Transmission du patrimoine

Cette fois-ci, c'est parti pour le démontage de la cheminée des anciennes écuries :

15 mai 2013, le début du démontage de la cheminée des écuries.

Selon Jonathan, il n'y a pas la moindre trace de suie dans le conduit.

J'ai fait disposer dans la cour le sommet d'une ancienne souche de cheminée que m'a donné mon ami Jean LEMARIE il y a déjà un certain temps et que je gardais en réserve. Je pense qu'il ferait parfaitement l'affaire pour la souche à remonter.

15 mai 2013, 4 granits donnés par Jean Lemarié.

Jonathan me dit que ces granits ont 10 cm de large et 10 cm de long de moins que le haut de la souche qu'il vient de démonter. Voici donc qui devrait permettre de donner satisfaction, sur ce point du moins, à la conservation régionale des monuments historiques.

Un maçon passé me voir ce matin pour affiner son devis relatif au grand escalier du logis me confirme qu'il y aurait là de quoi couronner les boisseaux tubés de deux conduits de cheminée. Or c'est bien ce dont nous avons besoin, si du moins Mr T. accepte, comme je le lui recommanderai, d'implanter des inserts performants dans les deux cheminées prévues sur les plans de Lucyna.

Voici le courriel que je me propose d'adresser d'ici demain à M. Arnaud TIERCELIN, ingénieur du patrimoine, en poste à la direction régionale des affaires culturelles de Basse-Normandie :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Par L.R.A.R. du 4 avril dernier, M. le conservateur régional des monuments historiques de Basse-Normandie m'a transmis, au titre du manoir de la Chaslerie :
- une « Autorisation DRAC sur dossier n° AC 061 201 13 00003 »,
- une analyse de projet portant la référence FH.

Sur le bordereau revêtu de sa signature, M. HENRIOT n'a pas manqué de m'informer que « cette décision peut faire l'objet d'un recours devant le tribunal administratif compétent dans un délai de deux mois à compter de sa réception ».

Or l'analyse de projet qui, selon l' « Autorisation AC » en question, comporte des conditions à celle-ci (en réalité, une réserve et cinq conditions) appelle de ma part une série d'observations que je souhaiterais soumettre, au moins verbalement, à la D.R.A.C. de Basse-Normandie avant de donner éventuellement à ce dossier la suite qui apparaîtrait nécessaire.

Puisque vous êtes désigné par ladite « Autorisation AC » pour assurer le « contrôle scientifique et technique » de ce dossier, je me permets de solliciter un rendez-vous avec vous afin d'essayer de dissiper ce que je considère, en l'état du dossier, comme une série de simples malentendus.

Je désirerais en effet :
- vous préciser les diverses erreurs de fait que comporte l'analyse de projet en question, étant entendu que (1) les deux kilogrammes de documents mis à grands frais dans les circuits administratifs, à quoi s'ajoute une « étude préalable » en plusieurs exemplaires elle aussi, comportaient, me semble-t-il, nombre d'informations utiles qui paraissent avoir échappé et (2) il aurait été loisible, avant de m'adresser une L.R.A.R. comportant un tel délai impératif, de venir sur place pour s'assurer de la pertinence de diverses appréciations ou même de m'interroger par téléphone, courriel, courrier simple ou tout autre moyen au choix de la conservation régionale à qui je me serais fait un grand plaisir de répondre tout aussi simplement ;
- vous prier de me communiquer les éléments de doctrine, ou tous autres documents pertinents, très importants en l'occurrence, qui ont permis à l'administration des affaires culturelles d'approuver, sur le même monument historique, le percement de 20 ouvertures (si je compte bien), pour la plupart très mal réalisées sans aucun doute, lorsque, il n'y a pas si longtemps, le propriétaire de la Chaslerie était conseiller général de l'Orne, et qui, aujourd'hui, s'opposeraient au percement d'une seule ouverture dans les règles de l'art ; à cet égard, je rappelle que cette unique ouverture nouvelle serait elle-même volontairement compensée, dans le projet récemment soumis à la D.R.A.C., par (1) l'occultation de deux fenêtres très laides ainsi que (2) la réduction en fenêtre d'une porte non moins incongrue et, de surcroît, ratée par nos prédécesseurs respectifs ;
- vous prier d'expliciter en tant que de besoin diverses appréciations sur les petits bois et vitrages de diverses ouvertures, sujet sur lequel, comme nombre d'amateurs de vieilles pierres dont plusieurs éminents, je vous tiens évidemment pour un expert.

