Terrassement

Nous terminerons notre promenade au milieu des anciennes dépendances de la Chaslerie en évoquant, à propos de la ferme, d'autres constructions que les trois granges déjà citées. Ce sera l'objet du prochain message, qui sera le dernier de cette série.

Mais auparavant, il faut que je vous indique qu'une mare existait au Sud du fournil de la ferme, que j'ai fait combler il y a quelques années. Elle me paraissait en effet dangereuse, notamment pour de jeunes enfants.

En outre, j'avais quelques doutes sur la propreté de son eau ferrugineuse.

1992, l'ancienne mare au Sud de la ferme.

N.B. : J'ouvre ici une parenthèse pour vous demander si vous avez remarqué avec quel art consommé j'ai réussi à "caser" dans mon texte le sketch classique d'humour normand en question. Je vous avoue que j'avais repéré cette pépite depuis quelque temps mais ne trouvais guère l'occasion de l'insérer ici, finement bien entendu, comme toujours. Voici donc une bonne chose de faite, j'en suis très satisfait, n'en doutez pas...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 14 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement
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Le lot de 19 m3 de grès que Pascal m'a fait acheter se trouve à moins de 300 mètres de la Chaslerie, au Haut Champ :

Carte

Il s'agit d'une ancienne porcherie du XIXème siècle, prolongée en parpaings au XXème.

15 janvier 2011, l'ancienne porcherie du Haut Champ en cours de démontage.

Les travaux de démontage ont commencé hier et se sont poursuivis aujourd'hui.

14 janvier 2011, Bernard aide Pascal à démonter l'ancienne porcherie du Haut Champ.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 22 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Ferme et son fournil
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Lundi, Pascal a poursuivi le remontage du mur de refend de la ferme :

17 janvier 2011, le mur de refend de la ferme/

Mais, dès mardi, assisté de Bernard, il a poursuivi le démontage de l'ancienne porcherie du Haut Champ. Le tracteur Valtra et la mini-pelleteuse ont été de la partie :

19 janvier 2011, enlèvement de la charpente de l'ancienne porcherie du Haut Champ.

18 janvier 2011, la mini-pelleteuse au travail à la porcherie du Haut Champ.

Ce vendredi, le démontage était enfin terminé. Cette lenteur s'explique pour partie par le fait que Pascal en a profité pour trier les pierres par épaisseurs en mettant de côté les pierres d'angle. Je calcule que la seule main-d'œuvre triple pour moi le prix de l'achat. Mais je pense qu'il est bon que les vendeurs de pierres aux environs sachent que nous laissons derrière nous la place propre :

21 janvier 2011, il n'y a plus la moindre trace de l'ancienne porcherie du Haut Champ.

De passage sur le chemin des hauts champs, j'ai constaté la disparition du bâtiment situé en partie sur la propriété communale. J'avais rencontré M Bidard, l'héritier de M Poutrel et nous avions envisagé la démolition de celui-ci avec l'employé communal pour récupérer la pierre nous appartenant.

Je suis surpris de ne pas avoir été au courant de cette démolition et qu'une demande de permis de démolir n'aie pas été déposée en mairie compte tenu du fait que ce bâtiment se situait en zone protégée d'un monument historique.
J'espère que la pierre communale ne vous a pas été vendue par le propriétaire du reste du bâtiment.

@ Roger GRIPPON, maire de La Haute Chapelle :

Merci pour vos observations émises alors que le bâtiment en cause était déjà entièrement démonté, ainsi que cela n'avait pas manqué d'être relaté ici, en toute transparence.

Vous avez bien raison de vous préoccuper du respect des lois et règlements aux abords des monuments historiques qui sont la légitime fierté de notre commune. Il semble en effet que certains omettent parfois de demander en temps utile les autorisations requises lorsqu'ils entreprennent certains travaux. Je fais référence ici à des événements anciens et pense que vous me comprenez.

Comme vous le savez, le bâtiment dont vous parlez était frappé d'alignement, à la suite du remembrement opéré sous l'un de vos nombreux mandats. Ce bâtiment ne pouvait donc être restauré et devait être détruit. En outre, sa démolition était dispensée d'autorisation en application de l'article R*421-29 d du Code de l'urbanisme qui semble vous avoir momentanément échappé.

