Terrassement

Alors que j'ai acheté la Chaslerie il y a plus de 28 ans et qu'après plus de 28 ans de travaux de restauration permanente, je n'y dispose encore que de 65 m2 habitables (selon les standards normaux), je suis en mesure, cette nuit de faire la déclaration suivante :

La restauration intérieure du manoir a, du moins à mes yeux, franchi hier un stade critique qui m'autorise à affirmer que, sauf événement dramatique (géopolitique, économique ou personnel), on aperçoit désormais le bout du tunnel :
- le positionnement de l'"escalier-en-facteur-commun" susceptible de desservir proprement l'aile Ouest est défini, grâce aux travaux d'Arnaud PAQUIN ;
- le lancinant problème de la perte d'imperméabilité de différents murs extérieurs et des dégâts des eaux subséquents a été résolu, l'apport intellectuel le plus décisif en la matière ayant été le fait d'Yves LESCROART ;
- le traitement professionnel du préalable à tous travaux intérieurs constitué par le chauffage des bâtiments paraît en bonne voie, au moins pour ce qui concerne la définition des moyens à mettre en œuvre ;
- pour ce qui concerne les parties classées, mon impression à ce stade est que nous avons enfin, et en y mettant beaucoup du nôtre il est vrai, peut-être trouvé l'architecte du patrimoine qui saura parfaire la mise hors d'eaux des bâtiments.

Donc tout baigne à ce stade !

Mon principal défi pour les années à venir consistera à obtenir de mon aîné qu'il se prépare à me relayer dès que possible, c'est-à-dire :
- qu'il adapte son mode de vie familiale de manière à le rendre, le moment venu, compatible avec une suffisante présence sur place ;
- qu'il se force à suivre les péripéties du chantier, y compris en venant en rencontrer régulièrement les intervenants, de manière à ce que se tissent entre eux les relations de confiance sans lesquelles rien de plaisant ne pourrait se poursuivre dans l'intérêt du monument.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 21 octobre 2019 08:43
À : ANDRE <julien@beeplus.fr>
Cc : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>; C.F. ; T.F. ; Régis Fouilleul <fouilleul.energie@gmail.com>
Objet : RE: Chaslerie

Monsieur,

En complément de ma réponse du 18 octobre dernier, je vous prie de ne pas vous borner à compléter, dans les meilleurs délais, vos préconisations pour y inclure, non seulement les tubes d'eau tiède et d'eau refroidie en question, mais également tous tubes nécessités par le passage d'autres fluides (y compris internet ou ce genre de choses) dans la cour et à travers les murs principaux (ceux sur cour et celui entre le logis et le bâtiment Nord).

Mes contraintes sont très fortes en la matière, suffisamment pour que je vous signale cette urgence ; ces contraintes sont propres à :

- la disponibilité de l'intervenant en charge du pavage dans la cour ; celui-ci n'aura pas la possibilité de terminer le chantier après décembre 2019 ; il sera impossible de le remobiliser en 2020 ou au-delà ;
- la saison, puisque le terrassier devrait pouvoir intervenir dans les tout prochains jours afin de creuser les fossés nécessaires et modifier l'installation de drainage qu'il avait semblé justifié de mettre en place à la suite de vos préconisations du début de l'été ; l'intervention du terrassier doit précéder celles du paveur et du maçon, afin que le chantier soit praticable et ne se traduise pas par des dégâts des eaux à l'intérieur du logis.

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)
En compagnie de mon premier assistant - Guguss pour les intimes -, j'ai voulu vérifier ce matin l'état du chantier favori après 3 jours de pluie presque ininterrompue. Parmi les photos qui suivent, certaines sont floues en raison de la différence de température entre mon appareil photo et l'air extérieur.

Devant le bâtiment Nord, le drainage ne fonctionnerait-il pas ou pas suffisamment ?

1er novembre 2019.

Le long du logis en revanche, il n'y a plus la moindre flaque :

1er novembre 2019.