Avant de conclure ce courriel, il me semble utile de souligner que le projet qui vous a été soumis a été très mûrement réfléchi. Comme la D.R.A.C. le sait, il est destiné à favoriser la transmission d'un monument historique trop longtemps malmené à un jeune homme qui a le courage de se lancer dans une telle aventure, en prenant ainsi le relais des efforts consentis depuis 22 ans pour sauver ce monument, tâche encore inachevée à ce jour. Dans ce contexte, je pense qu'il serait fâcheux, dans l'intérêt-même du monument, de dissuader ce jeune homme courageux en confirmant des contraintes qui s'avèreraient pour le moins contestables. Au contraire, et puisque l'opération forme un tout et que l'état du colombier adjacent appelle des interventions lourdes d'urgence, il pourrait paraître très souhaitable et particulièrement judicieux de programmer dans les meilleurs délais le subventionnement de la restauration de la charpente et de la couverture du colombier, selon les termes et dans le prolongement de l' « étude préalable » que vous connaissez.

Dans l'attente du plaisir de vous rencontrer, je vous prie d'agréer, cher Monsieur, l'assurance de mes sentiments cordiaux.

Pierre-Paul FOURCADE

(fin de citation)

P.S. du 17 mai 2013 à 3 h 30 : courriel envoyé.

P.S. du 18 mai 2013 : M. TIERCELIN m'a téléphoné dès hier pour proposer de passer à la Chaslerie jeudi prochain, ce que j'ai immédiatement accepté.

Carole me presse de rendre habitable une partie de la Chaslerie. C'est compréhensible et je partage ce souhait. Mais elle ne se rend pas compte des contraintes qui sont les miennes ni des doutes que j'éprouve parfois (à vrai dire, de plus en plus souvent) devant l'ampleur et la complexité de la tâche, en tout cas à mon échelle.

Quant à Mr T., il m'a tenu hier, au sujet d'un intermédiaire sinon obligé, du moins protégé, que je lui avais recommandé, des propos plus durs que je ne l'aurais imaginé de sa part.

A ce stade du chantier, nous éprouvons tous, semble-t-il, le besoin de reprendre notre souffle.

P.S. : En tout cas, Carole m'a fourni le drap et les taies d'oreiller qui manquaient à mon squat de la chambre de Mr T. Donc nous progressons.

Squat allemand, photo trouvée en ligne. A la Chaslerie, nous n'en sommes quand même pas là, que diable !

J'ai trouvé Igor ce matin en train de retirer les gravats tombés au rez-de-chaussée des écuries :

22 mai 2013, Igor en fée du logis.

Le fait est que le conduit de cheminée a été démonté dans ce bâtiment jusqu'au niveau du plancher du 1er étage :

22 juin 2013, au 1er étage des écuries, vue vers le Sud.

Il y a là un très beau volume. Mais Mr T. préfère s'en tenir aux plans de Lucyna, c'est-à-dire chambres à l'étage et salles à vivre au rez-de-chaussée.

22 juin 2013, au 1er étage des écuries, vue vers le Nord.

Plus exactement, il m'a dit que si je voulais procéder aux changements de programme que je préconise, il n'y voyait pas d'inconvénient si je finançais les travaux. N'est-ce pas qu'il est rigolo, ce garçon ?

M. Arnaud TIERCELIN repart à l'instant. La réunion a duré 1 h 30 (à quoi s'ajoutent pour lui 2 h 30 de trajet puisque son bureau est à Caen). Je pense qu'elle a été très utile. Elle a permis de corriger certaines erreurs d'appréciation du dossier, dont plusieurs tenaient d'ailleurs à l'imprécision du travail de l'architecte. Après avoir discuté dans mon bureau, nous avons fait le tour des chantiers en cours (aile "de la belle-mère", cage d'escalier du logis et plafond de mon ex-chambre, mur Ouest de la douve Nord). M. TIERCELIN a pris de nombreuses photos.