Pour la même raison, je ne suis pas davantage persuadé que vous seriez fondé à revendiquer la propriété de quelconques pierres de ce bâtiment. Mais, même si, par extraordinaire, c'était le cas, il conviendrait que vous régliez ce problème avec mon vendeur : cela ne me concerne pas.

Car, de mon côté, tout est clair. J'ai réglé la facture qui m'a été présentée et me suis même abstenu, à ce stade du moins, de réclamer à la commune de me rembourser le coût de la main-d'œuvre utilisée pour déblayer la voie publique. Je serais prêt à compléter mon dossier sur ce point.

Merci, en tout cas, de visiter régulièrement ce site internet et de contribuer à son animation. N'hésitez pas, je vous en prie, lorsque vous y reviendrez, à signaler aux membres de notre association ce que vous avez entrepris, depuis sa dernière assemblée générale (dont il a été rendu compte, à l'époque, sous l'onglet "Vie de l'association"), pour améliorer la signalisation routière aux abords de la Chaslerie. Il y va de l'essor de l'activité économique (en l'occurence touristique) dans le Domfrontais.

Cette activité ne saurait bien entendu se résumer en une effervescence continue de lotissements d'autant plus surprenante qu'elle paraît concourir à déprimer le marché dans les communes voisines, donc à y spolier les propriétaires, très souvent modestes, des trop nombreux bâtiments délaissés.
Suite à notre dernier échange, je ne suis pas surpris que M. Bidard ne vous ait pas informé qu'une partie du bâtiment était située sur l'emprise communale.

J'ai eu un entretien téléphonique avec lui où il m'a été trés désagréable. Je crois qu'il aurait pu avoir la délicatesse de m'informer qu'il avait changé d'avis et négocié le bâtiment.

Je suis satisfait que ces pierres puissent être utilisées à la restauration du manoir de la Chaslerie, et vous remercie pour le déblaiement de la partie communale qui facilite la circulation sur ce chemin. En contrepartie vous avez récupéré la pierre située sur la partie communale.

Heureux d'apprendre qu'un article du code de l'urbanisme peut nous simplifier la vie.

En ce qui concerne "l'effervescence" de nos lotissements, celle-ci n'est pas très importante en comparaison de nos communes voisines (Lonlay L'Abbaye, St Bômer les Forges). Ainsi nous pouvons accueillir des familles bénéficiant d'un logement confortable afin d'élever leurs enfants dans de bonnes conditions et donc accéder à la propriété. Il faut reconnaître que le marché sur le bâti ancien et sa restauration étaient devenus inabordables pour de nouveaux foyers accentués par la clientèle anglaise.

En tant que maire, j'ai des retours positifs sur les lotissements créés.

Concernant les panneaux de signalisation du manoir, aprés renseignements différents éléments sont pris en compte qui vont définir le modèle de panneaux règlementaire à implanter et donc le coût ; dont le nombre de visiteurs annuels, vous voudrez bien me communiquer ce chiffre pour suite à donner.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 19 Février 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Terrassement - Logis - Ferme et son fournil
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Cette semaine, les tâches de Pascal ont été variées.

Les deux premiers jours, il a continué à charrier les lots de pierres achetés au frère d'Hubert GAHERY. Il me dit qu'au total, il y en avait 25 m3, en particulier des pierres de fondation car le terrain humide les avait nécessitées lors de la construction du bâtiment démonté. Voici la place dégagée des pierres que l'on apercevait du même angle, sous forme d'un gros tas envahi de lierre, sur la photo mise en ligne ici le 9 février dernier :

14 février 2011, le terrain chez le frère d'Hubert GAHERY a changé d'allure.

Mercedi, il a aidé l'équipe de Roland FORNARI à poser les grilles que j'ai refusées hier :

16 février 2011, une petite grille est fixée à la tour ; la grande attend au bout du Valtra.

On voit ici un compagnon de Roland FORNARI en train de fixer la grande grille à la fenêtre de la salle-à-manger :

16 février 2011, la grande grille de la salle-à-manger en cours de pose.

Les deux derniers jours de la semaine ont été consacrés à la poursuite de la maçonnerie dans la ferme...

