de ce programme, donc le principal décideur, "La SVAADE" et moi ne pouvons que faire nôtre la recommandation, en toute amitié, du président MORIN aux élus de Domfront-en-Poiraie de "ne pas se louper" à l'occasion de la définition concrète de son "projet".

Vous pouvez d'ores et déjà transmettre au président MORIN nos assurances que nous souhaitons pouvoir les y aider de tout notre cœur et que nous sommes résolus à tout mettre en œuvre pour y parvenir.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Au courrier du jour :


Je ne vous cache pas qu'à la lecture de cette lettre finement balancée, je me suis demandé s'il n'y avait pas là anguille sous roche.

Vincent AUBIN, immédiatement appelé, a tenu à me rassurer pleinement : il s'agit ni plus, ni moins, d'une lettre-type à laquelle il n'y a donc pas lieu d'attacher une importance excessive.

Dont acte.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 7 Avril 2023
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Sud Manche - Désultoirement vôtre ! - O'Gustin - Anecdotes
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N'arrivant plus à dormir à partir d'une heure du matin, j'ai rédigé les deux courriels qu'on a vus. Et au lieu de quitter la Chaslerie vers 7 heures du matin, je l'ai fait beaucoup plus tôt. Comme je ne savais pas combien de temps je resterais à Paris, j'ai emmené l'ami Guguss avec moi. Il a presque été propre pendant les sept heures de route, finalement réalisées quasiment dans la foulée. Il a juste dégobillé légèrement une fois ou deux. Au demeurant à l'emplacement de Carole dans ma "Scenic". Il ne me resterait plus qu'à y faire le ménage. Il faut dire que j'avais mis ce gros cochon à la diète dès hier soir.

La raison de ce voyage était de rencontrer un interlocuteur essentiel pour le succès de notre procédure en cours à propos du projet d'implantation d'éoliennes à Ger et Saint-Georges-de-Rouelley.

Cet ami a comparé mon abnégation et mon dévouement à la cause à ceux du chevalier BAYARD : "sans peur et sans reproche"...

Je n'en demandais pas tant !
Chers Amis,

J'étais hier sur Sud Radio avec André Bercoff pour évoquer les conclusions du rapport de la commission d'enquête de l'Assemblée Nationale sur la souveraineté énergétique.

Voici le lien vers l'émission.

Merci de diffuser cette vidéo à vos proches et dans vos réseaux.

ON NE LÂCHE RIEN !

Fabien Bouglé
@FabienBougle
Expert en politique énergétique
06 82 86 22 14
Auteur des livres
"Eoliennes la face noire de la Transition écologique" (éditions du Rocher mis à jour 2022) et
"Nucléaire les vérités cachées" (éditions du Rocher octobre 2021)
Je me sens très fatigué ces temps-ci. Cette après-midi, j'ai néanmoins présenté le manoir favori à un père de famille accompagné de deux jeunes enfants, puis leur ai fait goûter notre jus de pomme favori. Ils ont souhaité visiter la chapelle, je la leur ai donc montrée. Guguss, qui ne perdait rien de la scène, a voulu, une fois de plus, faire la démonstration de ses talents de Frère Jacques. Il a donc tiré sur la corde de la cloche de la chapelle et j'ai vu que l'extrémité de cet appendice pourtant massif (comme il convient à la Chaslerie) part désormais en charpie. Le clown de service n'aura donc pas mis longtemps à bousiller son jouet favori, toujours à la grande joie des visiteurs, notamment des enfants.

Puis, sentant venir un nouveau coup de pompe, j'ai voulu me reposer. Pour ne pas être dérangé, j'ai fermé derrière moi la cour en tournant le verrou de la porte piétonnière.

Une heure plus tard, n'ayant pas réussi à fermer l’œil, je me suis aperçu qu'un message m'attendait sur mon téléphone portable. Impossible de l'écouter de ma chambrette monacalo-monastique. Merci "Orange", boîte de merde (air connu) !

Donc j'ai voulu m'éloigner de deux cent mètres du manoir favori pour capter la 3-G qui, dans un monde marqué par l'inefficacité navrante d'intervenants locaux, constitue l'alpha et l’oméga de la desserte téléphonique par ici. Et j'ai appelé Guguss afin qu'il profite de ma promenade pour répandre alentour ses plus précieux fluides corporels.

Pas de Guguss à l'horizon ! Ni au rez-de-chaussée du bâtiment Nord où mon loïde passe ses journées, en plus de ses nuits, à roupiller, vautré dans sa bannette toujours dégueu, quoi que l'on fasse, ni dans la tour Louis XIII où se trouve l'auge de ce gros cochon, ni dans la cour dont il décore à sa façon le gravier de Carole quand j'omets trop longtemps de le sortir. J'ai appelé, j'ai crié et personne n'a répondu. J'avais bel et bien oublié mon copain dehors, quand j'avais tourné ce maudit verrou ! Puisqu'il n'est pas fugueur, avait-il donc été enlevé ?

