Transmission du patrimoine

L'équipe de Franck LIEGEAS met en place l'isolation au-dessus des chevrons. Le travail me paraît très soigné, notamment au niveau des lucarnes :

30 juillet 2015.

30 juillet 2015.

30 juillet 2015.

30 juillet 2015.

30 juillet 2015.

Je vois qu'Igor a disposé sur le conduit de cheminée un boudin de chaux blanche afin de favoriser l'étanchéité :

30 juillet 2015.

Enfin, Thierry s'efforce toujours de régler les largeurs des planches qui, sur les sablières basses, prennent l'isolation en sandwich tout en permettant le coyautage :

30 juillet 2015.

30 juillet 2015.

30 juillet 2015.

30 juillet 2015.

Depuis vendredi dernier, le chantier de restauration de la charpente et de la couverture du colombier est suspendu pour cause de vacances qui dureront 3 semaines. Je suis allé constater hier où s'était interrompue l'équipe de Franck LIEGEAS.

En fait, l'isolation extérieure a été posée sur les 4 versants mais sa fixation est imparfaite sur 3 d'entre eux, surtout le Nord ; curieusement, le moignon supérieur du poinçon Est a été habillé :

3 août 2015.

3 août 2015.

3 août 2015.

3 août 2015.

3 août 2015.

3 août 2015.

3 août 2015.

3 août 2015.

Aucun des angles des planches sur sablières n'a encore été découpé convenablement...

3 août 2015.

3 août 2015.

... les planches Nord n'ayant même pas été présentées :

3 août 2015.

3 août 2015.

L'intérieur des combles est en ordre (mes photos intérieures sont ratées pour la plupart, il va falloir que je lise le mode d'emploi de mon nouvel appareil photo...) :

3 août 2015.

3 août 2015.

3 août 2015.

Hier matin, j'ai fait 4 heures de route pour porter à Louis DEIN, à Yvignac-la-tour, une tuile faitière, afin qu'il modèle la même. En effet, compte tenu des surépaisseurs de l'isolation extérieure, il est possible que les épis de faîtage du colombier, le marquis et la marquise, doivent être écartés.

Je m'étais rendu cet après-midi au magasin de Jean LEMARIE pour voir l'"auge de granit" que je lui ai achetée dernièrement après en avoir seulement vu des photos sur le courriel qu'il m'avait adressé :

Jean m'a indiqué qu'il venait de se procurer cette auge chez un confrère du Calvados.

Mon attention a été attirée par des marques des ciseaux qui avaient taillé cette pierre à une époque indéfinie (de Louis XIV au Directoire) ; je n'ai pas reconnu la marque des outils utilisés sur du granit...

... mais il m'a semblé que le matériau pourrait être un calcaire, comme le dépôt intérieur aux vasques me l'a suggéré, et même, vu ces marques de ciseau, un marbre. Le dessous des deux bassins m'est également apparu trop lisse pour être en granit.

A l'aide d'un canif, Jean a gratté la pierre :

Il semble bien que nous ayons affaire à un marbre gris. Je suppose que, pour nous en convaincre, nous aurons à observer si une goutte d'acide chlorhydrique, déposée sur la partie grattée, provoque une effervescence ou pas.

Si tel est bien le cas, j'aurais fait une excellente affaire...

Restera à déterminer où et comment installer cette auge qui devait être maçonnée contre le mur extérieur d'un bâtiment, vu la patine et les lichens. La partie que j'avais pensée devoir être maçonnée dans un mur comporte des trous carrés importants, comme s'il y avait eu deux barreaux de fer devant chaque bassin. Je ne vois pas cette pièce imposante être implantée dans la cour de la Chaslerie, contre le mur des écuries. En revanche, à l'intérieur du bâtiment, elle pourrait par exemple servir de desserte en-dessous d'une sorte de double passe-plats à créer dans un mur de refend.

L'avis de M. MAFFRE sera sollicité le moment venu.

Jean pense me livrer l'engin assez rapidement. Compte tenu de l'épaisseur des vasques, j'évalue qu'il doit peser plus de 300 kg.

Mon aîné m'a communiqué cet après-midi le dernier dessin exploratoire de M. MAFFRE, destiné à faciliter les réflexions d'été sur le nouvel agencement intérieur de l'aile de la belle-mère :

Tout ceci me paraît intéressant. Je trouve en particulier que la façade sur cour serait améliorée par rapport à l'incohérence existante.

