Tour Louis XIII

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 7 Avril 2017
Journal du chantier - Menuiserie - Logis - Tour Louis XIII - Murs divers
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Sébastien LEBOISNE est passé ce matin prendre les mesures des lucarnes du colombier et des écuries afin de préparer son devis.

J'en ai profité pour lui demander de chiffrer le coût d'une bibliothèque au rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest du logis. L'âtre permettrait de loger un rangement plus profond que sur les murs :

7 avril 2017.

Le volet intérieur ouvrirait sur la gauche :

7 avril 2017.

La bibliothèque ne devrait pas boucher les meurtrières :

7 avril 2017.

7 avril 2017.

"A priori", le fond de la bibliothèque serait en bois :

7 avril 2017.

On ferait disparaître l'échelle intérieure et la trémie correspondante :

7 avril 2017.

J'ai également demandé à Sébastien un devis pour changer trois portes :
- celle, dans l'entrée du logis, donnant actuellement sur un fouillis de tuyaux ;
- celle de mon bureau dans la tour Louis XIII,
- et celle du fond de la cour :

7 avril 2017.

Jean-Michel THOMAS, géomètre au cabinet ZUBER de Mayenne, est passé ce matin à notre manoir favori afin de préparer le découpage de nouvelles parcelles cadastrales :

12 avril 2017.

Je lui ai en effet demandé d'individualiser 5 nouveaux lots, de manière à permettre leur transmission à un tiers qui prendrait en charge leurs frais de restauration (suivez mon regard).

Il s'agit :
- du logis,
- de la tour Louis XIII,
- des douves, y compris le bief aval, le "Pournouët", la terrasse et la chapelle, ainsi qu'un certain nombre de murs adjacents,
- du bief amont, qui se trouve à cheval sur le territoire de deux communes, Domfront-en-Poiraie et Lonlay-l'Abbaye, et qui enjambe un ruisseau appartenant au domaine public, le Beaudouët,
- de l'allée historique.

12 avril 2017.

Dans un second temps, la nue-propriété de ces lots pourra être cédée à une S.C.I. familiale, ce qui entraînera des frais notariaux complémentaires des frais de géomètre.

12 avril 2017.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 10 Mai 2017
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Logis - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère" - Cave
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J'avais prié Thierry BURIN des ROZIERS de poursuivre l'étude sur le meilleur mode de chauffage central pour notre manoir favori.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mercredi 10 mai 2017 08:26
À : Binaud - Thierry Burin des Roziers
Cc : Thibaud Fourcade
Objet : RE: Manoir de la Chaslerie

Cher Monsieur,

Je comprends mais regrette.

Auriez-vous le nom d'un confrère à me suggérer par ici ?

Bien cordialement,

PPF



De : Binaud - Thierry Burin des Roziers
Envoyé : mercredi 10 mai 2017 07:54
À : penadomf@msn.com
Objet : Manoir de la Chaslerie

Cher Monsieur,

Notre déploiement d’entreprise est actuellement local uniquement autour de Matha en Charente Maritime et Charente.

Aussi je ne vais pas être en mesure de donner suite à votre sollicitation.

J’aurais aimé que notre déploiement colle avec le périmètre géographique de votre propriété.

Je reste à disposition pour remettre en perspective le rapport d’étude que j’avais réalisé il y a quelques années au travers d’un entretien téléphonique.

Je vous remercie de m’avoir sollicité et vous présente mes meilleurs souhaits de réussite et de persévérance pour cette grande rénovation que vous poursuivez.

Bien cordialement

Thierry Burin des Roziers
Binaud Thermique Electricité
Tél : 05.46.58.75.01 / Mob : 06.74.56.03.51 / Fax : 05.46.58.71.69

(Fin de citation)

Une lettre de Veolia reçue hier m'a appris qu'il existe une fuite d'eau après compteur quelque part à notre manoir favori.

Vérification faite au compteur, je constate que cette fuite est d'une cinquantaine de litres par heure, ce qui représente un gaspillage annuel de plus de 500 euros.

La question est de trouver l'endroit où un tuyau fuit, sous terre (sachant qu'il existe ici des sources naturelles), dans un mur ou ailleurs. Compte tenu de la taille et de la vétusté de l'installation, cela nous promet bien du plaisir.

