Message #157

Ce matin à 7 heures, je suis allé vérifier le piège à ragondins. En pyjama, bottes et anorak, un accoutrement habituel pour moi à ce moment-là de la journée. Une nouvelle fois, le piège était vide. On dirait que nous avons temporairement repoussé l'invasion.

Cela m'a donné l'occasion d'apprécier l'éclairage juste avant le lever de soleil. D'abord à l'aller :

J'ai pris la photo suivante pour servir de témoin de l'éboulement progressif du terrain derrière le fournil du manoir et dans les douves. Il faudra un jour stopper cette hémorragie et restaurer le vieux mur écroulé là :

Puis au retour, avec au premier plan les arbustes plantés il y a bientôt deux ans :

Un peu plus tard dans la matinée, ayant enfin revêtu mon uniforme de "gentleman farmer", je suis revenu traîner autour des douves. En songeant au futur (?) chantier de leur mur d'escarpe. Je rêve en effet d'une promenade qui conduirait un jour le public autour du Pournouët. Elle partirait de l'allée principale...

... et passerait à l'Est des douves...

On aperçoit ici le vieux mur d'escarpe, à moitié enfoui sous les éboulis, et qui retient encore, tant bien que mal, la terre du Pournouët. C'est ce très vieux mur qu'il faudrait donc un jour restaurer...

Et Pascal, pendant ce temps, me direz-vous ? Et la restauration du fournil de la ferme ?

Elle s'est bien poursuivie, rassurez-vous. Pascal n'a pas chômé...

Voici la façade intérieure du four restaurée, telle qu'elle se présentait aujourd'hui en début d'après-midi, c'est-à-dire avant tout ravalement et rejointoiement (et avant toute restauration de l'intérieur du four) :

Si vous comparez cette image à celle datant de 5 jours, vous noterez que le linteau n'a finalement pas bougé, l'appui en granite a été remplacé par une pierre en bon état, la niche sous l'appui a été rétablie, l'entrée du four a été remontée en grès au lieu des briques industrielles antérieures. L'ouverture du four reste décentrée par rapport au conduit de cheminée ; elle l'est même par rapport à la niche. Disons que cela participe de la rusticité de l'endroit...

Mais le chantier a aussi progressé par ailleurs. La statue de calcaire a été installée dans la niche prévue à cet effet dans le pignon Est du fournil de la ferme. Elle restera là au moins jusqu'aux prochaines Journées du Patrimoine, avant de repartir en restauration :

Enfin, Pascal et moi avons commencé à étudier comment s'y prendre pour restaurer le puits de la ferme

En fait, l'eau est visible à 4 mètres sous le niveau du sol et, d'après nos mesures, sa profondeur est de 2,20 mètres. Il faudra commencer par éliminer la tuyauterie bricolée là par les exploitants agricoles précédents et remettre en place des pierres descellées dans le puits. Pour y accéder, pas d'autre moyen pour nous que d'intervenir à la mini-pelleteuse pour dégager le premier mètre du puits sous le niveau du sol. On commencera par là, dès demain.

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