Terrassement

Mon aîné m'a fait passer cette nuit la consultation qu'il a souhaité obtenir de la "Demeure Historique" pour se convaincre que le fait de me rendre ses parts de S.C.I. n'aurait pas d'inconvénient fiscal pour lui.

Je suis navré qu'on soit amenés à en passer par cette restitution de parts mais je me dis que, si ça marche dans un sens, ça pourrait toujours fonctionner dans l'autre.

Autrement dit, je n'exclus pas, de mon côté, que, les tensions des derniers mois, quelque vives qu'elles aient pu être, finissant par retomber, nous tentions une nouvelle (une ultime ?) fois de nous mettre d'accord sur le programme de travaux.

En attendant, je me mets en position de faire face seul, autant que possible à mon âge et avec mes moyens, au programme de restauration à venir.

On a pu noter que je n'ai pas chômé depuis quelques mois et que j'arrive, semble-t-il, à surmonter tous les obstacles que j'ai rencontrés, tant pour obtenir la mise en place d'une ligne de crédit que pour préciser le programme de travaux.

En particulier, j'ai toujours veillé à garder en tête les deux questions de fond qui avaient suffi à faire capoter la tentative précédente, à savoir :
- la place relative de la cuisine familiale et de mon bureau-bibliothèque
- et l'amélioration de l'isolation thermique des bâtiments.

J'ai pu décanter le dossier dans ses volets prioritaires :
- le recrutement d'un nouvel architecte du patrimoine,
- la définition d'un mode de chauffage adéquat.

Enfin, j'ai pris sur moi de lancer tous les travaux en rendant irréversible le mouvement :
- dans le logis
- et dans l'"aile de la belle-mère".

Dernièrement, j'ai défini la priorité de la restauration du plafond des écuries afin de pouvoir regrouper dans un garde-meubles approprié tout le binz accumulé ici ou ailleurs depuis 27 ans. La piste sera ainsi entièrement dégagée pour l'évolution des artisans.

Tout cela a été mené d'une main vigoureuse mais je crois qu'à aucun moment l'intérêt du monument n'a été perdu de vue par quiconque. Je me suis parfois exprimé avec véhémence mais je considère que c'était nécessaire compte tenu de la psychologie des uns et des autres.

La suite nous dira si l'on peut de nouveau envisager les voies d'une action de concert dans le cadre familial. Vue de ma fenêtre, la transmission d'un tel patrimoine est un combat mais, comme j'ai eu à le commenter lorsque j'étais lycéen, "ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" (Victor HUGO) :

"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour."
Je recherchais un architecte du patrimoine qui accepte de prendre, en cours de route, le relais de Benoît MAFFRE. D'importantes parties de la Chaslerie étant classées parmi les monuments historiques, le code du patrimoine oblige en effet que la restauration en soit suivie par des architectes habilités.

Il est possible que deux architectes du patrimoine distincts fassent équipe. Nous avons pris rendez-vous sur place le 24 avril prochain.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 30 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Logis
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Bien que je me sois contenté d'une mini-pelle de 800 kg, il fallait être titulaire du permis E pour pouvoir en tracter la remorque.

François LAUTOUR a bien voulu s'en charger au volant de sa "Jeep" et je lui en suis très reconnaissant, et de même pour le retour prévu mardi prochain à la première heure.

En chemin, il m'avait expliqué son expérience d'entrepreneur (il a fondé, développé et vendu ce qui est aujourd'hui "France Elevateurs"). A l'arrivée, nous avons évoqué mon existence de restaurateur de vieilles pierres. Il considère que je n'en suis qu'au milieu du programme de restauration de la Chaslerie, il comprend que tant de contraintes rebutent "la jeunesse", nous nous sommes interrogés sur la finalité de tant d'efforts que je dois continuer d'assumer seul à 66 ans passés.

Je suis ressorti de cette discussion un peu démoralisé. Mais cela s'estompera vite, sans nul doute. Dès demain, avec le retour prévu d'Igor et le passage de Claude MARTIN qui a des idées sur le meilleur endroit où déposer les gravats.