Sur le fond, j'ai suggéré que nous pourrions renoncer à percer une troisième fenêtre à l'Est du futur salon de l'aile de la belle-mère si nous étions autorisés à éclairer les volumes des écuries actuelles par de petites ouvertures discrètes sur la façade Ouest. Je pense que mon interlocuteur - qui m'a très finement manifesté qu'il a de bonnes lectures - a bien saisi et su apprécier comme il convient le caractère positif et raisonnable de cette idée.

S'agissant de la restauration de la charpente et de la couverture du colombier, M. TIERCELIN m'a recommandé de ne pas attendre pour saisir la D.R.A.C. du devis actualisé.

Séance de travail avec Roland BOUSSIN. Les temps sont durs pour tout le monde. Nous avons examiné comment réduire ses devis grâce à une meilleure organisation du chantier, notamment en adaptant le parapluie nécessaire.

Pour la ventilation de la couverture des écuries, M. TIERCELIN avait suggéré de recourir à la pose d'"égouts ventilés" plutôt que d'un nombre trop important de passe-barres en plomb ou de chatières en tuiles périgourdines. Mais Roland BOUSSIN pense que, avec cette idée, on aboutirait à un résultat plus disgracieux.

Une note positive cependant : il n'est pas nécessaire de monter les nouvelles cheminées avant d'avoir achevé la pose des tuiles sur les terrassons. Il sera en effet facile de découvrir en temps utile et en tant que de besoin.

Un artisan, que l'on a toujours considéré comme honnête, a signalé posément le tort que pouvait causer un billet d'humeur rédigé, sous le coup d'une certaine déception, par un blogueur qui serait connu pour ne pas mâcher ses mots.

De même, un fonctionnaire compétent et de bonne foi a indiqué très finement que certains écrits d'un site internet jetteraient parfois de l'huile sur le feu dans des services chargés d'un contrôle délicat dans un contexte difficile.

Ces remarques, formulées simplement et dignement, ont été entendues et reçues posément. Elles ne constituent nullement une tentative de censure, de sorte qu'elles sont tenues pour parfaitement respectables et renforcent même la réelle sympathie que l'on peut éprouver pour leurs auteurs.

Alors, oui, reconnaissons-le, Denis DUVEAU, menuisier-escaliéteur, a très bien corrigé ce qu'il fallait quand il le fallait et a ainsi pu donner toute satisfaction à son client et Arnaud TIERCELIN, en consacrant une grande part d'une après-midi à un examen sur place de la réalité d'un chantier, a permis que l'instruction d'un dossier complexe soit poursuivie très professionnellement.

Le client exigeant et observateur critique de la chose administrative que vous avez reconnu les remercie l'un et l'autre pour leurs remarques constructives et leurs qualités humaines élevées et les assure très sincèrement de toute son estime la plus cordiale.

La restauration des monuments historiques est un combat. Voici le texte du courriel que je viens d'adresser à Roland BOUSSIN :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Merci pour les devis et situations que vous m'avez fait parvenir, suite à notre entretien du 25 mai dernier.

D'abord, je vous remercie d'avoir réduit le coût du parapluie.

Cependant, par rapport à mes demandes, il manque encore des informations ou documents que je vous prie de bien vouloir me fournir :
- la facture du dernier lot d'ardoises et tuiles, permettant d'approvisionner le chantier y compris pour le colombier ;
- le détail du devis (pose et fourniture séparément) pour tous les postes où vous les indiquez globalement depuis les devis de 2010 ;
- le devis que vous aviez préparé à l'époque pour Mme SCHMUCKLE-MOLLARD (je pense que c'était plutôt pour M. RONSSERAY) ;
- le devis relatif au colombier dont j'aurais besoin très rapidement pour prendre rang, si possible, pour une subvention de la D.R.A.C.