P.S. : Trouvé ! Un filet d'eau continu coulait sous le lavabo, au 1er étage du fournil du manoir, au niveau du petit chauffe-eau installé là. La vanne correspondante a été fermée mais il faudra changer le "groupe de sécurité" de ce petit chauffe-eau, m'explique mon nouveau plombier (celui-là même qui avait su régler un problème en juin 2016 et que je n'avais pas eu l'occasion de refaire travailler depuis lors). M. Stéphane PRUNIER m'apprend qu'il pourra me fournir une attestation de réparation que j'aurais à communiquer à mon assureur, aux fins d'indemnisation.

Au courrier trouvé cette nuit, en rentrant à notre manoir favori, les documents suivants que je commente en les mettant en ligne :
- une lettre de notre géomètre-expert favori :

- sa facture que je vais régler immédiatement puisqu'il a bien répondu à ma commande :

- les documents d'arpentage relatifs à la création d'une parcelle pour le bief amont des douves (classé parmi les monuments historiques) :

- les documents d'arpentage relatifs à la création de quatre autres nouvelles parcelles, l'une pour la tour Louis XIII, l'autre pour le logis, une troisième pour l'allée historique et une dernière pour l'ensemble constitué principalement par la terrasse, le Pournouët et les maçonneries du circuit des douves autres que le bief amont :

- le plan de division qui résulte de tout ce qui précède :

Mon intention est de vendre les nouvelles parcelles, en nue-propriété, à une S.C.I. familiale (peut-être celle déjà mise en place pour l'"aile de la belle-mère"), de manière à donner une assiette juridique incontestable aux travaux de restauration qui pourraient y être menés, dès que possible selon mon souhait.

Quant à ces travaux de restauration, ils devraient être mis en œuvre avec mon accord sur les partis architecturaux retenus et les matériaux choisis.

En effet, ce n'est pas parce que je n'ai plus les moyens de financer ces travaux que je compte m'en désintéresser et, en particulier, cesser d'en rendre compte sur notre site favori. Je ne vois là nulle "immixtion" (n'en déplaise à un prestataire qui semble se croire fondé à se plaindre de moi qui ne suis certes pas un béni-oui-oui ni, je le crois du moins, un observateur inculte ou imbécile), mais une "contrepartie légitime et normale", en plus d'un juste prix à payer par le porteur de parts de la S.C.I., aux abandons d'une propriété jusque là pleine et entière que je suis prêt à consentir dans l'intérêt du monument.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 4 Juillet 2017
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Menuiserie - Logis - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère"
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Pascal BRESSON m'a apporté ce matin ses plans de ce que pourrait être ma future bibliothèque :

La fenêtre sur cour est en haut de ce plan, l'accès au salon en bas à droite (j'observe que, sur ce plan, le battant de la porte n'ouvre pas du bon côté) ; les quatre meurtrières sont représentées, une par côté :

Pour la face A (vers l'Ouest), le dessin de mon bureau ne me convient pas car il est basé sur l'hypothèse que mon ordi comporte une tour et un clavier indépendant alors que j'utilise un "laptop".

Pour la face B (vers le Nord), Pascal BRESSON recommande de ne pas prévoir d'étagères au-dessus de la porte.

Même idée pour la face C (vers l'Est) au-dessus de la meurtrière, l'idée étant ici que l'entrée dans la pièce soit confortable.

Face D (vers le Sud), la meurtrière est prise en écharpe par un montant de la bibliothèque. Dans l'ancienne alcôve, Pascal BRESSON recommande de ne pas exploiter tout l'espace disponible, notamment dans la partie haute.

Les moulures seraient de style Louis XIV, c'est-à-dire les mêmes que dans le petit salon (ex "chambre mortuaire") du bâtiment Nord.

Enfin une échelle pourrait être déplacée le long d'une tringle de laiton.

Voici le type de corniche que recommande Pascal BRESSON :

4 juillet 2017.

4 juillet 2017.

Il a profité de sa venue pour prendre les mesures des lucarnes et d'autres ouvertures de l'"aile de la belle-mère"...

4 juillet 2017.

... car il semble qu'en liaison avec l'architecte favori, l'aîné soit décidé à passer à l'attaque. Touchons du bois !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 22 Aout 2017
Journal du chantier - Menuiserie - Tour Louis XIII
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Malgré moultes reprises à la résine, la porte d'accès à mon bureau, au 1er étage de la tour Louis XIII, est en coma dépassé :

22 août 2017.

Lors de sa dernière visite, Pascal BRESSON en avait pris les mesures. Il me propose, par courriel de ce matin, de choisir entre diverses propositions :

22 août 2017.