Dans le colombier, j'ai la surprise de constater que l'eau arrive à entrer par une cheminée que je croyais obturée à son sommet :

1er novembre 2019.

Sur le palier de l'escalier menant aux combles, Guguss retrouve une flaque de sa production d'avant-hier et s'assure que l'odeur d'icelle se bonifie avec le temps :

1er novembre 2019.

Au 1er étage du colombier, les joints les plus récents ne sont guère étanches ; c'est sans doute dû à la menuiserie, H.S. de chez H.S. :

1er novembre 2019.

Au rez-de-chaussée du colombier, on peut voir que plus une goutte d'eau ne traverse désormais les murs :

1er novembre 2019.

La cheminée de l'ex et future salle-à-manger du logis n'a pas encore reçu une goutte de pluie, ce qui m'étonne :

1er novembre 2019.

La porte principale du logis laisse entrer l'eau :

1er novembre 2019.

1er novembre 2019.

Idem pour la fenêtre du 1er demi-étage, mais il n'y a là rien d'étonnant :

1er novembre 2019.

Idem, bien entendu, au niveau de la plaie laissée par la cheminée de Mebzon :

1er novembre 2019.

Idem au 1er étage de la tour Nord-Est, dont le sol sera carrelé quand on y installera une salle de bains :

1er novembre 2019.

Idem, et c'est plus embêtant, au niveau de la lucarne du logis où les choses auraient dû être mieux faites, sous la surveillance d'un A.C.M.H. dont, en fait de liquides, le regard était polarisé sur le niveau du whisky dans son verre :

1er novembre 2019.

Dans la salle dévastée, le loïde retrouve sec le couchage qu'il aime tant martyriser :

1er novembre 2019.

Pas de problème non plus au niveau du conduit de cheminée de la tour Sud-Ouest :

1er novembre 2019.

En revanche, toujours dans la "salle dévastée", les installations provisoires fuient :

1er novembre 2019.

1er novembre 2019.

1er novembre 2019.

Dans l'arrière-cuisine (bâtiment Nord), l'eau tombe goutte à goutte ...

1er novembre 2019.

... d'un conduit d'évacuation des gaz de combustion de la chaudière, destiné à disparaître comme celle-ci quand le système d'aquathermie sera opérationnel :

1er novembre 2019.

Devant la "terrasse n°2", une petite flaque est apparue :

1er novembre 2019.

1er novembre 2019.

Du côté de la "terrasse n°1", la situation n'est pas mauvaise comme je l'aurais craint :

1er novembre 2019.

1er novembre 2019.

En revanche, il se passe un truc bizarre au niveau de la porte piétonnière de la cour...

1er novembre 2019.

... car l'eau tombe d'abondance à travers la maçonnerie du linteau que je croyais sans problème ; lorsque tout cela gèlera, il y aura des dégâts :

1er novembre 2019.

Hier soir, au cours du dîner que nous nous sommes offert à "La terrasse" à Bagnoles-de-l'Orne (excellente cuisine familiale ; un peu chérot pour mon budget ; il faut réserver à l'avance car ce restaurant est généralement bondé), Carole n'a pas manqué de m'interroger sur mes projets pour la cour du manoir favori. Elle rêve de plates-bandes fleuries, voire d'un arbuste au milieu de la cour. Ma proposition d'implanter un potager dans un coin de la cour avait vite été rejetée, trop de boulot (et le fait est que ce n'est pas moi qui m'en chargerais) ; donc il n'en fut pas question.

