Transmission du patrimoine

Deux contrariétés pour ces "Journées du patrimoine 2012" :
- d'une part, nos amis LEMARIE, antiquaires-brocanteurs, empêchés, ne tiendront pas leur stand habituel ;
- d'autre part, Mr T. et la demoiselle à l'écharpe blanche, arrivés hier soir en train à Briouze, m'ont déclaré qu'ils entendaient rentrer à Paris demain après-midi ; il ne sera donc pas possible pour Carole et moi de nous échapper en temps utile pour assister au concert de Lonlay-l'Abbaye où le "Septembre musical de l'Orne" nous avait invités. Il nous reste à nous réjouir néanmoins de la présence de la garde montante en ce week-end chargé.

En revanche, Stefan JAKUBOWSKI, notre ami de Saint-Bômer-les-Forges, sera bien là, lui, et accueillera les visiteurs en grande tenue écossaise et en jouant de la cornemuse.

Stefan, toujours en tête des troupes à pied !

A propos de Stefan, laissons-le commenter cette photo avec son accent inimitable :

(début de citation)

Wee photo of my Piping at tribute to Young Canadian Soldiers killed near me in France.
Look at photo and imagine the day ; all very moving and sad - I started to march at head of column . No rehearsal ; just told to lead on which I did ; however at cross roads I was aware of being alone !! All procession waiting to turn left ; me very strong staight ahead !! Gendarmes then went in front me to lead the correct way !! Story of my life !! Going in wrong direction ; not often Police correct me !! ha ha !!!

Awra best and up yer Kilts !!

(fin de citation)
Afin de ne pas risquer de perdre les subventions disponibles pour la restauration de la charpente et de la couverture des écuries, j'ai demandé à Roland BOUSSIN de venir à la Chaslerie samedi 2 février prochain dans l'après-midi. Il s'agira de lui faire préciser son calendrier d'intervention en mettant l'accent sur les "dates au plus tard" et les "dates au plus tôt" (ce qu'on appelait un diagramme P.E.R.T. quand j'enseignais ces sujets-là à l'E.N.A.).

Bien entendu, si, pour ce qui concerne la charpente et la couverture, Mr T. et l'architecte en charge de son dossier n'ont toujours pas défini leur projet en temps utile compte tenu de ces contraintes, les travaux devront être réalisés sans modification d'ouvertures ni de cheminée par rapport à la situation présente.

Je me demande si, dans ce cas, un permis de construire serait encore nécessaire, sachant qu'il y a déjà eu une "étude préalable" approuvée à laquelle rien ne serait alors changé.

L'une des utilités pour moi de notre site favori est de me permettre de retrouver les dates de décisions ou de travaux antérieurs.

Ainsi, passant en revue les messages du "Journal du chantier" de l'année 2012, je vois que, depuis le 1er mai 2012, un jeune homme qui, aux dernières nouvelles, ne supporterait plus de voir l'initiale de son prénom apparaître sur le site est censé décider quel parti prendre pour la restauration de l'"aile de la belle-mère". A ce jour, je ne suis pas informé que ses réflexions aient abouti.

Notre site favori me permet également de vérifier à quelle époque la restauration de la cave a avancé (je note que c'est à partir du 20 juillet 2012) puisque je dois transférer à qui de droit les factures correspondantes, établies à mon nom par commodité mais dont je n'ai pas supporté la charge. Mettre de l'ordre dans mes dossiers de facturation sera donc pour moi la tâche exaltante de ce dimanche matin.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 30 Janvier 2013
Journal du chantier - Administration - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
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En l'état du chantier, il n'est pas inutile, je pense, que je récapitule l'état des lieux après 22 ans de travaux :

1 - Peuvent être considérés comme restaurés et sont chauffés :
- le cabinet de toilettes (douche, w.-c., lavabo) au 1er étage du bâtiment Nord ;
- le dressing attenant.
Ces deux pièces sont petites et en soupente.

2 - Sont dans un état de restauration acceptable :
- mon bureau au 1er étage de la tour Louis XIII ; il n'est cependant pas chauffable autrement que par un radiateur électrique d'appoint ; je me dis que, lorsque la chaudière aura été déménagée au rez-de-chaussée de cette tour, sa chaleur diffusera au 1er étage ;
- la moitié du grenier du logis ; le volume n'a toutefois pas de porte ; il faudrait que le plombier enlève un vieux tuyau qui passe dans l'ouverture avant que le menuisier ne fabrique la porte nécessaire.

3 - Sont, à ce stade du chantier, utilisables par des spartiates :
- une chambrette non chauffée dans la tour Nord-Est du logis ; toutefois, pour éviter l'entrée de poussière, la porte en a été obstruée, ce qui en rend l'accès particulièrement incommode ;
- une chambre non chauffée au 2ème étage du colombier ; pour les commodités, il faut se rendre dans le bâtiment Nord, donc traverser la cour, ce qui peut poser problème la nuit ou quand il pleut ;
- la cuisine provisoire non chauffée (sauf radiateur électrique d'appoint) au rez-de-chaussée du colombier ; l'installation en est très précaire.