Toutefois, je m'interroge sur les deux points suivants :
- serait-il possible d'éviter de trop déplacer la 2ème lucarne si l'on souhaite optimiser l'éclairage de la cage d'escalier ?
- à quoi correspond le conduit de cheminée en limite de la tour Louis XIII ?

Accessoirement, je ne vois pas bien où nous allons pouvoir caser la nouvelle auge en marbre.

Enfin, je me demande s'il ne faudrait pas profiter de l'occasion pour, à tout le moins, demander à M. MAFFRE quelles lucarnes il recommanderait sur le brisis Ouest, en lieu et place des horribles casts dus à Lucyna GAUTIER.
De retour hier après-midi à la Chaslerie, en temps utile pour participer à la "nuit de la chauve-souris", j'ai pu croiser l'équipe de Franck LIEGEAS avant son départ, semaine terminée.

Les ardoises de 40 cm de longueur sont approvisionnées, prêtes à être les premières posées avant la prochaine réunion de chantier qui devrait avoir lieu dans deux semaines :

28 août 2015.

28 août 2015.

Pour le reste,les voliges ne sont pas encore posées sur le versant Nord...

28 août 2015.

... mais le sont partout ailleurs...

28 août 2015.

28 août 2015.

... ou presque :

28 août 2015.

Au passage, j'ai admiré le caractère légèrement bombé des futures capucines :

28 août 2015.

Petit tour sur les échafaudages en fin de journée. J'observe comment l'équipe de Franck LIEGEAS traite l'isolation aux endroits délicats, comme le long de la cheminée...

31 août 2015.

... ou le long des lucarnes :

31 août 2015.

Au bas du brisis Sud, les premières ardoises ont commencé à être posées, une fois les pièces en "L" convenablement recoupées :

31 août 2015.

Les voici, de plus près :

31 août 2015.

Rapide aperçu ce matin des travaux en cours sur le colombier. Franck et Christopher clouent les premières ardoises sur les voliges de sapin traité ; ils utilisent des clous en inox, plus solides, paraît-il, que des clous en cuivre :

1er septembre 2015.

1er septembre 2015.

1er septembre 2015.

Il reste encore pas mal de travail à effectuer à la jonction entre les écuries et le colombier. Thierry et Régis s'en occupent :

1er septembre 2015.

1er septembre 2015.

Avant de commencer à poser les tuiles, Franck et Thierry découvrent un délicat problème d'exécution dont je vais essayer de résumer les termes le plus clairement possible.

Ils souhaitent, bien entendu, que, sur les terrassons du colombier, les tuiles soient disposées de façon telle que les bas de celles-ci constituent des lignes horizontales faisant, sans aucun décrochement, le tour complet de la charpente.

Mais il y a quatre difficultés (au moins) à résoudre avant d'atteindre cet objectif raisonnable :

7 septembre 2015.

7 septembre 2015.

- premièrement, les pentes des terrassons ne sont pas identiques ; en première analyse, il y a deux paires de pentes, celle des terrassons Nord et Sud et celle des terrassons Est et Ouest ; à ce seul titre, il faut minimiser l'inévitable décrochement des bas des tuiles au passage des arêtes qu'induit cette première différence ;
- deuxièmement, il n'est même pas exact qu'il y ait deux paires de pente ; en réalité, il y a quatre pentes différentes, la charpente ayant, dès l'origine, été bâtie de guingois ; certes ces quatre pentes sont proches deux à deux ; proches, mais pas identiques ; d'où une deuxième difficulté à prendre en compte ;
- troisièmement, il n'est même pas exact non plus que, sur un même terrasson, il n'y ait qu'une seule pente ; en effet, les coyautages viennent encore compliquer la donne ; donc troisième difficulté ;
- enfin, les tuiles sont quasiment toutes du même format puisque fabriquées quasi-industriellement, même si elles sont "agréées monument historique" ; donc on ne pourra pas rechercher des tuiles plus ou moins longues pour absorber les différences de niveaux ; on sera donc réduits à bidouiller sur la longueur des pureaux d'une manière qui reste compatible avec une stricte étanchéité.