Assez inquiet de cette absence, je suis allé du côté des pilastres écouter le message qui m'attendait au fond de mon portable. Et là j'ai vu arriver la démarche chaloupée, la petite queue frétillante, les oreilles de Batman et la tronche ratatinée de cet animal, tout sourire et la bouche en cœur. Il avait attendu le retour de son maître en s'allongeant au soleil, sur le seuil de béton de la porte agricole complètement ratée de la façade Ouest du "bâtiment Ouest".

Sacré Guguss, on ne te refera pas, c'est clair !
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 10 avril 2023 02:34
À : Jean-Philippe CORMIER ; Membres du bureau de "La SVAADE"
Cc : C. F. ; Bernard DAVY ; Jean Paul LEROY-TULLIE
Objet : RE: A propos du "domfrontais médiéval"...

Cher Monsieur CORMIER,

Merci pour cette longue réponse, rédigée avec soin mais qui ne me paraît pas épuiser le sujet, même si je ne puis faire état, en matière historique du moins, des mêmes "credentials" que vous.

En effet, trois types d'autres données factuelles au moins me paraîtraient devoir être prises en considération au moins autant que celles dont vous faites état :

1 - Le chartrier de la Chaslerie a été saisi lors des événements de la Révolution, période au cours de laquelle les anciens propriétaires ont été expropriés pour être remplacés comme tels, au moins pour partie, par leur ancien régisseur ou homme de confiance, un dénommé GOUPIL, qui avait pris soin, semble-t-il, lors de l'"inventaire révolutionnaire" précédant cette vente, de faire disparaître tout élément susceptible d'accroître la valeur dudit bien. J'ai, de mon modeste côté (modeste par les moyens matériels disponibles), entrepris une recherche sur ce GOUPIL, y compris pour savoir s'il y avait un lien familial entre lui et les GOUPIL, aventuriers romanesques qui bâtirent une fortune considérable comme fournisseurs aux armées pendant les guerres napoléoniennes et, par voie de conséquence, édifièrent le château de Tessé-la-Madelaine avec une tour de plus qu'au château de Couterne. Feu le marquis Edouard de FROTTE m'avait raconté que ces GOUPIL-ci avaient souhaité qu'un des leurs épousât l'une de ses tantes mais avaient été rapidement éconduits, d'où cet acte de vengeance architectural, assez amusant en l'espèce. Je raconte ceci car j'ai perdu la trace du (ou des) propriétaire(s) de la Chaslerie entre sa vente comme Bien National et une date, de mémoire vers 1820, où la Chaslerie commença à appartenir à la famille LEVÊQUE, apparentée, elle, avec certitude, aux GOUPIL de Tessé. Curieusement, je n'ai rien trouvé de probant sur cette période intermédiaire, si ce n'est qu'on voit réapparaître des éléments du chartrier de la Chaslerie vers 1820, entre les mains d'un membre de la famille CAILLEBOTTE, bien connue à Domfront, famille qui s'enrichit elle aussi aux mêmes époques et dans les mêmes activités un peu troubles, de sorte que l'un des leurs fut à même de jouer un rôle de mécène pour ses amis les peintres impressionnistes. Le problème me paraît tenir au fait que ce premier CAILLEBOTTE professait, paraît-il, des idées pro-révolutionnaires, de sorte que l'on peut se demander si la méthodologie de ce premier érudit local auto-proclamé répondait en quoi que ce soit à ce qui constitue aujourd'hui les normes de la recherche scientifique en matière historique. Il est de fait également, qu'avant même l'invention du traitement de textes qui n’apparaîtrait que beaucoup plus tard, nombre d'érudits locaux auto-proclamés ont fait du copier-coller des assertions de ce CAILLEBOTTE sans que, jamais, il ne soit apparu possible de tirer l'affaire au clair. J'ai moi-même proposé au célèbre professeur MORICEAU, de l'université de Caen, de financer une bourse en faveur de l'un de ses étudiants pour faire avancer la recherche sur ces intéressants problèmes méthodologiques et il m'en a dissuadé. J'ai financé une étude d'Eric YVARD, spécialisé dans l'étude des grimoires relatifs aux familles nobles du Perche, mais il n'en est rien ressorti de probant, du moins selon moi. En fait, ce qui resterait du chartrier de la famille LEDIN serait entreposé et dormirait dans les altitudes des Archives de l'Orne où personne n'aurait encore cherché à l'exploiter après qu'un certain DURAND de SAINT-FRONT, marchand de vieux papiers à Paris (et apparenté au peintre MARIN-MARIE), a dispersé en les vendant à son bénéfice les documents passés entre ses mains et pour lesquels il avait trouvé preneurs.

2 - Le chartrier de la Chaslerie, ainsi malmené, ne suffit pas à clore le chapitre des sources envisageables lors d'une recherche sur l'ancienneté de la famille LEDIN. Dans la mesure où, en termes de féodalité, les LEDIN avaient pour supérieur hiérarchique l'abbé de Lonlay, jouissant d'une certaine indépendance par rapport au seigneur de Domfront, et ceci depuis la nuit des temps, il aurait été intéressant de rechercher, dans les archives de l'abbaye ou de tel ou tel de ses abbés, le reflet des pièces les plus importantes du chartrier de la Chaslerie. Hélas les archives en question ont eu l'occasion de brûler ou d'être pillées maintes fois au cours des siècles et, à ma connaissance, il n'en resterait plus d'aisément accessible qu'un résidu de l'ancien fonds DURAND de SAINT-FRONT, conservé, à défaut d'être exploité, aux Archives de l'Orne. Parmi les éléments nous étant ainsi accessibles, figure un inventaire du chartrier de l'abbaye qui, par sa nature-même, se borne à fournir une liste datée d'anciens documents mais sans que lesdits documents, supposés originaux, ne soient joints à la liasse. Tout cela apparaît bien fâcheux pour qui prétendrait, par des affirmations basées sur des sources matérielles à ce point mitées, clore le débat.