4 - Tout le reste, y compris dans les dépendances, est en chantier et inhabitable en l'état, sauf par diverses espèces animales sauvages et, pour certaines, protégées.

P.S. du 1er février 2013 : J'oubliais la chapelle. Il est vrai que le desservant épisodique est aux abonnés absents, trop occupé à se faire bien voir de sa hiérarchie.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 30 Janvier 2013
Journal du chantier - Administration - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
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J'espère qu'en 2013, nous aurons pu rendre à l'habitation :
- la petite chambre en soupente au 1er étage du bâtiment Nord ; il reste à y brancher un radiateur, y poser un parquet, en habiller les murs (je ne sais pas encore comment) et lui donner une porte d'accès à l'escalier ; cette chambre pourra recevoir une personne ;
- les trois grandes pièces du logis (au rez-de-chaussée, le salon et la salle-à-manger ; au 1er, ma chambre) ; l'usage de ces pièces restera cependant impossible tant que la restauration de la cage d'escalier n'aura pas été menée à bien ; comme celle-ci est subventionnée "au titre de l'entretien" (ne me demandez pas ce que cela veut dire car je trouve ces distinctions parfaitement incompréhensibles sur le terrain), elle devra avoir été achevée avant l'automne. Bien entendu, ces trois grandes pièces ne seront toujours pas reliées au chauffage central dont le combustible reste à choisir (et, petit détail au passage, les travaux à financer).

Si tout se passe très bien, on devrait aussi pouvoir rendre utilisable le fournil de la ferme. J'ai sollicité une subvention avant de lancer la fabrication de sa porte extérieure mais n'ai aucun écho à ce jour (si ce n'est que le dossier que j'avais cru devoir adresser au S.D.A.P. d'Alençon aurait été immédiatement transmis à la D.R.A.C. à Caen puisque, paraît-il, "les procédures ont changé"). Tout l'intérieur de cette dépendance est à aménager mais, une fois la porte posée, cela devrait pouvoir aller vite. L'habitabilité de ce volume permettra au maître d'ouvrage de la restauration de l'intérieur de l'"aile de la belle-mère" de trouver un toit ici lorsque ces travaux commenceront, ce que j'espère possible dans les meilleurs délais.

J'ai reçu ce matin 11 documents que je n'arrive pas à mettre en ligne puisque, à la Chaslerie, le scanner ne fonctionne pas avec l'ordi local. J'y pourvoirai dès mon retour à Caen. Joies de la technique...

Il s'agit de plans et de dessins très propres de Lucyna GAUTIER, relatifs à l'aménagement de l'"aile de la belle-mère", tels qu'ils fourniront cet après-midi la base de nos discussions.

Ces documents retiennent les partis architecturaux suivants :
- la façade Ouest des écuries est débarrassée de toutes les hideuses fenêtres percées dans la maçonnerie, la porte actuelle étant réduite à une fenêtre dans le projet ; sur la façade Est, seule une fenêtre est créée au niveau du futur salon, la porte desservant le local où nous entreposons actuellement les outils étant vitrée dans le projet ; une imposte vitrée est prévue dans le haut de la porte actuelle de l'ancien salon, destinée à devenir la porte principale d'accès au nouveau logement ;
- pour ce qui concerne l'escalier, Lucyna a mis au net de nouvelles idées ; il n'est plus question d'escalier à vis ; le futur escalier comporterait ainsi trois travées ; la première serait analogue à l'actuelle première ; une deuxième, perpendiculaire à la première, partirait du niveau de la chambre du 1er étage du colombier pour atteindre le niveau du premier étage des écuries, lui-même juché au-dessus d'un vide sanitaire réputé indispensable pour que les lucarnes Ouest deviennent à la bonne hauteur dans les 3 chambres qu'elles éclaireraient ; la troisième travée, parallèle à la deuxième partirait d'une mezzanine créée à la hauteur des chambres des écuries et rejoindrait le niveau du 2ème étage du colombier ; cette formule à trois travées permettrait d'identifier l'entrée de la nouvelle habitation, notamment grâce aux vides entourant l'escalier ;
- le salon actuel serait décalé pour permettre cette entrée et légèrement agrandi par rapport à l'actuel ; ceci imposerait un déplacement de la cheminée de ce salon.

Ainsi conçu, ce projet appelle de ma part des commentaires positifs :
- il minimise les modifications d'ouvertures autant que faire se peut sur la façade Est ; il marque un très net progrès sur la façade Ouest ;
- l'escalier est infiniment mieux conçu que l'actuel ; il permet d'individualiser l'entrée, ce qui semble une très bonne idée ; toutefois la desserte du 3ème étage du colombier (un bureau ?) n'est pas définie ; par ailleurs, la première travée ne permet guère d'éviter le phénomène de double entrée (comme actuellement, avec une pour le logement, l'autre pour le futur débotté/actuelle cuisine provisoire) mais je ne sais si ce serait vraiment gênant ;
- je continue à m'interroger sur les niveaux des sols au rez-de-chaussée et aurai besoin de précisions en la matière.

En résumé, ce projet ne me pose pas de problème sérieux et je le trouve même de très bonne tenue.