18 février 2011, le mur de refend de la ferme.

... et à la redépose des grilles hier :

18 février 2011,

Pendant que Pascal remonte, comme l'on sait, la fenêtre Ouest du rez-de-chaussée de l'extension Sud de la ferme, Bernard travaille à 2 km de là, au Tertre Linot. Il continue à remettre de l'ordre dans le terrain bahuté qu'il m'a vendu il y a quelques années. Ce terrain va donc redevenir aussi propre qu'un sou neuf. Voici Bernard à l'oeuvre ce matin :

25 février 2011, Bernard en train de récurer le Tertre Linot.

Et voici un lierre que Bernard va faire disparaître, à ma demande. Le diamètre de son tronc montre qu'il est parti à l'assaut du chêne il y a belle lurette :

25 février 2011, un vieux lierre sur un encore plus vieux chêne.

En bas du Tertre Linot, Bernard me fait découvrir un puits qu'il utilisait pour abreuver ses vaches dans le temps. Il est plein jusqu'au niveau du sol exactement, ce qui montre à quel point le terrain est humide à cet endroit.

Cela me donne l'idée de regarder jusqu'où est montée l'eau dans le puits de la ferme de la Chaslerie. Voici la réponse :

25 février 2011, l'intérieur du puits de la ferme.

Elle s'y trouve actuellement à 1 m 45 sous le niveau du sol. Elle est ainsi montée de 2 m 50 depuis l'été (voir le message posté le 31 août 2010 en page 4 sous cet onglet). Pascal me dit qu'il l'a même vue plus haute dans le courant de l'hiver. Autrement dit, la sécheresse n'est pas encore pour demain par ici.

On a donc eu bien raison de drainer les abords des bâtiments alentours fin septembre dernier (voir les messages sous cet onglet à partir de la page 5 et du 25 septembre 2010). Tous ces drains fonctionnent très bien. L'intérieur de la cave est parfaitement assaini désormais, comme l'avait été il y a quelques années l'intérieur de la ferme.

Mon interlocuteur de Bellou-en-Houlme est venu me chercher ce matin pour m'emmener voir les pierres qu'il voudrait me vendre. En fait, ces pierres sont sur une ferme de Ger, donc en plein "synclinal Domfront-Mortain".

Il n'y a pas là beaucoup de pierres d'angle ni de linteaux. La bonne nouvelle, c'est qu'en plus des 80 m3 proposés, il y aurait un deuxième lot sur la même exploitation agricole.

Rentré à la Chaslerie, j'ai consulté la carte géologique du B.R.G.M. au 50 000ème. Or, si la ferme en question se trouve précisément sur du "O4-5", c'est-à-dire du "grès de May", il y a, à proximité immédiate, du "O3-4" mais aussi du "O5a" ("schistes du pont de Caen") et du "O6-S1" ("grès culminant"). Je ne sais pas de quelle carrière exactement proviennent ces pierres, donc suis bloqué pour identifier précisément leur âge. Je retiens néanmoins l'idée qu'à première vue et sur la base de mes connaissances géologiques embryonnaires à propos de l'Ordovicien (le "O" de cette classification des roches) et du Silurien (son "S"), elles seraient parfaites pour le mur d'escarpe des douves.

Il est prévu que mon interlocuteur me les livre triées par épaisseurs dès que le terrain, là-bas et chez moi, sera moins humide. Je lui ai montré les tas de Pascal, le long de la D22, afin qu'il saississe ce que j'entends quand je parle de pierres triées.

Nous avons trouvé un accord de principe, seule la date de livraison est encore en suspens.

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J'ai, entre autres, deux défauts qui sont en train de me jouer des tours.

D'une part, je suis nul en géologie et, malgré tous mes efforts, je n'arrive toujours pas reconnaître ni à nommer les pierres du secteur. Il faudra donc que, dès que j'en aurai le loisir, je me remette à étudier ce sujet ingrat, en l'état des ouvrages trouvés.

D'autre part, j'ai besoin de voir en vrai grandeur pour percevoir des différences de coloris.

Ainsi, j'ai indiqué avoir découvert à Ger un lot de pierres dont je pensais qu'il conviendrait à mes travaux.