J'attends beaucoup de cette journée de demain. En particulier, de savoir si on retrouve la trace du puits qui aurait existé dans cette pièce qui fut, pendant deux ou trois siècles au moins, la cuisine de notre manoir favori.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 31 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Logis
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Igor est au travail depuis 7 heures du matin :

31 mars 2018.

31 mars 2018.

31 mars 2018.

La mini-pelle lui suffit mais le chargement direct de la benne du "Valtra" nécessite trop de manœuvres. Il fera donc transiter les gravats par la brouette.

Je pense qu'il aura là de quoi s'occuper pendant toute la journée.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 31 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Logis
0
Reconstitution de ligue dissoute :

- Igor à la mini-pelle...

31 mars 2018.

31 mars 2018.

31 mars 2018.

... quand il ne fait pas disparaître les anciennes canalisations de chauffage (je note que celles-ci n'étaient pas isolées, de sorte que, malgré l'épaisseur de béton, elles avaient réussi à provoquer les cassures du carrelage moche)...

31 mars 2018.

- Benjamin à la brouette...

31 mars 2018.

- et Claude MARTIN au "Valtra" :

31 mars 2018.

31 mars 2018.

Claude va déposer les gravats en haut de l'allée qui donne accès aux champs loués à Hervé LEMOINE, de manière à en préparer l'empierrement.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 31 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Logis
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 31 mars 2018 14:05
À : Bodin Entreprise
Objet : RE: La Chaslerie

Cher Cédrick,

Vous avez sans doute raison. Mais j'aime bien faire un grand ménage avant de rebâtir. Et puis, cela nous donne des remblais pour une allée qui en a bien besoin.

Bien cordialement,

PPF
__________________________________________________________

De : Bodin Entreprise <bodin.ste@gmail.com>
Envoyé : samedi 31 mars 2018 13:01
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : La Chaslerie

Bonjour Monsieur Fourcade,

Les cailloux dans le sol actuel de votre salle à manger pourraient servir de hérisson sous la future dalle !
Cela éviterait de les évacuer et d'en racheter par la suite.
Il y aurait juste un ajout de cailloux 20/40 pour le nivelage.

Bien cordialement

Cédrick Coos

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 31 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Logis
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Etat des lieux après 7 heures de mini-pelle :

31 mars 2018.

Nous n'avons toujours pas trouvé de puits. En revanche, les remblais semblent, pour partie, provenir des ardoises de la couverture antérieure à l'incendie de 1884 :

31 mars 2018.

Cependant on n'a pas remis la main sur la moindre pierre intéressante, comme un bout de linteau d'une fenêtre de l'étage.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 31 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Logis
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En fait, on décaisse le sol de 50 cm :

31 mars 2018.

31 mars 2018.

31 mars 2018.

Il ne sera pas dit que nous péchons par défaut. Mais j'aime autant. Je ne veux pas retrouver ces remontées d'eau dans les murs qui existaient avant nos menues interventions.

31 mars 2018.

Igor m'annonce qu'il reviendra mardi finir ce travail. Je mettrai de nouveau Benjamin à sa disposition et j'espère que Claude MARTIN acceptera de conduire le "Valtra".
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 31 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Logis
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Puisque le décaissement de la salle-à-manger de notre manoir favori ne fait pas réapparaître de puits, j'en arrive à me renseigner sur les sourciers du secteur. Je suis en cela la recommandation de Jacqueline X.

J'avoue que je ne crois guère à cette approche. Mais je sais que le père de Michel ROCARD, qui était un grand scientifique, y a consacré beaucoup d'énergie. Et, comme l'on dit, qui ne tente rien n'a rien...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 1er Avril 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Logis
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Sans doute s'est-on approché, au plafond près (car j'ai aussi des idées pour cet endroit), du point bas de la restauration de la salle-à-manger du logis. Et je n'ai pas retrouvé de puits :

1er avril 2018.

1er avril 2018.

1er avril 2018.

1er avril 2018.

1er avril 2018.

1er avril 2018.

