Transmission du patrimoine

Voici le texte du courriel que j'ai reçu ce soir de Mme Diane de RUGY, directrice régionale adjointe des affaires culturelles de Basse-Normandie :

(début de citation)

Monsieur,

Suite à votre demande, je vous confirme que le solde de la subvention va vous être transmis prochainement suite à l'accord donné dernièrement sur ce point par le directeur régional des affaires culturelles.

J'attire votre attention sur le fait que le mode de réalisation des travaux, en régie directe, ne facilite pas le contrôle devant être exercé par des services de l'Etat et que ce dispositif nécessitera des améliorations pour les opérations ultérieures.

En tout état de cause, et notamment pour les travaux nécessitant une haute technicité, la maîtrise d'œuvre qualifiée, et plus particulièrement ses missions régies par les articles R.621-32 à 36 du code du patrimoine, devra être renforcée pour assurer le contrôle effectif qui lui incombe en propre.

Je vous invite à prendre l'attache de la conservation régionale des monuments historiques à ce sujet, pour les prochains dossiers que vous souhaiterez présenter.

Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée.

(fin de citation)

Et voici le texte du courriel que j'ai adressé en réponse, dès ce soir, à Mme Diane de RUGY :

(début de citation)

Madame,

Merci beaucoup pour votre réponse. Je l'ai étudiée en me plongeant dans le code du patrimoine, notamment les articles que vous citez, bien que je n'aie jamais été très chanceux, semble-t-il, à ce stade dans mes divers essais de coopération avec des architectes (aussi bien pour mes travaux dans l'Orne qu'à Paris) : je les trouve toujours trop coûteux au regard de la réalité et de la qualité de leur intervention, donc serais volontiers enclin à m'en passer aussi souvent que je le puis.

Pour autant, je suis évidemment d'accord avec l'esprit de votre réponse, dont le caractère positif et de bon sens ne m'échappe nullement.

Dans le même esprit, je voudrais ajouter trois remarques :
- j'avais présenté, il y a quelques semaines, des propositions concrètes, que je crois pertinentes et faciles à mettre en œuvre, pour que des travaux significatifs puissent continuer à être confiés à ma régie, dont j'ai tout lieu d'être satisfait, sans que votre nécessaire contrôle se transforme pour vous en casse-tête chinois ; je pense que ces propositions mériteront, le moment venu, qu'on les examine posément ;
- sur le fond, les opportunités de mettre en œuvre de si bonnes idées vont peut-être se tarir à la Chaslerie, du moins pour ce qui me concerne personnellement ; en effet, mes moyens financiers sont loin d'être illimités et je dois enfin songer à donner, dans les prochaines années, la priorité aux travaux intérieurs, faute de quoi je risquerais d'ailleurs, en l'état du chantier, une émeute familiale ; autrement dit, la restauration du mur d'escarpe des douves qui serait une excellente occasion de mettre ces idées en pratique n'est peut-être pas pour tout de suite, même si je ne renonce pas à ce projet, incontestablement pharaonique à mon échelle mais qui couronnerait magistralement la restauration de cet ensemble manorial si attachant ;
- je "porte" à bout de bras le chantier de la Chaslerie depuis 22 ans déjà ; beaucoup a été fait pour remettre le navire à flot, ce qui ne fut pas toujours aisé ; il est temps pour moi de passer le relais à la jeune classe ; à cet égard, je suis très heureux que mon fils aîné paraisse désireux et capable de s'investir dans la restauration de l'aile dite "de la belle-mère" pour laquelle un aménagement intérieur sensé a pu être défini (ce qui était loin d'être évident au départ et que je n'aurais su surmonter tout seul) ; à cette occasion, j'initie ce jeune homme aux peines et joies, grandeurs et servitudes de la restauration des vieilles pierres ; il apprend vite ; ce pourrait être bientôt, plutôt que moi, conscient d'être vieillissant, votre interlocuteur à la Chaslerie.

Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes respectueuses salutations.

(fin de citation)

Voici ce que j'appelle un dialogue constructif.