Mais la première benne livrée hier me plonge dans la perplexité :

26 mars 2011, la première bennée de pierres de Ger.

Manifestement, la couleur est trop claire.

Me voici embarrassé à l'égard du vendeur. Comme celui-ci ne m'a pas livré les pierres triées et calibrées comme convenu, je vais pouvoir rediscuter. Mais ce n'est jamais agréable.

P.S. : Le vendeur est passé ce matin. Je lui ai donc fait part de mes critiques. Il va revenir dès cet après-midi, avec son épouse, pour trier les pierres selon les calibres que Pascal nous a indiqués par téléphone.

Je suis impressionné par la vaillance de ce jeune homme et de son épouse : sacrés vikings, ils me surprendront toujours !

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En cette après-midi humide de dimanche, alors que d'autres songeraient à se reposer, voici mon couple de vikings - mari et femme - en train de trier les pierres qu'ils m'ont livrées :

27 mars 2011, les premières pierres achetées à Ger.

Bien sûr, ces pierres n'ont pas la couleur optimale pour la Chaslerie. Elles avaient été maçonnées avec un mélange de chaux et d'argile. J'espère que la pluie, en lavant cette chaux blanche, leur donnera un aspect plus acceptable.

En tout cas, face à ce couple si travailleur, je ne me sens pas le courage de refuser le lot acheté. Il appartiendra à Pascal de panacher le moment venu.

P.S. : le mari m'a dit qu'il n'était pas viking mais corse. Quoi qu'il en soit, c'est un malabar de 110 kg de muscles.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 27 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Dans l'Orne - Annonces
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Pendant que le couple vikingo-corse s'escrimait à trier des pierres, je me suis donc rendu au château de X (voir en "Sujets divers").

Sur le chemin du retour, entre Céaucé et Domfront, j'ai remarqué sur la droite (peu avant d'arriver à la hauteur de la chapelle que restaurent nos amis JOUACHIM) un ensemble de bâtiments agricoles d'aspect avenant. Je suis allé y jeter un coup d'oeil, accueilli là par le propriétaire qui m'a fait les honneurs du lieu.

Dans son futur logis, je suis tombé en arrêt devant la cheminée : c'est exactement le modèle qui serait idéal pour la ferme de la Chaslerie. Ca doit donc se trouver, que diable !

27 mars 2011, une cheminée idéale pour la ferme de la Chaslerie.

La voici, massive, sous un autre angle :

27 mars 2011, la cheminée vue sur un chantier à Céaucé.

Si l'un des visiteurs du site en connaît une analogue à vendre, qu'il veuille bien me le signaler, j'étudierais la question de près !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 28 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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Dès sa reprise du travail ce matin, Pascal est allé voir les pierres triées hier. Il ne trouve pas les 9 m3 vendus, mais 7. Surtout, il n'est pas du tout satisfait du calibrage effectué, beaucoup trop grossier à ses yeux.

P.S. : J'ai parlé ce matin au géant corse. Une fois de plus, il s'est montré très correct et courtois. Nous sommes convenus que nous prendrions le temps de voir comment la pluie lave la chaux du premier lot. Je lui ai précisé qu'il ne devrait pas se sentir lié à mon égard s'il trouvait un autre acheteur.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 11 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement
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Toute la journée, Bernard a fait des allers et venues entre la Chaslerie, Saint-Gilles-des-Marais et Saint-Mars-d'Egrenne, pour récupérer les pierres que m'a vendues Marcel GAHERY.

11 avril 2011, le chargement des pierres d'un ancien poulailler à Saint-Gilles-des-Marais.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 2 Mai 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Terrassement - Ferme et son fournil
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Pendant que Pascal retaillait à la disqueuse la troisième pierre destinée à l'âtre de la ferme, Sébastien LEBOISNE est passé prendre les mesures du linteau et des sommiers en bois, afin de préparer son devis.

2 mai 2011, Sébastien et Pascal au pied du mur à remonter (façade Est de la ferme).

J'ai demandé à Sébastien de prévoir une étagère et un râtelier, comme les cheminées en étaient pourvues autrefois. Nous avons précisé les dimensions des pièces de chêne à utiliser ainsi que le profil des chanfreins.

