Au courrier ce matin :
C'est la première fois que je vois le nom de ce petit sale imprimé sur un courrier qui m'est destiné.
Un cap dans la vie d'un loïde entré dans la mienne il y a un an déjà.
Speedy Gonzales
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 8 Mars 2025
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - Speedy Gonzales
rédigé le Samedi 8 Mars 2025
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - Speedy Gonzales
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 14 Mars 2025
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - Speedy Gonzales - Anecdotes
rédigé le Vendredi 14 Mars 2025
Désultoirement vôtre ! - Nature (hors géologie) - Speedy Gonzales - Anecdotes
En un an, Speedy Gonzales est passé d'un poids de 4,9 à 5,6 kg, soit + 14,2 %. Je n'avais donc pas totalement tort en le qualifiant de gros cochon.
Et moi j'en suis un autre, puisque je viens de dépasser pour la première fois 109 kg.
Et moi j'en suis un autre, puisque je viens de dépasser pour la première fois 109 kg.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé hier
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Désultoirement vôtre ! - Economie - Speedy Gonzales
rédigé hier
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Désultoirement vôtre ! - Economie - Speedy Gonzales
J'essaye de déterminer le prix auquel vendre les grumes de l'hiver dernier.
Sur les trois scieries les plus proches du manoir favori, deux ont suspendu leurs achats de chêne.
Le patron de la troisième est passé hier matin voir ce que je propose. Il est arrivé au volant d'une rutilante "Porsche Cayenne", c'est-à-dire d'un véhicule coûtant plus de dix fois la limite que je me suis fixée de longue date lorsque je dois renouveler ma flotte.
Je dois dire que je n'aime pas beaucoup constater que mes artisans affichent un train de vie aussi disproportionné par rapport au mien. Non par jalousie, bien entendu, mais parce que je me dis qu'ils font un usage bien futile du fric qu'ils doivent donc me pomper sans modération.
Cela arrive parfois et je me souviens d'un voyou mémorable, M. SACCO, venu faire ici des offres de services il y a une bonne quinzaine d'années, et dont l'attitude était particulièrement ostentatoire en ce domaine. Je ne me rappelle plus si, en congédiant cet amateur de B.M.W., je ne lui avais pas donné un coup de pied dans le cul. Ce n'est pas exclus.
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le bolide d'hier, tant je suis raide de dos et peu apte à me contorsionner pour frayer à ma carcasse un passage dans un tel habitacle et - chante fauvette - nous voilà partis, dûment escortés par l'athlétique Speedy Gonzales, vers les lieux de dépôt des grumes.
Avant même de descendre de son carrosse, mon interlocuteur m'a déclaré que deux de mes troncs, sur lesquels il avait jeté un simple coup d’œil apparemment négligent au passage, présentent des roulures et des gelures. Et, en effet, après que j'ai réussi à m'extirper du truc, il m'a montré ces défauts. J'étais ainsi prévenu.
Rapidement, après s'être enquis finement de ma profession, ce qui m'a amené à évoquer étourdiment le ministère des finances, il m'a fait une offre. J'ai objecté qu'elle me paraissait basse puisque témoignant d'un prix peu différent de celui auquel j'écoule mes bûches. Il a alors relevé son offre de 16,7 %, tout en pestant contre les "acheteurs Chinois" et en me donnant rendez-vous à sa scierie pour "les papiers".
En fin de journée, j'ai touché un mot à Steven de ce dialogue. Il m'a appris que, lorsque, en sa qualité de charpentier, il doit acheter du chêne, les prix du m3 sont cinq bonnes fois fois supérieurs à celui proposé par mon interlocuteur du matin.
C'était ma contribution du jour à la rubrique "Comment parader en berline de grand luxe".
Bref, je vais essayer de me renseigner un peu plus sur le cours des grumes de chêne, ce qui ne sera pas facile pour un béotien comme moi.
Sur les trois scieries les plus proches du manoir favori, deux ont suspendu leurs achats de chêne.
Le patron de la troisième est passé hier matin voir ce que je propose. Il est arrivé au volant d'une rutilante "Porsche Cayenne", c'est-à-dire d'un véhicule coûtant plus de dix fois la limite que je me suis fixée de longue date lorsque je dois renouveler ma flotte.
Je dois dire que je n'aime pas beaucoup constater que mes artisans affichent un train de vie aussi disproportionné par rapport au mien. Non par jalousie, bien entendu, mais parce que je me dis qu'ils font un usage bien futile du fric qu'ils doivent donc me pomper sans modération.
Cela arrive parfois et je me souviens d'un voyou mémorable, M. SACCO, venu faire ici des offres de services il y a une bonne quinzaine d'années, et dont l'attitude était particulièrement ostentatoire en ce domaine. Je ne me rappelle plus si, en congédiant cet amateur de B.M.W., je ne lui avais pas donné un coup de pied dans le cul. Ce n'est pas exclus.
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le bolide d'hier, tant je suis raide de dos et peu apte à me contorsionner pour frayer à ma carcasse un passage dans un tel habitacle et - chante fauvette - nous voilà partis, dûment escortés par l'athlétique Speedy Gonzales, vers les lieux de dépôt des grumes.
Avant même de descendre de son carrosse, mon interlocuteur m'a déclaré que deux de mes troncs, sur lesquels il avait jeté un simple coup d’œil apparemment négligent au passage, présentent des roulures et des gelures. Et, en effet, après que j'ai réussi à m'extirper du truc, il m'a montré ces défauts. J'étais ainsi prévenu.
Rapidement, après s'être enquis finement de ma profession, ce qui m'a amené à évoquer étourdiment le ministère des finances, il m'a fait une offre. J'ai objecté qu'elle me paraissait basse puisque témoignant d'un prix peu différent de celui auquel j'écoule mes bûches. Il a alors relevé son offre de 16,7 %, tout en pestant contre les "acheteurs Chinois" et en me donnant rendez-vous à sa scierie pour "les papiers".
En fin de journée, j'ai touché un mot à Steven de ce dialogue. Il m'a appris que, lorsque, en sa qualité de charpentier, il doit acheter du chêne, les prix du m3 sont cinq bonnes fois fois supérieurs à celui proposé par mon interlocuteur du matin.
C'était ma contribution du jour à la rubrique "Comment parader en berline de grand luxe".
Bref, je vais essayer de me renseigner un peu plus sur le cours des grumes de chêne, ce qui ne sera pas facile pour un béotien comme moi.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé hier
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Logis - La SVAADE - La SVAADE (travaux) - Désultoirement vôtre ! - Speedy Gonzales - Vie des associations
rédigé hier
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Logis - La SVAADE - La SVAADE (travaux) - Désultoirement vôtre ! - Speedy Gonzales - Vie des associations