La réunion entre Lucyna GAUTIER, Roland BOUSSIN et le futur maître d'ouvrage de la restauration de l'"aile de la belle-mère" aura duré trois bonnes heures. J'ai laissé ces jeunes gens se concerter dans la seule pièce actuellement utilisable, à savoir la cuisine provisoire au rez-de-chaussée du colombier.

La réunion a permis à Mr T. de comprendre quelques-unes des contraintes de ce prochain chantier. Il a vu le niveau de l'eau dans les trous au sol des écuries et de la future chaufferie ; il s'est donc convaincu que l'on ne pourrait pas abaisser le sol du rez-de-chaussée de l'"aile de la belle-mère" autant qu'il l'aurait souhaité. Il s'est beaucoup renseigné sur les techniques d'isolation des toitures. Lucyna et Roland lui ont expliqué que les couvertures bicolores envisagées (tuiles et ardoises) étaient une excellente initiative, pour des raisons tant d'authenticité que d'esthétique. Diverses nouvelles idées ont été discutées, comme celle de ne garder que deux chambres au lieu de trois à l'étage des écuries ou bien celle d'éviter le vide sanitaire en relevant le plafond des futurs salon et salle-à-manger.

Bref, j'ai ainsi la confirmation qu'une réunion de ce type et en cette saison était loin d'être inutile.

Il est prévu que, dans les meilleurs délais, Lucyna prépare le dossier requis par la D.R.A.C. Pour leur part, Igor et Jonathan vont devoir débarrasser le 1er étage des écuries de tout le fatras qui s'y est entassé ces derniers années.

Alors que Lucyna venait me saluer pour me signaler son départ...

2 février 2013, Lucyna au pied de l'escalier de mon bureau.

... Roland et Mr T. continuaient à discuter dans la cuisine provisoire :

2 février 2013, on apprend à se connaître...

Voici les dessins et plans de Lucyna GAUTIER, tels que je les ai reçus ce matin. Je fais part ici de mes nouveaux commentaires, à la suite de la réunion de cet après-midi et des discussions de cette journée.

D'abord, une nouvelle fois, la même remarque : contrairement à ce que Lucyna écrit au bas de ses dessins, il ne s'agit nullement ici d'une "aile Sud" de la Chaslerie mais de la partie de l'aile Ouest qui correspond aux écuries et au colombier, à l'exclusion de la tour Louis XIII, ensemble également dénommé l'"aile de la belle-mère". J'aimerais bien que la correction nécessaire soit enfin portée sur ces légendes.

Pour chacun des 11 dessins ou plans suivants, je fais part de mes remarques et observations au fur et à mesure.

Le 1er dessin représente la façade Est de cette aile, c'est-à-dire la façade sur cour, dans une première hypothèse, celle du percement d'une 3ème fenêtre (D1) pour éclairer le futur salon, fenêtre aux dimensions identiques à celles de la fenêtre qui se trouve à droite de la porte actuelle (E) des écuries ; cette dernière serait rendue vitrée et comporterait une imposte ; une imposte serait également incorporée à l'ouverture de la porte (A).

Toutes les autres ouvertures étant inchangées, on voit que, selon ce 1er dessin, il y aurait un minimum de novations sur cette façade sur cour.

Je m'interroge toutefois sur la possibilité d'abaisser les seuils des portes (A) et (E) comme il est prévu sur ce dessin ; ma crainte est que, ce faisant, on arrive au niveau de l'eau sous-jacente en hiver ou que l'on ne finisse par déchausser les fondations des écuries. Il me paraîtrait opportun que Lucyna nous éclaire à ce sujet.

2 février 2013, façade sur cour, 1ère hypothèse.

Le 2ème dessin ci-après diffère du 1er ci-dessus par la seule taille de la fenêtre (D2) destinée comme les fenêtres actuelles (B) et (C) à éclairer le futur salon, agrandi par rapport à l'actuel.

Je préfère ce dessin au précédent.

2 février 2013, façade sur cour, 2ème hypothèse.

Le 3ème dessin représente la façade extérieure (ou façade Ouest). C'est ici que les progrès quant aux ouvertures sont les plus considérables puisque des fenêtres hideuses sont carrément occultées en (L) et (M) ; la grosse fenêtre (F) est réduite à une discrète ouverture ; enfin, l'abominable porte (K) est remplacée par une fenêtre. En contrepartie, 4 ouvertures de type "Vélux" sont insérées dans les brisis.

A mon avis, on pourrait encore faire l'économie de l'une des deux ouvertures (J) ou (F). En revanche, si l'on ne veut pas que le salon, la salle-à-manger et la cuisine soient lugubres en fin d'après-midi, sans doute serait-il bienvenu d'ajouter de petites ouverture de type "(F) nouveau" dans la maçonnerie du rez-de-chaussée.

Paradoxalement, on voit que c'est moi, le plus grand contempteur des ouvertures de l'"aile de la belle-mère", qui plaide pour cet ajout qui pourrait être réalisé de façon très discrète et parfaitement compatible, à mon sens, avec le caractère authentique et fermé de la façade Ouest d'autrefois.

2 février 2013, façade extérieure.