3 - Il existe une troisième source possible d'informations pertinentes sur ce si important sujet, le manoir de la Chaslerie lui-même (je plaisante, faut-il le préciser ?). Ce manoir fut en effet bâti à 500 mètres environ du Guéviel (vieux gué, si je traduis) qui permettait aux pèlerins se rendant à l'Abbaye de franchir à pied l'Egrenne, à une époque où les routes, les voitures et les camions n'existaient pas encore, de sorte qu'il a été bâti en utilisant les pierres de deux carrières situées elles aussi, à 500 mètres du manoir, l'une à côté du Guéviel, et l'autre, dont le fonds m'appartient aujourd'hui, en haut de l'"allée principale" que j'ai fait restaurer il y a quelques mois. Il n'est pas difficile d'imaginer qu'une famille de costauds se serait établie à proximité du gué pour prélever un péage sur les pèlerins fatigués du voyage. Le filon étant bon, ils auraient bâti une maison-forte pour garder la rente. Face à une telle hypothèse, on se heurte vite à deux problèmes méthodologiques. D'une part, la Chaslerie a été montée à la terre et non à la chaux, ce qui lui a donné une grande plasticité dans ses volumes, apparents aujourd'hui comme une série de bâtiments autour d'une cour fermée, plan-masse peu fréquent dans le secteur. Ainsi, quand les LEDIN avaient des sous, ils construisaient ; et quand ils étaient fauchés, ils laissaient tel ou tel bâtiment s'écrouler, comme c'est arrivé, par exemple, pour une "aile en retour", sans doute au début du XVIIIème siècle. D'autre part, il est arrivé que la foudre tombât sur ces vieilles pierres, y compris quand un locataire aux préoccupations principalement agricoles et peu scrupuleux entreposait des fagots dans leurs combles : on a vu le résultat, le logis ayant par exemple perdu en une telle occasion une soixantaine de centimètres de sa hauteur. Un tel résumé de l'histoire des constructions-destructions des bâtiments explique qu'il n'y apparaisse guère possible d'y mener une analyse dendrochronologique qui eût paru intéressante, au moins dans son principe. Mais il reste diverses pierres lourdes de sens, comme, par exemple, les fondations des deux tours flanquant ce logis ou bien des pierres sculptées qu'on a eu l'occasion de retrouver lors de la campagne de restauration en cours (bien que freinée, hélas, du moins tant que la manne du "projet MORIN" n'aura pu l'irriguer de sa bienveillance légitime). J'abrège par crainte de lasser.

Donc vous voyez, cher professeur, cher Jean-Philippe, il existe encore beaucoup de choses passionnantes à raconter sur l'ancienneté de la famille LEDIN et j'ose espérer que, stimulé par les éléments de fait que je viens de rappeler si sommairement, vous-même ou tout autre érudit aura à cœur ("Coeur de la Chaslerie", astuce) d'explorer plus complètement la matière.

Bien cordialement,

PPF

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De : Jean-Philippe CORMIER
Envoyé : dimanche 9 avril 2023 22:29
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; Membres du bureau de "La SVAADE"
Cc : C. F. ; Bernard DAVY ; Jean Paul LEROY-TULLIE
Objet : RE: A propos du "domfrontais médiéval"...

Ma messagerie m'envoie une indication peu claire comme quoi ma réponse n'aurait peut-être pas été transmise. Je réitère donc et vous prie de bien vouloir m'excuser si vous avez reçu deux fois de suite le même message (mais celui-ci est heureusement corrigé des fautes de frappe qui entachaient la première version).

Cher Monsieur Fourcade,

in cauda venenum (il m'arrive aussi de recourir à ma teinture de latin).
La constance des efforts dont vous faites preuve pour restaurer le manoir de la Chaslerie, le promouvoir et y développer des spectacles culturels de qualité est éminemment louable et nous vous en félicitons. Cela ne nous autorise cependant pas à manipuler l'histoire à notre gré.

