Transmission du patrimoine

"Arissou arissat, castagne lusente" ("bogue hérissée, châtaigne luisante"), c'est fou ce que que j'aime ce dicton du Béarn, terre (montagne, devrais-je dire) de mes ancêtres, ces fiers Wisigoths mâtinés d'Arabes conquérants !

Ralliez-vous donc à mon panache blanc...

... au lieu de m'emmerder sans cesse à cent sous l'heure, milediou !
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 21 février 2018 21:40
À : (...)
Cc : (...).fourcade@yahoo.fr; Fourcade, (...)
Objet : RE: Manoir de la Chaslerie - Travaux urgents - Subventions - Problèmes posés par la succession de M. (...), architecte du patrimoine


Cher Monsieur,

Je reviens sur le point n° 1 de votre courriel du 15 février dernier et, plus particulièrement, sur le reliquat de subvention disponible pour les enduits de la cage d'escalier du logis.

Je me suis replongé dans mes dossiers.


A - Il ne fait pas de doute que l'arrêté pertinent, attributif de subvention pour les parties inscrites du "programme 2014", est celui du 1er juillet 2014. Il prévoyait une subvention au taux de 30 % et d'un total de 19 297 €.

Or 15 565 € ont été versés le 8 avril 2015 suite à ma première demande de paiement qui datait du 23 décembre 2014. A ce stade, il restait ainsi 3 732 € disponibles.

En revanche, je ne comprends pas pourquoi ma 2ème demande de paiement, par courrier du 16 avril 2016 à Mme (...) et portant sur 1 054 € de subvention, n'a, semble-t-il, pas été réglée depuis cette époque car je n'avais pas manqué de fournir les justificatifs (principalement une facture du 8 janvier 2016 de M. BRESSON, menuisier, d'un montant de 3 846,64 €, relative à la "porte d'accès au w.-c. avec bardage"). Il est vrai que le dossier était compliqué par le fait que, dans ses propres factures, M. (...) se refusait à distinguer entre le classé et l'inscrit (cf sa facture de 897,60 € du 18 septembre 2015, fournie à l'appui de ma demande du 16 avril 2016).

Donc les 3 732 € que vous me citez me paraissent bien rester disponibles à ce jour pour les enduits de la cage d'escalier, ce qui représenterait 30 % d'une dépense de 12 440 €. Sachant que j'ai retrouvé un devis préliminaire de BODIN daté du 13 décembre 2013 portant précisément sur ces enduits pour un montant total de 37 840,83 € TTC, il ne fait pas de doute que la réalisation des enduits du mur d'échiffre suffirait à permettre la consommation de l'enveloppe résiduelle de 3 732 €


B - Quoi qu'il en soit, s'agissant de la date à retenir pour le calcul du délai de 4 ans à la fin duquel la subvention est susceptible de passer à la trappe, je m'avoue un peu perdu, en l'absence, me dites-vous, de déclaration d'ouverture du chantier, pour savoir quoi vous dire :
- par courriel du 9 janvier 2014, je vous avais informé de mon désir de faire réaliser dès 2014 les enduits de la cage d'escalier ; je vous avais transmis pour ceux-ci un montant HT de 32 316 € ; j'avais précisé que je ne pouvais engager lesdits travaux sans subvention ;
- mon premier contact téléphonique avec M. (...), qui fut chargé desdits travaux, date de janvier 2014 ; il est venu pour la première fois à la Chaslerie le 16 janvier 2014 ;
- le 24 janvier 2014, j'ai eu un RV au STAP d'Alençon à la suite duquel j'ai produit un tableau récapitulant mes désirs de travaux pour 2014 ; il n'y était plus question des enduits ;
- le 24 mars 2014, vous m'avez adressé un courriel pour m'expliquer comment commencer les travaux sans attendre l'arrêté de subvention mais dès que l'autorisation des travaux est acquise ; vous répondiez ainsi à ma demande du même jour, motivée par la perspective du mariage de mon aîné ;
- le projet de "programme 2014" de M. (...), incluant les enduits pour 28 460 € HT, est daté, sans autre précsion, de mars 2014 ;
- ma demande d'autorisation des travaux date cependant du 31 mars 2014 ; y était joint le projet de "programme 2014" de M. (...) (or nous savons que je n'ai pas pour habitude d'attendre quand j'ai les pièces utiles en mains) ;
- le recepisse de cette demande est du 1er avril 2014 ;
- le 2 avril 2014, je vous ai recontacté sur les conseils de M. (...) pour vous prier de m'aider à commencer les travaux dès que possible ;
- le 26 avril 2014, j'ai été informé d'une modification du délai d'instruction de la demande de permis ; le délai était ainsi susceptible d'être porté à 6 mois ;
- j'ai reçu l'AT le 16 mai 2014 ;
- le 17 mai 2014, je vous ai recontacté pour obtenir le feu vert pour commencer les travaux ;
- le 20 mai 2014, une lettre de la DRAC m'a transmis le dossier de demande de subvention pour le programme 2014 des parties inscrites ;
- l'arrêté de permis de construire correspondant date du 23 mai 2014 ;
- la demande de subvention correspondante date du 26 mai 2014 ; l'enveloppe pour la cage d'escalier était de 28 460,13 € HT ; à noter qu'il était prévu 3 496,95 € HT pour la menuiserie qui a fait l'objet de la facture jointe à ma 2ème demande de paiement de subvention, celle du 16 avril 2016 (voir ci-dessus) ; une attestation signée de non-commencement des travaux était jointe à cette demande ;
- le 19 juin 2014, le dossier de demande de subvention a été réputé complet ;
- l'arrêté de subvention est du 1er juillet 2014 mais j'ai le souvenir - à vrai dire vague aujourd'hui - que, compte tenu de l'urgence due au mariage de mon aîné fin juillet 2014, nous avions réclamé et obtenu de pouvoir commencer les travaux avant la date de signature de cet arrêté ; je ne retrouve pas la trace du document accordant cette autorisation.