Le 4ème dessin est une coupe longitudinale faisant apparaître l'utilité des ouvertures de la façade extérieure ou façade Ouest.

Je m'interroge sur la nécessiité de trois ouvertures, (F), (I) et (J) pour éclairer la 2ème travée de l'escalier ; sans doute pourrait-on supprimer l'une d'elles, (F) ou (J), voire deux des trois, (F) et (I) ou (J). En revanche, je confirme qu'il serait nécessaire d'ouvrir discrètement le mur du rez-de-chaussée en (N), (O) et (P), par exemple sur le modèle des deux plus petites ouvertures de la façade Sud du bâtiment Nord.

16 avril 2012, les ouvertures de la façade Sud du bâtiment Nord.

2 février 2013, 1ère coupe longitudinale.

Le 5ème dessin, ci-après, est l'autre coupe longitudinale, celle qui montre l'intérêt pour l'habitabilité des ouvertures de la façade Est ou façade sur cour.

Au niveau du rez-de-chaussée, je m'interroge, je le rappelle, sur le niveau du sol. Dans le futur salon, la fenêtre (D1) me semble ratée. Je me demande si l'on devrait même lui substituer (D2) dès lors qu'on ouvrirait (N) en face dans la même pièce (c'est-à-dire sur la façade Ouest). Dans la future entrée, l'imposte au-dessus de la porte (A) me paraît tout-à-fait justifiée. En revanche, dans la future salle-à-manger, je suis assez dubitatif sur l'idée de vitrer complètement la porte (E), tout en reconnaissant que, sans cet artifice et même en ouvrant (O) comme suggéré, cette pièce serait bien sombre.

Sur l'ensemble des écuries, la question se pose de savoir s'il n'y aurait pas lieu de supprimer un vide sanitaire, voire les deux, (Q) et (R), entre le plafond du rez-de-chaussée et le plancher du 1er. Il suffirait pour cela de relever les poutres du plafond du rez-de-chaussée, ce qui ne présente pas de difficulté particulière et serait même opportun si, comme je l'anticipe, il y a lieu de relever le sol.

De même, au 1er étage des écuries, les plafonds (S) et (T) prévus dans les chambres, empêcheraient de voir la belle charpente de Jean MIDY (1764) et ses croix de Saint-André. On ne les apercevrait plus qu'en haut de la cage d'escalier ou à partir de la mezzanine, c'est-à-dire en (U), et je trouve cette restriction regrettable. Or une suggestion de Mr T. que j'expliquerai plus loin permettrait de supprimer le plafond (S) et de voir simultanément les 4 croix de Saint-André qui se trouvent entre la cheminée et le colombier.

2 février 2013, 2ème coupe longitudinale.

Le 6ème dessin représente la façade Sud du colombier qui serait inchangée et une coupe transversale des écuries qui n'appelle aucun commentaire nouveau utile de ma part.

2 février 2013, coupe transversale et façade Sud.

Le 7ème dessin, ci-après, est le plan du rez-de-chaussée. Je m'aperçois que, si on relève le plafond du salon afin d'éliminer le vide sanitaire ((Q), on verra au plafond dudit salon le dessous des dernières marches de la 2ème travée de l'escalier. Donc rétro-pédalage, je maintiendrais plutôt le plafond actuel du salon. Problème : est-ce que la belle façade de bois de la cheminée ne devra pas alors être retaillée, ce qui serait dommage ?

La question se pose de savoir s'il faut maintenir deux portes sur cour voisines, celle (A) du vestibule et celle du rez-de-chaussée du colombier. La première travée de l'escalier ne permettrait pas d'agrandir le nouveau passage intérieur (V) entre le vestibule et le futur débotté ; cette constatation suffit à me pousser à incliner pour le "statu-quo" à ce sujet ; inutile de souiller de terre le vestibule quand on peut l'éviter, d'autant que la transformation en fenêtre de la porte extérieure du colombier ne donnerait pas forcément un bon résultat vu de la cour.

De faciles progrès sont à faire quant au sens d'ouverture ou à l'implantation de diverses portes intérieures.

2 février 2013, plan du rez-de-chaussée.

Le 8ème dessin représente la chambre du 1er étage du colombier. Je continue à m'interroger sur l'intérêt que Lucyna voit à implanter systématiquement deux lavabos dans le moindre cabinet de toilettes. Donc, cette fois-ci, je mets les pieds dans le plat et pose la question : que font donc Lucyna et Nicolas dans leur salle-de-bains qui leur paraisse nécessiter un tel attirail ?

2 février 2013, plan du 1er étage du colombier.

Le 9ème dessin fournit le plan du premier étage des écuries, avec trois chambres, et fait ressortir une immense coursive de paquebot le long de la façade Ouest, ce qui serait sans doute commode pour organiser des parties de bowling mais ne me paraît pas heureux.

2 février 2013, plan du 1er étage des écuries et du 2ème du colombier.