Faisant preuve d'une infinie patience, je vais rappeler les éléments suivants :

nulle part, dans aucun des centaines de documents médiévaux que j'ai pu consulter, lire et analyser sur Domfront et ses environs, il n'est question d'un fief de la Saucerie avant l'extrême fin du XVIe siècle (à la différence de La Saucerie, Montchauveau, La Ferrière, Quincé, etc.). Même l'hypothèse d'un fief tenu de l'abbaye de Lonlay et non du pouvoir châtelain ne peut être attestée
de même, la fonction de "gouverneur de Domfront" n'existe pas avant le XVIe siècle. Il est donc impossible de l'attribuer au prétendu Pierre Ier Ledin
le vitrail "de la chapelle du château" n'est pas mentionné avant le XVIIe siècle ; il ne représente pas plus que cela les armoiries de Domfront, qui, si on les connait, doivent plutôt être celles, à l'époque de la guerre de Cent ans (je ne m'avancerais pas avant) qui figurent sur le sceau des obligations de la vicomté, en 1449 (article dans le Domfrontais médiéval 16 et image en couverture)
pour ce qui est des Ledin, on ne peut que reprendre ce qu'en dit F. MAUGER (Une vicomté normande à l'aube des temps modernes (1450-1525), Domfront, Le Pays Bas-normand, 2010, p.18) :
Les érudits locaux, afin de combler à bon compte le vide documentaire sur cette période, ont accrédité les assertions fantaisistes de la généalogie des Ledin de la Chaslerie, notamment l'existence chimérique d'un Pierre Ledin "gouverneur de Domfront" qui, en remerciement de ses services, aurait reçu du comte d'Alençon, en 1382, l'autorisation de surcharger de son blason les armes de Domfront devant figurer sur la verrière de la chapelle Sainte-Catherine [du château]. Allégué par les Ledin comme preuve de ces dires devant les généalogistes du roi, le "procès-verbal disparu de la visite du château" avant sa destruction est un faux, comme l'est aussi le "gisant de Pierre Ledin de la Chaslerie", réalisé au XVIIe siècle avec un parti-pris d'archaïsme et placé dans l'église Notre-Dame-sur-l'Eau pour accréditer l'ancienneté du lignage. D'Hozier [le grand généalogiste du roi Louis XIV] ne s'y était d'ailleurs pas trompé, censurant sévèrement la fausse généalogie d'une famille locale qui, au vrai, m'émergea socialement que dans la seconde moitié du XVIe par la ministérialité, un heureux mariage et l'acquisition d'offices comptables.
J'ajoute que, ayant vu personnellement les "Carrés d'Hozier" à la Bnf, j'ai pu y lire que d'Hozier qualifiait de "monstrueuses chimères" les assertions des Ledin.
et que dans sa monumentale thèse sur l'apanage d'Alençon, malgré des recherches prosopographiques poussées, le même F. Mauger n'a pas rencontré de Ledin, ni parmi les détenteurs d'offices dans la vicomté de Domfront, ni, évidemment, dans l'entourage princier, au sein de leurs hôtels ou parmi les officiers des organes centraux de l'apanage, et ce au moins jusqu'en 1525, terme de son étude.

Le manoir de la Chaslerie a du cachet, il est beau, il est patiemment restauré. Il n'est nul besoin d'imiter l'attitude de ses seigneurs à l'époque moderne, pour lesquels il n'était de bonne noblesse qu'immémoriale et qui ont eu le souci de faire remonter leur noblesse aux temps les plus anciens qu'ils le purent. Ils ne furent d'ailleurs pas les seuls : les Achard et les La Ferrière firent de même à la même époque.

Vous me qualifiez aimablement de bon historien ; il me plait de vous suivre sur ce point. Alors croyez-moi, croyez F. Mauger et si cela ne suffit pas, croyez d'Hozier lui-même, qui devait bien connaître la question, mieux que nous-mêmes.

En espérant que le printemps apaisera nos passions érudites,

J-Ph CORMIER
ARCD

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 9 avril 2023 18:14
À : Membres du bureau de "La SVAADE" ; C. F. ; Jean-Philippe CORMIER ; Bernard DAVY ; Jean Paul LEROY-TULLIE
Objet : A propos du "domfrontais médiéval"...

Chers amis,

Comme l'a dit le poète, "nulla dies sine linea" !

Bonne fête de Pâques si je ne vous l'ai déjà souhaitée !

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

P.S. (du 26 janvier 2024 à 8 heures 15) : Grâce à ma "tour de contrôle n°2", je retrouve cet échange.

Ma réponse de l'époque à Jean-Philippe CORMIER n'ayant eu aucun écho, je considérais que les termes du débat ayant été éclairés, l'affaire était classée.

Le déchaînement de violence verbale dont j'ai fait l'objet, il y a huit jours, donc sept mois plus tard, de la part de cet individu, montre qu'il n'en était rien.

La cause immédiate, me semble-t-il, d'un tel dérapage doit sans doute être recherchée, au-delà de la jalousie très probable dont cet individu serait porteur à mon encontre, dans la façon dont j'ai essayé de résister, depuis un peu plus de deux mois, à divers errements ayant abouti à la dissolution (désormais actée par la préfecture) de l'association "Domfront-Patrimoine".

Il est vrai qu'à cette occasion, j'ai fait partie de ceux qu'indignaient certains comportements et qui ont essayé, d'ailleurs en vain, de le faire valoir.

A l'évidence, un amour-propre au moins a alors été blessé.

J'en suis désolé mais, même en y réfléchissant longuement, je ne vois pas en quoi l'explosion de haine dont j'ai fait l'objet, de la part de Jean-Philippe CORMIER le 20 janvier dernier, était normale ni le moins du monde justifiée, particulièrement dans le caractère de réquisitoire qu'elle a entendu se donner devant un certain public dont on ose espérer qu'il soit doté d'un discernement suffisant pour ne pas avoir été abusé.