Mardi, quand Igor reviendra, je pense lui demander de faire disparaître l'enduit de ciment des murs du salon de l'"aile de la belle-mère".

Ensuite, nous marquerons une pause avant que Sébastien LEBOISNE ne vienne installer le dallage provisoire au 1er étage des écuries.

Après cela, tout dépendra des suites des réflexions en cours sur le chauffage, c'est-à-dire du résultat d'un premier forage. Si cela ne donne rien de bon, il faudra rebattre les cartes.
Il est tombé des cordes en fin de journée sur notre manoir favori.

Par voie de conséquence, il y a eu de nouveaux dégâts des eaux dans l'aile de la belle-mère.

J'ai signalé à l'expert d'assurances qu'il y avait lieu d'en démonter la cheminée d'urgence car elle s'abîme à être trempée de la sorte et aussi souvent (je prendrai des photos demain).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 5 Avril 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Logis
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La sourcière de Mantilly que j'avais contactée sur les conseils d'un terrassier m'apprend ce matin qu'elle a cessé cette activité.

Quant à l'autre, une voisine recommandée par un élu local, je suis sans nouvelles d'elle.

Tout donne donc à penser qu'on va devoir oublier cette histoire de puits dans la salle-à-manger (ancienne cuisine) du logis.
J'ai assisté hier, à Paris, à une très remarquable réunion de "formation" organisée par la "Demeure Historique" sur le thème "Monument historique et impôt sur le revenu". Cela a duré de 9 heures du matin à 17 heures et la conférencière nous a présenté de façon très claire et très complète les particularités de ce régime fiscal, avec des indications totalement inédites pour moi et à jour sur l'incidence de la mise en place du prélèvement à la source. Il nous a été remis un "Guide fiscal 2018" de 111 pages d'une très grande qualité.

Je vais à l'essentiel :
- je n'avais rien compris jusque là et avais tiré des conséquences totalement erronées des bribes d'informations que j'avais pu recueillir ;
- en réalité et pour les gens comme moi (c'est-à-dire ceux qui n'attendent aucun "revenu exceptionnel" en 2018 et qui n'encaissent guère de dividendes), le système est tellement blindé que la recherche de failles dont on pourrait tirer profit paraît vouée à l'échec.

Donc j'ai eu tout faux.

Si l'on entre dans les détails, je dois reconnaître que le système qui a été imaginé pour la période de transition (les années 2018 et 2019) est remarquablement astucieux, même s'il est, de prime abord, particulièrement complexe et d'apparence imbitable avec l'intervention dans les calculs d'un "crédit d'impôt modernisation recouvrement" (CIMR) que je trouve tout à fait brillant. Je pense que je n'aurais pu imaginer un tel facteur de correction tout seul - c'est dire ! -, donc j'admire la fertilité de l'imagination de mes jeunes collègues de Bercy.

Dans les faits, tout ceci aura une conséquence immédiate pour moi. Je comprends en effet qu'il n'y a pas lieu que je freine la réalisation de mon programme de travaux en 2018. En particulier, il n'y a pas lieu que je reporte à 2019 l'installation de la nouvelle chaufferie. (De même, il n'y avait pas lieu que je fasse le zouave fin 2017 avec mon système d'acomptes et d'emprunt.)

Nous sommes début avril, trois mois de 2018 sont déjà "perdus" et il n'est que temps que j'incorpore dans mes réflexions ma nouvelle compréhension du volet fiscal de mes travaux.

Aux yeux des tiers, que tout ceci montre à quel point il est difficile de planifier un programme de travaux quand l'environnement fiscal fluctue sur des points aussi importants que cette instauration du prélèvement à la source.

P.S. (du 8 avril 2018) : Mon expert fiscal favori ne partage pas mon optimisme qu'il doit trouver béat. Voici en effet ce qu'il m'écrit :

(Début de citation)

Cher Pierre-Paul,

Dis-toi bien que le crédit d'impôt effaçant les revenus de 2018 n'est pas un cadeau, mais une compensation du fait que l'impôt sur les revenus de 2019 devra être acquitté un an plus tôt.