22 août 2017.

22 août 2017.

22 août 2017.

22 août 2017.

22 août 2017.

22 août 2017.

Tout cela est fort intéressant. Compte tenu du caractère somme toute assez rudimentaire de ma bâtisse, je préférerais pour ici le modèle 3 (Bayeux). Mais le choix ne dépendra peut-être plus de moi bientôt. En tout cas, la question est désormais explicitement posée.
Transmis la nuit dernière à mon aîné un document l'autorisant à restaurer à ses frais le logis de notre manoir favori et, dans ce but, à solliciter toute autorisation administrative réputée nécessaire et toute subvention utile, ainsi qu'à encaisser toute subvention obtenue.

Ce document était devenu urgent dans la mesure où il ne restait plus que quelques jours avant la date-limite retenue par la D.R.A.C. pour que les aspects administratifs du dossier puissent être réputés traités au titre de l'exercice 2017, du moins pour une première tranche de 75 000 € de travaux. A ce sujet, et puisque je ne suis plus en situation de financer rapidement la réalisation d'un bureau-bibliothèque dans la tour Sud-Ouest, ainsi qu'envisagé dernièrement, j'ai laissé mon aîné libre de composer cette première tranche de travaux. Je lui ai toutefois rappelé qu'il y aurait lieu, à mon sens, d'y inclure les menuiseries extérieures, d'une part, de la cage d'escalier (afin de ne pas risquer de perdre le reliquat de subvention du "programme 2014" disponible pour ses enduits intérieurs), d'autre part, en raison de l'urgence relative évidente, de la "pièce dévastée" (au-dessus du salon).

Reste néanmoins à régler un ensemble de questions juridiques complexes destinées à donner une assise solide à l'opération : par exemple, y aura-t-il démembrement ou non de la propriété, puis y aura-t-il don, vente ou encore bail emphytéotique ? Patrice CAHART nous a été précieux pour éclairer les aspects fiscaux de ces deux questions et nous lui en sommes très reconnaissants. Il revient à ce stade à mon aîné et à moi d'opérer quelques menus choix qui ne sont peut-être pas les plus aisés en termes tant de trésoreries que de psychologies respectives. L'avenir nous le dira.

P.S. : J'oubliais de signaler qu'à ma connaissance, mon aîné a mandaté ou envisage de mandater celui que j'appelais, avant un happening récent, "mon architecte du patrimoine favori", afin d'assurer la maîtrise d’œuvre des travaux qu'il envisage de réaliser en 2018. Si j'ai bien compris, ce programme inclurait ladite tranche de 75 000 € de menuiseries, plus la restauration de diverses menuiseries extérieures de l'"aile de la belle-mère", voire de la tour Louis XIII, plus la réalisation d'une cuisine familiale dans l'espace gardé disponible à ce jour au rez-de-chaussée du bâtiment Nord. On voit qu'à l'échelle de notre chantier favori, tout cela n'est pas rien.

P.S. 2 : Je pense qu'il n'est pas inutile que j'indique avoir laissé, en temps utile, toute latitude à mon aîné de prendre ou de ne pas prendre mon relais. Y compris par écrit, en lui explicitant l'étendue des dégâts. En effet, je ne suis que trop convaincu de la lourdeur et du coût du sacerdoce que constitue la restauration de vieilles pierres pour embarquer, "à l'insu de son plein gré", ce jeune homme dans un telle galère. Je peux même ajouter que cela m'aurait posé un problème moral de ne pas le laisser, autant que faire se peut, entièrement libre de son choix.
J'ai mandaté aujourd'hui Eric YVARD afin qu'il mène, à propos de notre manoir favori, un complément d'étude historique, en vue de documenter la prochaine restauration de l'intérieur des principaux bâtiments et de quelques abords protégés.

On se souvient qu'il y a vingt ans (déjà !), Patrick DELAUNAY avait produit une première compilation de documents issus du chartrier de la Chaslerie, facilement accessibles au public dans les locaux des Archives départementales de l'Orne. Il s'agira pour M. YVARD de poursuivre ce travail, en s'attaquant à la partie cachée de l'iceberg.

Photo DDM, archives.

Pour que cette étude soit le plus utile possible, elle sera surtout centrée sur l'aspect et l'usage anciens des constructions en question.