Je confirme que tout cela manquait à mes yeux, à tout le moins, d'un minimum de retenue, pour ne pas dire de savoir-vivre ou, plus gravement, de déontologie.

En fait, comme je l'ai déjà dit à propos de "Domfront-Patrimoine" et comme je suis enclin, même si cela me demande un gros effort supplémentaire, à en étendre la formule ici à l'individu qui a choisi de dérailler une fois de plus, "laissons les morts enterrer les morts".
(Début de citation)

De : Meyer Xavier
Envoyé : lundi 10 avril 2023 09:53
À : Jean-Philippe Cormier ; Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : La Chaslerie

Chers amis
Voilà des échanges décidément bien intéressants ! Bravo !
Xavier Meyer

(Fin de citation)
Xavier MEYER, que j'en remercie, vient de me communiquer, sous la référence "Bulletin monumental - Société française d'archéologie - Google Livres", le lien d'une publication dont j'extrais le passage suivant :



Si mes souvenirs sont bons, ce BLANCHETIERE était un fonctionnaire de l'équipement qui consacrait ses loisirs à des recherches historiques.

Il cite CAILLEBOTTE, non sans signaler toutefois que certains documents-papier (comme on dirait aujourd'hui) étaient, au milieu du XIXème siècle, en risque de disparaître. Comprenne qui voudra !

Et que tous les érudits, locaux ou pas, auto-proclamés ou diplômés, qui ne semblent pas, du moins certains, avoir toujours pour méthode de travail de commencer par s'interroger sur la qualité des sources veuillent bien, pour une fois, suivre mon regard...
Voici le dernier état d'un dossier complexe que nous essayons de mettre au clair depuis un certain temps déjà.

Si aucune autre solution acceptable n'est trouvée, il conviendra, me semble-t-il, de reporter à 2024, pour autant que ce soit possible, trois des huit concerts prévus jusqu'à la fin octobre 2023.

A mes yeux, il est bien entendu hors de question que "La SVAADE", dont je suis l'un des fondateurs et que ma famille a financée généreusement (à notre échelle), ne soit pas strictement dans les clous de la réglementation, même la plus absconse.

Je ne doute pas que les membres du bureau de "La SVAADE" seront du même avis.


(Début de citation)

De : SAVARY Isabelle <isabelle.savary@culture.gouv.fr>
Envoyé : mardi 11 avril 2023 15:39
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : Membres du bureau de "La SVAADE" ; Julien THEZE <j.theze@villededomfront.fr>; Jean Paul LEROY-TULLIE ; DESSERVY Charles <charles.desservy@culture.gouv.fr>; C. F. ; Bernard Soul <bernard.soul@orange.fr>
Objet : RE: Déclaration d'activité d'entrepreneur de spectacles vivants

Bonjour Monsieur,

En réponse à votre courriel et à la transmission du projet de compte rendu de l’ A.G. du 18 mars 2023, dont le point 8 de l'ordre du jour était consacré à la question de la réglementation sur l’organisation des spectacles, il est indiqué que l’association SVAADE ne produira pas plus de six représentations sur une année, il n’y a donc pas d’obligation pour l’association de solliciter la licence de catégories 2 « Producteur de spectacles » et 3 « diffuseur de spectacles ».

Toutefois, lorsque l’exploitant ou la structure met à disposition son lieu pour plus de 6 spectacles professionnels sur une année, même si elle n’est ni producteur, ni diffuseur, elle est tout de même « Exploitant d’un lieu de spectacles ».

Bien cordialement.

Isabelle SAVARY
Cellule réglementation
Pôle création artistique et industries culturelles

13 bis rue Saint-Ouen 14052 Caen cedex 4
Tél. : 02 31 38 39 68
http://www.culture.gouv.fr/Regions/Drac-normandie

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 24 mars 2023 17:32
À : SAVARY Isabelle <isabelle.savary@culture.gouv.fr>
Cc : Membres du bureau de "La SVAADE" ; Julien THEZE <j.theze@villededomfront.fr>; Jean Paul LEROY-TULLIE ; DESSERVY Charles <charles.desservy@culture.gouv.fr>; C. F. ; Bernard Soul <bernard.soul@orange.fr> <bernard.soul@orange.fr>
Objet : RE: Déclaration d'activité d'entrepreneur de spectacles vivants

Madame,

Merci pour votre réponse qui me paraît lumineuse.

Ainsi :

- dans le cadre de la liberté d'association qui a valeur constitutionnelle dans notre pays, toute personne est libre d'adhérer aux associations de son choix ; si elle travaille dans un cadre hiérarchique, sa hiérarchie serait infondée à s'y opposer ;
- si une personne physique a suivi avec succès la formation relative à telle ou telle licence, 1, 2 ou 3, elle peut, en adhérant à une association, faire bénéficier celle-ci de cette reconnaissance.

Dans ces conditions, rien ne me paraît pouvoir s'opposer à ce que "La SVAADE", si elle en ressent le besoin et notamment pour couper court à tout risque de mauvaise interprétation de son comportement en la matière, propose de faire entrer à son bureau une personne physique de sa connaissance ayant suivi avec succès l'une des formations pertinentes.