La relation avec la D.R.A.C. repart sur de bonnes bases. Voici en effet ce que m'écrit ce matin Mme de RUGY :

(début de citation)

Monsieur,

Je vous remercie pour ces éléments et vous invite à reprendre contact avec la conservation régionale des monuments historiques, afin qu'un dialogue fructueux puisse s'établir rapidement, en amont des travaux à venir.
Nous avons parfaitement conscience des contraintes liées à l'entretien du patrimoine classé. Je puis vous assurer que le rôle des représentants de l'Etat, chargés du contrôle scientifique et technique pour l'ensemble du patrimoine de la région , est également loin d'être aisé.
N'hésitez pas à associer votre fils aux rendez-vous à venir, il y sera bien entendu le bienvenu.

Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée.

(fin de citation)

Et voici ma réponse :

(début de citation)

Madame,

Je n'ai jamais eu le moindre doute sur le fait que la tâche des services de l'Etat est loin d'être facile, surtout en ces temps de difficultés budgétaires.

Je vous remercie de votre offre. Je n'hésiterai pas à y répondre favorablement dès qu'un projet supplémentaire utile commencera à mûrir. Dans l'immédiat, nous avons de quoi nous occuper un moment à la Chaslerie avec les deux chantiers subventionnés que vous savez, celui de la cage d'escalier du logis qui est en cours, et celui de la restauration de la charpente et de la couverture des écuries qui est imminent.

A ce jour, je pense que la restauration de la charpente et de la couverture du colombier pourrait être le prochain dossier nous donnant l'occasion de coopérer. Ce dossier a déjà fait l'objet d'une étude préalable. C'est mon fils aîné qui en sera le maître d'ouvrage dès que je lui aurai vendu, par le biais d'une S.C.I. familiale, la nue-propriété de l'aile "de la belle-mère" (c'est-à-dire des écuries et du colombier), ce qui devrait intervenir dès que la restauration de la couverture et de la charpente des écuries sera achevée, c'est-à-dire, je l'espère, avant le fin de 2013. C'est alors que nous nous permettrons de reprendre contact avec la conservation régionale des monuments historiques afin de bien caler ce dossier (et de solliciter des subventions de l'Etat et du département de l'Orne).

Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes respectueuses salutations.

(fin de citation)

La mairie de La Haute-Chapelle vient de me faire savoir qu'il n'y a pas de problème pour qu'ils envoient au service de l'Equipement de Flers le courriel suggéré.

Pour ce qui concerne l'installation d'assainissement non collectif, la compétence relève désormais de la communauté de communes du Domfrontais. Il faut donc, paraît-il, que je remplisse pour ce nouvel intervenant un document supplémentaire de 5 pages, intitulé "Formulaire de contrôle de conception & d'implantation des ouvrages d'assainissement non collectif", auquel je devrais joindre :
- un plan de situation,
- un plan cadastral de la (ou des) parcelle(s),
- une étude de filière comportant une description de la nature du sol,
- un plan de masse de l'habitation et de sa future installation d'assainissement,
- un plan en coupe de la filière d'assainissement,
- pour les dispositifs avec rejet, une autorisation de rejet des effluents traités.

Il m'est aussi demandé de m'engager "à ne réaliser mon installation qu'après réception de l'avis favorable du SPANC et conformément au projet accepté", plus trois autres engagements dont je vous fais grâce, plus celui de "m'acquitter de la redevance relative au contrôle de conception et d'implantation" qui est, paraît-il, de 49 €.

J'imagine que le fait que les travaux d'assainissement en question sont achevés depuis cinq ans ne manquera pas de simplifier cet intéressant dossier. Je tâcherai de m'occuper de ce bazar demain.

P.S. : SPANC = "Service Public d'Assainissement Non Collectif" comme personne ne l'ignore...

Les informations données avant-hier par la secrétaire de mairie de La Haute-Chapelle (sur la nécessité de remplir un nouveau formulaire) lui sont apparues inexactes. Elle m'a dit hier que je devrais contacter directement le "SPANC" de la communauté de communes du Domfrontais et que je ferais ainsi l'économie de 49 €.