Reprenant une idée de Mr T., je suggère, comme dans le 10ème dessin suivant, représentant le même étage, d'agrandir considérablement la mezzanine (que j'ai tenté de colorier en rose) et, en contrepartie, de réduire la coursive à sa partie coloriée en jaune. Il n'y aurait donc plus que 2 chambres dans les écuries mais, comme il en existerait 2 autres dans le colombier, cette suppression ne devrait pas poser de problème (d'autant qu'il serait toujours loisible de rajouter deux cloisons pour rétablir un plan proche du précédent). En tout état de cause, la salle-de-bains (X) de la chambre (W) gagnerait à être étendue, ce qui serait possible en déplaçant la porte de cette chambre.

Si l'idée de cette grande mezzanine était retenue, cela vaudrait sans doute la peine de se demander s'il ne faudrait pas doubler le conduit de cheminée pour permettre d'en implanter une dans cette nouvelle pièce ; dans ce cas, il serait sans doute souhaitable de prévoir un sol en dur dans cette pièce, afin de supprimer les risques d'incendie par jet d'étincelles sur un parquet.

2 février 2013, plan du 1er étage des écuries et du 2ème du colombier.

Enfin, le dernier dessin montre qu'on y a oublié l'escalier. A corriger.

2 février 2013, plan du 3ème étage du colombier.

P.S. : Si c'était à moi, je ne retiendrais sans doute pas l'idée d'une cheminée dans la grande mezzanine. En revanche, j'installerais là une grande bibliothèque, d'excellents canapés de cuir pour bouquiner confortablement et un billard dont la suspension serait accrochée à une croix de Saint-André...

Et je donnerais plus d'équivalence aux emprises des trémies des travées 2 et 3 de l'escalier. Avec une belle rambarde, ça aurait de la gueule ! Et une sacrée manorialitude, garantie sur facture !

P.S. 2 : En tapant "rambarde Louis XIII" sur "Google", j'ai trouvé ces deux photos qui me paraissent intéressantes :

Une rambarde Louis XIII fabriquée au XIXè siècle.

Une autre rambarde Louis XIII.

Afin de savoir quelles obligations réglementaires, notamment en termes de permis de construire, il me faudrait respecter avant de pouvoir lancer le chantier de restauration de la charpente et de la couverture des écuries, j'ai posé à question à M. TIERCELIN, un de mes interlocuteurs à la D.R.A.C. dont j'ai toujours apprécié la qualité du travail, l'égalité d'humeur et, pour tout dire, la parfaite correction. Voici le texte de mon courriel de vendredi matin :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Comme vous le savez, j'ai l'intention de restaurer dans les meilleurs délais la charpente et la couverture des écuries de la Chaslerie.

A cette occasion, j'ai un triple souci :
- ne pas risquer de perdre la subvention arrêtée pour cette tranche de travaux ; or le temps commence à être compté puisque j'ai eu beaucoup de mal à trouver les financements complémentaires ;
- préparer la transmission de cette partie de la Chaslerie, ainsi que du colombier attenant, à mon fils aîné ; à cet effet, vendre, une fois cette tranche de travaux réalisée (charpente et couverture des écuries), la nue-propriété des écuries et du colombier à une S.C.I. qui serait détenue en quasi-totalité par celui-ci, à charge pour lui de mener et de financer la suite de la restauration des écuries et du colombier (dits "aile de la belle-mère"), notamment tous les intérieurs qui sont totalement à reprendre à la base ; mon épouse et moi conserverions l'usufruit de ces biens ;
- ne lancer les travaux de restauration de la charpente et de la couverture des écuries qu'une fois que mon fils aura décidé quel parti retenir pour assurer une habitabilité satisfaisante des écuries et du colombier, celle-ci ayant une incidence sur les ouvertures de la couverture ainsi que sur l'emplacement de la cheminée ; or la question de cette habitabilité est délicate car conditionnée par la définition d'un escalier intérieur approprié, l'actuel, dû au père de mon vendeur, étant destiné à disparaître car particulièrement mal conçu et mal réalisé, ainsi que Mme Marie FRULEUX et M. Dominique BOCHET, passés hier à la Chaslerie, ont encore pu le constater. La définition d'un nouvel escalier est conditionnée par la multiplicité des niveaux à desservir, de surcroît à des altitudes disparates dans les écuries (2 niveaux) et le colombier (4 niveaux). Pour y arriver, mon fils s'est, sur ma recommandation, entouré des conseils de Lucyna GAUTIER, architecte du patrimoine.

Je rappelle que :
- l'extérieur des écuries et du colombier (murs, charpente et couverture) est classé depuis 1995, l'intérieur demeurant simplement inscrit à l'I.S.M.H. depuis 1926 (à l'époque, les arrêtés ne faisaient guère la distinction) ;
- la restauration de la charpente et de la couverture des écuries, ainsi d'ailleurs que celle de la charpente et de la couverture du colombier, a fait l'objet d'une "étude préalable" de M. Dominique RONSSERAY, A.C.M.H. ; cette étude préalable fut approuvée à l'époque et c'est sur sa base que fut décidée la première subvention que je ne voudrais pas perdre.

Afin que nous opérions convenablement, je vous prie de bien vouloir m'indiquer à quelles formalités je suis tenu, en l'état du dossier, avant de pouvoir lancer effectivement le chantier qui sera vraisemblablement confié à Roland BOUSSIN (en fait à l'entreprise qu'il vient de constituer avec son gendre en vue de lui passer le témoin).