Bref, on n'est pas sortis de l'auberge et il faudra aux poseurs de tuiles un sacré doigté pour absorber et occulter toutes ces difficultés qui, au stade de ma première réflexion, m'apparaissent, prises globalement, comme très sérieuses.

J'expliquais hier les 4 difficultés que doit surmonter l'équipe de Franck LIEGEAS afin que la couverture de tuiles des terrassons du colombier soit harmonieuse.

Un membre du fan-club que je ne connais pas encore personnellement mais qui est déjà intervenu sur notre site favori, David PINTON, a commenté très pertinemment mon message.

Le fait est qu'il énonce la solution que Thierry avait trouvée et appliquée dès ce matin :

8 septembre 2015.

En réalité, il y a une 5ème difficulté dans la pose de ces tuiles puisqu'on n'est pas sûrs que la ligne de séparation entre les brisis et les terrassons soit horizontale ; il va donc falloir vérifier, aux quatre angles de la couverture, si de nouvelles adaptations des liteaux ne sont pas nécessaires.

Ceci dit, je pense que l'équipe de Franck, et notamment Thierry, se débrouille remarquablement. Le chantier est en de très bonnes mains !

Par ailleurs, Franck, Christopher et un nouveau compagnon (dont je ne connais pas encore le prénom) s'affairent à clouer les ardoises sur le brisis Ouest :

8 septembre 2015.

Pincement au cœur ce matin, alors que Cécile DEIN et son fils Louis me réconfortaient d'une tasse de thé. J'étais venu chercher la dernière tuile faîtière façonnée par Louis pour le colombier. Je me disais que c'était sans doute la dernière fois que je les voyais. Depuis le temps, ils étaient devenus mes amis.

En y réfléchissant, je viens de trouver une 6ème difficulté à la pose des tuiles sur les terrassons du colombier. Elle tient au fait que ces terrassons sont peu pentus. Par voie de conséquence, les angles entre deux arêtes successives sont très ouverts, de sorte que les dernières tuiles près des arêtiers risquent, si l'on n'y prend garde, de devoir être taillées sur un côté d'une façon qui en gêne le bon cloutage.

J'en parlerai demain à Franck et Thierry. Une solution pourrait être de retailler plusieurs des dernières tuiles posées sur le même liteau, celles qui sont à proximité d'un arêtier. Mais il faudrait alors retailler également le côté inférieur de ces tuiles. Donc, au milieu des tuiles patinées par le fabricant, on verrait de dessous la ligne de coupe claire et franche. En plus, tailler plusieurs tuiles sur un même liteau représenterait un travail non négligeable. Donc je ne suis pas sûr que ma solution soulève l'enthousiasme.

P.S. du 10 septembre 2015 (en début de journée) : Je viens de discuter avec Thierry. Il me dit que ma solution est la bonne. La question est de savoir combien de tuiles il faudra retailler à proximité des arêtiers. Il me précise que la tranche visible serait grattée sur une pierre pour en enlever l'aspect lisse et brillant.

Il m'informe toutefois que Roland BOUSSIN lui a donné des tuiles de plus grandes dimensions, qui pourraient être utiles pour absorber la difficulté. Ceci sous réserve de vérification.

P.S.2 du 10 septembre 2015 (en fin de journée) : En vue de la réunion de chantier de lundi prochain, Thierry montre comment il résoud ces problèmes :

10 septembre 2015.

10 septembre 2015.

Comme on le voit, les premières tuiles près de l'arêtier ont été taillées dans celles fournies par Roland BOUSSIN. Seules du stock normal, les secondes tuiles ont été retaillées.

Comme on ne le voit pas, des feuilles de plomb assurent l'étanchéïté sous les tuiles des arêtiers.

A dire vrai, je trouve que les premières tuiles ont des largeurs trop analogues ; je me demande s'il n'aurait pas été plus seyant d'alterner deux largeurs de coupe. Par ailleurs, je me demande s'il n'aurait pas été mieux de retailler deux ou trois tuiles standard au lieu d'une. On verra dès lundi ce qu'en pense M. MAFFRE.

Comme on le sait, la préfète de la Manche a signé, le 12 mars dernier, les permis de construire, à côté des 4 éoliennes qui existent déjà à Ger, 6 nouvelles machines industrielles, de 152 mètres de hauteur et 3,5 MW de puissance chacune, sur le territoire des communes voisines de notre manoir favori que sont Ger et Saint-Georges-de-Rouelley.