Enfin, je vous prie de reconsidérer ce que vous m'avez dit à propos des lots de matériaux : à partir du moment où ils ont été réglés ou vont l'être, il convient qu'ils soient stockés à la Chaslerie et non chez vous. Vous m'avez en effet informé du fait que le prix que vous facturez inclut votre coût de stockage chez vous et de retransport par vous chez moi. Cela ne me paraît pas optimal. Donc, à l'avenir, je ne vois pas pourquoi il faudrait continuer à procéder de la sorte : de gros camions accèdent à la Chaslerie en passant par le bourg, comme c'est arrivé encore récemment.

Dès que je serai en possession des informations et documents demandés, je vous répondrai immédiatement avec le souci de ne pas retarder le chantier des écuries. Pour le colombier, la D.R.A.C. est encore, à ce stade du dossier, un point de passage obligé, avec des délais qui ne dépendent hélas pas de moi.

Cordialement,

PPF

(fin de citation)

Je précise que mon souci de payer tôt les matériaux tient au fait que les fournisseurs d'ardoises d'Angers ou de tuiles périgourdines "ad-hoc" sont en train de faire exploser leurs prix, d'après ce que me rapporte Roland BOUSSIN qui est en contact avec eux.

Au courrier ce matin, une lettre de la D.R.A.C. :

Cette lettre témoigne du fait que la venue récente de M. TIERCELIN à la Chaslerie a permis de lever les malentendus précédents. Une nouvelle fois, je le remercie de s'être ainsi déplacé. Je remercie également le conservateur régional des monuments historiques d'avoir facilité ce déplacement et pris en compte ses enseignements d'une manière conciliante.

Quelques réactions marginales cependant :
- sur les petits jours en façade ouest, nous nous efforcerons de copier le modèle indiqué ; toutefois, il est possible qu'un encadrement, non en granit comme sur le bâtiment Nord, mais en pierres locales soit plus discret encore ; j'ajoute qu'il serait plus facile à réaliser ;
- sur les chatières et passe-barres, M. BOUSSIN maintient sa position pour des raisons techniques et esthétiques qui me paraissent convaincantes ; la maison AUBERT-LABANSAT devrait également fournir son point de vue, je l'espère du moins ;
- sur la haute fenêtre du mur ouest coiffée par la sablière, mon fils a eu une première réaction de réticence quand je lui ai fait part de l'idée de la réduire pour intégrer un linteau ; comme c'est un garçon intelligent, je pense qu'il se rangera à nos arguments.

Dans l'immédiat, le marché relatif à la restauration de la charpente et de la couverture des écuries n'est toujours pas signé mais cela pourrait être imminent.

Au courrier ce matin, enfin, une carte postale de Mr T. et de sa chérie :

Ces jeunes gens intrépides ont donc inventé les vacances pour se reposer des vacances...

Et pendant ce temps-là, à la Chaslerie, on bosse pour eux :

7 juin 2013, sur la façade Ouest de l'aile de la belle-mère.

Igor et Jonathan ont en effet commencé à reboucher certaines ouvertures de la façade Ouest des écuries. Je leur ai cependant demandé de couper le sifflet de Normandie FM dont la zimboumboum débilitante me strie les tympans alors que je me suis réfugié dans la chambre de Mr T. où j'essaye de finir la lecture du "Winston".

Je viens d'adresser à M. TIERCELIN, à la D.R.A.C., le courriel suivant :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Je vous prie de trouver ci-joint deux devis établis par Roland BOUSSIN pour les travaux suivants :
- devis n° 66 du 5 juin 2013, pour un montant de (...) € T.T.C., relatif au remplacement de la poutre pourrie au plafond de mon ex-chambre au 1er étage du logis, y compris des travaux annexes ; ce devis s'entend hors, notamment, de tous frais de maçonnerie ;
- devis n° 67 du 5 juin 2013, pour un montant de (...) € T.T.C., pour la restauration de la charpente et de la couverture du colombier de la Chaslerie ; même remarque pour la maçonnerie (alors qu'une intervention à ce titre était prévue par l'étude préalable de M. RONSSERAY, A.C.M.H.).