Cette compensation ne jouera pas pour ceux qui perçoivent des revenus de capitaux mobiliers. Ils seront effectivement imposés successivement sur ceux de 2018 et de 2019. Idem pour les subventions.

Les travaux de 2018 seront déduits dans le vide (le revenu de 2018 étant effacé de toute façon, sauf les exceptions que je viens d'indiquer). L'année suivante, les travaux déductibles ne seront pas ceux de 2019, mais la moyenne de ceux de 2018 et 2019, ce qui revient à ne retenir tous ces travaux que pour moitié.

A compter du 1er janvier prochain, les employeurs, dont tu es peut-être, devront effectuer le prélèvement à la source sur les salaires qu'ils versent.

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 25 avril 2018 07:57
À : Arnaud PAQUIN, architecte du patrimoine
Cc : (...)@culture.gouv.fr; thibaud.fourcade@(...); carolefourcade(...)
Objet : Chaslerie

Cher Monsieur,

J'ai rencontré hier M. (...) qui, comme vous me l'aviez laissé entendre, m'a rendu le dossier que je lui avais communiqué il y a six semaines.

En l'état de mes réflexions, je souhaite donc, si vous le voulez bien, vous charger de la maîtrise d’œuvre des travaux suivants, dont je vous précise au cas par cas le degré d'urgence à mes yeux :
- 1ère tranche des menuiseries extérieures du logis : rien ne s'oppose, de mon côté, à un lancement imminent des travaux que je souhaiterais voir achever avant le 30 septembre prochain ; j'ai dû, suite à son retrait, me substituer à mon aîné pour assurer la maîtrise d'ouvrage de ces travaux ; tout est clair administrativement ; l'essentiel a déjà été réglé en acomptes aux artisans qui attendaient une réaction de M. MAFFRE depuis novembre dernier ;
- 2ème tranche des menuiseries extérieures du logis : il faudrait prendre rang auprès de la DRAC pour faire subventionner 75 k€ de travaux qui seraient réalisés dès le début de 2019 et préparer le dossier de demande de subvention ; je serai le maître d'ouvrage de ces travaux ; (N.B. : il est probable qu'une 3ème petite tranche sera à prévoir dans la foulée) ;
- menuiseries extérieures des lucarnes du colombier : il reste un reliquat de subvention à consommer avant le début de 2019, permettant de réaliser ces menuiseries extérieures classées M.H. Normalement, le maître d'ouvrage est mon aîné mais, s'il devait renoncer là aussi, je le remplacerais. Il vous appartiendrait, dans le prolongement de l'étude préalable de M. MAFFRE, de dessiner ces menuiseries (ce dont ce dernier s'était bizarrement abstenu) ;
- dégâts des eaux au rez-de-chaussée de l'"aile de la belle-mère" : il faut préparer dans les meilleurs délais une estimation du coût des travaux (maçonnerie, menuiserie) que je pourrais transmettre à l'assureur pour indemnisation. Normalement, mon aîné, nu-propriétaire, est tenu de réaliser ces travaux urgents, sa carence étant susceptible de mettre le bâtiment en péril. Il est néanmoins probable qu'une fois de plus, je doive me substituer à lui. Il conviendrait de solliciter des subventions, sachant que le mur en cause est classé MH ;
- moitié Nord du logis : comme je vous l'ai montré lors de votre visite du 10 avril dernier, une poutre de la charpente (classée MH) est pourrie et il reste une fuite d'eau en couverture qui a commencé à pourrir une autre poutre (également classée MH) ; il faudrait prendre rang dans le programme de subventions de la DRAC pour faire réaliser ces travaux dès que possible car ils conditionnent la suite de la restauration de l'intérieur du logis.

Vous voudrez bien me transmettre vos projets de contrats correspondant à ces premières demandes.