Cordialement,

Pierre-Paul FOURCADE

(fin de citation)

Le soir-même, M. TIERCELIN m'a répondu par courriel dans les termes suivants :

(début de citation)

Monsieur,

La restauration des couvertures des écuries et du colombier a fait l'objet d'une étude de Dominique Ronsseray sur laquelle l'Etat a émis ses observations le 25 février 2008. L'Etat a également pris un arrêté attributif de subvention en juillet 2008 pour une première tranche de travaux limitée aux écuries (projet + travaux). Un premier règlement, fait en juin 2010 pour une fourniture d'ardoises, a permis de prolonger le délai de validité de votre subvention jusqu'en juin 2014.

Il convient donc aujourd'hui de commander à un architecte qualifié au sens du code du patrimoine une mission de base de maîtrise d'oeuvre pour que soit élaboré le projet. S'agissant de travaux de restauration sur un monument classé, l'Etat doit vérifier la qualification de l'architecte et ses références sur des projets équivalents. En l'occurrence, la candidature de Madame Lucyna Gautier est conforme aux exigences du code du patrimoine. Le projet, au stade de l'ADP (avant-projet définitif), sera soumis à l'Etat pour autorisation (formulaire cerfa n°13585*01 à transmettre au STAP). Après autorisation, vous pourrez débuter les travaux. Conformément aux termes de la convention de partenariat, ceux-ci devront être exécutés par des entreprises qualifiées.

Pour ce qui concerne les travaux sur les parties inscrites, ils feront l'objet d'une procédure particulière. Sur le sujet, il convient de vous rapprocher du STAP pour toute question.

Je reste à votre disposition pour toute autre information

Très cordialement

Arnaud Tiercelin

(fin de citation)

Cette réponse me convenant parfaitement, j'ai remercié M. TIERCELIN dans les termes suivants :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Merci beaucoup. Votre réponse est très claire et ne pose, bien entendu, aucun problème de principe.

Pour votre information, mon fils aîné, Lucyna GAUTIER, Roland BOUSSIN et moi devons nous rencontrer demain après-midi à la Chaslerie. J'espère que nous pourrons rapidement vous transmettre le dossier nécessaire.

Bien cordialement,

Pierre-Paul FOURCADE

(fin de citation)

Voilà, tout est clair. La balle est, depuis hier, dans le camp de Lucyna.

Igor et Jonathan ont fait place nette au 1er étage des écuries :

9 février 2013, vue vers le Sud (on aperçoit le mur de refend édifié dans les années 1950 pour soutenir la cheminée).

La poutre qui barre le volume a, bien entendu, vocation à disparaître. Elle sera retirée par Roland BOUSSIN dès qu'il interviendra sur le chantier de restauration de cette charpente.

9 février 2013, vue vers le Nord ; le mur du fond appartient à la tour Louis XIII.

Observez bien cette dernière photo. Ne remarquez-vous rien de particulier (outre la confirmation que les LEVÊQUE ont laissé les lieux dans un état de dégradation avancée, cf. le plancher pourri) ?

Rapprochons-nous du mur de la tour Louis XIII, tel qu'on l'aperçoit désormais du 1er étage des écuries :

9 février 2013, une trace d'ancienne ouverture suspecte...

Il y a là une grande cicatrice verticale. C'est une découverte pour moi. De quoi peut-il s'agir ? J'ai d'abord pensé à une porte ou plutôt à une fenêtre qui aurait ouvert la tour Louis XIII vers le Sud, avant que, au 18ème siècle, les écuries ne soient édifiées là ; il aurait fallu la boucher pour construire la façade Ouest de ces écuries.

Mais Igor m'a fait remarquer que, derrière cette importante fente verticale, la maçonnerie était embrasée "en V" :

9 février 2013, une meurtrière inédite !

Il paraît donc vraisemblable que nous venons de mettre à jour une meurtrière qui a près de 4 siècles ! Mais toujours pas de trésor...

P.S. : On aperçoit sur ces photos une planche à voile récupérée dans la ferme de la Chaslerie quand je l'ai achetée, il y a une quinzaine d'années. S'il se trouve des amateurs parmi les visiteurs de notre site favori, je la leur donne bien volontiers.

Pensez vous que cette poutre soit là pour faire joli ? Moi non. Avant de vouloir la supprimer, il faudra s'assurer qu'elle n'intervient pas dans la solidité de l'ensemble.

Jolie découverte, il me semble plutôt percevoir un arrondi. A droite on dirait une reprise de maçonnerie. D'autres photos seraient intéressantes.

Vous transmettrez le bonjour à Madame.

N.D.L.R. : Non, je peux vous rassurer, cette poutre ne participe nullement à la solidité de l'ensemble. Ce n'est pas un travail de charpentier. Elle avait été posée là, à l'évidence, par un fermier pour monter une cloison en colombages dont il reste des traces. Si vous y tenez, interrogez donc Lucyna GAUTIER ou Roland BOUSSIN qui n'auront aucun mal à vous confirmer cet état de fait.