Comme le montre le plan suivant, émanant du promoteur, il est acquis que ces éoliennes se verront de très loin et de très nombreux endroits de notre bocage :


Tant à titre personnel que pour le compte de l'"Association pour le développement durable du Domfrontais et de ses environs", j'ai signé en temps utile un recours gracieux demandant à la préfète de la Manche de retirer les deux arrêtés en cause. L'"Association pour la restauration et l'animation du manoir de la Chaslerie" en a fait autant, de même qu'un certain nombre de personnes physiques et d'associations légitimement inquiètes de ce projet éolien.

La préfète de la Manche n'ayant pas répondu à ce recours gracieux, les signataires de ce dernier disposaient de deux mois à partir de ce rejet tacite pour lancer un recours contentieux. Autrement dit, aujourd'hui était la date-limite pour signer le recours contentieux.

Comme je l'ai expliqué sur son site en donnant les motifs de sa décision, l'"Association pour le développement durable du Domfrontais et de ses environs" a décidé de s'abstenir.

Il en ira de même pour l'"Association pour la restauration et l'animation du manoir de la Chaslerie" et pour moi. Non que nous nous désintéressions du dossier. Au contraire, il nous paraît important de combattre un projet funeste à beaucoup d'égards et dont les avantages supposés pour les propriétaires des terrains ou la communauté de communes d'implantation sont, à l'évidence, minimes par comparaison aux risques financiers qu'eux-mêmes encourent (et qu'ils ignorent ou feignent d'ignorer), sans même évoquer la dégradation de paysages immémoriaux dans notre région où le tourisme est une des rares activités économiques qui marchent encore.

Le motif de notre abstention est purement juridique. En effet, en l'état de la jurisprudence, ni notre association favorite ni moi-même n'aurions un "intérêt à agir" aux yeux du juge. Par voie de conséquence, le 1er article du jugement nous débouterait, l'association comme moi.

Il nous est apparu inutile de risquer cette réponse inévitable puisque, en tout état de cause, nous savons que des requérants de première qualité et à l'"intérêt à agir" incontestable devraient signer aujourd'hui-même le mémoire introductif préparé par Me Francis MONAMY, avocat au barreau de Paris. Me MONAMY a réussi ces dernières semaines, avec notre concours actif, à faire annuler le "Schéma régional éolien" de Basse-Normandie. Nous avons toute confiance en lui, face à un promoteur éolien retors et avide de profits subventionnés en réalité par tous les abonnés d'EdF, pour faire triompher le bon sens, c'est-à-dire annuler les permis de construire en question.
Thierry a répondu à ma dernière interrogation : les grandes tuiles fournies par Roland BOUSSIN ne sont pas assez larges pour permettre la découpe alternée que je souhaiterais ; Thierry sera même obligé de disposer des noquets de plomb sous les tuiles extrêmes pour qu'il n'y ait pas là de problème d'étanchéité.

Dommage car, au niveau des ardoises des brisis, il y a bien la découpe alternée que je trouve harmonieuse :

11 septembre 2015.

Il y aura donc un hiatus entre les modes de découpe aux arêtiers entre les ardoises des brisis et les tuiles des terrassons.

Sous réserve d'une meilleure idée lundi, de la part de M. MAFFRE lors de la réunion de chantier, j'ai l'impression que cette explication de Thierry clôt cette question.

Vu de dessous, voici une idée de ce que cette façon de disposer les tuiles donne comme effet :

11 septembre 2015.

Bien entendu, il manque sur cette dernière photo les ardoises de brisis, ainsi que la bavette en plomb qui devra recouvrir les chanlattes, à la limite entre brisis et terrassons, avant la pose du doublier de tuiles :

11 septembre 2015.

11 septembre 2015.

Franck et deux compagnons procèdent à l'opération dite "décompressage", c'est-à-dire qu'ils tracent les pureaux, d'abord sur les brisis :

11 septembre 2015.

11 septembre 2015.

11 septembre 2015.

Tout ceci s'effectue alors qu'un poste de radio débite à tue-tête une zim-boum-boum qui me perfore les tympans :

11 septembre 2015.

Quoi qu'il en soit, le travail avance, ainsi que nous le montre Christopher à proximité d'une lucarne :

11 septembre 2015.