C - S'agissant de la réalisation effective des travaux subventionnés en application de l'arrêté du 1er juillet 2014, tous renseignements utiles sont fournis, jour après jour, de façon très détaillée et illustrée, par le site internet de la Chaslerie (onglet "Journal du chantier") qui montre que rien n'avait été entrepris du programme subventionné sur les parties inscrites en question avant, sauf erreur de ma part, le 28 mai 2014 : on s'apprêtait alors à poser, sous le contrôle effectif de M. (...), les dalles sur le sol du rez-de-chaussée de la cage d'escalier.


En conclusion, en l'état de ces recherches :
- pour autant que, s'agissant de parties inscrites, l'intervention d'un architecte habilité ne soit pas indispensable à ce stade,
- que l'on retienne la date du 1er juillet 2014 ou même celle du 28 mai 2014 pour le départ du délai de quatre ans,
- et sous réserve de la confirmation que j'ai demandée hier à M. COOS à propos, notamment, de sa date d'intervention,
a) il me semble que nous devrions pouvoir tenir, et même largement, dans le délai initialement prévu
b) il ne me semble donc pas nécessaire que je dépose une demande de prorogation du délai.

Si toutefois vous deviez estimer que ma présentation, ou bien d'autres faits que je n'ai pas retrouvés de mon côté, appellent une autre conclusion, je vous prierais de bien vouloir me l'indiquer et j'obtempérerais sans délai, autant que faire se peut (mon principal souci étant toujours, à ce jour, la succession de M. (...) ; mon second souci est de (...) : cela semble moins évident que je ne le souhaiterais et même que je ne le pensais).

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 22 février 2018 08:15
À : (...)@culture.gouv.fr
Cc : bodin.ste@gmail.com; (...).fourcade@yahoo.fr; Fourcade, (...)
Objet : TR: Manoir de la Chaslerie - Reliquat de subvention du "programme 2014" - Enduit du mur d'échiffre de l'escalier du logis

Cher Monsieur,

Veuillez trouver ci-joint le devis daté du 28 février 2014 que vient de me transmettre l'entreprise BODIN pour les travaux d'enduits de la cage d'escalier du logis de la Chaslerie. Ce document fait apparaître que le coût total des enduits pour toute la cage d'escalier serait de 23 180,03 €, soit nettement moins que les montants que j'avais cru lire sur les documents retrouvés hier.

En d'autres termes, la consommation du reliquat de subvention disponible nécessitant 12 440 € de travaux comme je l'ai expliqué hier, il serait loisible de réaliser dans les meilleurs délais, si toutefois l'intervention d'un architecte habilité n'est pas nécessitée par les textes, 54 % du programme d'enduits convenu. Autrement dit, ce devis étant établi à la surface, on devrait pouvoir enduire un peu plus que le mur d'échiffre.

En l'état des travaux d'électricité (pour l'éclairage), plomberie (pour des radiateurs) et menuiserie (toutes les menuiseries extérieures à changer dès qu'on aura retrouvé un architecte habilité), il me semble que tout paraît converger pour que je puisse signer l'ordre de service à l'entreprise BODIN pour ces 54 %. Pour le reste (46 %), mon intérêt fiscal est évidemment d'attendre de manière à ce que le paiement n'intervienne pas avant 2019.

Bien cordialement,

PPF

_____________________________________________________________

De : Bodin Entreprise <bodin.ste@gmail.com>
Envoyé : jeudi 22 février 2018 07:08
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: Manoir de la Chaslerie - Reliquat de subvention du "programme 2014" - Enduit du mur d'échiffre de l'escalier du logis

Bonjour,

Voici en pièce jointe le devis des travaux d'enduit 2014.

Bonne réception

Cédrick Coos

(Fin de citation)
Je viens de laisser un message sur le répondeur téléphonique de Roland FORNARI pour lui demander de revenir dès que possible afin de déplacer deux appliques murales qu'il avait forgées pour moi sur le modèle de la chapelle du logis de Moullins, ainsi que d'implanter les quatre autres.

Ces appliques murales devraient être installées à la bonne place avant la pose des enduits muraux.
Il est 2 h 15 du matin, il est temps pour moi de me replonger dans mes chers dossiers pour préparer la note sur les dégâts des eaux de l'"aile de la brlle-mère" et la nécessité de travaux d'urgence. Pour cela, je vais consulter les pages de l'onglet "Journal du chantier/Aile de la belle-mère", en commençant par les plus récentes. Je noterai les références des messages pertinents dans les trois rubriques que j'ai dites. Donc c'est parti, mon kiki !

Bon, ça va, il n'y a que 68 pages à remonter. A raison de 10 messages par page, cela représente à peine 675 messages à me taper, une paille ! Espérons que notre site favori ne s'engorge pas pendant ce travail.