9 février 2013, agrandissement d'un détail d'une photo précédente montrant que la poutre en question est simplement posée sur la charpente ancienne ; on aperçoit également, sur la gauche, des vestiges de cloison en torchis.

Par ailleurs, je ne suis pas sûr de comprendre vos remarques sur la meurtrière ; je confirme cependant le "plan en V" de l'ouverture. La photo suivante montre imparfaitement le côté abîmé de l'embrasure mais je vous certifie qu'il n'y a pas de doute à avoir :

9 février 2013, aperçu de la face droite de la meurtrière donnant sur le 1er étage des écuries.

Enfin, vous ne réagissez pas à propos de la planche à voile. J'en déduis que ce n'est pas vous qui irez cette fois-ci faire le play-boy sur les plages du Cotentin...

Bonjour,

Merci pour les nouvelles photos.

La meurtrière donne dans quelle pièce et quelle direction ?

Pour comprendre la haute portée philosophique du texte, il faut au moins 7 ans de formation dans une école d'architecture et la formation à Chaillot qui s'en suit.

Et sur cet air-là ça ira ?

Bonne journée !

N.D.L.R. : La meurtrière donne vers le Sud et les écuries, ce qui n'est pas surprenant puisque, pendant un siècle et demi, la tour Louis XIII était là et n'avait comme vis-à-vis que le colombier, pas encore rendu habitable, ce qui fut fait en même temps que les écuries furent construites. D'où les toits mansardés en 1764.

Comme vous, cela ira mieux quand la dame de la Torlière effarouchée voudra bien émerger du mutisme où je semble l'avoir plongée avec mes dernières (toujours fines) remarques !

Sur ma suggestion, Mr T. participe aujourd'hui et demain à des "journées de formation" organisées par la "Demeure Historique" à l'intention des propriétaires de monuments historiques. Il s'agit de leur expliquer les aspects administratifs des différents types de travaux, un sujet dont on a vu à quel point il me laisse perplexe.

Voici ce qu'il m'écrit ce soir :
"J'ai passé la première journée de formation DH : ils sont allés trop vite sur certains points et n'étaient pas toujours parfaitement clairs à l'oral mais c'était globalement très intéressant et avec de bons supports écrits. Et le déjeuner avec d'autres propriétaires était sympa. C'était bien de voir les problématiques des uns et des autres.
Demain, je recommence mais sur le thème des travaux sur bâtiments inscrits cette fois."

J'espère donc que Mr T. voudra bien nous apporter la bonne parole en nous permettant de nous y retrouver dans toutes les formalités administratives qu'il convient de respecter.

J'ai reçu cet après-midi le dossier de demande de permis pour l'aile "de la belle-mère". Je mets en ligne ici les documents qui me semblent les plus intéressants pour les visiteurs de notre site favori ; en clair, je leur fais grâce du formulaire qui fait pourtant partie du dossier. A mon habitude, je commenterai en tant que de besoin les planches mises en ligne, ce qui me permettra d'ailleurs d'en prendre connaissance.

Je commence par le rapport de présentation du projet :

A la 2ème ligne du premier paragraphe, il est inexact de prétendre que la prolongation de l'avenue de la Chaslerie date de 1900 pour sa partie sur le Tertre-Linot. Cette avenue se prolongeait bien entendu, dès le 18ème siècle au plus tard, jusqu'au bourg de La Haute Chapelle. Il en reste des vestiges (qui mériteraient d'être protégés) sur le fond de mon voisin FAVERIS, jusqu'à la route qui dessert la maison de Maxime. Au-delà, c'est moi qui ai arasé le talus, à l'abandon depuis longtemps, quand j'ai restauré la portion d'allée vers le bourg.

Dans la légende sous la photo, l'incendie date de 1884, non de 1885.

Au 2ème paragraphe de cette page 2 de ce rapport, il est inexact de prétendre que tous les planchers du colombier datent du 20ème siècle. En effet, le plafond de la cuisine actuelle (au rez-de-chaussée du colombier) date de la mi-18ème siècle, lorsque le colombier fut rendu habitable dans ses actuels deux niveaux inférieurs, afin, sans doute, de loger le chapelain alors attaché à la Chaslerie. On peut imaginer que ces travaux furent concomitants de l'intervention de Jean MIDY, le charpentier des toits mansardés qui a signé en 1764 une sablière des écuries (ainsi que, deux ans plus tôt, une seconde, à la cave).

J'approuve le qualificatif de "désastreux" accolé aux travaux du Tonton que l'on sait.

Bien que cette page de garde indique que Carole et moi sommes les maîtres d'ouvrage (ceci pour tenir compte du fait que nous sommes actuellement les seuls propriétaires du manoir), je rappelle que l'aménagement de l'aile "de la belle-mère" est un projet de Mr T qui pourra le mettre en œuvre dès que des formalités relatives à une S.C.I. auront pu être réglées.

La photo aérienne a été trouvée sur "Google maps". Comme on le voit, elle date de l'époque où je commençais à restaurer le mur de terrasse. N'hésitez pas à vous reporter à la "Photothèque" de notre site favori pour retrouver à quelle date cette photo aérienne a pu être prise.