Au SPANC, mon interlocutrice, Mme LEROY (à ma connaissanvce sans lien avec notre star favorite), me donne ce matin la marche à suivre. J'économise en effet 49 € au titre de la formalité dorénavant estimée inutile mais j'en devrai 54 au titre d'une nouvelle que l'on m'annonce et que je dois réclamer par écrit. Voici donc ma prose en ce sens :

(début de citation)

Monsieur le président,

J'ai déposé en mairie de La Haute Chapelle, le 1er mars dernier, un dossier de demande de permis de construire n° PC 061 201 13 F0183 pour l'aménagement de l'aile Ouest du manoir de la Chaslerie.

Dans le cadre de l'instruction de ce dossier, on me réclame « L'attestation de conformité du projet d'installation d'assainissement non collectif ». En fait, ce projet, tel qu'il avait été défini par EF Etudes en 2007 (dossier n° 8443 suivi par M. BADET), a été réalisé à l'époque par Philippe JARRY, terrassier à Domfront, et avait donné lieu, une fois achevé, à un certificat de conformité signé par le maire de La Haute Chapelle. Je précise que le projet en question avait été conçu largement, notamment pour couvrir la tranche de travaux d'aménagement que je m'apprête à réaliser sur l'aile Ouest.

Toutefois, afin de me permettre de compléter mon dernier dossier dans les meilleurs délais, je vous prie de bien vouloir réaliser le contrôle de mon installation afin de me communiquer un document confirmant que l'installation en place ne pose aucun problème en termes de réglementation, y compris dans l'hypothèse de la réalisation des travaux d'aménagement envisagés sur l'aile Ouest.

Mme LEROY m'ayant précisé qu'un contrôleur serait mandaté par vous, je vous prie de m'indiquer quand il passerait. J'aurais besoin que ce soit dans les meilleurs délais, étant signalé qu'il y a toujours quelqu'un sur place en semaine aux heures de travail.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le président, l'expression de ma considération distinguée.

(fin de citation)

J'espère simplement qu'on ne m'apprendra pas dans quelques jours que je devrais m'adresser à l'étage suivant du mille-feuilles administratif...

... car l'indigestion me guette vraiment et je voudrais éviter de saturer rapidement les capacités d'absorption d'un si chouette système d'assainissement !

Puisque mon scanner fonctionne de nouveau, voici la preuve que le nécessaire avait été fait dans les règles dès l'été 2008 :

Et, puisque j'en suis à parler de ce sujet, voici l'étude réalisée en 2007 par EF Etudes et dont j'ai fait état dans mon courrier d'hier au "SPANC" de la communauté de communes du Domfrontais (je précise que je la mets en ligne ici aux doubles fins d'archivage et de communication avec mes fils, en tant que de besoin sur un sujet aussi passionnant) :

On remarquera que, comme le confirme cette étude, le système d'assainissement mis en place en 2008 a bien été calibré pour 3 chambres dans le logis, 4 dans l'aile "de la belle-mère" et 2 dans le bâtiment Nord. Je doute fort que la Chaslerie abrite jamais, durablement et simultanément, 18 personnes ; donc ce calibrage est on ne peut plus généreux.

Il y a lieu de noter que ce document nous rappelle les périodicités d'entretien des nouvelles installations, ce qui n'est pas sans intérêt.

Pour terminer, je précise que l'étude de sol incluse dans ce document pourra resservir lorsque nous aurons à présenter des dossiers en vue de la restauration du mur d'escarpe.
Aux dernières nouvelles, le SPANC du Domfrontais viendra contrôler l'installation jeudi prochain. Au moins, ils ne traînent pas.

Au demeurant, compte tenu du libellé tant de la description des travaux par EF Etudes que du certificat de conformité d'ores et déjà délivré par le maire de La Haute Chapelle, je mets quiconque au défi de voir la moindre valeur ajoutée à l'intervention de ce SPANC en l'état du dossier. Il est ainsi illustré, une nouvelle fois, que la machine administrative est folle et hors contrôle. Tout simplement folle.