Voici donc le travail :

A - Les plans de l'"aile de la belle-mère"
- 14 décembre 2010 : les plans des années 1960 ;
- 14 avril 2012 : les plans de 1883 (un an avant l'incendie du logis) ;
- 16 avril 2012 : un plan de la moitié du XIXème siècle ;
- 10 décembre 2012 : les plans de Lucyna GAUTIER (avec mes commentaires) ;
- 8 janvier 2013 : les plans de Lucyna GAUTIER ;
- 2 février 2013 : les plans de Lucyna GAUTIER ;
- 27 février 2013 : les plans de Lucyna GAUTIER ;
- 27 avril 2013 : les plans de Lucyna GAUTIER ;
- 11 juin 2013 : des plans de Lucyna GAUTIER ;
- 4 février 2014 : les plans des années 1960, avec des appréciations peu amènes de mon cru (il faudrait que je fasse disparaître la dernière puisque j'ai changé d'avis) ;
- 17 avril 2014 : d'autres appréciations peu amènes, en fait du nouvel architecte sur les plans de sa consœur ;
- 7 août 2014 : des plans dressés par Benoît MAFFRE avant travaux sur la charpente et la couverture du colombier ;
- 10 août 2015 : dessin exploratoire de Benoît MAFFRE ;
- 27 juin 2016 : le projet de Benoît MAFFRE ;

B - Les techniques de construction de la Chaslerie
- 6 juillet 2010 : l'attaque de mérule ;
- 15 septembre 2010 : la problématique de la poutre attaquée par la mérule ;
- 13 décembre 2010 : l'état de l'"aile de la belle-mère" au milieu du XXème siècle ;
- 14 décembre 2010 : les travaux des années 1960 ;
- 27 avril 2011 : la "cuisine-provisoire-qui-dure" ;
- 11 mai 2012 : les pierres utilisées pour la construction de la Chaslerie ;
- 16 février 2013 : la preuve que j'ai longtemps pataugé dans ma compréhension de la question ;
- 14 juin 2013 : des révélations sur la construction du mur en cause ;
- 7 février 2014 : des informations géologiques sur le secteur ;
- 10 février 2014 : d'autres informations géologiques sur le secteur ;
- 16 avril 2014 : le mur après enlèvement des boiseries basses ;
- 14 mai 2014 et 16 mai 2014 : la peinture des murs du salon de l'"aile de la belle-mère" ;
- 26 janvier 2018 : le bas du mur sur lequel intervenir ;

C - Les dégâts des eaux récents à l'"aile de la belle-mère"
- pas de message sur le 1er dégât des eaux (je croyais qu'il était dû à la mauvaise fermeture d'une porte extérieure ou d'une fenêtre) ;
- 4 janvier 2018 : 2ème dégât des eaux ;
- 5 janvier 2018 : 3ème dégât des eaux ;
- 20 janvier 2018 : 4ème dégât des eaux ;
- 20 janvier 2018 : S.O.S. lancé à mon aîné ;
- 31 janvier 2018 : 5ème dégât des eaux ;
- 8 février 2018 : demande de devis à Vincent PICAULT ;
- 8 février 2018 : la pluviométrie récente ;
- 11 février 2018 : S.O.S. lancé à la DRAC, demande de subvention ;
- 12 février 2018 : traitement fiscal des travaux d'urgence ;
- 17 février 2018 : prolifération du salpêtre et mobilier à enlever avant travaux.

P.S. : En une heure, j'ai éclusé les dix dernières pages de l'onglet "Journal du chantier/Aile de la belle-mère" ; on n'est pas sorti de l'auberge, je le crains.

P.S. 2 (à 4 h 15) : J'en suis rendu à la page 38 ; petit coup de pompe, je vais me recoucher.

P.S. 3 (à 6 h) : Je me remets au boulot. Il faudrait que je retrouve, pour la partie A ci-dessus, les plans de Lucyna GAUTIER, ainsi que de vieux plans des années 1960 que j'avais dû confier et Benoît MAFFRE et qu'il ne m'a jamais rendus. Je me dis aussi qu'il faudra que je passe en revue les messages de l'onglet "Désultoirement vôtre/géologie" car il doit y avoir là des plans géologiques intéressants. En tout cas, ce travail me montre qu'il est utile pour moi de conserver tous les messages sous la main, avec tous les liens qu'ils contiennent, sans les reléguer dans d'hypothétiques archives comme Thomas me le proposait hier dans l'intention, sans doute louable, de ne pas surcharger inutilement le serveur de notre site favori.

P.S. 4 (à 7 h 45) : Je cale et il faut que j'aille faire un tour au marché car on est vendredi. J'en suis rendu à la page 18. A suivre.

P.S. 5 (à 10 h 30) : Je me remets au boulot. A ce stade, le message le plus intéressant de cette série est, à mes yeux, celui du 14 juin 2013 que j'ai appelé "des révélations sur la construction du mur en cause" ; j'avais complètement oublié ma remarque d'alors ; après l'expérience de ces 5 derniers dégâts des eaux, elle me paraît particulièrement judicieuse : le bas du parement extérieur du mur Ouest en question a déjà été repris ailleurs que là où sont apparues les dernières causes de sinistre !

P.S. 6 (à 11 h 30) : Je cale alors que j'en suis rendu à la page 9.

P.S. 7 (à 21 h 30) : Je m'y remets. On va essayer de terminer, du moins sous cet onglet.

P.S. 8 (à 23 h 20) : J'en ai fini avec l'onglet "Journal du chantier/Aile de la belle-mère". Je passe à "Désultoirement vôtre/Météo" car il y a là des indications sur la pluviométrie récente.