Ce plan de masse comporte diverses erreurs :
- les talus qui y figurent ont été arasés par moi il y a plusieurs années, en vue de faciliter l'entretien des abords du manoir ;
- le mur de terrasse est un peu plus long qu'indiqué au Sud et un peu plus court au Nord ;
- le mur du manoir au fournil est un peu plus court au Nord ; les portails indiqués n'existent pas (d'ailleurs, il n'y en aura qu'un au plus).

Ces remarques sont sans incidence sur le projet de Mr T.

Le plan cadastral est de 1824. La photo est antérieure à l'écroulement de la tour, intervenu en 1934 (de mémoire).

Ces deux cartes postales sont importantes pour le dossier car ce sont elles qui fondent notre prétention à redonner à la couverture des écuries (donc, le moment venu, du colombier également) son caractère bicolore originel. La reproduction mise en ligne ici n'est pas fameuse mais, pour un professionnel comme Roland BOUSSIN qui a pu étudier les photos anciennes, il n'y a pas de doute sur l'emploi originel d'ardoises sur les brisis et de tuiles sur les terrassons. C'est ainsi que nous allons procéder dans le cadre des prochains travaux de restauration de la charpente et de la couverture des écuries, travaux qui seront lancés dès que nous en aurons reçu l'autorisation au vu du présent dossier.

Nous entrons ici dans la partie du dossier destinée à expliciter l'état présent.

[Image introuvable]

Nous en arrivons enfin au projet proprement dit :

Et, pour finir, un dessin d'"intégration paysagère" (cette expression barbare désigne sans doute une pièce demandée dans ce dossier) :

Il me semble que ce projet se présente bien. Les progrès sur la cage d'escalier sont appréciables. La gestation a parfois été un peu laborieuse, ne serait-ce qu'en raison de la multiplication justifiée (et que l'on aimerait pouvoir qualifier de légitime) des intervenants, mais le résultat est très satisfaisant selon moi. Bravo à tous !

Maintenant, je peux vous avouer que la principale raison pour laquelle je n'avais pas commencé de réels travaux dans l'aile "de la belle-mère" était que je ne savais pas comment résoudre le problème de l'escalier. Vous avez trouvé une solution à laquelle je n'avais jamais pensé, qui est à la fois commode et élégante. Pour ceci aussi et surtout, bravo !

Je compte déposer le dossier demain en mairie de La Haute Chapelle.
J'ai déposé ce matin, en mairie de La Haute-Chapelle, les 5 exemplaires de ma demande de permis relative à l'aile "de la belle-mère". Voici ce dépôt :

1er mars 2013, le dossier (en 5 exemplaires) de demande de permis d'aménagement de l'aile

Il paraît qu'un exemplaire doit rester en mairie, un deuxième doit être envoyé à la préfecture, un troisième à la D.T.O. (ce qui veut dire D.D.E.), un quatrième au S.T.A.P. Quant au cinquième, il doit m'être retourné quand le permis sera accordé.

J'ai reçu hier un courrier du S.T.A.P. d'Alençon me notifiant le "délai d'instruction de l'autorisation de travaux sur immeuble classé que (j'ai) déposée le 11 mars 2013".

Il est de six mois, donc court (si l'on peut dire) jusqu'au 11 septembre 2013. L'on m'avise en outre que "Cette date ne sera définitive qu'à l'issue du délai d'un mois dont l'administration dispose pour vérifier le caractère complet du dossier, si aucune pièce manquante n'est demandée dans ce délai" (sic).

Courriel adressé ce matin à M. Roger GRIPPON, maire de La Haute-Chapelle :

(début de citation)

Monsieur le Maire,

Mon terrassier, Philippe JARRY, me dit qu'il est passé vous voir ce matin pour évoquer "l"attestation de conformité du projet d'installation d'assainissement non collectif" que vous m'avez réclamée par courrier du 20 mars dernier où vous m'annonciez, par voie de conséquence, un très sensible allongement probable des délais d'instruction de la demande de permis de construire que j'ai déposée le 1er mars dernier à votre mairie.

D'après ce que Philippe me rapporte, le document que vous me réclamez ainsi :
- existe,
- a été signé par vous à l'époque des travaux,
- est disponible à la mairie de La Haute-Chapelle où je suis invité à venir le récupérer.

En clair, il m'est demandé ni plus ni moins que de rouler 3 heures pour aller mettre, sur votre bureau et sur la pile du courrier que vous avez reçu un document qui s'y trouve déjà, mais sur la pile du courrier au départ.

J'espère que ce n'est pas abuser de votre sollicitude que de vous prier de le faire vous-même.

Je profite de ce message pour vous prier également de ne pas faire traîner l'envoi du courriel demandé par le service de l'Equipement de Flers.

Je ne voudrais pas qu'avec toutes ces fantaisies, l'instruction du dossier de permis de construire en cause prenne davantage de retard. Je vous prie donc de faire le nécessaire dans les meilleurs délais et vous serais reconnaissant de bien vouloir me confirmer que tel est bien le cas.

Cordialement,

PPF

(fin de citation)