11 septembre 2015.

11 septembre 2015.

11 septembre 2015.

11 septembre 2015.

11 septembre 2015.

11 septembre 2015.

11 septembre 2015.

11 septembre 2015.

Je me remets au travail à 1 h 30 du matin. Je n'arriverai pas, avant demain matin, à mettre en ligne le compte rendu de mes visites d'hier après-midi, mon ordinateur charge les photos beaucoup trop lentement (il est vrai que je n'allège pas leurs pixels). Je vais tâcher de faire au mieux.

J'imagine que mon aîné a hâte de connaître l'essentiel de mes premiers commentaires sur la partie de l'étude préalable de M. MAFFRE consacrée à son aile, c'est-à-dire l'"aile de la belle-mère" (colombier et écuries) et la tour Louis XIII que je m'apprête également à lui transmettre. Il voudra sans doute me téléphoner avant l'arrivée tout à l'heure de M. MAFFRE afin que nous échangions nos impressions à ce stade.

En quelques mots, voici ce que je pense :

- alors que, au moment de la donation de l'"aile de la belle-mère", j'ai conservé, outre l'usufruit, un droit de veto sur les aspects extérieurs et les aspects structurants de la restauration de cette moitié des bâtiments sur cour et bien que j'aie au départ considéré que cette partie comportait suffisamment d'ouvertures (celles dues à Henri LEVEQUE étant à mes yeux totalement ratées) pour qu'il ne soit pas nécessaire d'en ouvrir de nouvelles, je comprends que je vais devoir évoluer. A notre époque, il n'est en effet pas facile pour le propriétaire d'un monument historique de transmettre un tel bien à un enfant car les modes de vie ont évolué et les coûts d'un tel "cadeau" sont considérables pour le donataire. Ici, j'ai la chance exceptionnelle d'avoir un fils qui accepte cet apostolat, ainsi que d'avoir trouvé un magnifique architecte du patrimoine qui permet de donner au dialogue avec ledit fiston au sujet de ces travaux une base aussi utile que possible. Je dois tenir le plus grand compte de ces faits ;

- le projet de M. MAFFRE résulte de sa volonté de présenter une solution pratique et praticable aux ambitions de mon fils et de ma belle-fille pour cette moitié du manoir. Ce projet est la conséquence du choix proposé de positionner au milieu des écuries anciennes le futur escalier principal de cette future résidence secondaire. Toutes les ouvertures proposées sur cour en découlent, de même que les nouvelles ouvertures sur jardin ;

- je comprends la cohérence du projet et la logique des enchaînements qui le sous-tendent, y compris dans la réapparition d'une souche de cheminée que j'avais supprimée au milieu des écuries et qui oblige ici à supprimer une lucarne sur cour restaurée il y a à peine un an ;

- pour autant, deux points me gênent plus particulièrement :

- le premier est la disparition du caractère essentiel de maison-forte du manoir, disparition qui serait consommée ici sur sa façade Ouest. A tout le moins, la non-généralisation de grilles sur les nouvelles ouvertures sur jardin des écuries créerait un sérieux problème de perte de la logique profonde et authentique de l'ensemble du manoir telle qu'elle s'est déployée dans sa construction au fil des siècles. Cette disparition aurait en outre le grave inconvénient de fournir aux candidats cambrioleurs un ventre mou pour accéder à l'ensemble des bâtiments. Je suis donc fermement opposé à cette recommandation de l'architecte ;

- le second est la généralisation sur l'"aile de la belle-mère" de fenêtres à grandes vitres. Je comprends que cela favoriserait la clarté des nouvelles parties habitables. Mais je pense que cela créerait, à l'intérieur de la cour, un déséquilibre entre les deux ailes du manoir qui serait source d'un net inconfort visuel ;

- pour le reste, mes remarques sont moins vives, si ce n'est que j'aimerais comprendre, si un second conduit de cheminée doit desservir les écuries (ce dont je serais enclin à douter), pourquoi il sortirait au pied de la couverture de l'aile Louis XIII (ce qui me paraitrait poser un problème de ventilation) et pourquoi on n'arriverait pas à le faire déboucher dans ma toujours triomphante verge de 15 mètres (j'évoque ici, que les vierges effarouchées se rassurent, le conduit de cheminée existant de la tour Louis XIII).