J'ai dû lui révéler (puisqu'elle ne consulte quasiment jamais - du moins, c'est ce qu'elle prétend - le site favori, ce qui est quand même un comble) qu'il n'y aura plus de plates-bandes le long des murs car j'ai dû les remplacer par des "trottoirs". J'ai essayé de lui expliquer pourquoi ces "trottoirs" seraient de largeurs différentes selon les murs qu'ils bordent (ou borderont). A mon soulagement, la conversation a vite dérivé vers d'autres sujets. Mais il faudra que, lorsque le jour sera revenu, je lui fasse faire un tour du chantier favori afin de lui expliquer un peu du pourquoi et du comment de mes choix.
Votre épouse a raison, rien n'empêche d'insérer des plates-bandes à un autre endroit, tout autour de la cour pour en respecter la géométrie. Ça permettrait une lecture facile et serait très harmonieux. Ou alors, pour les mêmes raisons, partir du bassin central pour créer un décor qui mettrait l'ensemble en valeur.

Pour vous en convaincre, voyez ces quelques photos. Faut écouter les filles de temps en temps !

- à Saint-Jacques-de-Compostelle :


- à l'abbaye de Senones (Vosges) :


- à Bourg-en-Bresse, au monastère royal de Brou :


- au monastère de Brucourt :


- à l'abbaye de Fontevraud :


- à Penhurst Place :


- à l'abbaye de Fontenay (Côte-d'Or) :


- à l'abbaye aux Hommes, à Caen :


- à Westminster Abbey :


- à Orval :


- à l'abbaye de Valloires :


J'aime beaucoup la vue de Senones. Ou encore celle de Brou. Avec des petits buis qui finissent de définir la structure, c'est sobre et ravissant. Manorial, quoi ! Valloires est également très belle.

N.D.L.R. : Merci pour cette intéressante contribution qui me donne quand même l'impression que vous voulez m'enfermer dans un monastère. Il faudrait alors, peut-il sembler et si je puis me permettre, que ce soit dans la catégorie des moines paillards.
Pensez également au village de Sully :


N.D.L.R. : Merci beaucoup pour cet exemple.

J'aime beaucoup que le fan-club fasse montre d'émulation pour communiquer ses idées.

Ceci dit, notre cour favorite est assez petite (de l'ordre de 25 mètres de côté) et de forme irrégulière. En plus, sa partie Sud ne voit guère le soleil, arrêté par le mur des passages charretier et piétonnier.
La mauvaise nouvelle d'hier est que j'ai reçu, juste avant que ne commence la réunion de chantier, une lettre recommandée du bureau d'études m'annonçant qu'il a mis fin à la mission que je lui avais confiée en juin dernier.

Je mettrai cette lettre en ligne en même temps que la réponse que je vais préparer au cours des prochains jours.

Voici une tuile importante à mon échelle et dont je me serais bien passé, ne serait-ce que parce qu'elle va beaucoup compliquer la tâche d'Igor dont le temps de présence ici est limité (son C.D.D. avec l'APIJOMM devant expirer fin février prochain).
Voici la L.R.A.R. que j'ai reçue le 14 novembre dernier, juste avant le début de la réunion de chantier,...

... et voici le courriel que je viens d'adresser ce soir à trois de mes correspondants favoris :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 18 novembre 2019 18:14
À : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>; C.F. ; T.F.
Objet : Bee+ - Projet de réponse à la L.R.A.R. du 12/11/19

Je vous prie de m'indiquer si ce projet vous convient.

Bonne soirée !

PPF

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 21 Novembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Ferme et son fournil
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Ce matin, Igor aura rapidement terminé les rangements de pierres près de la ferme :

21 novembre 2019.

Je lui demande d'aller, dans la foulée, trier les pierres entreposées de longue date du côté de la D22 et de rapporter les granits sculptés qu'il trouvera, afin de les ranger par catégories avec ceux de la ferme.

Quand ceci sera terminé, il devra mesurer les dalles utilisables pour les avant-seuils de la cour et en fabriquer une maquette simple afin que nous décidions du calepinage.
Voici le texte de la lettre, datée de ce jour, que sauf avis contraire de M. LESCROART, de Carole ou de mon aîné, à qui j'ai soumis une précédente version peu différente sur le fond, j'adresserai demain matin à l'architecte du patrimoine en charge de notre chantier favori :

(Début de citation)

Madame,

M. Yves LESCROART me signale ce matin, après que je vous ai adressé le chèque correspondant à votre facture n°1 reçue hier, que vous souhaitez que je vous renvoie signés les documents que vous m’aviez adressés début septembre par lettre recommandée.