P.S. 9 (à 23 h 25) : Je suis tombé tout de suite sur l'article que je cherchais. Bon, je ne vois pas quoi ajouter d'autre à cette liste de liens. Du moins dans l'immédiat. Et ça tombe bien, puisque mon cadet vient d'arriver. Je vais l'accueillir...

P.S. 10 (le 24 février à 0h 10) : j'aurai donc travaillé près de 7 heures pour retrouver la documentation dont j'avais besoin pour préparer ma note. Il faut maintenant que je jette un coup d’œil à mes fichiers de photos pour voir si je n'oublie rien d'important.
Je crois qu'il va être temps de réfléchir...

... à la façon d'aménager une chambre confortable au 1er étage du colombier :

25 février 2018.

25 février 2018.

Dans l'immédiat, avant même de changer le plancher, la principale question me semble devoir être de choisir si on maintient ou non une cheminée dans cette pièce, celle dont il ne reste plus que des vestiges ayant été bricolée dans les années 1960, bien entendu à grand renfort de béton :

25 février 2018.

25 février 2018.

Et le fait est que Jean LEMARIE doit conserver quelque part pour moi une cheminée en pierres du Beaujolais d'époque Louis XV que j'avais naguère achetée, à prix d'expert, à un beau-frère, grand dépiauteur de vieilles pierres devant l'Eternel. J'espère cependant qu'aucun donneur de leçons et autre gardien des tables de la Loi ne s'avisera plus de me reprocher d'avoir ainsi dévoyé un "bien de famille"... !

Mdr, lol de lol
Sur mon calepin, j'avais noté "UDAP" à la date d'après-demain dans l'après-midi, et, ce matin, je ne voyais plus ce que cet acronyme pouvait vouloir dire. "Union des groupements d'achats publics", c'est UGAP. Mais UDAP ?

Et puis j'ai eu une illumination : UDAP = "Unité départementale d'architecture et du patrimoine". Il avait bien été question d'un rendez-vous avec l'ABF de l'Orne pour cette fin de mois, il était donc plus que temps que je me mette à rédiger ma note de synthèse (ou prétendue telle) sur les récents dégâts des eaux dans l'"aile de la belle-mère".

Voici ma prose, couchée d'un trait et expédiée par courriel dans la foulée. J'espère que je n'ai pas oublié trop de choses et qu'on arrive néanmoins à me suivre :

Quatorze pages au compteur, c'est quand même une sacrée tartine ! Au moins, dans ce domaine, je n'ai pas trop perdu la main...
En complément de ma lettre d'hier, j'ai transmis ce matin à l'A.B.F. de l'Orne les documents suivants :

- un plan préparatoire aux travaux entrepris par Henri LEVÊQUE dans l'"aile de la belle-mère" ; ce plan montre qu'alors qu'il n'était prévu qu'une marche de différence entre le seuil extérieur de cette pièce et son sol, celui-ci devait être décaissé de 23 cm :


- les plans mis en œuvre par Henri LEVÊQUE. Ils sont en fait datés de 1952 et avaient été approuvés par qui de droit ; il y a deux marches au lieu d'une dans le salon (appelé ici salle-à-manger) et il est indiqué que le sol de la cuisine devait être décaissé de 18 cm :


- une meilleure vue sur l'état sanitaire de la poutre Sud de la cuisine avec son étai "provisoire-qui-dure" :

27 avril 2011.


- une vue sur la cheminée avec son trumeau qu'il y aurait lieu, à mon avis, de réinstaller dans le salon du logis :

16 mai 2014.


- enfin, une photo de l'état actuel du bas du parement extérieur du mur Ouest de l'"aile de la belle-mère" :

20 février 2018.

Je vais devoir m'atteler à la préparation du dossier que je compte envoyer à l'architecte du patrimoine avec lequel j'ai eu un bref mais sympathique échange téléphonique ce matin. La méthode étant apparue bonne, je compte procéder à ce propos comme je l'ai fait, ces derniers jours, relativement aux dégâts des eaux à répétition, c'est-à-dire mettre en ligne, au fur et à mesure que je les retrouverai, les documents administratifs pertinents, plus les éléments de contexte utiles. Sur cette base, je préparerai une note de synthèse articulant les priorités que je verrais à la nouvelle collaboration.

Je pense suivre le plan suivant :
A - Préambule (les protections ; l'historique du chantier).
B - La restauration des menuiseries extérieurs du logis.
C - La problématique de la restauration du rez-de-chaussée du logis.
D - Les travaux urgents dans l'"aile de la belle-mère".
E - Pour mémoire, la fin du "programme 2014".

La matière étant complexe et variée, ce travail me demandera plusieurs jours.
Je n'avais pas pu m'y mettre plus tôt mais le temps est enfin venu pour moi de commencer à préparer la note que je compte adresser à un architecte du patrimoine pour lui expliquer en quoi consiste notre chantier favori et ce que j'attendrais de lui.

Pour ce faire, je compte passer en revue tous les messages de l'onglet "Journal du chantier/Architecture-M.O."
Pour vous, il n'y en a guère que 216 puisque, depuis le dernier perfectionnement de notre site favori, vous n'avez plus accès - du moins directement - qu'aux messages mis en ligne depuis moins d'un an. Mais pour moi, qui peux consulter tout le stock depuis 2009 grâce à ma "tour de contrôle", il n'y en a pas moins de 968 !