Eric YVARD m'a été recommandée par Barbara TOUSSAINT. Basé dans le Perche (il est maire-adjoint de Bellême), cet ancien élève de la mère de François FILLON, qui l'a formé à l'étude d'archives, a déjà eu l'occasion de travailler sur quelques vieilles familles du Domfrontais, dont celle de Jacques COUPPEL du LUDE qui était apparentée aux LEDIN.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 13 Décembre 2017
Journal du chantier - Logis - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère"
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Me replongeant, il y a quelques jours, dans l'ensemble des factures de travaux de la Chaslerie depuis les plantations de 1999, je me suis aperçu que je n'avais plus eu recours aux services de Netto Décor Hygiène depuis 2011.

M. TURGOT est donc revenu hier poser quelques pièges à souris...

12 décembre 2017.

... et, surtout, projeter un produit de nature à freiner la prolifération des mouches, particulièrement invasives ici cette année, y compris en ce mois de décembre.
Franck LIEGEAS a tout de suite accepté de repasser à la Chaslerie ce lundi et j'en suis très heureux car j'apprécie beaucoup ce garçon qui vient de prendre le relais de son beau-père, Roland BOUSSIN, à la tête d'une excellente entreprise de charpente-couverture.

Nous examinerons les travaux de charpente nécessaires dans les deux tours du logis afin, notamment, d'en renforcer, si possible, les planchers des étages qui auront un jour plus ou moins proche à supporter des salles-de-bains.

Dans les combles de la tour Louis XIII, il convient de réparer la lucarne Ouest qui laisse désormais entrer l'eau, avec des risques de mérule. La récente tempête a encore montré qu'on ne peut plus attendre :

5 janvier 2018.


Au niveau de l'"aile de la belle-mère", la tâche de tanin sur la façade Ouest s'élargit et fonce. Il y a nécessairement un problème d'infiltration d'eau que nous essaierons de comprendre.

Nous aurons à passer l'inspection de la charpente et de la couverture du fournil du manoir qui sont en risque puisque j'avais eu la mauvaise idée, il y a une vingtaine d'années, de préférer couvrir cette dépendance de tuiles de récupération.

Enfin, au niveau de la ferme, la gouttière Est en cuivre a mal vieilli, ce qui se traduit, chaque fois qu'il pleut, par des tâches très déplaisantes en façade, signe avant-coureur d'infiltrations susceptibles d'être lourdes de conséquence.

5 janvier 2018.

De même, un arbalétrier d'une ferme au-dessus du futur salon de cette dépendance continue à m'inquiéter et devrait être changé dès que possible. Il faudrait également faire sauter la charpente moche au Sud du bâtiment afin de redonner à ce dernier son aspect de longère, ce qui n'est pas qu'un problème esthétique puisque, à cet endroit, la charpente avait été soufflée par la tempête de 1999. Mais, là, je n'aurais pas les moyens financiers nécessaires.

P.S. (du 27 octobre 2019) : Je constate qu'un visiteur du site a lu hier ce message. Je précise, à toutes fins utiles, qu'à ce jour, Franck LIEGEAS n'a donné aucune suite à cette visite. Ce n'est pas faute de l'avoir relancé.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 18 janvier 2018 20:09
À : Soul Bernard
Objet : Ouest-France : Domfront. Le conseil régional donne carte blanche à la cité médiévale

Monsieur le maire,

Suite à l'article d'Ouest-France, je vous signale que l'"Association pour la restauration, la défense et l'animation du manoir de la Chaslerie" est prête, ainsi bien sûr que les propriétaires, à participer à la réflexion que vous allez sans doute organiser.

Il n'est certainement pas nécessaire que je vous redise que le patrimoine domfrontais ne se limite pas à la citadelle.

A la Chaslerie, on ne demande pas mieux que de vous aider, notamment sur des projets concrets d'animation ou, au moins autant, de restauration du patrimoine.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Roger GRIPPON, maire-adjoint de Domfront-en-Poiraie avec qui je parlais hier de mes problèmes de chauffage, m'a signalé le système par aérothermie du pôle de santé de Domfront. Je suis allé photographier la partie extérieure de l'installation :

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

Il paraît que l'installation est estimée beaucoup trop bruyante par un voisin qui habite à une vingtaine de mètres, avec vue directe sur elle.