Ces documents comportent, semble-t-il, un certain nombre d’oublis sur lesquels M. LESCROART pourra vous éclairer afin que vous y remédiiez en tant que de besoin.

Ils comportent par ailleurs un certain nombre de novations par rapport à notre accord contractuel tel qu’il avait été acté par mon courriel du 1er août dernier. Nous avons étudié ces novations qui, toutes sauf celle relative à mon activité internet, recueillent mon accord. La demande sous-jacente correspondant à cette dernière paraissant injustifiable en l’état du droit encadrant la liberté d’expression dans notre pays, j’ai simplement considéré qu’il était inutile que la question soit évoquée dans deux paragraphes du CCG (le G7 et le G9 nouveaux) et, plus précisément, biffé la disposition excessive de l’article G 9.3. Pour autant, et comme convenu dès notre première rencontre, je continuerai bien entendu à ne pas citer votre nom sur internet tant que vous ne m’en aurez pas donné l’autorisation.

Comme je le lui ai déjà exprimé, je suis reconnaissant à votre collègue M. Arnaud PAQUIN de m’avoir mis en relation avec vous car je pense et j’espère que nous pourrons faire un excellent travail.

Au-delà du champ défini dans le contrat ainsi modifié et complété, je pense que, si vous en aviez convenance et comme j’en ai laissé la demande par de récents messages sur votre répondeur, vous pourriez intervenir également entre le bureau d’études et moi. Le bureau d’études est chargé, principalement, de déterminer si une chaufferie unique pourrait suffire à la Chaslerie (étant entendu qu’on devrait pouvoir s’y chauffer par aquathermie et, le plus souvent, par le sol) et de dessiner tous les circuits utiles aux artisans concernés (eau, électricité, chauffage, wifi, etc).

Comme je l’ai indiqué lors de notre première réunion de chantier, jeudi dernier, j’ai toutefois été informé que le bureau d’études qui m’avait été recommandé par une architecte de qualité entend mettre fin à la mission que je lui ai confiée en juin dernier et dont, semble-t-il, il ne pouvait respecter le calendrier qu’il avait pourtant lui-même fixé. Ce dossier serait donc vraisemblablement à reprendre à la base. Nous pourrions en reparler si vous le voulez bien.

Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes salutations distinguées.

(Fin de citation)
Après prise en compte des suggestions formulées par M. LESCROART hier soir et réflexion, cette nuit, sur ce que sont mes intentions et possibilités, j'ai amendé et complété mon projet de lettre à l'architecte du patrimoine mandatée.

Voici la version de mon texte que je compte lui expédier dès l'ouverture de la poste tout à l'heure :

(Début de citation)

Madame,

M. Yves LESCROART me signale ce matin que vous souhaitez que je vous renvoie signés les documents que vous m’aviez adressés début septembre par lettre recommandée.

Ces documents comportent, semble-t-il, un certain nombre d’oublis que M. LESCROART m’a signalés ; ces pièces devront donc y être jointes :
Sur le CCG :
- Annexe financière mentionnée en P. 3 (case cochée à cet effet)
Sur le CCP :
- Programme précis de l’opération (y compris la question dite des « poutres pourries » du 1er étage Nord du logis)
- Calendrier prévisionnel global (à recaler en fonction des conclusions de notre réunion du 14 novembre)
- votre attestation d’assurance
.

Ces documents contiennent par ailleurs un certain nombre de novations par rapport à notre accord contractuel tel qu’il avait été acté par mon courriel du 1er août dernier. Nous avons étudié ces novations qui, toutes sauf celle relative à mon activité internet, recueillent mon accord.

