Terrassement

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 19 Décembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Logis - Murs divers - Désultoirement vôtre ! - Météo
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La grosse flaque à côté du bassin central semble indiquer qu'il a beaucoup plu au cours des dernières 24 heures :

19 décembre 2019.

En tout cas, lorsque j'ai débarqué de Paris en début d'après-midi, il n'y avait personne pour m'accueillir (à part Guguss, bien sûr, ce qui est déjà beaucoup) :

19 décembre 2019.

La nouvelle du jour semble toutefois la réapparition d'une ligne de gros pavés devant la porte charretière, en direction du bâtiment Nord (ou, peut-être, de l'ancienne "aile en retour") :

19 décembre 2019.

Nous avons encore beaucoup à apprendre sur l'ancien pavage. J'ai l'intention de ne pas arrêter le curetage en cours tant que cette affaire ne m'apparaîtra pas suffisamment documentée.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 20 Décembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Logis - Murs divers
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20 décembre 2019.


Ce chantier du curetage de la cour a ceci d'extraordinaire qu'il ne se passe pas une journée sans qu'on ne redécouvre quelque chose d'intéressant.

Ainsi, cette après-midi, il semble que des pavés aient été disposés en réseau à partir de ce qui est aujourd'hui la porte cochère :

20 décembre 2019.

20 décembre 2019.

20 décembre 2019.

On peut même se demander si trois des alignements anciens de pavés ne convergeaient pas à un endroit situé aujourd'hui près du bassin central :

20 décembre 2019.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 21 Décembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Logis - Murs divers
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En fait et contrairement à ma première impression hier, les réseaux de lignes d'anciens gros pavés ne convergent pas à proximité de la porte charretière (ce qui aurait mis à mal mon hypothèse que l'ancien pavage de la cour est contemporain de la construction du logis et de son "aile en retour"). Ils convergent en revanche en un point situé devant la porte principale du logis, à proximité du bassin central (que je pense avoir été installé là, un peu n'importe comment, lorsque la Chaslerie était à usage principalement agricole, c'est-à-dire, vraisemblablement, entre la fin du XVIIIème et le milieu du XIXème).

Comme il me paraît utile que je sois plus précis dans mes affirmations sur la forme de l'ancien pavage, je me propose, aujourd'hui quand il fera jour et si la pluie s'arrête (et si je n'en ai pas la flemme), d'aller prendre quelques mesures de l'état du chantier de curetage et de les reporter sur un croquis (à défaut d'un plan).

P.S. (à 10 heures) : Voici mon premier crobard, relevé à vue de nez (on essayera de faire mieux la semaine prochaine). J'ai souhaité y reporter les limites actuelles du curetage, les doubles rangs de pavés exhumés à ce stade et l'orientation de l'ancien pavage (je le répète ici car j'écris comme un cochon) :


Je précise que le fond du croquis est tiré d'un dossier préparé par Benoît MAFFRE, de sorte que les pointillés autour de l'aile Ouest n'ont aucune signification ici.

Il semble d'ailleurs qu'Arnaud PAQUIN ou "Bee +" aient omis de me rendre des plans que je leur avais communiqués. D'où mon recours ici à ce travail de Benoît MAFFRE.
J'apprends qu'Igor et Daniel (que j'appelle désormais le "brexiter") se sont réconciliés :


Je vais donc pouvoir, au titre de l'APIJOMM, recruter Daniel en C.D.D. à temps partiel à compter du début de 2020.

Puisque nous en sommes à redéménager les pavés de la cour, mon idée serait de confier à ces deux jeunes gens le soin de remplacer, dans la charretterie, le sol en terre battu actuel par un pavage de "qualité FOURCADE". Cette charretterie est, comme l'on sait, ouverte vers le Nord et les abondantes précipitations récentes ont transformé son sol en bouillabaisse. Il est temps de réagir.