J'ai demandé à la communauté de communes, responsable de cette installation, de m'en montrer la partie intérieure au pôle de santé ainsi que de me communiquer des pièces du dossier me permettant de me renseigner sur ce mode de chauffage :
- sa puissance,
- le volume chauffé,
- sa consommation,
- la nécessité et le dimensionnement d'un chauffage d'appoint éventuel pour les jours de grand froid,
- les coordonnées de l'architecte et de l'installateur que je souhaiterais interroger sur les contraintes pratiques comme la nécessité de laisser toute cette quincaillerie à l'air libre.

Mme PIEDNOIR, directrice de l'interco, va en demander l'autorisation à son président, Bernard SOUL.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : samedi 3 février 2018 18:58
À : Idée Énergies
Objet : RE: SCIC IDEE - Dossier FOURCADE - Travaux et demande d'informations pour étude bois

Je suis entièrement libre les deux jours.

Attention, il s'agit de me conseiller aussi sur le meilleur combustible possible.

Cordialement,

PPF

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De : Idée Énergies
Envoyé : samedi 3 février 2018 18:57
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: SCIC IDEE - Dossier FOURCADE - Travaux et demande d'informations pour étude bois

Je vais avoir un déplacement vers mi février à Domfront, seriez vous disponible ( le 14 ou 15 février.)

Cordialement, Fabrice BLAIZOT

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Le 3 févr. 2018 à 15:58, Pierre-Paul Fourcade a écrit :

> Bonjour M. BLAIZOT !
>
> Je reprends contact avec vous car je suis en train de réfléchir à la question du chauffage des bâtiments principaux de la Chaslerie (notamment le logis et le bâtiment Nord). La dernière fois, vous aviez fait une étude pour la cave, petite dépendance de l'ensemble.
>
> Pouvons-nous nous rencontrer à propos de ce nouveau sujet ?
>
> Cordialement,
>
> PPF

(Fin de citation)
De 5 h du matin à 7 h 40, l'hébergeur était en panne. Autrement dit, impossible de se connecter au site et à sa tour de contrôle.

Je me demande ce qui a pris à mon geek précédent de me coller dans un truc aussi pourri (et néanmoins coûteux).

Je voulais me mettre à étudier le fonctionnement du logiciel "Sweet Home 3D". Ce sera pour plus tard. Là, j'ai un coup de pompe.

P.S. (à 11 h) : "Cambérabéro" m'a écrit :

(Début de citation)

Il ne s'agit pas d'une panne, mais d'un ralentissement. Et dans les cas de fort ralentissement, ça ressemble à une panne. Notez la nuance.

Je n'ai jamais utilisé les serveurs de AWS, donc je m'en remets aux informations données par (...) : il ne sait pas expliquer précisément pourquoi cela se produit. Il est possible (hypothèse) que ce soit le passage des robots indexeurs (Google par exemple) sur le site. Le principe d'un robot indexeur est d'explorer le site, en suivant tous les liens qu'il trouve. C'est exactement comme si un visiteur voulait voir toutes les pages et cliquait partout. Cela déclenche des requêtes lourdes, quand il tombe sur des liens correspondant à des recherches par exemple.
Donc il est possible que ce soit ça. Ou pas.

L'hébergeur n'est donc pas en cause. Vous avez souscrit une formule légère (1 Go de RAM je crois). AWS vous donne la machine demandée. Mais le site est très gourmand en ressource pour certaines requêtes.
Si vous achetez une Twingo pour déménager une armoire normande, est-ce la faute de Renault ? Ça pourrait être celle du vendeur, mais comme c'était sa première journée chez Renault, il ne connaissait pas la gamme ni les capacités de chaque modèle.

(Fin de citation)
En regardant cette neige tomber, je viens d'avoir une idée. Et j'ai laissé un message sur le répondeur de Roland FORNARI lui demandant d'y réfléchir.

Pourquoi ne pas surmonter le bassin carré de granit du centre de la cour d'une construction de ferronnerie, une sorte de baldaquin conçu pour être en phase avec les lampadaires et le dôme d'entrée ou les épis de faîtage ou bien les plessis de notre manoir favori ? Bref, un truc manorialisant et, plus encore si possible, manorialisateur.

Quant à l'usage d'une telle gloriette, je n'en sais rien et laisse Roland imaginer. Eclairage à l'unisson des 5 lanternes ? Ou arrosage des plates-bandes ? Ou tablette pour les devoirs de vacances ou, aussi, cabane pour les jeux des petits-enfants ?


P.S. (du 8 février 2018) : Une piste ?