2 mai 2011, les chanfreins formant l'avaloir de la cheminée de la cave de la Chaslerie.

En fin de matinée, l'âtre est achevé :

2 mai 2011, la 3ème pierre de l'âtre est posée.

Cet après-midi, Pascal terrassera la base du mur Est de manière à y couler une fondation en béton.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 2 Mai 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Ferme et son fournil
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Ce soir, la fondation de la partie de la façade Est de la ferme en cours de restauration a été recreusée...

2 mai 2011, la fondation de la façade Est de la ferme.

... et la semelle de béton a été coulée :

2 mai 2011, la semelle de la façade Est de la ferme.

Le remontage de la maçonnerie va donc pouvoir s'effectuer convenablement.

Pour ce qui concerne le potager, Pascal et moi avons choisi les granits qui en formeront le foyer.

J'en suis à concevoir le programme du chantier pour les prochaines semaines.

Dans l'immédiat, Pascal s'occupe du rampannage du fournil de la ferme. Roland BOUSSIN m'a indiqué qu'il reviendrait dans une dizaine de jours pour poser les tuiles sur ce bâtiment. Philippe JARRY devrait installer la fosse septique début juillet. Il restera à planifier le travail du plombier et de l'électricien. En tout état de cause, j'aimerais pouvoir passer l'hiver prochain dans ce bâtiment enfin restauré et... chauffé. Ce serait alors, en l'état du chantier, le local le plus confortable de l'ensemble de la Chaslerie.

Sur la "maison de Toutou", j'attends pour la fin de cette semaine-ci la livraison des nichoirs par Denis DUVEAU. Il n'y aura donc plus d'obstacle pour que Pascal pose le torchis. Dans la foulée, nous en ferons sans doute de même sur l'appentis de la cave.

Lucyna GAUTIER devrait déposer aujourd'hui la demande de permis nécessaire (eh oui, incroyable mais vrai !) pour le mur Ouest de la douve Nord. Nous nous sommes finalement mis d'accord pour des grilles en fer et j'ai même commencé à évoquer le sujet dès ce matin avec Roland FORNARI. Dès que possible, Pascal attaquera la restauration de ce mur.

Roland FORNERI devrait livrer rapidement un certain nombre de ses oeuvres et lancer la fabrication de la grille pour le mur entre le manoir et la chapelle.

La poursuite de la restauration de la ferme pâtira nécessairement de la charge de ce programme. La prochaine tâche est d'y relever le linteau de la porte de séparation entre la future cuisine-salle à manger et le futur petit salon. J'ai demandé, il y a plusieurs semaines, à Sébastien LEBOISNE un devis pour le linteau de la cheminée ; ne voyant rien venir de sa part, je vais interroger Denis DUVEAU.

A ce stade, le chantier de la ferme est cependant à un tournant : devons-nous achever la restauration de la partie Sud, de manière à y rendre utilisable l'équivalent d'un logement de deux ou trois pièces (au rez-de-chaussée et au 1er étage, après avoir restitué l'aspect initial de longère) ou bien devons-nous continuer vers le Nord les travaux, en cherchant à nous limiter pendant une bonne année à la seule maçonnerie ? Quoi qu'il en soit, le jeune W.F. est très content de ce qu'il a pu inspecter ce week-end, c'est déjà une bonne chose.

Sur le bâtiment Nord, le test de dilatation est toujours en cours et se passe bien. Il faudrait que Carole décide enfin quelles tomettes poser au sol et choisisse l'équipement du cabinet de toilettes. En attendant, nous marquons le pas. Pour ce qui concerne la restauration des boiseries de ce que j'appelle (malgré les vives protestations de Carole) ma future "chambre mortuaire", Sébastien LEBOISNE ne l'a toujours pas commencée ; il m'a parlé du second semestre 2011, ce qui est bien long.

Sur l'"aile de la belle-mère", Lucyna devrait revenir vers Mr T. en septembre prochain. Je crois que c'est une excellente idée de la laisser désembrouiller les escaliers invraisemblables d'Henri LEVEQUE. Lucyna va aussi réfléchir à la distribution des pièces et, le cas échéant, faire des propositions pour modifier les ouvertures extérieures.