A mon avis, d'aucuns ont du pain sur la planche pour "libérer l'initiative"...

Après que Mr T. m'a donné hier son accord, j'ai écrit un courriel à Thierry BURIN des ROZIERS pour lui demander de bien vouloir nous assister dans nos choix de combustible, de matériel et d'implantation de celui-ci pour qu'enfin la Chaslerie soit chauffée dans un avenir raisonnable.

J'ai connu Thierry grâce à la "Demeure Historique". Il a déjà réalisé pour moi, en février 2011, une pré-étude sur le chauffage de la Chaslerie. Il s'agirait, cette fois, d'approfondir et de conclure.

J'ai demandé à Igor et Jonathan d'interrompre le pavage du rez-de-chaussée de la tour Louis XIII. En effet, les derniers pavés en stock ne permettent pas selon moi un travail de qualité :

4 avril 2013, un patchwork comportant trop de petites rustines.

Tant que le chantier n'aura pu être réapprovisionné convenablement, il vaudra sans doute mieux se consacrer à d'autres tâches.

Compte tenu du prochain démarrage des travaux sur la charpente des écuries, il convient qu'Igor et Jonathan élargissent au plus tôt les embrasures des 4 lucarnes, au premier étage de ce bâtiment.

4 avril 2013, Igor et Jonathan au 1er étage des écuries.

Mr T. ne m'a pas fait part de son sentiment mais il me semble qu'il serait agréable de disposer là de coussièges, comme je l'avais proposé le 5 janvier dernier.

4 avril 2013, Jonathan va percer une ouverture à travers ces parpaings, de manière à accéder directement à la 4ème lucarne.

Quand je suis repassé à la Chaslerie, hier en milieu d'après-midi, Jonathan et Igor avaient avancé au 1er étage des écuries.

Ainsi, l'accès direct à l'ex-chambre contigüe se dégage :

4 avril 2013, le début de l'enlèvement des parpaings entre le 1er étage des écuries et l'ex-chambre contigüe.

Compte tenu du vide sanitaire prévu sous le futur plancher du 1er étage de l'aile "de la belle-mère", il ne sera pas nécessaire d'abaisser beaucoup plus l'embrasure des lucarnes :

4 avril 2013, la lucarne la plus au Nord.

P.S. du 5 au soir : Mr T. m'indique qu'il ne tient pas à ce que nous prévoyions des coussièges dans ces embrasures.

Mr T. m'ayant indiqué qu'il ne souhaitait pas de coussièges dans les embrasures de lucarnes au 1er étage des écuries (ce en quoi je pense qu'il a raison, ne serait-ce que parce que cela constituerait un anachronisme), j'ai tâché hier de répercuter l'information à Igor et Jonathan en leur laissant un message téléphonique. J'ai dû mal m'expliquer car les embrasures dont ils ont déjà fini trois sur quatre sont trop étroites, comme je m'en suis rendu compte tout à l'heure :

10 avril 2013, une embrasure créée mais trop étroite à mon goût.

Je leur ai donc demandé d'élargir au maximum ces embrasures, jusqu'à atteindre les blochets les plus proches.

En tout cas, cet incident me confirme que mes absences trop fréquentes du chantier nuisent à sa bonne marche.

Courriel adressé à la mairie de La Haute-Chapelle :

(début de citation)

Bonjour,

Pourriez-vous me donner les adresses de courriel (1) de la communauté de communes du Domfrontais et (2) de la DDE de Flers ? Dans les deux cas, en me rappelant les noms de mes interlocutrices si possible.

Je trouve que la communauté de communes met beaucoup de temps pour apposer son tampon alors même que son intervention n'apporte strictement rien au fond du dossier (le maire de LHC ayant déjà eu l'occasion de viser les mêmes travaux d'assainissement qui avaient été calibrés sur le nombre de chambres adéquat). Cette lenteur injustifiable constitue bien évidemment une forme supplémentaire du (...) bien connu.

