Après le premier forage, nous étions tous enthousiastes. Après le deuxième, j'étais devenu très perplexe et me mettais à douter de la possibilité de forer un puits convenable pour le rejet.
Le troisième forage a commencé vers 15 heures, à un endroit que j'avais fait niveler par le terrassier COURTEILLE de Domfront peu de temps après mon achat de la Chaslerie. Je n'ai donc pas été surpris qu'il y ait là très peu de bonne terre et qu'on arrive tout de suite sur de l'argile :Avant même que le premier trépan soit complètement enfoncé, on a en effet trouvé de l'argile. Et, tout au long du forage, j'ai senti une nette odeur d'H2S dont je doute qu'elle soit porteuse de bonnes nouvelles pour la pérennité de l'installation :Voici l'eau de surface :Le passage au petit trépan :Le tubage des 12 premiers mètres de forage :A une profondeur de 55 mètres, on a trouvé de l'eau en débit médiocre :A 61 mètres de profondeur, le débit était de 4,5 m3/h :Les foreurs ont alors décidé de descendre à 70 mètres.
A 16 h 35, le chef d'équipe m'a dit que le débit avait progressé à 5,5 m3/h.
La remontée du trépan a commencé à 16 h 40. En attendant, les tubes destinés à être enfilés dans le puits étaient alignés sur le sol :A 17 h, le chef d'équipe m'a déclaré que ce troisième forage s'est également traduit par un puits artésien. Sentant que je doutais du caractère suffisant du débit de ce puits, il a ajouté que "le débit va se développer, comme pour le premier forage où il est passé de 25 à 50 m3/h". D'où sortait-il ce chiffre ? Je l'ignore et devrai le demander à David BREBANT. En tout cas, toutes ces histoires de circulation de l'eau dans le sol m'apparaissent de plus en plus mystérieuses :Le travail s'est poursuivi à l'éclairage électrique :Voici le compagnon en train de faire couler de petites billes d'un produit blanc dans l'espace entre le tube bleu et la terre forée ; il ne travaillait que d'un côté du tube et j'ai alors exprimé mon doute sur le fait que les billes puissent ainsi se répandre en quantité suffisante tout autour de ce dernier :En fin de journée, je me retrouvais ainsi avec un résultat très différent de celui encore espéré le matin-même. J'étais resté toute la journée debout dehors, le moral n'était pas terrible. D'où mon courriel d'interrogations à David BREBANT et la ribambelle d'échanges qui ont suivi à ce stade.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 15 Décembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
rédigé le Samedi 15 Décembre 2018
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