Au marché de Domfront ce matin, j'ai rencontré Gontran ACHARD de la VENTE et je lui ai fait part de mes problèmes de chauffage. Il m'a invité à venir prendre le thé chez lui pour me montrer son installation de géothermie profonde. Il est très satisfait de son équipement qui maintient en permanence une température de 19 à 20° C (19 en été, 20 en hiver, sans aucune intervention de sa part) dans sa maison dont la surface habitable est de l'ordre de 500 m2.

Voici le compresseur, qui fait un tout petit peu de bruit (un léger ronflement) et que Gontran a isolé phoniquement :

9 février 2018.

Voici le bac-tampon (rouge) de 500 litres nécessaire pour le chauffage et le bac-tampon (blanc) de 200 litres utilisé pour l'eau courante :

9 février 2018.

Pour toute sa consommation, Gontran utilise l'eau du puits, dont voici le petit ballon (rouge, en haut à droite) :

9 février 2018.

Gontran m'a expliqué que son installation a nécessité le forage de 6 puits de 100 mètres, à 15 mètres les uns des autres et à une trentaine de mètres de la maison, ainsi que le collecteur. Dans les tuyaux, soudés à l'arc électrique, circule 1,5 m3 de glycol et aucun entretien n'est à prévoir.

Sa maison a fait l'objet d'une isolation thermique complète, avec des agglos de 27 cm d'épaisseur sur les murs et ce produit, comportant en sandwich une feuille d'aluminium, dans les combles :

9 février 2018.

Selon Gontran, les agglos de ses murs ne sont pas indispensables pour que l'installation soit efficace ; en l'absence de ces agglos, le coût de fonctionnement ne serait pas très différent. Son installation lui a coûté au total 60 k€. Il n'a pas sollicité de subventions. Sa facture de chauffage s'est trouvée divisée par 4 par rapport à la période précédente où, sur une moindre surface chauffée, sa chaudière fonctionnait au fuel.

Il m'a donné les coordonnées de son installateur en me le recommandant. Je viens de prendre contact avec ce dernier. Selon Gontran, il ne faut pas hésiter à prévoir à la Chaslerie un chauffage par géothermie desservant, outre le logis et le bâtiment Nord, toute l'aile gauche ("aile de la belle-mère" et tour Louis XIII), ainsi que la cave et la ferme, quitte à se contenter d'une température de 10° C dans les bâtiments dont la restauration n'est pas envisagée à vue d'homme.

Selon moi, toute la question va être de s'assurer que le sous-sol de la Chaslerie est bien propice à ce type de chauffage. Je suis évidemment très sensible aux faits que la géothermie ne nécessite ni cheminée, ni entretien, et que sa chaufferie est silencieuse et d'encombrement très limité (sans nécessiter de silo très volumineux et de manipulations fréquentes, comme avec les granulés ou le bois déchiqueté).
Visite ce matin du chauffagiste recommandé par Gontran ACHARD de la VENTE. Nous avons parcouru les différents bâtiments susceptibles d'être chauffés.

Les préconisations sont claires :
- se cantonner à ce stade au chauffage du logis et du bâtiment Nord ;
- faire les forages dans le "Pournouët", en commençant par un forage de test pour comprendre de quoi se compose le sous-sol ;
- installer la chaufferie le plus près possible des volumes à chauffer (à cause des déperditions de chaleur et de pression), donc pas dans la charretterie ; l'endroit idéal semblerait le "cul-de-basse-fosse" (pièce du rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest) ;
- améliorer l'isolation thermique de notre manoir favori autant que faire se peut.

Tout cela me paraît raisonnable.

J'ai reçu communication des documents suivants :

Sur la base du plan que j'ai communiqué et des mesures qui ont été prises, un devis devrait m'être envoyé.
Le chauffagiste venu découvrir la Chaslerie le 14 février dernier m'a téléphoné hier après-midi pour me dire qu'il préparait son devis en liaison avec son correspondant chez "LEMASSON", le fabriquant d'installations de matériel pour chauffage par géothermie.

Il souhaite étendre son devis à l'aile de la belle-mère mais précise que cela nécessiterait une seconde chaudière.

De mon côté, je lui ai recommandé de forer ses puits sur la terrasse plutôt que sur le "Pournouët". Mon idée est que la surface disponible y est sans doute suffisante, que cela rapprocherait les puits de la chaufferie du logis et du bâtiment Nord (c'est-à-dire de la tour Sud-Ouest) et que cela éviterait des terrassements sous le mur de terrasse qui, comme on le sait, a été fondé sur du béton.