Cordialement,

PPF

(fin de citation)

P.S. : La mairie de La Haute-Chapelle s'est bien gardée de me répondre mais j'ai envoyé au "SPANC" de Domfront, dont j'ai retrouvé l'adresse, le courriel suivant :

(début de citation)

Madame,

Pourriez-vous me tenir informé du délai qui vous semble encore nécessaire pour ce coup de tampon prétendument indispensable ?

De mon côté, je ne vois nulle utilité à tout ce formalisme puisque le maire de La Haute-Chapelle, qui en avait la compétence, avait parfaitement visé, dès 2008, l'installation requise par mes prochains travaux, installation qui était déjà réalisée à l'époque .

Salutations distinguées,

PPF

(fin de citation)

P.S. 2 : Mme LEROY, du SPANC, vient de me téléphoner pour m'informer que le document tamponné et signé en question est parti cet après-midi. Je l'en remercie et espère qu'il n'y aura plus de contretemps avant le feu vert définitif.
Un passage-éclair à la Chaslerie peu avant la pause pour le déjeuner m'a montré que mon petit monde bossait :

11 avril 2004, au 1er étage des écuries.

Voici la largeur qu'auront les embrasures des lucarnes, et aussi le niveau de leur base tenant compte du vide sanitaire qui existera entre le plafond du rez-de-chaussée et le plancher du futur premier étage (celui de deux chambres et d'une mezzanine) :

11 avril 2013, la 2ème lucarne en partant du Nord.

Une fois de plus, les travaux en cours illustrent le très mauvais état de la Chaslerie avant mes travaux de restauration :

11 avril 2013, et je vous passe l'odeur...

Je me dis que les pierres retirées des parements intérieurs pour créer ces embrasures pourront resservir pour boucher deux horribles ouvertures de la façade Ouest, et plus particulièrement pour remonter les parements extérieurs correspondants. On peut en effet penser que ces pierres ont la même provenance et la même ancienneté que celles des parties hautes de la maçonnerie de la façade Ouest. Ainsi, avec un peu de chance, on devrait ne pas distinguer les cicatrices des reprises...

11 avril 2013, l'une des deux ouvertures à reboucher sur la façade Ouest.

Au 1er étage des écuries, les embrasures des fenêtres me semblent, cette fois-ci, de bonnes dimensions :

16 avril 2013, le 1er étage des écuries.

Pour la suite des travaux, Jonathan m'explique que, le long de la façade Ouest, le terrain est encore trop humide pour implanter les échafaudages qui seraient nécessaires pour reboucher les deux ouvertures prévues :

16 avril 2013, cette photo montre qu'il sera difficile d'éviter que le rebouchage des deux ouvertures au 1er étage ne se voie...

Au passage, en regardant de l'intérieur l'une des deux fenêtres à reboucher, constatons l'absurdité totale des travaux réalisés par mes prédécesseurs avec l'accord officiel des services des affaires culturelles de l'époque :

16 avril 2013, une ouverture au ras du plancher + un radiateur installé au-dessus de l'ouverture = du grand n'importe quoi !

Donc, pour les prochains jours, nous allons donner la priorité à la poursuite de l'abattage de différentes cloisons intérieures au 1er étage des écuries...

16 avril 2013, dans l'ancienne chambre au 1er étage des écuries.

... ainsi qu'au récurage intérieur des murs extérieurs :

16 avril 2013, des murs à gratter, ici au droit de la 1ère travée de l'escalier actuel.

Bonjour!

Nous avons supprimé le enduit, et la moitié du plafond, et jhonathan a également aidé à réparer le tracteur.

23 avril 2013, au 1er étage des écuries, dans la partie aménagée n'importe comment par les prédécesseurs.

23 avril 2013, au 1er étage des écuries, vue vers les combles.

23 avril 2013, au 1er étage des écuries, vue directe sur un escalier témoignant d'un goût très sûr, du moins d'après un comique troupier.