Considérant, pour cette dernière, que la demande sous-jacente correspondante serait injustifiable en l’état du droit encadrant la liberté d’expression dans notre pays, j’ai estimé qu’il était inutile que la question figure dans deux paragraphes du CCG (le G7 et le G9 nouveaux) et, plus précisément, biffé la disposition excessive de l’article G 9.3. du CCG. Pour autant, et comme convenu dès notre première rencontre, je continuerai à ne pas citer votre nom sur internet tant que vous ne m’en aurez pas donné l’autorisation.

Je vous ai déjà adressé ce matin le chèque correspondant à votre facture n°1 reçue hier.

Comme je le lui ai déjà exprimé, je suis reconnaissant à votre collègue M. Arnaud PAQUIN de m’avoir mis en relation avec vous car je pense que nous pourrons faire un excellent travail.

Au-delà du champ défini dans le contrat ainsi modifié, je pense que, si vous en aviez convenance et comme j’en ai laissé la demande par de récents messages sur votre répondeur, vous pourriez intervenir également entre le bureau d’études et moi. Le bureau d’études est chargé, principalement, de déterminer si une chaufferie unique pourrait suffire à la Chaslerie (étant entendu qu’on devrait pouvoir s’y chauffer par aquathermie et, le plus souvent, par le sol) et de dessiner tous les circuits utiles aux artisans concernés (eau, électricité, chauffage, wifi, courants faibles, etc).

Comme je l’ai indiqué lors de notre première réunion de chantier, jeudi dernier, j’ai toutefois été informé que le bureau d’études qui m’avait été recommandé par une architecte de qualité entend mettre fin à la mission que je lui ai confiée en juin dernier et dont, semble-t-il, il ne pouvait respecter le calendrier qu’il avait pourtant lui-même fixé. Ce dossier serait donc vraisemblablement à reprendre à la base. Nous pourrions en reparler si vous le voulez bien.

J’ajoute que, sous réserve des conditions financières, je serais prêt à vous confier la maitrise d’œuvre de l’ensemble des installations techniques, et - pourquoi pas ? - de l’ensemble de la restauration des parties inscrites que je pense et espère pouvoir mener à bien avant de passer, si possible, le relais de la maîtrise d’ouvrage à mon aîné, d’ici environ 5 ans.

Mon espoir serait ainsi de pouvoir personnellement mener à bien le programme de travaux de restauration suivant que je me suis assigné, avec les particularités suivantes :
- Dans le logis :
o Cage d’escalier : pose de radiateurs puis enduits sur les murs, avant l’expiration de la subvention accordée par la D.R.A.C. ;
o Salle-à-manger : modification de la poutraison du plafond par densification des solives, changement des poutres et pose de corbeaux qui pourraient être inspirés de ceux du manoir du Bas au Teilleul ; peinture de la nouvelle poutraison ;
o Chambre Nord : boiseries sur les murs ;
o 1er étage de la tour Nord-Est : salle de bains avec baignoire ;
o Rez-de-chaussée de la tour Nord-Est : l’usage qui pourra être donné à cette pièce n’est pas défini à ce jour ; le plafond pourra être abaissé ; pose de corbeaux ; le sol devra continuer à témoigner de l’ancienne forme des fondations.
- Dans l’aile Ouest :
o Toutes les menuiseries extérieures qui, selon l’ "esquisse" du 19 juillet 2018 de M. PAQUIN, devront être restaurées ;
o Au rez-de-chaussée du colombier : installation de la chaufferie (que j’espère unique), d’un w.-c., d’une salle-de-bains avec baignoire ; réservation d’une cuisine pour l’ensemble de l’aile ;
o Au 1er étage du colombier : modification éventuelle de la poutraison du plafond (je m’interroge sur l’état des poutres et la densité des solives) ; boiseries Louis XVI sur les murs (y compris la cheminée) de cette pièce destinée à être mon bureau-bibliothèque ;
o Au 2ème étage du colombier : achèvement, si c’est encore nécessaire, du programme de travaux en cours ; prévoir une illumination possible de la poutraison (M. ROBVEILLE, électricien à Caen, réalisant des merveilles en la matière) ;
o La mise en place d’un escalier n’entre pas dans mes intentions ; je me déclare néanmoins très satisfait de l’ "esquisse" de M. PAQUIN à ce sujet ; je considère que l'escalier ainsi recommandé serait approprié pour servir de colonne vertébrale à la restauration de toute l'aile.
- Dans le bâtiment Nord :
o Installation d’un cabinet de toilettes au rez-de-chaussée ; la douche sera implantée au plus près de la fenêtre ; attention : il y a déjà un chauffage par le sol dans cette pièce ;
o Installation d’une cuisine et d’une arrière-cuisine au rez-de-chaussée.
- Dans la chapelle : installation d’un radiateur et d’un système de ventilation destinés à stopper la dégradation des peintures murales malgré leur restauration récente ;
- Dans la cave : mise en place d’une isolation thermique de la couverture ; le chauffage devra pouvoir être installé à partir de la chaufferie centrale du manoir ;
- Dans la cour : finition de l’aménagement, y compris par l’installation d’un système d’illuminations par M. ROBVEILLE.


Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes salutations distinguées.

(Fin de citation)

Si jamais j’arrive au bout de ce programme, je pourrai peut-être me dire que mon passage sur Terre n'aura pas été complètement inutile.
Attendre plus longtemps aurait pu devenir contre-productif : ma réponse au bureau d'études part donc ce matin.

Cette réponse tient compte des remarques formulées par mon aîné sur mon projet du 18. Remarques utiles dont je le remercie.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 3 Décembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Logis
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Après-midi très importante pour notre chantier favori. Hélas j'étais absent car je devais assister ma mère à Alençon, face à une assistante sociale venue évaluer les aides dont elle a besoin.

Juste avant que je ne parte, j'ai pris deux photos, alors qu'Igor avait entrepris de dégager à la mini-pelle les abords immédiats de la porte du logis afin de préparer le terrain avant la pose des dalles de l'avant-seuil.

La première photo montre qu'Igor venait juste de déterrer un pavé ressemblant comme un frère aux pavés achetés cet été à La Ferté-Macé et en cours de pose par ailleurs pour les "trottoirs" de notre manoir favori :

3 décembre 2019.

Devant cette découverte, j'ai demandé à Igor d'arrêter la mini-pelle et de travailler à la pelle. Francis est venu à la rescousse, armé de son engin pulseur de feuilles, pour aider à nettoyer le terrain :

3 décembre 2019.

Et là, j'ai dû partir mais j'ai chargé Igor de poursuivre le reportage photographique en mon absence.

En effet, tout cela paraissait prometteur.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 3 Décembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Logis
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Voici donc les photos prises par Igor, telles que je les découvre ce soir, à mon retour d'Alençon :

3 décembre 2019.

On a bel et bien mis à jour un ancien pavage de la cour, il n'y a pas de doute !

3 décembre 2019.

Manifestement, l'engin de Francis n'a pas suffi (ou Francis est parti) et Igor a fait donner le kärcher :

3 décembre 2019.

3 décembre 2019.

3 décembre 2019.

3 décembre 2019.

Une projection dans l’œil ?

3 décembre 2019.


Alors, qu'en dites-vous ?

Quant à moi, je demanderai demain à Igor de poursuivre cette tâche en l'étendant, s'il le faut, à l'ensemble de la cour. Du moins, dans l'immédiat, à la partie de la cour non envahie par les pavés récemment achetés.

Je sens que ça va être passionnant. L'ancien pavage redécouvert est-il, selon la formule consacrée, "contemporain de la Chaslerie" (c'est-à-dire date-t-il, grosso modo, de 1598, lors de la construction du logis actuel) ? Ou bien a-t-il été installé là à une autre époque où les LEDIN étaient fortunés, je veux dire lors des travaux du milieu du XVIIIème siècle (cave, écurie, voire fermeture de la cour) ?

"That is the question", la suite au prochain numéro.