Pour la commodité de mon travail, j'avais dit que je suivrais ce plan :

A - Préambule (les protections ; l'historique du chantier).
B - La restauration des menuiseries extérieures du logis.
C - La problématique de la restauration du rez-de-chaussée du logis.
D - Les travaux urgents dans l'"aile de la belle-mère".
E - Pour mémoire, la fin du "programme 2014".

Eh bien, allons-y !

Je noterai par la suite, dans un point F comme fourre-tout, les messages qui, sans être utiles pour mon travail immédiat, pourront resservir à d'autres fins au cours des prochains mois.

A A - Préambule :

A-1) Les protections :
- 20 février 2014 : l'histoire de la construction de la Chaslerie.
- 3 octobre 2011 et 13 octobre 2011 : le point précis sur les protections au titre des monuments historiques.
- 11 octobre 2011 : un complément sur la protection.
- 1er avril 2014 et 4 avril 2014 et 29 avril 2014 et 22 mai 2014 : de quelques conséquences de la protection.

A-2) L'historique du chantier :
- 22 février 2014 : sur une répartition des rôles qui n'a guère eu cours puisque je suis de nouveau le seul payeur final.
- 4 mai 2014 et 20 juin 2014 : sur l'historique du chantier.
- 5 octobre 2016 et 8 octobre 2016 et 9 octobre 2016 et 9 janvier 2017 : les enduits extérieurs d'origine.


B B - La restauration des menuiseries extérieures du logis.
- 22 septembre 2015 et 2 octobre 2015 et 9 octobre 2015 et 8 décembre 2015 et 22 août 2016 et 12 septembre 2016 : l'étude préalable et autres productions de M. MAFFRE.
- 2 avril 2016 : les observations de l'Etat sur l'étude de M. MAFFRE.
- 5 juillet 2016 et 30 juillet 2016 et 13 septembre 2016 et 1er octobre 2016 et 3 octobre 2016 et 17 octobre 2016 et 2 novembre 2016 et 4 novembre 2016 et 6 novembre 2016 et 9 janvier 2017 et 26 janvier 2017 : sur la porte principale.
- 6 novembre 2016 : la note détaillée de M. MAFFRE.
- 24 novembre 2016 : les suites de cette note.
- 25 mars 2017 : l'autorisation de travaux.
- 27 mars 2017 et 31 mai 2017 et 30 octobre 2017 et 8 janvier 2018 et 12 février 2018 : la subvention de l'Etat.
- 23 mai 2017 et 26 décembre 2017 et 8 janvier 2018 et 9 janvier 2018 : le contenu de la 1ère tranche.
- 19 janvier 2018 : la convention du 15 novembre 2017 avec l'Etat.
- 8 juin 2017 et 15 janvier 2018 et 27 janvier 2018 et 19 février 2018 : le contrat d'architecte.
- 26 décembre 2017 : le financement de la 1ère tranche.
- 11 janvier 2018 et du même jour et 24 janvier 2018 et 2 février 2018 et 15 février 2018 et du même jour et 19 février 2018 : le paiement des subventions.
- 24 mai 2017 : sur les menuiseries métalliques.


C C - La problématique de la restauration du rez-de-chaussée du logis.

C-1) Les réservations pour fluides :
- 3 mars 2014 et 6 mars 2014 et 7 mars 2014 et le même jour et 12 mars 2014 et 1er mai 2014 et 2 mai 2014 et 7 mai 2014 et 12 mai 2014 et 28 mai 2014 et le même jour et 29 mai 2014 et le même jour et 2 juin 2014 et 10 juin 2014 et 11 juin 2014 et 20 juin 2014 et 30 janvier 2018 (important et récapitulatif) : les réservations pour fluides et la pose des dalles dans l'entrée du logis.

C - 2) Autres infos sur le logis :
- 7 avril 2017 et 12 janvier 2018 : les plans.
- 17 février 2018 et 18 février 2018 et du même jour : les fondations rondes des tours.
- 12 janvier 2018 et du même jour et encore du même jour et 14 janvier 2018 et 15 janvier 2018 et 24 février 2018 : le projet de restauration.
- 8 mars 2018 : le modèle du manoir du Bas au Teilleul.
- 30 mars 2016 : souvenirs, souvenirs.
- 5 janvier 2018 et 9 janvier 2018 : travaux de maçonnerie à prévoir.
- 25 janvier 2018 et 3 février 2018 et 6 mars 2018 : la problématique du chauffage.
- 3 mai 2014 : la géothermie de surface.
- 17 janvier 2018 et 26 janvier 2018 et 9 février 2018 et 10 février 2018 et 13 février 2018 et 17 février 2018 et 7 mars 2018 : la géothermie profonde.
- 27 janvier 2018 : l'aérothermie.
- 6 février 2018 : le bois déchiqueté.
- 8 février 2018 : les inserts.
- 27 janvier 2018 et 8 février 2018 : les planchers chauffants.


D D - Les travaux urgents dans l'"aile de la belle-mère".
- 4 février 2014 : les plans de 1952.
- 12 novembre 2015 : les gaines dans la cheminée.
- 13 novembre 2016 : le problème connexe des portes extérieures de la "tour Louis XIII".
- 26 janvier 2018 et 18 février 2018 et 25 février 2018 : le problème connexe de la chambre du 1er étage du colombier.
- 15 février 2018 et 16 février 2018 et du même jour : le problème connexe des lucarnes.
- 12 février 2018 : le traitement fiscal des travaux urgents.
- 16 février 2018 et 19 février 2018 : la demande de subvention et les contacts avec l'UDAP 61.
- 23 février 2018 : ma préparation de la note à l'UDAP 61.
- 26 février 2018 et 27 février 2018 et du même jour : ma note de synthèse à l'UDAP 61.
- 28 février 2018 : la visite de l'UDAP 61.
- 5 mars 2018 : les devis.