Au-delà de celles-ci, j'envisagerais de vous confier d'autres travaux, ceux-ci vraisemblablement non subventionnés, comme, par exemple :
- la restauration des boiseries du salon du logis, en prenant pour point de départ la remise en place de la cheminée qui se trouve actuellement au rez-de-chaussée de l'"aile de la belle-mère" (celle atteinte par les récents dégâts des eaux) ;
- la conception et la réalisation d'un escalier desservant à la fois le colombier et les écuries de l'"aile de la belle-mère". A cet égard, je considère le projet de M. MAFFRE (dont il conviendrait que celui-ci ne bloque pas plus longtemps la transmission des plans, notamment en ce qu'ils concernent les maçonneries et la charpente) comme raté et inadéquat et ceux, antérieurs et perfectibles, de Lucyna GAUTIER, comme susceptibles d'apporter des idées (M. MAFFRE avait demandé et obtenu sans difficulté de Mme GAUTIER la transmission des plans de cette dernière, plans dont il critiquait la justesse ; il n'y a aucune raison valable pour qu'il ne vous les transmette pas). Cette mission pourrait être poussée jusqu'à la maîtrise d’œuvre de l'aménagement intérieur de cette aile.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
J'ai reçu cette après-midi la visite des mes amis Dominique et Maryvonne LEMAIRE, en transit entre la Bretagne et Paris.

3 mai 2018, la photo est ratée car il s'y est ajouté un effet, dit artistique, indésiré.

Je leur ai bien sûr montré l'état du chantier et Maryvonne, bien que membre du fan-club donc censée me lire, s'est étonnée que je ne me dépêche pas pour mettre à la disposition de mes petits-enfants des pièces propres à les héberger.

J'ai rappelé mes principales contraintes :
- la financière, désormais aiguë pour moi, d'autant que les toubibs, toujours prompts à ouvrir le parapluie et à faire tourner le compteur, me font passer toute une cascade d'examens plus perfectionnés les uns que les autres avant qu'une compagnie d'assurance-vie ne condescende à s'engager face à moi, préalable à l'octroi du crédit bancaire par ailleurs bouclé dans son principe,
- l'administrative dans la mesure où, pour la bonne règle, tous les travaux que j'entreprends devraient faire l'objet d'autorisations dont les demandes sont toujours très longues et complexes à préparer et dont l'instruction se trouve d'autant plus longue et complexe également que je prétende y greffer des demandes de subventions,
- la fiscale, qui m'oblige à maintenir vaille que vaille un certain rythme de travaux,
- la difficulté d'organiser un chantier qui fait intervenir tant de corps de métier, notamment pour les salles d'eaux, alors que la disponibilité des bons artisans pose souvent problème dans le secteur,
- la grande difficulté du choix d'options de base, comme le mode de chauffage et l'emplacement de la chaufferie, alors que je dois me débrouiller, face à des plombiers prescripteurs, pour m'entourer de conseils de personnes à la fois compétentes et neutres.

Maryvonne m'a alors déclaré que je devrais néanmoins faire le maximum pour pouvoir bien accueillir mes petits-enfants.

J'ai confirmé que je ne pouvais aller plus vite mais que, si mes fils voulaient que j'accélère, il leur était toujours loisible, surtout l'aîné, de mettre la main au porte-monnaie sans conditionner ce geste par des exigences farfelues.

Maryvonne en a conclu que, dans ces conditions, mes descendants ne viendraient sans doute pas souvent à la Chaslerie de mon vivant.

J'ai répliqué qu'ils se leurreraient si, dans ces mêmes conditions, ils imaginaient pouvoir se rattraper ensuite.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 16 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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J'ai reçu ce matin la visite d'une entreprise spécialisée dans les forages, disposant à ce titre de diverses habilitations professionnelles et pouvant témoigner d'un certain nombre d'interventions dans le secteur, y compris près de monuments historiques bas-normands. J'attends son devis sur le coût de ses opérations (qui serait facturé sur la base de 23 € H.T./m en cas d'abandon du forage et de 33 € H.T./m, y compris le chemisage du trou, en cas de succès).

J'ai appris à cette occasion qu'il y a lieu de parler :
- d'aquathermie en cas de forage d'eau,
- et de géothermie en cas de forages profonds.