Quant à la cave, Nicolas GAUTIER et Lucyna ont redit à Mr T. l'incongruïté qu'il y aurait à percer les ouvertures auxquelles il pense à ce stade. Je n'exclus pas de mener à ma main le chantier de ce bâtiment, avec l'idée de démontrer à mon aîné qu'il est possible de le restaurer en veillant au confort et à la lumière mais sans dénaturer les volumes.

Bref, on le voit, ce ne sont ni le travail ni les projets qui manquent. Et ceci sans même évoquer l'allée principale, dont la restauration est reportée à plus tard.

Guy HEDOUIN
rédigé le Lundi 11 Juillet 2011
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers
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Bonjour !

Je me disais bien que vous aviez de la chance de passer au travers les arcanes de la DRAC, vous voilà confronté à l'obscurantisme du chef de service, niant toutes les évidences, pourrait-il au moins se déplacer sur le terrain ?

Il est difficile de suivre leur raisonnement, il y a tant d'édifices qui s'écroulent au quatre coins de la France, et lorsque l'on fait l'effort de les restaurer dans les règles de l'art, on vous met des bâtons dans les roues.

Bonne journée !

N.D.L.R. : Fidèle à ma politique éditoriale, je laisse ce message sur le site. Je précise que cela ne signifie en rien, de ma part, approbation de son contenu sur lequel, d'ailleurs, je ne m'exprimerai pas.

Il me reste à déterminer à quoi j'emploierai les maçons une fois qu'ils auront fini de rejointoyer la partie Sud de la ferme.

Je vois quatre possibilités :
- soit leur demander de poser le torchis entre les colombes de l'appentis et de l'annexe de la cave. Cela supposerait qu'auparavant, je les envoie apprendre cette technique, par exemple chez M. MISERAY, à la Pronière, à Saint-Mars-d'Egrenne ;
- soit les charger de démonter un bâtiment à Lonlay-l'Abbaye pour en récupérer les pierres ; il faudrait qu'auparvant j'aie trouvé un accord avec un transporteur ;
- soit, leur demander d'installer le plafond de la future cuisine de la ferme, au Sud du bâtiment ; il faudrait qu'alors Claude MARTIN nous redonne les coordonnées de son fournisseur de poutres en béton ;
- soit, les charger de monter un muret de pierres à l'Ouest de la ferme, pour éviter que la terre ne continue à s'y ébouler ; dans cette hypothèse, j'aurais ainsi la possibilité de tester l'aptitude d'Igor et de Valentin à monter de la maçonnerie avant de leur confier éventuellement la restauration des douves, une fois que toutes les autorisations requises (et subventions souhaitées) auraient été obtenues.

A ce stade, c'est plutôt vers cette dernière hypothèse que je m'oriente car sa mise en oeuvre ne dépend pas de tiers. Voici en tout cas l'aspect actuel des terrassements qu'il s'agirait ainsi de conforter :

29 juillet 2011, un muret manque encore à l'appel.

29 juillet 2011, la terrasse à l'Ouest de la ferme.

J'avais, comme l'on sait, l'intention de confier à Igor la construction d'un muret à une vingtaine de mètres à l'Ouest de la ferme. Mais, après m'être concerté avec W.F., il m'a semblé préférable de commencer par un muret plus petit, en limite du gravier disposé sur quelques mètres à l'Ouest de ce bâtiment.

Igor a donc commencé à en creuser les fondations...

11 août 2011, le creusement des fondations d'un premier muret à l'Ouest de la ferme.

... mais, très vite, la mini-pelleteuse est tombée en panne. En attendant que Maxime vienne la réparer, j'ai demandé à Igor de se livrer à quelques travaux de jardinage, sous le contrôle de Bernard et en liaison avec Lucien.

Quant à Valentin, il achève le rejointoiement du pignon Sud de la ferme :

11 août 2011, Valentin sur le pignon Sud de la ferme.

P.S. : Maxime est passé ce soir, après son travail, constater que la panne de la mini-pelleteuse était vénielle. Il en a profité pour achever le creusement du fossé commencé par Igor.

Merci Maxime, tu es très sympa !