Je mets en copie M. Bernard SOUL, maire de Domfront-en-Poiraie et président de "Domfront-Tinchebray Interco", puisque cette question a déjà été évoquée devant lui à l'occasion de la dernière A.G.O. et E. de "La SVAADE" à laquelle il nous a fait l'honneur d'assister samedi dernier. Il me semble que votre courriel est de nature à le rassurer pleinement sur les questions d'ordre juridique en la matière.

Je joins à ce courriel, à toutes fins utiles et dans son état présent, le projet de compte rendu de cette A.G. dont le point 8 de l'ordre du jour était consacré à cette question.

Bien cordialement,

PPF

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De : SAVARY Isabelle <isabelle.savary@culture.gouv.fr>
Envoyé : vendredi 24 mars 2023 16:51
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : Hugues HOURDIN ; Xavier MEYER ; Philippe DURAND ; Julien THEZE <j.theze@villededomfront.fr>; Jean Paul LEROY-TULLIE ; DESSERVY Charles <charles.desservy@culture.gouv.fr>
Objet : RE: Déclaration d'activité d'entrepreneur de spectacles vivants

Bonjour Monsieur,

La licence de catégorie 1 est attribuée à une personne morale, c’est-à-dire un organisme (Association, organisme public, Société…) ou à une entreprise en nom propre ou à une personne physique, pour l’exploitation d’un lieu de spectacles. Si l’organisme est exploitant de plusieurs lieux de spectacles, un numéro de licence sera attribué pour chacun des lieux.

Ce n’est pas un employé municipal qui est doté de la licence, c’est la Commune qui est titulaire de la licence de catégorie 1 pour un site spécifique et elle justifie qu’une personne salariée de la collectivité a suivi la formation à la sécurité des spectacles.

Pour ce qui concerne l’association SVAADE, une personne au sein du bureau ou un salarié de l’organisme devra avoir suivi la formation à la sécurité des spectacles pour que la licence de catégorie 1 soit attribuée à l’association ; qu’il/elle exerce une activité professionnelle rattachée à la commune ne rentre pas en ligne de compte, sachant que tout citoyen peut avoir une activité associative en marge de son emploi.

Ceci étant, je vous confirme que toute personne membre de votre association pouvant justifier d’avoir suivi la formation à la sécurité des spectacles peut s’en prévaloir dans le cadre d’une demande de licence de catégorie 1 formulée par l’association ;

Pour les licences de catégories 2 et 3, comme pour la catégorie 1, il reviendra à l’association de désigner un référent (personne justifiant d’un diplôme Bac+2 ou d’une formation de 125h dans le spectacle - qui n’est pas la formation sécurité - ou expérience professionnelle de 6 mois dans le domaine du spectacle) parmi le bureau.

Bien cordialement.

Isabelle SAVARY
Cellule réglementation
Pôle création artistique et industries culturelles

13 bis rue Saint-Ouen 14052 Caen cedex 4
Tél. : 02 31 38 39 68 ou 07 61 11 24 83
http://www.culture.gouv.fr/Regions/Drac-normandie

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 21 mars 2023 17:45
À : SAVARY Isabelle <isabelle.savary@culture.gouv.fr>
Cc : Hugues HOURDIN ; Xavier MEYER ; Philippe DURAND ; Julien THEZE <j.theze@villededomfront.fr>; Jean Paul LEROY-TULLIE
Objet : RE: Déclaration d'activité d'entrepreneur de spectacles vivants

Madame,

Dans le prolongement de votre réponse d'hier et des échanges qui ont suivi avec la municipalité de Domfront (M. LEROY TULLIE est un élu et M. THEZE un employé municipal), pourriez-vous me confirmer que, comme on me le prétend, la licence 1 est attachée à un bâtiment recevant du public et non à une personne, ce qui empêcherait un employé municipal doté de cette licence mais affecté au cinéma municipal de faire bénéficier le monument de sa compétence.

Je suis loin d'être expert de ces questions que je trouve complexes mais je vous avoue que cette interprétation me paraît bizarre et que je me demande si, en prétendant ceci, l'on ne confondrait pas des réglementions.

Bien cordialement,

PPF

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De : Julien THEZE <j.theze@villededomfront.fr>
Envoyé : mardi 21 mars 2023 12:20
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; Jean Paul LEROY-TULLIE
Cc : Hugues HOURDIN ; Xavier MEYER ; Philippe DURAND
Objet : RE: Déclaration d'activité d'entrepreneur de spectacles vivants

Bonjour à tou.te.s,

Pour ce qui est de la licence 1, elle est attribuée à une personne morale (la Ville de Domfront en Poiraie), et sur garantie de la formation d’un ou plusieurs agents au préalable (ici Dominique Dufour).

Toutefois, cette licence est aussi définie par rapport à un lieu de spectacle, qualifié d’ERP (établissement recevant du public). Pour être plus clair, la licence n°1 détenue par la Ville de Domfront en Poiraie est valide uniquement pour le Théâtre de Domfront, et ne saurai l’être pour tout autre lieu.