Je précise que :
- les travaux dans le logis sont urgents, ma chambre étant actuellement inhabitable comme vous l'avez vu, et les travaux en question étant un préalable indispensable à tous autres travaux dans cette pièce ; la poutre en question supporte l'un des deux poinçons principaux de la charpente du logis dont la couverture a été restaurée il y a moins de 10 ans ; c'est donc un morceau essentiel de cette charpente, d'où l'urgence également à ce titre ; la pourriture de cette poutre est apparue lorsque nous avons fait tomber le plâtre du plafond, on ne pouvait la détecter auparavant ;
- la restauration de la charpente et de la couverture du colombier a fait l'objet d'une partie de l'étude préalable que vous savez ; compte tenu du lancement imminent de la restauration de la charpente et de la couverture des écuries, ainsi que des travaux d'habitabilité prévus en 2013 et 2014, il serait hautement souhaitable que la charpente et la couverture du colombier soient en ordre dès que possible (étant signalé que certaines grosses poutres y ont joué et sont disjointes dans la charpente, ce qui n'est pas rassurant).

Je sollicite des subventions de l'Etat pour ces deux tranches de travaux. Ce faisant et pour ce qui concerne le colombier, j'agis ici pour le compte de mon fils (Mr T.), gérant de la "S.C.I. 5 de l'aile de la belle-mère" en cours de création.

Je vous prie de bien vouloir m'indiquer la marche à suivre.

Bien cordialement,

Pierre-Paul FOURCADE

(fin de citation)

Inch Allah !

P.S. (du 9 octobre 2021) : Plus de huit ans après ce message, la question des "poutres pourries" n'a toujours pas reçu l'ombre du début d'un commencement de traitement.

Ce n'est pourtant pas faute d'avoir tenté d'y intéresser tous les titulaires d'un monopole d'Etat qui ont eu à en connaître.
Je profite de l'opportunité offerte par le rebouchage de deux fenêtres sur la façade Ouest des écuries pour laisser subsister de petites ouvertures, de la taille de trous d'ope (ou sensiblement), comme il s'en voit de nombreux sur la tour Louis XIII, et d'un format comparable à ce qui existe sur la cave ou sur le fournil de la ferme.

10 juin 2013, rebouchage d'une fenêtre sur la façade Ouest du bâtiment Nord.

Cela apportera un peu de lumière du jour supplémentaire, en plus des "casts" prévus, dans le long couloir du 1er étages des écuries, tel que dessiné par Lucyna.

10 juin 2013, la petite ouverture résiduelle.

Ce faisant, j'ai le souci de positionner ces petites ouvertures aussi loin que possible de la sablière, étant rappelé qu'à l'intérieur du bâtiment, il est prévu de surélever le plancher du 1er étage, ce qui limite les possibilités.

Voici qui permettra de mieux comprendre comment nous réduisons une première ouverture de la façade Ouest des écuries.

D'abord, l'exemple des 7 trous d'ope de la façade Ouest de la tour Louis XIII (à gauche de la photo) dont nous nous inspirons :

10 juin 2013, la façade Ouest de la Chaslerie.

Ensuite, l'endroit où nous en sommes rendus des travaux sur la première fenêtre que nous rebouchons :

10 juin 2013, la fenêtre en cours de rebouchage.

Comme on le constate, la petite ouverture que nous laissons subsister est aussi peu invasive que possible ; le mur est bien en train de retrouver son aspect massif d'origine, de maison forte, comme nous le souhaitions. Pour en savoir plus...
La photo suivante vous aidera peut-être à comprendre ce que je suis en train de fabriquer avec cette ouverture réduite :

10 juin 2013, l'ouverture réduite vue de l'intérieur.

En fait, le plancher du 1er étage des écuries devant être relevé, il arrivera au niveau de l'appui intérieur de cette ouverture. Pour le linteau intérieur, j'avais d'abord pensé à une épaisse planche de chêne, posée obliquement, comme nous avions fait, par exemple, dans le fournil de la ferme.

Mais, imaginant sur place cette ouverture au ras du futur (?) plancher, je me dis qu'il vaudrait mieux rapprocher de la verticale l'oblique en question. Donc on va mettre en place des pierres, et non plus du bois, pour former la partie haute de cette ouverture.

P.S. : J'ai mis un point d'interrogation car j'en arrive à douter que l'aménagement intérieur des écuries soit réalisé avant longtemps. Mais ceci est une autre histoire...