E E - Pour mémoire, la fin du "programme 2014".
- 1er avril 2014 et 4 juillet 2014 : le "programme 2014".
- 26 mai 2014 : le permis de construire relatif aux parties inscrites du "programme 2014".
- 23 juin 2014 et 23 février 2018 et 8 mars 2018 : la problématique de la subvention.
- 30 juin 2014 : un carrelage à poser.
- 2 janvier 2017 : les rampes d'escalier.
- 11 décembre 2013 et 22 février 2018 et du même jour et 2 mars 2018 : les enduits muraux.


F F - Le fourre-tout.

F-1) La cave :
- 9 août 2010 et 8 janvier 2011 : la problématique de la restauration de la cave.

F-2) La ferme :
- 2 octobre 2010 : la problématique de la restauration de la ferme.
- 17 octobre 2010, un deuxième du même jour : les projets relatifs à la ferme.
- 26 novembre 2010 : un problème de charpente qui reste à traiter.
- 6 janvier 2018 : des travaux de charpente-couverture à prévoir.

F-3) Les douves :
- 2 novembre 2010 et 5 novembre 2010 et 10 décembre 2011 et 27 juin 2012 : la problématique de la restauration des douves.
- 12 juin 2012 : les plans des douves.

F-4) L'"aile de la belle-mère :
- 14 décembre 2010 : des documents d'architecte et des appréciations peu amènes sur les travaux des années 1950 dans l'"aile de la belle-mère".
- 13 octobre 2012 : les escaliers actuels de l'"aile de la belle-mère".
- 14 octobre 2012 et 10 décembre 2012 et 5 janvier 2013 et 8 janvier 2013 et du même jour et 2 février 2013 et le même jour : la problématique de la restauration de l'"aile de la belle-mère".
- 27 février 2013 et 17 avril 2014 et 14 septembre 2015 et 15 septembre 2015 et 18 septembre 2015 et 27 juin 2016 et 25 juillet 2016 : les plans pour l'"aile de la belle-mère".
- 7 janvier 2013 et du même jour : sur des idées qui ont eu cours chez certaines, à propos des aménagements intérieurs de l'"aile de la belle-mère".
- 14 octobre 2012 et 10 février 2014 et 12 février 2014 et le 13 février 2014 et 27 février 2014 et 2 mars 2014 et 18 mars 2014 et 17 avril 2014 et 28 avril 2014 et 3 mai 2014 : sur les casts de l'"aile de la belle-mère".
- 12 décembre 2014 et 18 décembre 2014 : des vues sur la restauration de l'"aile de la belle-mère".
- 12 mai 2015 : un point à surveiller.
- 17 mai 2015 et 18 mai 2015 et 19 mai 2015 et 25 mai 2015 : un débat occulté contre mon gré.
- 9 juin 2015 : sur une coulure blanche qui m'intriguait ces derniers jours.
- 9 juin 2015 et 12 juin 2015 et 19 novembre 2015 et 13 septembre 2017 : sur un caractère souvent pénible.
- 30 juin 2015 : un débat qu'on aura peut-être l'occasion de rouvrir.
- 6 janvier 2018 : des travaux de charpente-couverture à prévoir.

F-5) Le logis :
- 28 février 2013 et 9 novembre 2013 et 20 novembre 2013 : des infos utiles sur le logis.
- 9 février 2011 : une étude, dont je ne retrouve pas la trace à ce jour, sur les modes de chauffage à la Chaslerie par Thierry BURIN des ROZIERS.
- 13 septembre 2015 et 14 septembre 2015 : sur les linteaux des fenêtres à l'étage.

F-6) Le bâtiment Nord :
- 30 juin 2014 : le circuit de chauffage par le sol.

F-7) L'allée :
- 19 novembre 2011 : les deux pavillons de l'allée (parmi mes rêves les plus fous).
- 9 mai 2012 (on y lit qu'un certain fermier voisin me chauffe les oreilles depuis un moment) et 17 avril 2014 et 4 juillet 2014 : le projet de restauration de l'allée historique.

F-8) Les matériaux :
- 27 janvier 2016 et du même jour : pour le sol des étages.
- 9 mars 2016 et 24 mars 2016 et 30 mars 2016 et du même jour et 31 mars 2016 et 15 avril 2016 et 17 mai 2016 et 8 juin 2016 : pour la rénovation thermique.
- 29 juin 2012 : un stock de boiseries dont j'avais perdu le souvenir (à moins que ce ne soient celles de la Raterie, point à vérifier).
- 13 mai 2014 : sur notre fournisseur de granit (adresse utile si, par exemple, on installe un jour des pilastres en haut de l'allée historique).
- 9 août 2015 : une double vasque qui me reste sur les bras.
- 29 mars 2016 et 1er avril 2016 : sur des carrelages.
- 4 octobre 2009 : les références de la peinture rouge des menuiseries extérieures.
- 20 juin 2014 : des goûts et des couleurs.
- 25 juin 2014 et 26 juin 2014 : la couleur des joints.
- 30 juin 2014 : une rampe d'escalier en bois.
- 3 juillet 2014 et 9 juillet 2014 : des ferronneries.
- 11 juillet 2016 : des décors de stuc.
- 4 juillet 2014 : les produits d'entretien du granit.
- 8 juin 2016 : pour le traitement des poutres vermoulues.
- 13 septembre 2016 et 12 octobre 2016 : pour l'entretien des bois cirés.
- 10 juillet 2014 : des vitres.
- 10 juillet 2014 : éléments d'archéologie.
- 11 juillet 2014 et 23 juillet 2014 : un très beau travail de restauration de menuiseries.
- 23 juillet 2014 : des tenons que je n'aime pas du tout.
- 23 juillet 2014 : des finitions de boiseries de chêne.