Pour préparer mon étude sur les linteaux des fenêtres du 1er étage des manoirs du Domfrontais, il m'a semblé que le plus simple était de suivre l'ordre de présentation de ces bâtiments dans l'ouvrage de Bernard DESGRIPPES, "Châteaux et manoirs du Domfrontais", édité par "Le Pays Bas-Normand". Je me suis attaché à aller prendre des photos de tous ceux qui, à première vue en feuilletant cet ouvrage, me paraissaient présenter un quelconque intérêt pour ce sujet.

N.B. : J'ai pu commettre des erreurs dans mes commentaires sous les photos suivantes. Le cas échéant, prière de me les signaler pour correction.

Le Bois-Frican à Céaucé :

Le Bois-Frican.

Le Bois-Frican.

Le Bois Frican.

(linteaux de bois)

Le Bois Frican.

Le Bois-Vezin à Céaucé :

Le Bois-Vezin.

Le Bois-Vezin.

Le Bois Vezin.

Le Bois Vezin.

Le Bois Vezin.

(linteau de pierre)

Le Bois Vezin.

Le Bois Vezin.

Le Bois Vezin.

Le Bois Vezin.

Le Bois Vezin.

Le Bois Vezin.

(linteau de pierre)

Le Bois Vezin.

(linteau de pierre)

Le Bois Vezin.

Le Bois Vezin.

(linteau de pierre)

Le Bois Vezin.

Le Bois Vezin.

(linteau de pierre)

Le Bois Vezin.

Le Bois Vezin.

(linteaux de bois sous la sablière)

Le Bois Vezin.

La Boufferie à Céaucé :

La Boufferie.

La Boufferie.

La Boufferie.

La Boufferie.

La Boufferie.

(linteau de pierre)

La Boufferie.

(linteau de bois)

La Boufferie.

La Boufferie.

La Boufferie.

Les Brosses à Céaucé (actuellement en vente) :

Les Brosses.

Les Brosses.

Les Brosses.

Les Brosses.

(mince linteau de bois)

Les Brosses.

Les Brosses.

(linteaux de pierre)

Les Brosses.

Les Brosses.

(minces linteaux de bois)

La Grande Pierre à Céaucé (appartenant actuellement, à ma connaissance, à notre ami François POUGHEOL, architecte du patrimoine) :

La Grande Pierre.

La Grande Pierre.

La Grande Pierre.

La Grande Pierre.

(linteaux de pierre)

La Grande Pierre.

(linteau de bois)

La Jaenière à Céaucé :

La Jaenière.

La Jaenière.

(linteaux de bois)

La Servière à Céaucé :

La Servière.

La Servière.

La Servière.

La Servière.

(le fameux fronton, analogue à celui de la Chaslerie ; celui-ci surmonte une ancienne porte transformée en fenêtre)

La Servière.

La Servière.

La Servière.

(linteau de pierre)

La Servière.

(sablière de bois en linteau)

La Servière.

(sablière de bois en linteau)

La Servière.

(linteau de pierre)

La Teillaie à Céaucé :

La Teillaie.

La Teillaie.

La Teillaie.

La Teillaie.

(linteau de bois)

La Teillaie.

La Teillaie.

(sablière de bois en linteau)

La Teillaie.

(sablière de bois en linteau)

La Teillaie.

La Teillaie.

La Foucherie à La Haute-Chapelle :

La Foucherie.

La Foucherie.

La Foucherie.

(sablière de bois en linteau)

Le logis des Bordeaux à Lonlay-l'Abbaye :

Le logis des Bordeaux.

(linteaux de pierre)

Le logis des Bordeaux.

La Martinière à Rouellé :

La Martinière.

La Martinière.

La Martinière.

(linteau de bois sur ouverture modifiée)

La Martinière.

(linteau de pierre)

La Métairie à Rouellé :

La Métaierie.

La Métairie.

La Métairie.

La Métairie.

La Métairie.

La Métairie.

La Métairie.

Rançon à Rouellé :

Rançon.

Rançon.

Rançon.

(linteaux de pierre)

Rançon.

(linteaux de pierre)

Rançon.

Rançon.

(sablière de bois en linteau)

La Bérardière à Saint-Bômer-les-Forges :

La Bérardière.