N.D.L.R. : Merci Igor, on commence à y voir un peu plus clair !
Comme on le constate sur la troisième photo, nous veillons à maintenir opérationnel le bizarre passage vers la chambre du 2ème étage du colombier (celle de Mr T.), la seule que l'on puisse utiliser à ce stade-ci du chantier...

Pour les travaux intérieurs de l'aile "de la belle-mère", je viens de suggérer à Mr T. une nouvelle idée à laquelle j'ai pensé en découvrant l'attrait du 1er étage des écuries, enfin débarrassé des horreurs et cloisonnements stupides accumulés là, en dépit du bon sens, par nos prédécesseurs.

Il s'agirait d'aménager les pièces de réception au 1er étage des écuries, de manière à pouvoir y bénéficier de l'ampleur des volumes et de la vue sur la charpente et ses croix de Saint-André. Par voie de conséquence, on transformerait le rez-de-chaussée des écuries en chambres, ce qui fournirait l'occasion de repenser calmement les ouvertures de ce niveau à propos desquelles la D.R.A.C. a émis certaines réserves.

Si l'on arrive à trouver le meilleur emplacement de la cuisine, il me semble que ce basculement du projet aurait du sens. Observons au passage qu'il simplifierait grandement le problème des cheminées (il y en a deux superposées, dans le projet actuel) puisque, dans mon hypothèse, une seule, à l'étage, suffirait. Cela paraît valoir la peine d'y réfléchir tant qu'il en est temps.

J'ai donc proposé à Mr T. de venir se faire une opinion sur place...

Un hindou grimé en singe participe à une procession à l'extérieur du temple d'Hanuman, à New Delhi, le 25 avril, à l'occasion d'Hanuman Jayanti, fête célébrant la naissance du dieu-singe Hanuman. Ce dernier, divinité de la force, est vénéré en raison de son indéfectible dévouement au Seigneur Rama. (AFP PHOTO/ MANAN VATSYAYANA)

... en compagnie, bien sûr, de la demoiselle à l'écharpe blanche (qui a accepté ce matin d'être ma dernière "amie Facebook", ce dont je la remercie).

Au courrier, ce matin, une bonne nouvelle : le permis de construire relatif à l'aile "de la belle-mère" est accordé...

... mais aussi une moins bonne : une nouvelle réglementation fait son apparition dont j'ignorais l'existence, à savoir la "réglementation thermique 2005".

Je n'ai pas de doute sur le fait que les travaux envisagés permettront de satisfaire à ces nouvelles contraintes. Néanmoins :
- qui dit 2005 laisse entendre que, dans ce domaine non plus, les progrès ne sont pas finis. Déjà Google me signale qu'il existe une "réglementation thermique 2012" et même une "2013", et encore une "2015". Donc on n'a pas fini d'être (...) !
- qui pourra m'expliquer pourquoi les monuments historiques, notamment ceux qui, après 22 ans de travaux, ne sont toujours pas chauffés (!), devraient respecter les dernières lubies para-écolos de nos technocrates modernes ? J'avais cru lire quelque part que l'heure était désormais au "choc de simplification administrative". Aurais-je rêvé ?
La journée d'Igor et Jonathan a été consacrée à faire le vide au rez-de-chaussée des écuries :

13 mai 2013, au rez-de-chaussée des écuries.

Je leur ai en effet demandé de commencer à démonter la souche actuelle de cheminée afin de dégager la charpente en vue de sa prochaine restauration.

Je n'ai toutefois pas encore signé le marché des travaux de charpente et de couverture car je souhaite mettre Roland BOUSSIN en concurrence. En effet, ses devis sont toujours très élevés comme je m'en suis encore rendu compte à propos des travaux de changement de poutres nécessaires au grenier du logis.

Le problème est qu'il y a de moins en moins d'artisans capables de mener à bien les travaux de restauration des monuments historiques. Et l'on sait, par exemple, que des maçons parmi les plus qualifiés en la matière n'hésitent pas à s'entendre pour fausser les marchés au détriment des payeurs c'est-à-dire, au premier chef, des clients comme moi.

(...)