F-9) Quelques archives d'utilité relative :
- 7 août 2014 et 5 novembre 2014 et - 4 janvier 2016 : le "projet" de M. MAFFRE et d'autres documents pour la restauration de la charpente et de la couverture du colombier.
- 2 août 2016 : une porte charretière cloutée.
- 12 octobre 2016 : sur un grand décorateur d'origine domfrontaise.
- 7 février 2018 et 12 février 2018 : la gloriette.
- 13 février 2018 : les cuisinières de haut de gamme.
Voici la lettre que je souhaiterais déposer en début d'après-midi au cabinet de l'architecte du patrimoine que j'ai contacté :

En complément de ma demande du 24 janvier dernier, le délai "habituel" de deux mois pour le paiement des subventions par l'Etat étant en passe d'être écoulé, j'ai appelé la D.R.A.C. aujourd'hui pour savoir où nous en étions. A la suite de cet appel téléphonique, je viens d'adresser à mes correspondants à la D.R.A.C. le courriel suivant :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 21 mars 2018 16:53
À : (...)@culture.gouv.fr
Cc : (...)@culture.gouv.fr; Fourcade, Thibaud
Objet : V/ref : CRMH/2018/ddeverstsub2017

Monsieur,

Je fais suite à mon appel de cette après-midi.

Je vous confirme par la présente :

- que les travaux de restauration de la 1ère tranche des menuiseries extérieures du logis de la Chaslerie, dont il s'agit ici, n'ont pas encore débuté,

- qu'ils débuteront dès que j'aurai trouvé un successeur à M. MAFFRE, architecte du patrimoine qui a résilié unilatéralement un premier contrat face à moi en 2017 et, à ma connaissance, en a fait autant, fin janvier 2018, face à mon fils Thibaud,

- que je m'emploie activement à trouver un successeur à M. MAFFRE ; j'ai ainsi transmis tout un dossier à (...) il y a une dizaine de jours, je l'ai rappelé avant-hier et il m'a dit qu'il ne l'avait pas encore ouvert et m'a demandé deux semaines de délai supplémentaire. (...) J'ai donc demandé à M. MAFFRE de bien vouloir me renvoyer les 3 fichiers informatiques pertinents afin de me permettre de saisir d'autres architectes du patrimoine ; à l'évidence, M. MAFFRE n'a pas placé ma demande, qu'il lui serait pourtant facile de satisfaire, parmi ses priorités, ce qui m'entrave inopportunément ;

- que mon intention est bien de réaliser les travaux en question dans les meilleurs délais, mon intérêt étant d'ailleurs de "récupérer" "ma" subvention en totalité dès que possible,

- qu'il est au demeurant de mon intérêt de ne pas retarder le chantier ne serait-ce que parce qu'il porte sur le remplacement de menuiseries H.S.,

- que les sommes effectivement réglées par mes soins aux entreprises correspondent à celles (représentant 69 % de l'enveloppe totale subventionnée pour cette 1ère tranche) pour lesquelles je vous ai déjà communiqué les trois factures de fin décembre 2017 (je peux, si nécessaire, vous communiquer les trois mêmes factures avec la mention "acquittée").

Je vous prie, sur ces bases, de bien vouloir mettre au paiement la somme maximum d'ores et déjà permise par les textes que vous m'avez cités.

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Depuis quatre mois, j'en ai beaucoup bavé entre la désertion en rase campagne de mon aîné et l'incapacité persistante de Carole, quand elle ne me complique pas l'existence, de répondre à la moindre question d'ordre financier. Heureusement pour moi, dans un contexte aussi pesant et paralysant, j'ai gardé le nez dans le guidon et continué à pédaler.

Or, comme je l'indique depuis quelques jours, je sens que j'approche de la sortie de ce tunnel. Enfin !

J'ai donc pris quelques résolutions relatives à notre chantier favori :

1 - Je vais changer prioritairement les solives et les planches de chêne du plafond des écuries, de manière à disposer à l'étage d'un espace adéquat pour entreposer tous les meubles et objets qui me gêneraient dans la restauration du logis et de l'aile de la belle-mère. Les planches actuelles sont vermoulues et dangereuses...

26 mars 2017.

26 mars 2017.

... (...) :

26 mars 2017.

J'attends qu'enfin il me rende ces parts de S.C.I. (...).

2 - Je vais faire sauter les frisettes de pin qui décorent, dans le colombier, le plafond des chambres du 1er et du 2ème étage...

26 mars 2017.

... mais attendre sans doute un peu pour procéder de même au plafond du salon de l'aile de la belle-mère :

26 mars 2017.

De la sorte, j'aurai les mains libres pour incorporer des isolations thermiques aux plafonds ainsi purifiés.