J’attire par ailleurs votre attention sur la nécessaire qualification de votre manoir en tant qu’ERP, afin que des manifestations puissent y être organisées dans le cadre de l’exercice d’une licence d’entrepreneur du spectacle.

La licence n°1 ne sera attribuée que sur conformité du lieu de diffusion, après passage d’une commission de sécurité.

Quant à l’adhésion de Monsieur D(...), si elle vous facilite l’organisation de vos manifestations, elle m’apparaît assez « lourde ». Mr D(...) est embauché par la commune pour mettre en place les projets du service culture.

Nous pouvons bien entendu, comme nous l’avons fait jusqu’à présent, accompagner et conseiller les projets culturels des associations du territoire. Toutefois, l’adhésion de Mr D(...) au titre de ses licences 2 et 3 implique qu’il ait un regard affuté sur l’ensemble de la sécurité de vos événements, et donc un volume d’implication important.

J’entends tout à fait qu’il s’agisse d’un stage long pour obtenir ces licences, et qu’il s’agit d’un coût important pour la SVAADE. Toutefois, l’adhésion de Mr D(...) implique bien plus qu’un simple document signé de sa main. Et l’accueil du public lors de manifestations, comme vous le faites, doit être pris sérieusement à la hauteur des risques encourus.

Je me tiens évidemment à votre disposition pour la suite des échanges, et vous accompagner dans vos prospections.

Bien à tou.te.s,

Julien THÉZÉ | Responsable du Service Culturel
Mairie - place de la Roirie – 61700 DOMFRONT EN POIRAIE
Tél. 02 33 30 60 60 | j.theze@villededomfront.f

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 21 mars 2023 10:02
À : Jean Paul LEROY-TULLIE ; Julien THEZE <j.theze@villededomfront.fr>
Cc : Hugues HOURDIN ; Xavier MEYER ; Philippe DURAND
Objet : RE: Déclaration d'activité d'entrepreneur de spectacles vivants

Bonjour Jean Paul,

Il suffit, d'après ce que je comprends, qu'un seul adhérent de "La SVAADE" soit détenteur de la "licence 1". Ceci aurait, pour "La SVAADE", l'avantage de lui permettre d'organiser sous son nom plus de six spectacles par an, ce qui est une limite sur laquelle elle bute actuellement.

Cette licence s'obtient en suivant un stage payant d'une semaine, organisé par des entités spécialisées, et la vérité est que nous ne trouvons pas, au sein de "La SVAADE", de volontaire pour se dévouer à suivre un tel stage.

Or Dominique D(...) détient les trois licences existantes en la matière, c'est-à-dire beaucoup plus que ce dont "La SVAADE" aurait besoin. Je lui ai demandé s'il accepterait d'adhérer à "La SVAADE", ce qui réglerait le problème pour elle, mais il a répondu qu'il a, en tout état de cause, besoin de l'accord de sa hiérarchie (une réponse qui l'honore).

Quant au coût du stage, il est de l'ordre de 850 €. Inutile de vous dire que "La SVAADE", qui est structurellement déficitaire et statutairement désintéressée, préfère utiliser son argent au paiement de cachets d'artistes...

Vous trouverez ci-après les infos reçues hier de la D.R.A.C. à propos de cette réglementation et de ces licences.

En clair, la question est de savoir si la municipalité de Domfront-en-Poiraie permettrait au régisseur du cinéma de Domfront, employé municipal, d'adhérer à "La SVAADE", c'est-à-dire à une association active en matière culturelle sur le territoire de la commune. Cela ne prendrait pas beaucoup de temps à cet adhérent et je ne crois pas m'avancer beaucoup en vous disant que ce temps pourrait, si nécessaire, être refacturé à l'association, de même que le coût de l'adhésion (15 €).

Merci de bien vouloir examiner cette question et de nous faire part de la décision.

Cordialement,

PPF

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De : Jean Paul LEROY-TULLIE
Envoyé : mardi 21 mars 2023 09:30
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; Julien Theze <j.theze@villededomfront.fr>
Objet : Re: Déclaration d'activité d'entrepreneur de spectacles vivants

Bonjour,

Afin de bien répondre à votre besoin de formation, pourriez-vous nous indiquer:

- objet de la formation

- le nombre de personnes à former

- durée estimée de formation

- délai.

nous vous répondrons dans les meilleurs délais.

Cordialement,

J. Paul Leroy,

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Le 20 mars 2023 à 18:04, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :

Cher président,

Voici la réponse qui, si elle était arrivée plus tôt, aurait pu éclairer utilement, semble-t-il, les débats de la dernière A.G. de "La SVAADE", avant-hier, sur les licences nécessaires en matière d'organisation de spectacles.

Tout cela paraît assez compliqué mais nous avons la chance d'avoir à Domfront, en Dominique D(...) (le régisseur du cinéma, employé municipal), un interlocuteur qui pourrait, en adhérant à "La SVAADE" s'il le veut bien et si sa hiérarchie n'y fait pas obstacle, apporter à qui de droit toutes garanties que nous sommes en règle.