La Bérardière.

La Bérardière.

La Bérardière.

La Bérardière.

(sablière de bois en linteau)

La Bérardière.

(sablière de bois en linteau)

La Bérardière.

(sablière de bois en linteau)

La Bérardière.

(linteau de pierre)

La Bérardière.

La Bérardière.

(sablière de bois en linteau)

La Bérardière.

(linteau de pierre)

La Bérardière.

(linteau de pierre)

La Bérardière.

La Bérardière.

La Bérardière.

La Bérardière.

La Bérardière.

La Bérardière.

La Bérardière.

La Bérardière.

La Bérardière.

(linteau de bois)

La Maigrère à Saint-Bômer-les-Forges :

La Maigrère.

La Maigrère.

La Maigrère.

La Maigrère.

La Maigrère.

La Maigrère.

La Maigrère.

(linteaux de pierre ou de bois)

La Maigrère.

La Maigrère.

La Maigrère.

La Maigrère.

(linteaux de pierre)

La Nocherie à Saint-Bômer-les-Forges :

La Nocherie.

La Nocherie.

La Nocherie.

La Nocherie.

(linteau de pierre)

La Nocherie.

(sablière de bois en linteau)

Boudé à Saint-Gilles-des-Marais :

Boudé.

Boudé.

(linteaux de pierre)

Boudé.

Le Creux à Beaulandais :

Le Creux.

12 septembre 2015,Le Creux.

12 septembre 2015,Le Creux.

(sablière de bois en linteau sur ce manoir très remanié)

12 septembre 2015,Le Creux.

(sablière de bois en linteau)

Dompierre à Mantilly :

Dompierre.

Dompierre.

Dompierre.

Dompierre.

(étroit linteau de bois)

Dompierre.

(étroit linteau de bois)

Dompierre.

La Frénouze à Mantilly :

La Frénouze.

La Frénouze.

(linteaux de pierre)

La Frénouze.

La Goulvendière à Mantilly :

La Goulvendière.

La Goulvendière.

La Goulvendière.

La Goulvendière.

La Goulvendière.

La Goulvendière.

La Goulvendière.

La Goulvendière.

(linteau de pierre)

La Goulvendière.

La Guérinière à Passais-le-Conception :

La Guérinière.

La Guérinière.

La Guérinière.

La Guérinière.

(très beau linteau de pierre)

La Guérinière.

La Guérinière.

La Guérinière.

(très beau linteau de pierre)

La Guérinière.

La Guillaumée à Passais-la-Conception :

La Guillaumée.

La Vente à Passais-la-Conception :

La Vente.

La Vente.

La Vente.

La Vente.

(linteaux de pierre)

La Drodaie à Passais-la-Conception :

La Drodaie.

La Drodaie.

La Drodaie.

La Drodaie.

(linteau de pierre)

La Poulardière à Passais-la-Conception :

La Poulardière.

La Poulardière.

La Poulardière.

(linteaux de bois sous sablière)

La Bonnelière à Saint-Mars-d'Egrenne :

La Bonnelière.

La Bonnelière.

La Bonnelière.

La Bonnelière.

La Bonnelière.

(étroits linteaux de bois sous sablière)

La Bonnelière.

La Jostière à Saint-Mars-d'Egrenne :

La Jostière.

La Jostière.

La Jostière.

La Jostière.

(étroit linteau de bois sous sablière)

La Vaidière à Saint-Mars-d'Egrenne :

La Vaidière.

La Vaidière.

(gros linteaux de bois sur ce bâtiment très remanié ; mais on doute, malgré le panneau, qu'il s'agisse de la Vaidière))

La Vaidière.

La Véronnière à Saint-Mars-d'Egrenne :

La Véronnière.

La Bouëtte à Saint-Roch-sur-Egrenne :

La Bouëtte.

La Bouëtte.

La Bouëtte.

La Bouëtte.

La Bouëtte.

(fronton analogue à celui de la Chaslerie)

La Bouëtte.

(linteau de bois)

Loraille à Saint-Roch-sur-Egrenne :

Loraille.

Loraille.

Loraille.

Loraille.

(linteaux de bois)

Loraille.

Loraille.

(fronton analogue à celui de la Chaslerie, hélas dissimulé par des palmiers)

Loraille.

(minces linteaux de bois sous sablière)