Et, si possible également, on tâchera de canaliser les eaux de pluie dans l'allée qui descend de la D22. Chaque année, cette allée très empruntée arrive au printemps ravinée et ça finit par me coûter cher de la faire remettre en état avec la même périodicité.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 25 Décembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Aile "de la belle-mère" - Murs divers
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De retour en fin d'après-midi aujourd'hui au manoir favori, j'ai pris quelques photos de l'état d'avancement du curetage de la cour, hier, par Igor :

25 décembre 2019.

25 décembre 2019.

25 décembre 2019.

25 décembre 2019.

25 décembre 2019.

25 décembre 2019.

25 décembre 2019.

25 décembre 2019.

Comme on le voit, il y a une grosse lacune de pavage devant la porte charretière mais le pavage existe toujours près du colombier. On aperçoit également une nouvelle ligne de gros pavés à un endroit inattendu (à droite de la deuxième photo).

En ce qui concerne la grosse lacune, elle est peut-être attribuable aux travaux de drainage de la cour dans les années 1950. A moins qu'elle ne soit plus ancienne ; on tâchera de résoudre cette énigme dans les prochains jours.
Après qu'Igor m'a reparlé du problème, je ne suis pas sûr d'arriver à le faire coopérer avec Daniel sur le même chantier. Ceci ne me simplifie pas la vie.

Ce matin, j'avais chargé Igor de poursuivre le curetage de la cour. Mais il vaut peut-être mieux que je conserve cette tâche pour Daniel.

Donc, cette après-midi, j'ai demandé à Igor de poursuivre la pose de lattes de parquet entre les chevrons du colombier. A quelques détails dans les angles et aux lucarnes près, on peut dire que le travail est terminé au niveau des brisis :

27 décembre 2019.

Pour ce qui concerne l'habillage de l'intérieur des lucarnes, Igor me dit à juste titre être gêné tant que les menuiseries des ouvertures n'ont pas été posées. J'espère que celles-ci pourront être fabriquées dans des délais pas trop éloignés afin qu'Igor puisse parfaire son travail à ces endroits avant la fin de son contrat.

Enfin, pour ce qui est du dessous des terrassons, il vaut mieux attendre que je nous ai trouvé suffisamment de lattes de parquet anciennes en chêne ciré pour que les terrassons soient équipés à partir d'un seul lot homogène.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 30 Décembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Aile "de la belle-mère"
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La nouvelle du jour est que l'ancien pavage est également en pente vers l'Ouest, une pente semble-t-il d'autant plus forte qu'on se rapproche des écuries :

30 décembre 2019.

30 décembre 2019.

30 décembre 2019.

C'en serait presque à se demander si l'on ne rencontrait pas une 4ème douve en poursuivant dans cette direction, à l'époque où les écuries n'étaient pas encore construites.
Il est certain que le grattage de la couche de bitume sollicite beaucoup la mini-pelle :

6 janvier 2020.

6 janvier 2020.

En fin de matinée, une attache du godet au bras articulé a fini de se fendre :

6 janvier 2020.

6 janvier 2020.

6 janvier 2020.

6 janvier 2020.

Il faudra remplacer ce godet ; je vais essayer d'en trouver un d'occasion. En attendant, le décapage se poursuivra à l'ancienne (pelle, pioche et huile de coude).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 8 Janvier 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère"
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A la lumière du jour mais avec la pluie donc les flaques, on ne se rend pas très bien compte :

8 janvier 2020.

8 janvier 2020.

8 janvier 2020.

Il apparaît toutefois que, côté Nord du bassin central, la pose tardive de celui-ci n'a pas causé trop de dégats sur le pavage :

8 janvier 2020.

Il semble qu'on ait désormais une idée de l'extension vers l'Ouest de l'"aile en retour" (ce sera à confirmer) :

8 janvier 2020.

8 janvier 2020.

Il y a peut-être d'autres alignements de gros pavés, le dernier trouvé paraissant dirigé vers la tour Louis XIII (ce n'est pas d'une grande netteté, donc ce sera à confirmer) :

8 janvier 2020.

8 janvier 2020.

Beaucoup d'échanges aujourd'hui avec l'architecte du patrimoine, par courriels et au cours d'une longue conversation téléphonique. J'essaye de faire comprendre mes priorités et mes contraintes ; elle me rappelle l'intérêt d'avancer de façon ordonnée d'un point de vue administratif, ce qui, du moins de mon point de vue, n'est pas forcément compatible.