Après avoir pris connaissance du courriel de Mme SAVARY, j'imagine que vous pourriez souhaiter vous rapprocher à ce sujet de M. Bernard SOUL, le maire de Domfront-en-Poiraie, pour lui demander s'il accepterait cette intervention d'un de ses collaborateurs, de nature, entre autres avantages, non seulement à économiser à "La SVAADE" quelques centaines d'euros pour la formation d'un de ses adhérents, ce qui ne serait pas rien, mais surtout à la mettre à l'abri de toute critique à ce sujet. Je ne pense pas que cette intervention soit chronophage pour quelqu'un qui dispose déjà des bonnes licences.

Amicalement,

PPF

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De : SAVARY Isabelle <isabelle.savary@culture.gouv.fr>
Envoyé : lundi 20 mars 2023 17:30
À : penadomf@msn.com <penadomf@msn.com>
Objet : Déclaration d'activité d'entrepreneur de spectacles vivants

Bonjour Monsieur,

Comme suite à votre courriel envoyé à Mme Anne Chevillon du 03/03/2023, vous trouverez ci-après des informations relatives à la réglementation applicable à l’organisation des spectacles. Informations que je vous avais données lors de votre rendez-vous à la DRAC en septembre 2021.

Depuis le 1er octobre 2019, le régime juridique de l'exercice de l'activité d'entrepreneur de spectacles vivants est soumis à l'obligation de déclaration en ligne de l'activité, pour les entrepreneurs établis en France.

Aussi pour effectuer une demande de licence, qui se nomme maintenant déclaration d'activité d'entrepreneur de spectacles vivants (valant licence), la procédure est désormais intégralement dématérialisée (pas d'envoi de dossier papier) . L'ensemble de la démarche est accessible depuis le portail de télédéclaration à l'adresse suivante : https://mesdemarches.culture.gouv.fr

Pour information, la licence d’entrepreneur de spectacles vivants se décompose en 3 catégories :

Catégorie 1 : Exploitant d’un lieu de spectacles vivants, l’exploitant en assure l’aménagement et l’entretien, (si plus de 6 représentations dans le lieu)

Catégorie 2 : Producteur de spectacles, le producteur a la responsabilité du spectacle et notamment celle d’employeur du plateau artistique,

Catégorie 3 : Diffuseur de spectacles, le diffuseur a en charge, dans le cadre d’un contrat avec un producteur, l’accueil du public, la billetterie et la sécurité des spectacles.

Ces catégories sont cumulables en fonction de votre activité. Une déclaration est à effectuer pour chaque catégorie.

Vous trouverez ci-joint la liste des organismes habilités à assurer la formation à la sécurité des spectacles. Formation obligatoire pour la licence de catégorie 1 « exploitant d’un lieu » ;

La formation classique s’adresse aux lieux classés ERP de la 1ère à la 4ème catégorie et la formation réduite s’adresse aux lieux classés ERP 5ème catégorie.

D’après ce que vous indiquez dans le courrier, c’est l’association SVAADE qui gère la production et la diffusion des spectacles, c’est donc à l’association de solliciter les licences de catégories 2 et 3.

Pour ce qui concerne la catégorie 1 « Exploitant d’un lieu de spectacles », il y a 2 possibilités, soit :

- vous sollicitez cette catégorie 1 en tant que personne physique et vous devrez suivre la formation à la sécurité des spectacles,

- l’association sollicite également la catégorie 1, il faudra dans ce cas qu’un membre du bureau (plus particulièrement en charge de la sécurité) suive la formation à la sécurité des spectacles.

La demande de classement de l’ERP est à demander auprès du Maire de la Commune.

Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire.

Bien cordialement.

Isabelle SAVARY
Cellule réglementation Pôle création artistique et industries culturelles

13 bis rue Saint-Ouen 14052 Caen cedex 4
Tél. : 02 31 38 39 68
http://www.culture.gouv.fr/Regions/Drac-normandie

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 12 Avril 2023
Vie des associations - La SVAADE - La SVAADE (animations et visites)
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Au cours d'une conversation hier en fin d'après-midi avec Xavier MEYER, il a suggéré, si j'ai bien compris, que je suive moi-même le stage requis par la réglementation en matière d'organisation de spectacles.

J'avoue que cette perspective ne m'enchante guère. Notamment, parce que, malgré tous mes efforts depuis deux ans pour essayer de comprendre quelque chose à cette réglementation ou même, seulement, à ses contours généraux, je n'y arrive toujours pas. Je dois être idiot. En plus, je trouve la matière particulièrement rébarbative. Et mon emploi du temps est suffisamment chargé pour qu'il me soit très difficile de dégager une semaine entière, en continu, pour me former à ces sujets.

Je suppose qu'il faudrait que j'aille à la rencontre de Mme SAVARY, si possible en compagnie de Xavier MEYER, pour que nous essayions de comprendre enfin quoi que ce soit à cet invraisemblable bazar.

La première question que je me pose est de savoir si, les animations culturelles de "La SVAADE" étant ce qu'elles sont, une "licence 1" suffirait pour que cette association soit en droit d'organiser plus de six spectacles par an à la Chaslerie. Même ceci, qui paraît simple, je n'arrive pas à le saisir à ce stade. C'est dramatique !