3 - Dès que j'aurai évacué le 1er étage du logis et ses combles de tout le fatras qui les encombre actuellement, je ferai sauter le plancher de la chambre des parents ainsi que sa "cheminée de Mebzon" et je pourrai isoler convenablement les plafonds des pièces du rez-de-chaussée.

4 - Concomitamment, il ne faudra pas tarder pour drainer les pieds de divers murs, à l'Ouest du manoir et dans la cour. Donc je vais devoir faire transplanter prioritairement toutes les fleurs des plates-bandes : il n'est que temps de s'en préoccuper si je ne veux pas perdre un an de plus.

Sur un plan général, et quant à l'esprit de ces interventions, mon vœu est de mettre en valeur la manorialitude des lieux. Donc plus de matériaux (...) nulle part et plus de cloisonnements (...), ni à l'étage des écuries, ni dans la "pièce dévastée". De même, je ferai en sorte que du lit de la chambre du 2ème étage du colombier, on voie enfin la charpente dans toute sa beauté.
Mon aîné m'a fait passer cette nuit la consultation qu'il a souhaité obtenir de la "Demeure Historique" pour se convaincre que le fait de me rendre ses parts de S.C.I. n'aurait pas d'inconvénient fiscal pour lui.

Je suis navré qu'on soit amenés à en passer par cette restitution de parts mais je me dis que, si ça marche dans un sens, ça pourrait toujours fonctionner dans l'autre.

Autrement dit, je n'exclus pas, de mon côté, que, les tensions des derniers mois, quelque vives qu'elles aient pu être, finissant par retomber, nous tentions une nouvelle (une ultime ?) fois de nous mettre d'accord sur le programme de travaux.

En attendant, je me mets en position de faire face seul, autant que possible à mon âge et avec mes moyens, au programme de restauration à venir.

On a pu noter que je n'ai pas chômé depuis quelques mois et que j'arrive, semble-t-il, à surmonter tous les obstacles que j'ai rencontrés, tant pour obtenir la mise en place d'une ligne de crédit que pour préciser le programme de travaux.

En particulier, j'ai toujours veillé à garder en tête les deux questions de fond qui avaient suffi à faire capoter la tentative précédente, à savoir :
- la place relative de la cuisine familiale et de mon bureau-bibliothèque
- et l'amélioration de l'isolation thermique des bâtiments.

J'ai pu décanter le dossier dans ses volets prioritaires :
- le recrutement d'un nouvel architecte du patrimoine,
- la définition d'un mode de chauffage adéquat.

Enfin, j'ai pris sur moi de lancer tous les travaux en rendant irréversible le mouvement :
- dans le logis
- et dans l'"aile de la belle-mère".

Dernièrement, j'ai défini la priorité de la restauration du plafond des écuries afin de pouvoir regrouper dans un garde-meubles approprié tout le binz accumulé ici ou ailleurs depuis 27 ans. La piste sera ainsi entièrement dégagée pour l'évolution des artisans.

Tout cela a été mené d'une main vigoureuse mais je crois qu'à aucun moment l'intérêt du monument n'a été perdu de vue par quiconque. Je me suis parfois exprimé avec véhémence mais je considère que c'était nécessaire compte tenu de la psychologie des uns et des autres.

La suite nous dira si l'on peut de nouveau envisager les voies d'une action de concert dans le cadre familial. Vue de ma fenêtre, la transmission d'un tel patrimoine est un combat mais, comme j'ai eu à le commenter lorsque j'étais lycéen, "ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" (Victor HUGO) :

"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour."
On sait que, depuis 27 ans que je suis en travaux ici, j'ai eu le plus grand mal à trouver dans le secteur un plombier de qualité.

Or, depuis que je me suis mis en tête d'étudier à fond le dossier de la géothermie profonde en faisant venir à moi les plombiers qui avaient réussi leur travail chez des amis (Gontran ACHARD de la VENTE, Sabine PIGALLE et Marc CHALUFOUR), j'en ai trouvé trois !

Celui passé ce matin (accompagné du même fabriquant de chaudières de géothermie que les deux autres, ce qui tend à prouver que l'entreprise LEMASSON, qui me fait d'ailleurs excellente impression, jouit d'une sorte de monopole dans le secteur) m'a affirmé qu'il serait possible de baser la chaufferie centrale au rez-de-chaussée du colombier.

J'avoue que c'est la solution qui aurait ma préférence, ne serait-ce que parce que le relèvement du sol du rez-de-chaussée que je projette dans l'"aile de la belle-mère" réduira la hauteur sous plafond à cet endroit, donc obligera à consacrer le volume de l'actuelle "cuisine-provisoire-qui-dure" à des emplois relativement subalternes (débotté, w.-c., salle de bains, coin cuisine, etc).

Cela implique en particulier que je conserverais pour un meilleur usage la pièce du rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest dont j'aime la hauteur sous plafond et les quatre meurtrières pittoresques.

Et pourquoi pas pour y installer mon bureau-bibliothèque (sur les plans de Pascal BRESSON), si l'on arrive à chauffer convenablement ce volume ?

Cela signifierait qu'on pourrait alors envisager sereinement l'idée, de prime abord saugrenue, du moins à mes yeux, de disposer d'une cuisine de 9,60 mètres de long dans le bâtiment Nord...

Etonnant, non ?

Toutefois, ne nous emballons pas. Il faut encore que les forages confirment que la géothermie profonde fonctionnerait ici.