A l'occasion de ces échanges, j'ai exhumé des photos de 2007, lorsque Claude MARTIN jointoyait l'extérieur du conduit de la cheminée Nord du logis. On y voit notamment le cloisonnement intérieur de ce conduit, celui qui a une tendance marquée à partir en brioche dès que le vent souffle fort, comme on s'en est alarmé dernièrement :

14 juin 2007.

18 juin 2007.

18 juin 2007.

19 juin 2007.

19 juin 2007.

19 juin 2007.

19 juin 2007.

7 septembre 2007.

Avant de se lancer dans la restauration de cette cloison intérieure, beaucoup de questions pratiques sont à régler de manière à avancer de façon documentée et professionnelle. Par exemple (liste non limitative) :
- comment déterminer la hauteur à restaurer (intervention d'un drone, descente d'une caméra dans le conduit) ?
- quel type de restauration prévoir (démontage/remontage et de quoi, et/ou application d'un enduit) ?
- quels échafaudages prévoir, si nécessaire ?
- à quel stade se concerter avec la D.R.A.C. (s'agissant d'un conduit classé parmi les monuments historiques) ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 8 Janvier 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Logis - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère"
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Voici le chantier de la cour en cette fin de journée. On fait le ménage avant de poursuivre le curetage :

8 janvier 2020.

8 janvier 2020.

8 janvier 2020.

A noter que Philippe JARRY a besoin de récupérer les tôles qui permettaient aux engins de franchir le fossé Sud (creusé au début de l'été). Il va falloir boucher ces fossés avec du sable qu'il faudra retirer quand on sera en mesure de passer les canalisations du chauffage. Autant dire que ceci ne va pas faciliter la suite des opérations, une fois que le bureau d'études aura rendu ses conclusions tant attendues.
Je dois rouler, ce matin, du côté de Lisieux afin d'embarquer, à bord de la remorque que me prête Francis, un godet de 120, dit de curage, d'occasion trouvé sur "leboncoin.fr" :

Igor voudrait que j'achète également un des deux autres godets, il faudra que je lui demande de me redire lequel.

L'annonce indique que la puissance de la mini-pelle doit être de 2,5 t. Ne sachant plus celle de mon rossignol, j'ai interrogé le moteur de recherche de notre site favori qui me donne la réponse et me rappelle que cela fait déjà 10 ans que cet engin est entré dans ma vie. Il était déjà dans un état peu ragoutant, avec sa rouille partout et toutes ses glaces cassées. Mais son prix d'achat a été amorti dès le première année et il a toujours très bien fonctionné et été des plus utiles. Il a juste fallu que j'en change les chenilles, celles de l'achat étant agonisantes. Un détail, comme ce changement de godet, à l'aune des services rendus. Moralité : on a toujours besoin d'une mini-pelle chez soi !
Ouilly-le-Vicomte n'est pas la porte à côté, donc 4 heures de plus au volant, cette fois en tractant une remorque derrière ma "Twingo", mais, finalement, je n'aurai pas fait autant de route pour rien puisque je me suis porté acquéreur des trois godets, ...

10 janvier 2020.

10 janvier 2020.

... le 120 qui aura besoin que Francis lui soude une tôle pour améliorer sa ligne de coupe et les deux plus petits dont l'état est très bon...

10 janvier 2020.

... surtout si on compare leurs dents à celles du godet moyen qu'ils vont relayer :

10 janvier 2020.


P.S. (du 11 janvier à 20 heures) : Maxime et Francis ont tous deux passé une tête au manoir favori aujourd'hui, Maxime pour préparer son plan de chasse et Francis pour récupérer sa remorque. Tous deux m'ont dit qu'au prix que j'ai réglé pour ces godets (400 €), j'ai fait un très bon achat. Ils ne pensent pas, compte tenu de l'usage que j'en ai, qu'il soit nécessaire de renforcer la ligne de coupe du grand.